
Sciences & Société
Table ronde "Au bout de nos rêves - Penser de nouveaux imaginaires pour innover"
Dans un monde marqué par l'instabilité et bouleversé par des changements radicaux, comment pouvons-nous imaginer un futur désirable ?
Comment, à travers la prospective, l’utopie ou encore le design fiction, pouvons-nous nourrir des visions audacieuses du futur, à la fois inspirantes et innovantes ? Quelles méthodes, outils, approches permettent de dessiner ces futurs souhaitables ? Pour quels résultats ?
Deux intervenants apporteront leurs regards sur ce sujet :
► Sandrine CASTAN, Directrice Pôle Conseil (Prospective, Stratégie et Management de l'Innovation) à Spark Lab
► Cyprien TOURTE, Designer Diplômé de l’École supérieure d'Art et Design de Saint-Étienne
Informations complémentaires
- fabrique.innovation@universite-lyon.fr
- https://my.weezevent.com/regards-croises-5-au-bout-de-nos-reves
-
Fabrique de l'Innovation - 28-30 avenue Gaston Berger 69100 Villeurbanne (Campus LyonTech-La Doua)
Derniers évènements
Théâtre « Roméo et Juliette » (section Théâtre-études)
Du 05 au 08 maiAteliers danse avec la Cie MF
Les 15 et 22 mai 2025
INSA Lyon
Évolution de la formation : L’INSA Lyon fait sa (r)évolution !
L’INSA Lyon introduit, dès la première année du cursus ingénieur, des enseignements obligatoires, pour tous les étudiants, sur les enjeux de la transition socio-écologique. En parallèle, la formation dans le domaine du numérique est significativement renforcée. Cette évolution s’inscrit dans les réflexions engagées par l’établissement et ses parties prenantes depuis 2019 sur le rôle et la posture des ingénieurs.
La rentrée 2022 est marquée par l’arrivée de nouveaux enseignements modifiant profondément la maquette de formation de notre parcours ingénieurs. Ainsi, tous les élèves entrants en 1re année suivront des enseignements dédiés aux enjeux socio-écologiques (pour la plupart créés ex nihilo), à hauteur de 12 crédits minimum sur 5 ans. Les programmes des enseignements existants évoluent également pour intégrer un volet développement durable et responsabilité sociétale (DDRS). Au total, les étudiants seront formés au DDRS pour un total de 600 h minimum sur 5 ans (temps de travail en classe + travail personnel). Les enseignements en DDRS seront déclinés sur les cinq années du cursus pour tous les étudiants.
De plus, la place donnée à la formation au numérique (fondamentaux de l'informatique, calcul numérique, science des données, société numérique) est renforcée sur l'ensemble du cursus. En effet, l’accroissement des besoins en compétences numériques pour tous les ingénieurs a conduit à repenser les programmes. Les étudiants, quelle que soit leur spécialité, doivent maîtriser les outils et appréhender les évolutions, les limites et les impacts sociétaux et environnementaux du numérique afin qu’ils puissent jouer un rôle dans la transformation des milieux professionnels au sein desquels ils seront amenés à travailler.
Comme le souligne le directeur de l’INSA Lyon, Frédéric Fotiadu « Face à l’urgence climatique, l’INSA s’est résolument engagé dans une transformation profonde. Notre principal levier d’action ce sont les diplômés, ingénieurs, docteurs que nous formons ».
L’INSA Lyon s’est mobilisé très tôt en faveur du développement durable et de la responsabilité sociétale de ses ingénieurs. L’école s’est dotée d’une cellule DDRS, d’un chargé de mission, d’outils et a placé la question du développement durable et de la responsabilité sociétale au cœur de son pilotage et de son organisation. Au cours du contrat quinquennal 2011-2016, la recherche de l’INSA Lyon a été structurée autour de cinq grands enjeux sociétaux. A partir de 2018, la démarche prospective engagée par l’établissement s’est saisie de cette question de manière très forte, en impliquant l’ensemble des parties prenantes internes et externes de l’école. Dans le même temps, le sentiment d’urgence et la volonté de se mobiliser pour y répondre prenaient corps parmi les élèves et les enseignants-chercheurs. Cela s’est traduit en particulier par la constitution de « groupes transitions » au sein des départements afin d’agir sur la formation des ingénieurs pour mieux répondre à ces enjeux socio-écologiques. Fin 2019, a été votée, en conseil d’administration de l’INSA Lyon, la première lettre de cadrage sur l’évolution de la formation afin d’irriguer tous les niveaux du cursus ingénieur. Un travail est entrepris actuellement pour la formation doctorale, la formation continue et les nouveaux programmes Erasmus Mundus sur lesquels l’INSA Lyon travaille avec ses partenaires.

Formation
Développez une ingénierie soutenable au regard des enjeux socio-écologiques dans vos enseignements
Un événement gratuit est organisé par le pôle S.mart Rhône-Alpes Ouest à l'INSA Lyon les 08, 09 et 10 juin 2022 à destination des enseignants du supérieur sur le thème: "Développer une ingénierie soutenable au regard des enjeux socio-écologiques dans vos enseignements".
Comment appréhender les enjeux de DD&RS (Développement durable et Responsabilité Sociétale) dans vos programmes de formation ? Par quels outils et quelle pédagogie peut-on les intégrer ?
Ce programme de formation de 3 jours, conçu par les membres du module d’« ingénierie soutenable » du projet ET-LIOS (Enseignements Technologiques de niveau Licence Ouverts pour une industrie du futur compétitive et Soutenable), vise à valoriser les contenus pédagogiques dédiés à la transition écologique et sociale.
La session de formation alternera présentations de contenus, ateliers thématiques et discussions et sera organisée les mercredi 8, jeudi 9 et vendredi 10 juin 2022 de 9h à 18h, sur le site de l'INSA de Lyon.
L’objectif est de former les étudiants à la pensée systémique, à la vision prospective et à penser les futurs mais également à donner des méthodes de conception soutenable guidées par le biais de réflexions sur l'éthique de l'ingénieur et à des moyens concrets de mise en action individuelle, collective, professionnelle et politique.
Les intervenants proviennent nombreuses universités de France : INSA Lyon, Université de Technologie de Compiègne (UTC), Arts et Métiers ParisTech, Université de Bordeaux, Centre Émile Durkheim de Bordeaux, Centrale Lille, et Université de Technologie de Troyes (UTT).
Cette formation a bénéficié d’une aide de l’État gérée par l’Agence Nationale de la Recherche au titre du Programme d’Investissements d’Avenir portant la référence ANR-20-NCUN-0009.
Informations complémentaires
- paul.saada@insa-lyon.fr
-
INSA Lyon - Département Génie Mécanique
Mots clés
Derniers évènements
Théâtre « Roméo et Juliette » (section Théâtre-études)
Du 05 au 08 maiAteliers danse avec la Cie MF
Les 15 et 22 mai 2025
INSA Lyon
La revue de presse prospective #INSA2040
Le Comité d’études prospective #INSA2040 propose une revue de presse sur les impacts de la crise sanitaire en lien avec les enjeux majeurs identifiés pour l’avenir de l’INSA.
Les membres du Comité d’études prospective vous souhaitent un été reposant et ressourçant, riche de lectures et de découvertes.
Partager avec l’entreprise des valeurs sociales, environnementales et économiques
Le choc économique né de la crise du Covid-19 fait déjà sentir ses effets. Pour beaucoup d’entreprises, la survie se joue dans l’urgence de la reprise. Cet espoir de relance à court terme obligerait-il à revoir à la baisse, sinon renier, des stratégies adossées à de fortes exigences éthiques, sociétales et environnementales ? Autrement dit, la sortie de crise compromettrait-elle l’avenir de la fameuse Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) ?
Entretien avec Claire Boilley-Forestier, responsable du Développement Durable de Bouygues Construction, et Christophe Itier, Haut-Commissaire à l’Économie sociale et solidaire et à l’Innovation sociale auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire
Usbek & Rica, 21/07/2020.
Incarner l’humanisme scientifique
En pleine évolution, l’édition scientifique observe une plus grande production de données scientifiques, de publications en libre accès et de prépublications en ligne… Mais ces changements vont-ils durer ?
Affaires universitaires - Damien Grapton, 16/07/2020.
Mettre les personnels au cœur du projet #INSA2040
Dans la course à la productivité, il devient de plus en plus difficile de trouver le temps de se reposer. Et si nous arrêtions de considérer le repos comme productif, c’est-à-dire comme une simple condition de la performance au travail ? Ne s’agit-il pas au contraire de reprendre le contrôle du temps pour s’autoriser des moments d’oisiveté, de paresse et de procrastination ?
Entretien avec Ghislain Deslandes, Professeur en philosophie des sciences de gestion, ESCP Business School.
The Conversation, 17/07/2020.
Transversal
Le pilotage de la transition écologique (dans le meilleur des cas) et la gestion des effondrements à venir (au pire) constitue un exercice de haute voltige, minutieux et particulièrement sensible dans nos sociétés d’opinion et d’individualisme. […] [L]es changements systémiques attendus pour réduire et s’adapter au changement climatique, et pour mener une transition digne de ce nom, sont profonds. Bien sûr ils sont de nature économique, politique et technique, mais aussi collective, culturelle et psychologique, correspondant à ce qu’on appelle en général le « facteur humain » qui complexifie le pilotage des évènements.
Alterjure (blog) - Thibault Turchet, juriste, 29/062020.

INSA Lyon
Prospective #INSA2040 : la revue de presse
Découvrez une nouvelle sélection d’articles choisis spécialement pour vous permettre d’observer les enjeux de l'INSA au regard du présent.
Oser l’esprit pionnier
Dans la perspective de ce scenario catastrophe, plus question pour les acteurs du Supérieur de faire de la figuration. Ils donnent la réplique aux étudiants et commencent par rendre leurs campus « plus clean » aujourd’hui pour demain.
Le Monde des grandes écoles - Léa Bonhadouche, 01/07/2020.
Réinventer la formation pour accompagner les enjeux de société
Cette crise pourrait être une très belle occasion de plus de mettre en valeur la collaboration au lieu de la compétition, et les outils techniques et juridiques de cette collaboration. Certains chercheurs pensent que la collaboration marche aussi dans le domaine de l’innovation et parlent d’« open innovation » comme d’un moyen pour les entreprises de se relever plus vite de la crise économique provoquée par la pandémie. Le monde d’après sera-t-il plus « open » ? Espérons-le.
The Conversation - Pierre Boulet, 22/06/2020.
Affirmer le modèle INSA dans la stratégie internationale
Quelles conclusions peut-on tirer de ce classement (et il en existe d’autres) ? La valeur intrinsèque de travaux de recherche n’est pas quantifiable et l’on ne saurait juger la contribution au progrès des connaissances d’une institution uniquement à l’aune du nombre des articles qui sont sortis de ses laboratoires. Il doit certes être utilisé avec prudence car on ne peut pas réduire le potentiel scientifique d’un pays à celui de ses centres académiques les plus visibles.
Futuribles - Pierre Papon, 30/06/2020.
Focaliser la recherche sur les enjeux sociétaux majeurs en synergie avec la formation
Au-delà de la résilience, Nassim Nicolas Taleb a défini le concept plus puissant d’antifragilité d’un système qui se renforce sous l’effet de petits chocs. Dans les 20 prochaines années, la robotique et l’IA seront les premiers vecteurs d’antifragilité pour nos sociétés impactées par des évènements aléatoires et violents.
The Conversation - Thierry Berthier, 24/06/2020.
Mettre les personnels au cœur du projet #INSA2040
Partout dans le monde, les entreprises et les salariés cherchent à redéfinir leur conception du travail et s’ouvrent à de nouveaux modes d’organisation. Télétravail, semaine de 4 jours, journée de 5 heures, horaires flexibles, congés illimités… Autant de dispositifs qui ont le potentiel d’offrir aux salariés un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, contribuant ainsi à leur bien-être et donc à leur productivité.
Usbek & Rica - Lila Meghraoua, 03/06/2020.
Transversal
Face à la crise, certains établissements ont réussi en effet, non pas uniquement à réagir, mais aussi à créer de nouvelles opportunités pour évoluer. La recherche en management donne quelques pistes pour identifier les facteurs de résistance et de dynamisme des organisations, et réfléchir à ce que peuvent faire les directeurs d’école pour profiter de ce terreau favorable au changement.
The Conversation - Juan David Pinzon Correa, 05/07/2020.

INSA Lyon
Prospective #INSA2040 : la revue de presse
Le Comité d’études prospective #INSA2040 propose une revue de presse sur les impacts de la crise sanitaire en lien avec les enjeux majeurs identifiés pour l’avenir de l’INSA.
Affirmer le modèle INSA dans la stratégie internationale
L’expérimentation pédagogique qui a été menée pendant le confinement, dans des conditions extrêmes, mais généralement avec succès, peut être le prélude d’un retour de la pédagogie au centre de la formation. La crise a montré que la qualité de l’enseignement et la satisfaction des étudiants tiennent en grande partie à la conception du cours et à sa structuration, peut-être plus qu’à la liste des publications scientifiques de l’enseignant. Ce n’est pas un hasard si le métier d’ingénieur pédagogique a fait son apparition pour devenir, en l’espace de quelques semaines, un personnage-clef dans la vie des universités. Ni que les grandes universités américaines comme Harvard augmentent le nombre de formations en ligne à l’ingénierie et au design pédagogique.
Alessia Lefébure, Directrice adjointe, directrice des études, École des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP) - The Conversation - 15/06/2020.
Préserver autonomie et liberté dans une dynamique d'alliances stratégiques
Aucune institution, aucun pays ne peut, à elle ou lui seul, relever les défis qui nous attendent. La complexité de ces défis nécessite de penser dans le cadre d’une approche transversale internationale, grâce à de grandes alliances qui pourront tirer profit des forces, des compétences et des points de vue de scientifiques issus de domaines et de pays différents. Des efforts concertés et des moyens considérables seront nécessaires pour pérenniser ces futurs réseaux internationaux, pour garantir l’avenir de ces organisations et leurs activités.
Georges Haddad, Président de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - The Huffington Post - 12/06/2020.
Réinventer la formation pour accompagner les changements de société
J’enseigne, à l’entrée de l’université, des connaissances qui étaient disponibles bien avant ma naissance. Comme pratiquement tous les enseignants de physique sur Terre. Finalement je les enseigne comme je les ai apprises. Le premier principe de la thermodynamique, c’est la conservation de l’énergie. Elle est intemporelle et s’impose à tous. Alors d’où me viennent cette interrogation et ce doute quand je suis en cours avec des gens de 20 ans, acteurs du monde de demain, eux qui déjà vivront l’impact terrible des transitions irréversibles qui s’avancent, changement climatique et effondrement de la biodiversité en tête ?
Joël Chevrier, Professeur de physique, Université Grenoble Alpes - The Conversation - 21/06/2020.
Mettre les personnels au cœur de la stratégie #INSA2040
Entre avril et mai dernier, Okta a réalisé une étude auprès de 6000 employés de bureau européens, dont des Français, pour faire un bilan de la mise en place du télétravail pendant le confinement et la volonté ou non des salariés à poursuivre cette pratique. Les résultats sont mitigés et même si la perception du travail à distance a clairement changé, certains préfèrent revenir à temps plein au bureau.
Nicolas Certes - Le Monde Informatique - 29/05/2020.
Transversal
D’un point de vue scientifique, nous pourrions d’ores et déjà résoudre de nombreux problèmes, comme celui de la faim ou de l’accès à l’eau. Les connaissances sont là pour fournir à chaque être humain dans le monde de la nourriture, de l’eau et des infrastructures de santé et d’éducation décentes. Pourtant, on ne le fait pas, pour des raisons qui ne dépendent pas de la science, qui n’est qu’un outil. Einstein le disait clairement : « La science peut nous aider à réaliser les buts que nous nous fixons, mais la détermination de ces buts est en dehors de son domaine ».
Vincent Lucchese - Usbek & Rica - 23/06/2020.

INSA Lyon
Prospective #INSA2040 : la revue de presse
Le Comité d’études prospective #INSA2040 propose une revue de presse sur les impacts de la crise sanitaire en lien avec les enjeux majeurs identifiés pour l’avenir de l’INSA.
Le mouvement Alternatiba a proposé à 60 penseurs, penseuses et artistes de dessiner ce que pourrait être ce « monde d’après » si on choisissait la voie de la « métamorphose écologique et sociale ». « Et si… ? » retrace leur exploration jubilatoire et vivifiante de l’avenir.
Reporterre, le quotidien de l'écologie - Lorène Lavocat - 28/05/2020.
La pandémie Covid-19 marque un tournant dans l'histoire, estime Boris Cyrulnik. Pour la première fois, « on » accepte de ruiner l'économie mondiale pour sauver en majorité des personnes qui, par leur âge avancé ou leur vulnérabilité liée à d'autres pathologies, devaient mourir prochainement. Un choix éthique fort - celui « de la vie contre l'argent » - aux enseignements et questionnements cardinaux, surtout au moment de penser l'humanité autrement.
Acteurs de l'économie - La Tribune - Denis Lafay - 26/05/2020.
Focaliser la recherche sur des enjeux sociétaux majeurs en synergie avec la formation
Pour rester connectés à leur époque, être entendus et avoir un rôle déterminant dans les grandes orientations futures, les chercheurs doivent prendre le virage de la « science de la durabilité ».
The conversation - 31/05/2020.
Partager avec l’entreprise des valeurs sociales, environnementales et économiques
L'idée que les entreprises doivent œuvrer pour l’intérêt général et non seulement pour leur seul intérêt économique a refait surface à l'occasion de la crise. Mais toutes n'ont pas la volonté d'accélérer leur transition sociale et environnementale.
France Culture - Anne-Laure Chouin - 30/04/2020.
Incarner l’humanisme scientifique
Entretien avec Philippe Descola, anthropologue, médaille d’or du CNRS en 2012.
La pandémie de Covid-19 peut être l’occasion de remettre en cause les liens que l’homme occidental entretient avec la nature et d’imaginer de nouvelles formes de société.
CNRS Le Journal - Francis Lecompte - 03/06/2020.

INSA Lyon
Prospective #INSA2040 : la revue de presse
Le Comité d’études prospective #INSA2040 propose une revue de presse sur les impacts de la crise sanitaire en lien avec les enjeux majeurs identifiés pour l’avenir de l’INSA.
Articuler diversité, excellence et massification
Trois ans après le bac, seulement un étudiant sur deux a obtenu un diplôme, selon des chiffres publiés par le ministère de l'Enseignement supérieur en avril 2020. Les étudiants n'ayant pas obtenu leur licence ont un moins bon profil scolaire et sont d'origine sociale plus modeste.
EducPros by L'Étudiant - Amélie Petitdemange, 15/05/2020.
Focaliser la recherche sur des enjeux sociétaux majeurs en synergie avec la formation
Interview avec Jean-Marc Jancovici, ingénieur consultant en énergie/climat, enseignant à Mines ParisTech et président du think tank The Shift Project.
On va opérer graduellement une transition de force car on n’a pas voulu faire celle qui était de gré. En ce moment la transition énergétique est une diminution de la consommation subie. En France comme dans beaucoup de pays européens, on voit la transition énergétique comme une évolution technologique dans un univers en croissance. On a des lois en France de « croissance verte ». En fait, la transition énergétique va passer par une privation du pétrole, du charbon et du gaz. Donc toute cette production va se contracter et l’économie va elle-même se contracter. Et la grande question est d'organiser un monde dans lequel il n’y a pas de plus en plus mais de moins en moins.
France Culture, 14/05/2020.
Comment l'épidémie et le confinement ont-ils bouleversé la recherche ? Comment la recherche va-t-elle sortir de cette épidémie ? Y-aura-t-il, là comme ailleurs, la tentation du « monde d'après » ?
Entretien avec Dorothée Berthomieu, présidente du conseil scientifique du CNRS, Hervé Chneiweiss, président du comité d'éthique de l'INSERM et Mathilde Maillard, doctorante en 2ème année au laboratoire de science des matériaux à l'INSA de Lyon, professeure vacataire et autrice du podcast Bien dans ma Thèse.
France Culture, 14/05/2020.
Partager avec l’entreprise des valeurs sociales, environnementales et économiques
La crise actuelle ne doit pas ralentir la transition mais au contraire l’accélérer. Proposition pour que des acteurs institutionnels, économiques, éducatifs, sociaux d'un même territoire s'engagent collectivement, dans la durée, dans une dynamique commune pour accélérer leur transition et atteindre un « point de bascule » irréversible. Pour en faire de vrais démonstrateurs d’une transition réussie. Et donner à voir dès 2025 la France souhaitée de 2040.
Tarik Ghezali, 10/05/2020.
Interview avec Pascal Demurger, Directeur général du Groupe MAIF.
La crise actuelle a un effet grossissant sur le rôle de l'entreprise en société, dans la cité. L’année 2019 avait déjà marqué un tournant dans la compréhension du grand public et des dirigeants du besoin pour l'entreprise de ne plus simplement se concentrer sur son efficacité opérationnelle et sa rentabilité, et d’interroger profondément sa place dans le monde. La crise actuelle va accélérer cette « politisation » grandissante des entreprises en la rendant très concrète, presque quotidienne.
Usbek & Rica, Alban Agnoux et Bastien Marchand, 14/05/2020.
Mettre les personnels au cœur du projet #INSA2040
La situation actuelle due au COVID-19 affecte fortement femmes et hommes, mais le risque d’accroissement des inégalités est important. Alors que des évolutions encourageantes ont été enregistrées ces dernières années, Elisabeth Kohler, directrice de la Mission pour la place des femmes au CNRS, détaille les points de vigilance concernant les possibles conséquences négatives pour les chercheuses, ingénieures et techniciennes.
CNRS Info, 12/05/2020.

Formation
« Unir nos efforts au service d’une ambition commune pour l’établissement »
La communauté INSA se mobilise pour mettre en œuvre ce projet qui concerne tous les départements de formation. Rencontre avec des acteurs en première ligne.
Il faut inventer de nouveaux modes d’organisation, de production et de nouveaux modèles économiques
Alexis Méténier, directeur des relations entreprises
« La nécessité de faire évoluer la formation des ingénieurs par rapport à l’impact, toujours plus important, des technologies sur la société et l’environnement est une vision partagée par tous. Les entreprises, de toutes tailles, considèrent que les ingénieurs ont un rôle majeur à jouer dans les transitions à l’œuvre, qu’elles soient énergétiques, numériques, sociales ou économiques. La science, qui a ouvert les portes du progrès, est aussi celle qui va devoir contribuer à fabriquer les clés de ces grands défis. De nombreux dirigeants d’entreprises et ingénieurs sont traversés par les mêmes interrogations sur l’avenir et partagent la conviction qu’il faut inventer de nouveaux modes d’organisation, de production et de nouveaux modèles économiques. Devant l’ampleur de la tâche, personne ne détient la solution et tous les acteurs sont concernés. Que l’INSA se saisisse de ces enjeux en faisant évoluer sa formation sans attendre que soit formulée la demande par le marché de l’emploi est légitime. Plus que légitime, c’est une obligation. La question n’est plus de savoir quel ingénieur est adapté au progrès mais quel progrès devra inventer l’ingénieur. »
Unir nos efforts au service d’une ambition commune pour l’établissement
Nicolas Freud, chef de projet « Évolution de la formation »
« La feuille de route étant fixée, il s’agit à présent de passer à la mise en œuvre, et Christian Olagnon, directeur de la formation de l'INSA Lyon, m’a demandé de coordonner le chantier. Ayant participé, en amont, aux réflexions qui ont conduit aux orientations fixées par le conseil d’administration (CA), et étant convaincu de leur importance, je n’ai pas beaucoup hésité avant d’accepter la mission de chef de projet, avec enthousiasme, mais aussi un peu d’appréhension face à l’ampleur de la tâche.
La première action concrète est la constitution d’un comité de pilotage et de coordination, comme le prévoit la deuxième note de cadrage votée par le CA. Ce comité aura pour rôle d’assurer la mise en œuvre du chantier, en veillant à sa cohérence à l’échelle de l’établissement, sur les cinq années du cursus. Il devra pour cela travailler avec l’ensemble des départements et centres et accompagner les équipes pédagogiques pour faire évoluer les maquettes de formation en adéquation avec les objectifs d’apprentissage visés.
Le challenge sera de parvenir à embarquer un grand nombre de collègues, de toutes disciplines, et d’unir nos efforts au service d’une ambition commune pour l’établissement. Nous n’avons que rarement l’occasion de travailler de cette manière, et à cette échelle. L’échéance de la rentrée 2021 pour la première et la troisième année va être serrée mais il faut voir à plus long terme : il s’agit d’évolutions qui vont se mettre en place progressivement sur plusieurs années. Même si tout n’est pas parfait tout de suite, ce qui compte c’est la direction prise. Ce sera probablement difficile, mais je suis convaincu que l’enjeu en vaut la peine. »
Il faut donner plus de sens à notre formation
Marc Romagné, élève-ingénieur en 4e année au département génie civil et urbanisme, élu au conseil de département et au conseil des études et membre du groupe transition de son département
« Les étudiants veulent faire de la science mais pas déconnectée de la vie dans laquelle on vit et notamment des problèmes sociétaux et environnementaux auxquels nous sommes collectivement confrontés. Aborder les enjeux développement durable et responsabilité sociétale (DD&RS) au cours de notre formation ne veut pas dire grand-chose si on se cantonne à de la sensibilisation, il nous faut des enseignements avec des approches plus systémiques, des professeurs qui nous amènent à voir au-delà de leur discipline. Aujourd’hui, qu’est-ce qu’on attend d’un ingénieur ? Pas la même chose qu’il y a 60 ans. On attend plus de responsabilité, une meilleure prise en compte de l’humain, du discernement face aux enjeux. Il est par exemple très important d’avoir une réflexion sur le numérique. Il n’a pas toujours un impact positif, il peut également engendrer une consommation excessive de ressources si les ingénieurs ne prennent pas en compte un critère de sobriété. Par ailleurs, les conséquences sociétales du numérique, en termes d’usage, doivent faire l’objet de davantage de réflexion critique. Le numérique est devenu un outil indispensable, mais il n’est pas une fin en soi. Il est très important de se préparer aux changements qui vont survenir, d’être formé pour cela. Et de ce point de vue, même si tout le monde s’accorde sur le fait qu’il faut adapter la formation, le plus dur est la résistance au changement. »
Amener les étudiants à développer peu à peu une compréhension systémique des enjeux
Marion Fregonese, professeur de chimie et de thermodynamique au département Formation Initiale aux Métiers d'Ingénieur (FIMI)
« Certains enseignements existants abordent déjà des questions relatives au DD&RS. De telles expériences sont précieuses et constitueront une base pour construire un enseignement plus ambitieux. La deuxième note de cadrage votée par le CA prévoit ainsi la création d’enseignements transversaux dédiés au DD&RS, qui s’articuleront avec des apprentissages DD&RS introduits dans les disciplines existantes, afin de répondre aux questions techniques et sociétales posées par le changement climatique, l’énergie, les ressources en matières premières, les atteintes portées au vivant (écosystèmes) et à la santé... tout en explorant les liens entre science, technique et société et les dynamiques du changement. L’un des grands défis sera d’amener les étudiants à développer peu à peu une compréhension systémique de ces enjeux, dès la première année de leur cursus ingénieur, cette compréhension devant être construite sur la base d’un socle scientifique solide. Pour y parvenir, il faudra adopter une approche transdisciplinaire, qui fera travailler ensemble des enseignants de différents champs disciplinaires (en sciences de l’ingénieur mais aussi en sciences humaines et sociales). Il s’agit d’un challenge important car, à ce jour, peu d’espaces le permettent dans les maquettes d’enseignement. »
Repenser les apprentissages des disciplines scientifiques en explorant le potentiel du numérique
Véronique Églin, professeur d’informatique et directrice adjointe du département FIMI
« En ce qui concerne le numérique, l’objectif est que tous nos étudiants puissent acquérir des bases, jugées nécessaires, même s’ils ne choisissent pas de se spécialiser dans ce domaine. Quatre thématiques incontournables ont été identifiées : les fondamentaux de l’informatique (architectures et systèmes, algorithmique, langages de programmation...), le calcul numérique, la science des données et l’intelligence artificielle, et la société numérique (infrastructures, outils, enjeux sociétaux et environnementaux de la transition numérique...). Ces thématiques seront abordées dans des enseignements dédiés, mais aussi en développant l’utilisation du calcul numérique dans l’ensemble des disciplines scientifiques. Même si le chantier est loin de partir de zéro, ce dernier aspect va demander des efforts de la part de beaucoup de collègues enseignants dont le numérique n’est pas la spécialité. L’une des clés sera la collaboration entre des collègues de disciplines différentes. »
Devenir une communauté apprenante
Laurence Dupont, responsable de l’équipe Appui aux techniques de l'enseignement du numérique et de l'apprentissage (ATENA)
« C’est une transformation profonde qui attend les équipes enseignantes et notre rôle est de leur apporter toute l’aide possible pour mener au mieux cette évolution. Cette dernière est enthousiasmante mais aussi exigeante pour les enseignants : experts dans leur discipline, ils vont devoir apprendre à travailler dans une approche transdisciplinaire et acquérir, pour certains, de nouvelles compétences notamment dans le domaine du numérique. Comment se former ? Comment trouver du temps ? Comment assurer une cohérence dans nos programmes et nos pratiques sur les cinq années de formation ? L’équipe ATENA, accompagnée des référents pédagogiques de chacun des départements et centres mais aussi de ses partenaires (OpenINSA, écoles d’ingénieurs du site Lyon Saint-Etienne), sera là pour identifier les besoins des équipes et y répondre. Je suis convaincue que la collaboration et le partage d’expériences sont les clés du succès. Il faut réinventer nos pratiques pédagogiques, travailler ensemble (équipes enseignantes et étudiants), accepter d’apprendre des autres et de transmettre soi-même son savoir-faire. L’INSA Lyon deviendra ainsi, grâce à ce projet d’évolution de la formation, une véritable communauté apprenante. »
Lire aussi
🔸 « C’est un chantier ambitieux face à des enjeux sociétaux incontournables »
▫️ Entretien avec Christian Olagnon, Directeur de la Formation

Formation
« C’est un chantier ambitieux face à des enjeux sociétaux incontournables »
Entretien avec Christian Olagnon, directeur de la formation
Le conseil des études et le conseil d’administration de l’établissement viennent d’approuver une feuille de route pour faire évoluer la formation, en renforçant deux axes transversaux majeurs : le développement durable et la responsabilité sociétale (DD&RS) et le numérique. Outre ces deux axes forts, l’école renforce son modèle de formation sur cinq ans, les deux premières années apportant le socle de compétences de base nécessaires aux métiers exercés par les ingénieurs. Christian Olagnon, directeur de la formation, nous éclaire sur la teneur, l’ampleur et les échéances de ce chantier.
Qu’est-ce qui motive de telles évolutions et en quoi la formation dispensée aujourd’hui va-t-elle changer ?
Tout le monde reconnaît que nous sommes face à des enjeux sociétaux d’une acuité et d’une ampleur inédites. En ce qui concerne l’environnement, même si ces enjeux sont identifiés depuis longtemps (plus de 30 ans en ce qui concerne le climat par exemple), force est de constater que l’on a trop longtemps ignoré le problème ou que l’on n’en a pas fait une priorité suffisante. Mais la perception générale de ces enjeux évolue, notamment grâce aux travaux du GIEC (voir par ex. le rapport de 2018 sur le réchauffement à 1,5°C) et de l’IPBES (rapport de 2019 sur l’état de la biodiversité et des services écosystémiques), qui montrent sans ambiguïté que des transformations profondes et rapides de nos sociétés sont nécessaires si l’on veut éviter une dégradation irréversible de nos conditions de vie. Les preuves scientifiques sont telles qu’il n’est plus possible de différer ces sujets. La décarbonation de l’économie, notamment, est devenue un impératif à court terme, auquel les ingénieurs peuvent et doivent apporter une contribution majeure dans les années à venir. Par ailleurs, nos étudiants, à juste titre, sont déjà très sensibilisés et veulent être acteurs de ces changements. Ils ont joué un rôle décisif ces dernières années en poussant l’établissement à donner à ces sujets un plus haut niveau de priorité. Au-delà de cette sensibilisation, l’enjeu est à présent de former nos étudiants sur ces sujets, qui sont d’une grande complexité, par nature interdisciplinaires, et qui représentent des « questions socialement vives ». Nous devons non seulement leur donner des clés de compréhension, avec des fondements scientifiques solides, mais également des leviers d’action, pour qu’ils contribuent à apporter des solutions.
Une autre transformation sociétale majeure est celle liée au numérique. En premier lieu, notre ambition est que tous les étudiants de l’INSA, quels que soient leurs choix de spécialité, acquièrent un bagage solide qui leur permet de maîtriser les techniques générales et les environnements numériques. Ce n’est que partiellement le cas aujourd’hui, il faut donc renforcer de manière significative la formation existante consacrée au numérique. Cela se fera avec des enseignements dédiés, mais aussi en faisant davantage appel au calcul numérique dans les enseignements de sciences de l’ingénieur. Enfin, les étudiants doivent également appréhender les évolutions, les limites et les impacts sociétaux du numérique, afin qu’ils puissent jouer un rôle dans la transformation numérique des milieux professionnels au sein desquels ils seront amenés à travailler.
Outre ces deux volets, DD&RS et numérique, l’établissement maintient le cap de la « démarche compétences » , qu’il faut poursuivre et approfondir. Le principe est de construire une progression des enseignements cohérente sur cinq ans pour que les diplômés qui sortent de l’école aient bien acquis les compétences visées. C’est cette progression qui doit être améliorée et formalisée, pour que l’ensemble des activités de formation contribue bien à ces compétences. On appelle cette méthodologie « approche-programme » . Notons au passage qu’à l’INSA, nous ne concevons pas les deux premières années comme des années de « prépa » : les étudiants sont formés dès le début aux métiers d’ingénieur, en les confrontant à l’interdisciplinarité et à la résolution de problèmes d’ingénierie concrets.
Il est prévu que de nouveaux enseignements soient mis en place dès la rentrée 2021 en 1re et en 3e années. Comment le chantier va-t-il s’organiser ? Quelle sera son ampleur ?
Cette échéance de la rentrée 2021 est fixée par l’arrivée des nouveaux bacheliers, qui n’auront pas reçu la même formation au lycée que nos élèves actuels. Les maquettes de formation vont donc devoir être adaptées globalement. Même si le calendrier est serré, c’est le bon moment pour mettre en œuvre les évolutions souhaitées dans les domaines du DD&RS et du numérique.
Par ailleurs, pour que ces évolutions s’inscrivent bien dans une approche-programme, il faut dès le départ penser la progression des apprentissages sur les cinq années du cursus. Cela engage donc tous les Départements de formation. Nous voulons aussi que les enseignements de 3e année évoluent dès la rentrée 2021 (sans attendre l’arrivée des élèves issus de la réforme du bac) pour que le plus grand nombre d’étudiants puisse bénéficier le plus rapidement possible d’une formation renforcée au DD&RS et au numérique.
Il s’agit donc d’un chantier ambitieux, qui va demander une très forte mobilisation des équipes pédagogiques. Il y a déjà beaucoup d’enseignants volontaires, mais il faudra en entraîner davantage, et prouver que les réductions horaires appliquées à certaines disciplines jugées « fondamentales » ne représenteront pas une perte pour la qualité globale de la formation, mais bien un bénéfice. Le dialogue avec les étudiants sera, à ce propos, essentiel : ce sont les premiers à réclamer le changement et ils ont des observations et des propositions tout à fait pertinentes. D’un point de vue opérationnel, un comité de pilotage et de coordination va être rapidement constitué, animé par Nicolas Freud, nommé chef de projet. Ce comité aura un rôle majeur à jouer, pour organiser le chantier, en lien étroit avec tous les départements et centres. Avec l’appui de l’équipe d'appui aux techniques de l'enseignement du numérique et de l'apprentissage (ATENA), il guidera et accompagnera les équipes pédagogiques, afin de bâtir les nouveaux enseignements dans chaque département sans perdre de vue la vision globale sur cinq ans.
Avec ce projet d’évolution de la formation, comment notre établissement se situe-t-il au sein du groupe INSA et par rapport à d’autres grandes écoles d’ingénieur ?
À l’échelle d’un gros établissement comme l’INSA Lyon, il s’agit d’un projet unique car il vise à former 100% de nos étudiants sur des thématiques transversales devenues absolument incontournables. Les formations dispensées dans les établissements du groupe INSA vont certainement évoluer dans la même direction que nous, mais avec la feuille de route que nous nous sommes fixée, nous allons ouvrir la voie. De manière plus large, ces axes de formation renforcés à l’INSA Lyon seront un facteur différenciant par rapport à d’autres établissements. Dans le prolongement de notre héritage historique, nourri notamment par des valeurs d’ouverture et de responsabilité sociale, nous essayons d’apporter des réponses, à notre niveau, aux enjeux que rencontre le monde d’aujourd’hui.
La crise sanitaire actuelle, qui bouleverse notre fonctionnement et nous mobilise fortement, ne va-t-elle pas remettre en cause le bon déroulement de ce chantier ?
Cela ne facilite pas les choses, c’est certain. Cependant, avec la réforme des programmes du lycée, les élèves qui arriveront à l’INSA en 2021 n’auront plus le même bagage. Ce paramètre-là nous est imposé. Il nous faut donc mettre en œuvre au mieux les évolutions souhaitées, malgré les perturbations actuelles liées à la pandémie. Faire évoluer la structure des maquettes est donc incontournable et il faut y travailler dès maintenant, tout en composant avec les circonstances difficiles que nous connaissons. Comme à chaque fois que l’on fait bouger les lignes, il faut de la volonté - nous en avons - mais aussi de la souplesse pour avancer au mieux en s’appuyant sur l’intelligence collective.
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