
Sciences & Société
Michelin campus innovation
Depuis 2018, Michelin campus innovation est un challenge, sur de vrais sujets d’innovation, qui rassemble les plus grandes écoles françaises.
En 2022, le challenge se déroulera en deux étapes :
• 20 octobre 2022 : une phase de qualification sur le campus de l'INSA afin de sélectionner les meilleures équipes et les plus motivées, accompagnées par des experts, des recruteurs et des manageurs internationaux.
• 26 janvier 2023 : une soirée gourmande chez un chef parisien afin de choisir la meilleure équipe entre toutes les écoles, en présence d’un jury prestigieux composé de membres du board Michelin
Trois sujets d'innovation pour trois industries du groupe Michelin : Aircaptif, Michelin pneumatiques et Watea.
De nombreux lots gourmands à gagner pour les participants.
Pour les gagnants, Michelin propose une journée exclusive, avec un programme 100% personnalisé, entre compétition sportive, gastronomie et rencontres top niveau !
Pour participer : constituez votre équipe de 3 personnes et désignez un chef d'équipe qui procèdera à l'inscription en ligne.
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Trois sujets et trois industries
- Air captif – produits gonflables
Comment mettre en place une démarche de développement durable en fin de vie des produits ? Quelle organisation, quelle démarche, quelles solutions de business model ? Quelles idées de solutions ? Quels facteurs clefs de succès ?
- Michelin - pneumatiques
La gestion du cycle de l’eau en usine dans le contexte de changement climatique : comment produire dans des zones soumises à un fort stress hydrique ? Avec un volet benchmark externe et un volet applicabilité au groupe Michelin
- Watea – gestion de flottes de véhicules électriques
En s’inspirant des différentes stratégies de croissance adoptées par des start up gagnantes dans d’autres domaines à la dynamique similaire à celle de Watea, (croissance, besoin opex vs capex, barrières à l’entrée, …), quelle serait votre recommandation pour continuer la croissance et les raisons d’y croire de cette filiale du groupe Michelin ?
Informations complémentaires
- https://campus-innovation.michelin.fr
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INSA Lyon Campus LyonTech-La Doua
Mots clés

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Holcim Accelerator Season 3
Together we’ll build a sustainable tomorrow
By intelligently utilizing each country’s knowledge and resources, how can we enhance carbon efficient construction?
Holcim Accelerator Season 3 Care for today to save tomorrow!
How we will tackle this: Each country will have a detailed challenge definition with the theme: Carbon Efficient Construction. Then, selected startups and innovative companies in each respective country will have 6-months to develop the solutions that will help their country get closer to a sustainable future.
Participating countries: Australia Canada Colombia France Germany Mexico Switzerland U.K U.S.A Free for startups, no equity taken!
Not your everyday event, strap yourself in for: Access to different market conditions and facilities High level mentoring Co-creation with top professionals Opportunity to undertake pilot tests Forward your innovation
No equity taken The Holcim Accelerator Season 3 will unfold like this:
- 27th of March, 2022: End of applications
- 11th-30th of April, 2022: Selected startup announcement
- May, 2022: Onboarding for startups, with a dedicated 2-days hybrid event in May (dates to be confirmed shortly) (Sprint) (Holcim Innovation Center, Lyon, France)
- June, 2022: Beginning of the acceleration program
- December, 2022: Get ready to present your demos!
How can you join? Check out the Accelerators website: https://bit.ly/3rihJXq to register by the 27th of March, 2022.
Let’s get one step closer to sustainability!
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« Airxôm offre une réponse immédiate aux personnes dont la vie dépend de la qualité de l’air qu’elles respirent »
L’invention, présentée début janvier au salon des innovations électroniques de Las Vegas, le Consumer Electronics Show, a fait parler d’elle. Alors que la vague du variant Omicron déferle dans le monde entier, le masque « Airxôm » promet une protection « active » contre les risques viraux et infectieux et la pollution atmosphérique.
Trong Dai Nguyen, ingénieur INSA diplômé du département génie mécanique et docteur du laboratoire LMFA1 a rejoint la start-up lyonnaise en 2020. Cet expert en mécanique des fluides revient sur les enjeux techniques et les limites d’un tel produit.
Le masque Airxôm a fait une arrivée tonitruante lors du salon CES Las Vegas. En quoi consiste l’appareil ?
C’est un dispositif portable de purification d’air, le premier masque actif du monde, qui permet de protéger les individus contre les particules fines, les composés organiques volatiles, les virus et les bactéries. Concrètement, le masque possède plusieurs niveaux de protection. D’abord, il filtre l’air entrant et sortant puis il décontamine et détruit les particules grâce à la photocatalyse. Il est composé de deux filtres : le premier neutralise les virus et les bactéries et le second détruit les particules résiduelles polluantes en émettant des rayons UVA sur un catalyseur. C’est la raison pour laquelle il est utilisé avec une batterie. Notre produit repose sur l’utilisation de plusieurs brevets techniques et a été pensé avant l’arrivée de la Covid, pour protéger les personnes avec des maladies chroniques respiratoires, des porteurs de greffes ou des personnes fragiles pour qui la question de l’air est très sensible. Nous avons bien sûr par la suite effectué des tests sur le SARS-CoV-2, et Airxôm s’est avéré très efficace.
Avec deux diplômes d’ingénieur et de docteur en génie mécanique et en mécanique des fluides à l’INSA Lyon, vous êtes le responsable technique parfait pour ce projet. Quels ont été les enjeux scientifiques derrière la conception de ce masque ?
Cela fait plusieurs années que je travaille sur la filtration et le traitement de l’air, notamment dans le cadre d’un post-doc sur la qualité de l’air dans les habitacles de véhicule automobile. J’avais donc une vision globale de l’offre des filtres techniques en photocatalyse qui ont fleuri sur le marché ces dernières années. Pour la conception du masque, j’ai surtout été occupé aux mesures dont les protocoles très rigoureux nous ont permis de construire et de tester les différentes couches filtrantes pour trouver un bon compromis entre la meilleure respirabilité, le tissage efficace et la recyclabilité des matériaux.
La Covid a mis en lumière les effets de la pollution de l’air, intérieure et extérieure, et ses effets sur la santé. Le masque Airxôm est également un bon prétexte pour sensibiliser à la question, mais sommes-nous condamnés à porter des masques filtrants pour respirer un air pur ?
La pollution de l’air est un problème systémique auquel aucun objet technique n’apportera jamais une solution miracle. Je pense que l’innovation-produit n’a pas vocation à traiter les enjeux à la racine et j’ai conscience que notre masque ne représente qu’une solution de surface face à l’immense problématique de la pollution atmosphérique. Cependant, elle offre une réponse immédiate aux personnes dont la vie dépend de la qualité de l’air qu’elles respirent, pour vivre plus longtemps. C’était d’ailleurs la volonté première de Vincent Gaston, le président de la start-up qui travaille à ce projet depuis le décès de son fils atteint d’une mucoviscidose. Si Airxôm avait été conçu avant, Mathieu aurait pu bénéficier d’une « béquille » pour avancer dans le quotidien avec plus de sécurité. C’est pour cela que cette innovation a du sens pour moi, même si elle ne fera pas directement reculer les dangers de la pollution atmosphérique qui pèsent sur les individus. Il faut garder en mémoire que la technique ne peut pas se substituer aux transformations de fond nécessaires pour faire réduire les tensions qui pèsent sur la santé humaine et la biodiversité.
▪️ Pollution atmosphérique : mesurer les risques grâce à la modélisation cartographique
▪️ Alliance Atmo/INSA Lyon : pour une recherche qui a le vent en poupe
[1] Laboratoire Mécanique des Fluides et d’Acoustique (CNRS/Lyon 1/ECL/INSA Lyon)
Podcasts « Les cœurs audacieux » - Saison 2 / Épisode 3 - 9 février 2022

Vie de campus
3e Nuit de l’Innovation Solidaire (NIS)
Après le succès des deux premières éditions, Handicap International, la Fondation INSA et Dynergie unissent à nouveau leurs forces en organisant les 27 et 28 janvier 2022 la troisième Nuit de l’Innovation Solidaire (NIS)
- Objectif : challenger l'intelligence collective d'étudiants soutenus par des entreprises, pour faire émerger des réponses aux problématiques rencontrées par Handicap International dans ses terrains d'intervention.
> 24 heures de Hackathon et d'intelligence collective pour inventer le monde de demain
> NOUVEAU : les Awards de l'Innovation Solidaire, ouverts aux entreprises pour récompenser les projets d'innovation solidaire portés par les salariés toute l'année.
Informations complémentaires
- https://handicap-international.fr/fr/actualites/troisieme-nuit-de-l-innovation-solidaire
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En présentiel à Lyon au Campus Numérique mais d'autres formes de participation sont possibles.

Sciences & Société
Deeptech Tour, la tournée des campus.
Le Deeptech Tour met les projecteurs sur la Deeptech : des startups hautement technologiques qui façonnent le monde de demain, souvent issues de long travaux de recherche qui aboutissent sur une idée, une technologie qui changera notre quotidien.
- Vous êtes chercheur et vous vous demandez comment donner davantage d’impact à vos travaux de recherche ?
- Vous êtes doctorant et vous posez des questions sur l’après et sur votre employabilité ?
- Vous êtes étudiant et souhaitez découvrir de nouvelles opportunités pour votre cursus et votre future carrière ?
Rejoignez le Deeptech Tour pour comprendre comment les projets Deeptech valorisent vos publications et votre thèse, comment les liens se tissent entre startup et monde de la recherche et comment vous lancer dans l’entrepreneuriat ; si cela vous tente.
Derrière chaque startup Deeptech, il y a des individus qui étaient à votre place avant de se lancer. Ils et elles sont chercheurs, doctorants, étudiants ou entrepreneurs et ils ont décidé de valoriser leur travaux différemment. Venez les rencontrer, ils partageront avec vous leur histoire, leur parcours et leur passion.
Au programme :
- Des tables rondes dont les maîtres mots sont concrets et actionnables
- Des retours d’expériences inspirationnels de personnes de ceux qui l’ont fait
- Des workshops en petits comités privilégiant l’échange et les interactions
- Des rencontres qui pourraient changer les choses
Informations complémentaires
- https://evenements.bpifrance.fr/deeptechtour2021-lyon
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Campus LyonTech-La Doua - Agora de la Rotonde des humanités - 16 avenue des arts - 69100 Villeurbanne

Sciences & Société
Conférence "stockage de l’électricité : où en est-on ?"
L’amélioration des performances des batteries, la réduction de leur coût (qui a été divisé par 5 entre 2013 et 2018), et leur grande polyvalence permettent de réaliser, sur une même technologie, des systèmes de quelques kW/kWh à des dizaines voire centaines de MW/MWh. Ces innovations ne laissent pas de doute sur l’importance que joueront de plus en plus ces systèmes de stockage dans les réseaux électriques de demain, et surtout, dans nos véhicules pour contribuer fortement à la décarbonation de l’énergie que nous utilisons pour la mobilité.
- 18h Accueil – Introduction par Patrick Leclerc, Président du Groupe Régional SEE Rhône Alpes Auvergne Lyon
- Présentation du Club Stockage et Nouveaux Moyens de Production et ses activités - Claire Lajoie-Mazenc - Présidente du Club Technique SMP
- Technologies de stockage par batterie : état de lieux et perspectives - Jean Vergnet CRE
- Comment tirer le meilleur du stockage par un pilotage intelligent – Stéphane Lascaud – EDF Store and Forecast
- Des batteries pour nos véhicules de demain : VERKOR s'installe en Auvergne Rhône-Alpes– Gilles Moreau – VERKOR
- 19h30 - Table Ronde et échanges avec la salle
Présentation du passe sanitaire obligatoire
Informations complémentaires
- groupe.rhone-bourgogne@see.asso.fr
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Amphi Gaston BERGER - INSA Lyon - Rue de la Physique - 69621 Villeurbanne Cedex
Mots clés

Formation
Main dans la main avec les petites entreprises : le projet de fin d'études solidaire
Camille, Hugo et Corina sont trois étudiants du département science et génie des matériaux (SGM) de l’INSA Lyon. Dans le cadre de leurs projets de fin d’études, ils vont accompagner trois petites et moyennes entreprises à haut potentiel de développement technologique dans un contexte de relance économique post-confinement. Focus sur une démarche solidaire initiée par le département et le laboratoire IMP1.
Période de reprise économique oblige, le laboratoire IMP et le département SGM de l’INSA Lyon ont réfléchi ensemble à la poursuite des activités partenariales de recherche, développement et innovation (R&DI) avec les entreprises, fortement impactées par les mesures prises pour lutter contre la pandémie. « En temps normal à l’INSA Lyon, il y a beaucoup de projets de fin d’études en lien avec les industriels, grâce à des petits contrats permettant de couvrir les frais nécessaires à l’aboutissement du projet. Cependant, la reprise post-confinement a fait naître beaucoup d’inquiétudes sur la R&DI, notamment pour les petites et moyennes entreprises. Bien souvent, l’option choisie est d’abandonner l’innovation pour résoudre des problèmes de trésorerie », explique Jean-François Gérard, professeur au département SGM et vice-président du pôle de compétitivité AXELERA.
Face à constat critique, le département SGM et le laboratoire IMP ont décidé de soutenir et d'accompagner les travaux de R&DI de trois petites entreprises dont le contexte économique a bouleversé les démarches d’innovation, sans leur demander d’engagement financier. Une initiative solidaire est proposée aux étudiants de 5e année du département science et génie des matériaux dans le cadre de leurs projets de fin d'études, qui prennent la forme de projets individuels d'initiation à la recherche dans ce département et se déroulent de la mi-septembre 2020 à la mi-mars 2021.
Camille, Corina et Hugo sont séduits. « L’occasion de travailler aux côtés d’une entreprise à haut potentiel de développement technologique m’a attiré. Je n’ai pas pu réaliser de stage l’an dernier à cause de la situation sanitaire, j’attends beaucoup de ce PFE », indique Hugo Boufouchk. Enthousiaste, l’élève va travailler plusieurs mois avec la start-up Laclarée sur la conception de lunettes adaptives, et plus précisément sur le sujet d’optimisation de l’indice de réfraction d’un matériau pour verre de correction ophtalmique. Camille Godinot, et Corina Lanovaia parient, elles, sur l’avenir. Camille va collaborer avec une start-up en cours de création, Quiet, et s’intéresser aux différentes propriétés du silicone. « C’est un matériau qui est beaucoup utilisé dans le domaine du biomédical, domaine qui m’intéresse beaucoup, notamment sur les problématiques de biocompatibilité et ingénierie tissulaire. Je suis très contente de faire mon PFE sur un sujet concret, avec une entreprise en plus en cours de création ! », partage la future ingénieure. Corina, elle, s’apprête à accompagner une PME en pleine expansion, Lavoisier Composites, sur des problématiques de valorisation de sous-produits issus de la production de l’industrie de matériaux composites. Elle espère, une fois diplômée, travailler sur des matériaux haute performance pour diverses applications dans les domaines de l’aéronautique, de l’automobile ou du luxe. « J’ai choisi de travailler avec Lavoisier Composites parce que c’est l’opportunité pour moi d’obtenir une première expérience de travail avec les matériaux composites de haute performance. Et l’idée de participer à l’extension d’une start-up est très valorisante », précise-t-elle.
Pour les trois entreprises bénéficiaires de cette démarche, l’innovation est fondamentale à leur existence sur le marché, comme l’explique Guillaume Loiseau, co-fondateur de Lavoisier Composites. « Nous consacrons la quasi intégralité de notre temps au développement de nouveaux matériaux. Sans ce PFE, nous aurions dû reporter ce développement et nous aurions certainement moins appris. En ces temps si particuliers où le monde se réinvente, l’innovation collaborative est primordiale pour anticiper les évolutions de la société. »
Pour le département SGM, l’enjeu est important. D’autres actions de soutien aux TPE, PME et start-up seront prochainement engagées, notamment dans le cadre de projets collectifs. « Dans le contexte sanitaire et économique actuel, nous nous inquiétions de perdre le lien avec l'entreprise qui est clé pour la formation et l'insertion professionnelle de nos élèves, grâce à des projets comme les PFE, les projets collectifs ou encore les stages. Cette démarche est aussi un moyen d'engager nos élèves et le département dans une démarche de solidarité vis-à-vis des entreprises, notamment les plus fragiles », conclut Frédéric Lortie, directeur adjoint du département SGM de l’INSA Lyon.
À l'INSA Lyon, la formation des élèves se termine généralement par un « projet de fin d'études » (PFE), travail de recherche ou de recherche-développement, réalisé en individuel ou par très petits groupes sur 4 à 6 mois équivalent temps plein.
Les PFE se déroulent dans un laboratoire de l'INSA Lyon ou en entreprise. Dans tous les cas, ils sont suivis et encadrés par des enseignants chercheurs de l'INSA Lyon et donnent lieu à un rapport et une soutenance.
[1] Ingénierie des Matériaux Polymères (INSA Lyon/UdL/CNRS)

Formation
« On peut faire beaucoup de choses à distance, mais l’apprentissage est un échange où la relation humaine est primordiale. »
Télétravail, cours en distanciel ou même apéro-visio… La crise sanitaire a fait évoluer nos quotidiens, de plus en plus « digitalisés ». Pour beaucoup, cela a été une découverte, pour d’autres, plus initiés, un approfondissement des possibilités offertes par l’outil numérique. À l’INSA Lyon, les cours à distance avaient été rapidement mis en place grâce à la collaboration entre étudiants et enseignants. À l’aube de cette rentrée 2020/2021 qui s’annonce historique, Hugues Benoit-Cattin, récemment nommé directeur adjoint en charge du numérique, fait le point : la crise sanitaire a-t-elle modifié notre rapport au numérique à l’INSA Lyon ?
Le numérique s’est rapidement imposé comme une solution aux contraintes du confinement pour beaucoup de français. D’ailleurs, la communauté INSA Lyon a su réagir plutôt rapidement à la situation. Aujourd’hui, quel bilan peut-on tirer du confinement en matière de numérique pour l’établissement ?
Effectivement, étudiants, enseignants, chercheurs et personnels ont fait preuve d’une capacité d’adaptation extraordinaire, et en un temps record. Chacun a apporté sa pierre à l’édifice, en particulier dans la mise en place d’outils de travail. Certains logiciels de visio-conférence ou de travail collaboratif que nous utilisions déjà ont pris plus de place dans la période de confinement, puis nous en avons acquis d’autres pour pouvoir assurer nos missions spécifiques, notamment pédagogiques. Les étudiants, proactifs, se sont investis très largement en proposant des solutions à leurs enseignants : en une semaine, la plupart des départements de spécialité assuraient leurs cours à distance.
Au-delà de la dimension pratique, je crois que cette expérience hors du commun a permis de développer la confiance : entre étudiants et enseignants, confiance entre les personnels et ce malgré une non présence physique. Cela a modifié le regard que l’on pouvait avoir sur le télétravail et le télé-enseignement. Les membres de la communauté INSA ont fait preuve d’une conscience professionnelle hors norme malgré des conditions de travail souvent dégradées.
Comment vont se dérouler les cours à l’INSA Lyon à la rentrée ? On imagine une forte présence du télé-enseignement pour limiter les contacts entre les étudiants. Peut-on d’ailleurs se permettre de dire que le fonctionnement est rodé ?
Nous allons suivre les préconisations préfectorales et ministérielles pour la protection de nos personnels et usagers. Pour l’enseignement, les cours en amphithéâtre se feront à distance ; les travaux dirigés pourraient être assurés en présentiel si les salles de classes permettent de respecter les distanciations, ce qui n’est pas toujours le cas et qui nécessitera peut-être de séparer la classe en deux groupes, ou de passer en comodal1. Le présentiel reste encore possible pour les travaux pratiques, en se tenant éloigné le plus possible les uns des autres. Pour les personnels et enseignants-chercheurs, le travail en présentiel reste la règle. Cependant, il est possible de mettre en place jusqu'à deux jours de travail à distance par semaine si cela n’entrave pas la bonne marche des services.
Malheureusement, en raison de sa taille, le site de l’INSA Lyon n’est pas à l’abri de l’apparition de clusters malgré toutes les précautions prises, ce qui nous obligerait à passer les enseignements en tout distanciel. Une chose plus difficile qu’elle en a l’air puisqu’il faudrait agir au cas par cas. Si dans ces modalités à distance, les solutions digitales sont incontournables, il ne faut pas penser que le numérique est la solution à toutes les crises. D’ailleurs, je crois que le confinement a souligné l’importance et la valeur d’un face-à-face et l’enseignement en est un bon exemple : on peut faire beaucoup de choses à distance, mais apprendre est un échange où la relation humaine est primordiale.
Le prochain conseil d’administration fera les choix et orientations stratégiques concernant le numérique au sein de l’établissement. En tant que directeur adjoint au numérique fraîchement nommé, quelles seraient vos ambitions pour la transition digitale de l’INSA Lyon ?
Le confinement a pour moi souligné une fracture numérique importante : l’usage du digital est très différent selon les personnes. En matière d’équipement, d’environnement de travail mais aussi d’usage. On peut penser que les jeunes générations sont à la pointe, mais ça n’est pas toujours le cas. Certains y vont de façon autonome, d’autre peuvent avoir plus de mal à s’adapter à un environnement changeant et en ressentir de la souffrance. Dans les deux cas, le facteur social y est pour beaucoup. C’est un vrai sujet et c’est pourquoi je souhaiterais que le numérique à l’INSA Lyon soit le plus inclusif possible. Le second volet qui me tient à cœur est de développer le numérique de façon responsable et durable, car son empreinte carbone est loin d’être neutre. Aussi, je crois qu’il serait important d’interroger la souveraineté numérique d’un établissement public comme le nôtre : l’urgence du confinement nous a fait utiliser des outils massivement américains, mais maintenant, sans basculer dans des postures dogmatiques, il est nécessaire de penser à consommer du numérique local. Enfin, je souhaiterais que l’INSA Lyon soit reconnu comme un acteur clé sur la scène du numérique car il en a toutes les qualités que ce soit à travers ses activités de recherche ou son offre de formation.
1L’enseignement comodal propose une séance en deux modes : en présentiel et à distance. Le cours est ainsi proposé en présence, en streaming direct (synchrone) et en vidéo enregistrée (asynchrone).

Sciences & Société
48 heures pour faire vivre des idées ®
La 9e édition du challenge 48h pour faire vivre des idées ® réunira cette année encore les étudiants de Lyon et Saint Etienne. Ils travailleront en équipes pluridisciplinaires sur des problématiques concrètes apportées par des entreprises.
Pendant deux jours et demi, les équipes pluridisciplinaires sont accompagnées par des encadrants formés aux techniques de créativité et bénéficient de flash conférences, puis d’une aide au prototypage. L’objectif est de trouver des solutions innovantes qui permettront aux entreprises participantes de résoudre leurs problématiques et de faire évoluer leurs produits et leurs services. Le challenge se terminera par une session de pitchs devant un jury de professionnels, puis d’échanges autour d’un cocktail. Les meilleurs projets seront récompensés.
Informations complémentaires
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INSA - Bibliothèque Marie Curie - 31 avenue Jean Capelle 69621 Villeurbanne Accès : Tramway T1 direct depuis la gare de la Part Dieu, direction IUT-Feyssine arrêt INSA-Albert Einstein

Sciences & Société
IN SITU : la semaine de l'innovation de l'Université de Lyon
IN-SITU est une semaine d’événements dédiée à l’innovation et qui a pour objectif de mettre en valeur tous les services, structures et initiatives des établissements d'enseignement supérieur permettant aux acteurs socio-économiques d’innover en partenariat avec l’Université de Lyon.
Cette semaine thématique regroupera plusieurs dizaines d’événements disséminés sur l’ensemble des campus des établissements de l’Université de Lyon, ainsi qu’un challenge d’innovation, un colloque scientifique, une remise des prix ou encore des campus tours.
Nous listons ici les évènements se déroulant sur le campus de la Doua - Villeurbanne où l'INSA Lyon est particulièrement impliqué.
Mercredi 27 novembre 2019
- Docteurs et entreprises, osez faire le grand saut ! A partir de 18h30
- Journée Ingénierie@Lyon - De 10h30 à 16h
- Le CEI D’INSAVALOR, un lieu propice à votre développement : témoignages - De 18h à 19h
Jeudi 28 novembre 2019
- Innovation et CND : suivi et durabilité des structures - de 9h à 13h
- Visite de PROVADEMSE, plateforme technologique d’INSAVALOR dédiée à la valorisation des déchets et au développement des écotechnologies - de 17h à 18h
- Pratiques de l’innovation : retours d’expériences et approches pédagogiques croisées entre le monde du management et le monde de l’ingénierie - de 13h30 à 16h30
- Au coeur de la plateforme ILMTech-bâtiment AXEL’ONE : Fabriquer et caractériser des matériaux : du médical à l’aéronautique - De 14h à 15h
- Comment les Junior-Entreprises peuvent-elles vous accompagner dans la réalisation de vos projets ? - à partir de 15h
- Campus tour Lyontech-la Doua : accéder aux différents services aux entreprises (r&d, formation continue, hébergement-implantation) - de 13h à 16h30
Vendredi 29 novembre 2019
Mardi 2 décembre 2019
- Visite guidée de la plateforme CTMU : les spécialistes de la microscopie électronique et confocale - de 8h30 à 10h30
- Visite guidée de MATEIS, laboratoire de Science et Génie des Matériaux - de 10h30 à 11h30
- Intelligence Artificielle et deep learning : mythes et réalité - 18h à 20h
Mercredi 3 décembre 2019
- Atelier découverte des machines du fablab de la Pré-Fabrique de l’Innovation - de 15h à 16h et de 16h30 à 17h30
- La Blockchain et l’entreprise, promesses et enjeux - de 9h à 17h00
Jeudi 4 décembre 2019
- La créativité comme outil de Management : atelier pratique de découverte des méthodes de créativité à Lyon - de 9h à 12h
- Présentation de la plateforme technologique Nanolyon et visite de l’espace technologique - de 10h30 à 11h30 et de 11h30 à 12h30
Informations complémentaires
- https://insitu.universite-lyon.fr/
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Campus des établissements de l’Université de Lyon