Développement durable

30 nov
30/11/2022 12:15

Sciences & Société

Conférence : Solidaire à vél'eau

Retour d'expérience sur Solidaire à vél'eau ! 4 000km de la Norvège en France au profit de Solidarité Eau Sud.

Du 22 juillet à début septembre, Noëlie Maurin, étudiante à l'INSA Lyon, spécialisée en GEN (Génie Energétique et Environnement), actuellement en échange universitaire Erasmus en Norvège avait pour objectif de parcourir environ 4 000km à vélo de la Norvège à la France pour soutenir l’ONG Solidarité Eau Sud - SES, en faveur du développement de l’accès à une eau de qualité et à l’assainissement notamment en Afrique, tout en limitant son impact carbone.

09 nov
09/nov/2022

INSA Lyon

Interview croisée #RDD2022 : Thomas Friang – Frédéric Fotiadu

 

Thomas Friang, Cela fait trois ans que vous avez fondé les RDD. Pourquoi ? Quelle est la vocation de cet événement ?
Depuis la création des Rencontres du Développement Durable sous le haut patronage du Président de la République en 2020, l’Institut Open Diplomacy et ses partenaires académiques poursuivent l’objectif d’organiser un rendez-vous annuel, gratuit, accessible au plus grand nombre pour que chacune et chacun puisse s’emparer des grands enjeux du développement durable. Cet événement est l’opportunité pour tous les citoyens de dialoguer avec les meilleurs experts du sujet. Le référentiel de nos débats sont les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies qui permettent d’aborder à la fois les aspects environnementaux économiques et sociaux des défis de la transition. Cette troisième édition est placée sous le haut patronage de la Présidente de l’Assemblée nationale. Elle s’inscrit dans un contexte particulier d’abord à cause de la guerre en Ukraine, dans laquelle les ressources énergétiques comme agricoles sont employées comme des armes de déstabilisation mondiale.

 

Frédéric Fotiadu votre établissement co-organise les RDD avec L’Institut Open Diplomacy. Pourquoi avoir pris cet engagement ? Qu’est-ce qu’il signifie aux yeux de votre école ?
Ce partenariat avec l’Institut Open Diplomacy s’inscrit très clairement dans la stratégie de l’INSA Lyon. Dès 2018, dans le cadre d’une démarche prospective conduite selon la méthode de notre père fondateur, Gaston Berger, les questions de développement durable ont été abordées dans une logique de long terme à horizon 2040. Ces travaux ont montré l’urgence à se mobiliser fortement pour répondre aux défis de la transition. Dans ce contexte, nous avons élaboré une stratégie d’établissement très ambitieuse et engagé une transformation globale de l’INSA, qui s’articule autour de cinq grandes transitions : une transition énergétique, environnementale, écologique, une transition numérique, une transition sociale, une transition de modèle économique, une transition institutionnelle. Cette grille d’analyse est aujourd’hui, pour nous aussi, croisée avec la grille de lecture des ODD. Tous les programmes qui visent à répondre aux objectifs de nos cinq grandes transitions sont déclinés en ODD. Cette approche se traduit de manière opérationnelle par des grands programmes d’actions. Notre premier levier d’action étant la formation des ingénieurs que nous mettons à la disposition de la société et des entreprises, nous intervenons tout particulièrement sur l’évolution de nos enseignements. Dans ce domaine, nous avons notamment travaillé avec The Shift Project. Notre partenariat avec l’Institut Open Diplomacy s’inscrit dans cette même logique. Il s’agit ici de nous nourrir de l’ensemble des réflexions conduites par des experts de différents horizons, dans une vision mondiale et systémique. Comme l’Institut Open Diplomacy, nous travaillons dans une logique d’Open Innovation. Tous les éléments de production, de réflexion et de retour d’expériences de l’INSA sont mis à la disposition de la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche et de la communauté internationale pour contribuer à accélérer la transition de l’ensemble des organisations.

 

Cette troisième édition des RDD est devenue l’anniversaire officiel de l’adoption des ODD par la France. Comment est-ce venu ?
Thomas Friang - Les RDD mobilisant aujourd’hui un écosystème de plus de 70 acteurs de la société civile, le ministère a jugé qu’il était opportun de mutualiser nos forces pour célébrer l’adoption des ODD. Cette démarche avait d’autant plus de sens au regard de l’ODD 17 « partenariats pour la réalisation des objectifs », qui suppose de rassembler des universités, des entreprises, des collectivités locales, des associations, des ONG, des Think Tank, pour contribuer à la réalisation des objectifs. Le ministère a ainsi souhaité célébrer l’anniversaire de l’adoption des ODD par la France dans la logique de l’ODD 17 en s’appuyant sur les RDD. Le délégué interministériel et commissaire général au développement durable a choisi de nous confier cette tâche, ce qui est la preuve d’une grande confiance pour notre travail d’intérêt général, mobilisant l’excellence scientifique de nos partenaires académiques. L’objectif de cet anniversaire est de faire en sorte qu’un nombre toujours plus important de Français disposent de clés d'analyse et de compréhension pour appréhender la complexité des transitions.

 

Votre établissement est engagé au service du développement durable. Alors qu’une partie de l’anniversaire français des ODD va se dérouler sur votre campus, pouvez-vous nous rappeler vos principaux engagements ?
Frédéric Fotiadu - Les engagements de l’INSA se déclinent dans la totalité des missions de l’établissement. Par exemple, depuis 2015, notre recherche n’est plus seulement organisée autour de champs thématiques, mais au travers de cinq enjeux qui maillent précisément les ODD. Nous avons ainsi structuré notre recherche pour répondre aux défis sociétaux. Cette recherche a aussi donné lieu à des relations partenariales avec les entreprises autour de ces enjeux, qui font notamment l’objet de chaires. Une autre innovation à souligner est celle portée par la Fondation INSA avec « les Alliances ». Ce dispositif vise à mettre en place des coopérations entre des acteurs du bien public, des ONG notamment, des entreprises mécènes et l’INSA à travers l’expertise de nos laboratoires et la mobilisation de nos élèves. Nous pouvons ainsi proposer à des structures, comme Handicap International par exemple, des modalités de collaborations extrêmement innovantes pour élaborer des solutions techniques et technologiques aux défis qu’elles rencontrent sur leurs différents terrains d’intervention, dans une logique de sobriété et d’innovation frugale. Au niveau de la formation, nous transformons nos approches pédagogiques sur cinq ans pour aborder de façon pluridisciplinaire les défis de développement durable. Il s’agit d’une transformation extrêmement profonde qu’on opère de manière très collaborative, en impliquant l’ensemble des parties prenantes de l’INSA, à commencer par les élèves, mais aussi les entreprises. Nous sommes également un campus démonstrateur, tout particulièrement engagé sur notre propre bilan carbone. Depuis une décennie, nous transformons ainsi notre site pour améliorer la performance énergétique de nos bâtiments et expérimenter des solutions grandeur nature en matière de développement durable, comme par exemple la gestion des eaux pluviales ou encore la réduction des îlots de chaleur urbains. Cet engagement est partagé, ouvert sur la société, comme l’illustre notre partenariat avec l’Institut Open Diplomacy. Nous nous impliquons dans une logique contributive, pour proposer, apporter notre pierre à l’édifice mais aussi s’inspirer de ce qui se fait de mieux.

 

Alors que nous marquons le 7e anniversaire des ODD, tous les indicateurs sont au rouge. La pandémie et la guerre en Ukraine ont provoqué de sérieuses difficultés pour atteindre les ODD. Y a t il une réelle raison de « fêter » cet anniversaire ?
Thomas Friang - Il s’agit ici de célébrer l’existence du référentiel des ODD, qui propose une seule et même boussole pour comprendre les enjeux de développement durable. Ce tableau de bord commun au monde entier nous permet aussi de réaliser que nous disposons, ensemble, de leviers d’actions majeurs. Par conséquent, l’anniversaire des ODD est également là pour rappeler la mobilisation nécessaire de l’ensemble des acteurs de la société civile pour élaborer les solutions les plus structurantes, transformer les filières industrielles et orienter les investissements d’avenir aux côtés de la puissance publique.

 

Quel vœu formulez-vous pour que nous puissions « entreprendre la France de 2030 », qui est le thème de cette troisième édition des RDD ?
Frédéric Fotiadu - Notre propre horizon stratégique à l’INSA Lyon est 2030. C’est donc une échéance que nous partageons. Je souhaite surtout qu’on arrive à partager, à travers cette édition, le sentiment d’urgence et le niveau de mobilisation nécessaire. De notre point de vue, les enjeux socio-écologiques et numériques sont les deux facteurs majeurs d’accélération de l’Histoire, c’est-à-dire d’accélération des mutations de notre société. Ils doivent être totalement pris en compte dans la transformation globale des organisations.

 

#𝗥𝗗𝗗𝟮𝟬𝟮𝟮. L’INSA Lyon accueillera l’étape lyonnaise des « Rencontres du Développement Durable » le vendredi 18 novembre.
Cette journée lyonnaise sera dédiée à la sobriété, comment imaginer une trajectoire de progrès économique compatible avec les objectifs de neutralité carbone à l’horizon 2050. Des tables-rondes, des conférences et des ateliers sont accessibles à toutes et tous. 
Programme et inscriptions 👉 https://www.les-rdd.fr/lyon-18-11

 

 

Mots clés

19 oct
19/oct/2022

International

International Partner Days, l'événement a fait son retour

Après les « Journées Internationales », communément appelés « JI » en interne, l’événement garde pour seul nom « International Partner Days » pour s’adapter toujours plus à son public international. L'édition 2022 des 12 et 13 octobre derniers a été marquée par le 25e anniversaire de cet évènement emblématique de notre école et le retour en présentiel. Une trentaine de partenaires représentant 21 universités d’Europe, d'Afrique, d’Amérique du Nord et Latine ont fait le déplacement, soit le même nombre de participants qu'avant la période de Covid : un résultat encourageant qui témoigne d’un engouement toujours prononcé pour ce rendez-vous.

Mercredi 12 octobre, une journée « Partner Day » était dédiée aux partenaires. Une conférence le matin « Coming out stronger, together », ouverte à l’ensemble de la communauté INSA, marquait le retour des activités internationales après l’épidémie, avec comme fil rouge le développement durable. La première table-ronde a réuni des responsables de l’évolution de la formation INSA en interne : Laurence Dupont, Anne Laure Ladier, Fatma Saïd-Touhami, Hugo Paris ont présenté ensemble les nouveaux cours et projets sur la thématique du DD&RS, notamment le lancement d’une chaire internationale UNESCO.

Thierry Marsick et Celine Lyoën de la Ville de Lyon intervenaient sur une deuxième table-ronde, pour présenter le Plan Lumière, la consommation d’éclairage urbain et la Fête des Lumières aux côtés de leurs collaborateurs INSA sur le projet, Jean-Michel Deleuil et Leonardo Cardenas du département Génie Civil et Urbanisme.

Enfin, Maria Mont Verdaguer, philosophe en éthique, ainsi qu’Emmanuel Rondeau, alumni INSA et réalisateur de documentaires animaliers pour WWF® entre autres, ont chacun donné un talk pour nous faire prendre de la hauteur en questionnant notre perception du développement durable et les attentes que nous plaçons sur les futurs ingénieurs.

L'après-midi, deux parcours de visites guidées du campus étaient proposés avec la participation notamment de Elise Pencé, Directrice du Patrimoine Immobilier, et Loïs Guillot, Chef de Projets Aménagements Campus.

Jeudi 13 octobre, la traditionnelle journée de « Study Fair » invitait les partenaires à tenir un stand aux couleurs de leur institution et renseigner des centaines d'étudiants INSA, la mobilité étant obligatoire à l’INSA en 4ème ou 5ème année. Les International Partner Days sont le point de démarrage des démarches de mobilité pour les étudiants qui ont jusqu’au 16 novembre pour choisir deux destinations sur le portail interne de candidature.

Après des éditions en ligne organisées successivement en 2020 et 2021, la Direction des Relations Européennes et Internationales a mené une réflexion sur le redémarrage de l’événement en présentiel en tenant compte de la préoccupation de l’empreinte carbone de déplacements internationaux. Les universités partenaires ont finalement été conviées pour un événement hybride et répondre à plusieurs objectifs : proposer une programmation de qualité pour renouer des liens, fragilisés par l’épidémie, mais aussi permettre des échanges plus fluides et spontanés qu’en distanciel avec la communauté INSA. L’intention était aussi d’éviter des déplacements ponctuels et individuels de délégations étrangères tout au long de l’année afin de mutualiser les efforts d’accueil des équipes internes, mais aussi de créer des interactions inter-universités au sein de l’INSA Lyon pour soigner sa réputation internationale. L’événement sera donc renouvelé l’année prochaine en espérant qu’une levée des restrictions rende la participation de partenaires asiatiques possible.

Informations complémentaires

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18 nov
18/11/2022 09:00

Sciences & Société

Les Rencontres du Développement Durable // « 2022, entreprenons la transition ! »

Une organisation conjointe de l'Institut Open Diplomacy et de l'INSA Lyon

Cette année, les RDD permettront officiellement de célébrer l'adoption, par la France, de l'Agenda 2030 des Nations unies #ODD.  

L'étape lyonnaise aura lieu le vendredi 18 novembre de 9h à 19h avec pour thématique : « Inventer la sobriété »

Cette journée sera dédiée à l’étude de la notion de découplage entre la croissance économique et la croissance des émissions de gaz à effet de serre pour imaginer une trajectoire de progrès économique compatible avec les objectifs de neutralité carbone à horizon 2050.

Programme et inscription : https://www.les-rdd.fr/lyon-18-11
10 mai
10/mai/2022

INSA Lyon

L’INSA Lyon renforce sa position dans le classement Times Higher Education Impact 2022

Le classement Times Higher Education Impact redéfinit l'excellence dans l'enseignement supérieur mondial, en se basant sur la contribution des universités aux Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies, et non des indicateurs traditionnels tels que les moyens financiers et le prestige académique. Les étudiants, ainsi que les gouvernements, exigent de plus en plus de tels engagements auxquels des universités du monde entier sont nombreuses à répondre. Un record de 1 524 institutions de 110 pays/régions ont participé au classement cette année. Malgré cette concurrence accrue, le score global de l’INSA Lyon a progressé (68,3 au lieu de 61,4 en 2021) et ceux de 6 objectifs sur lesquels l’établissement s’est positionné.

Publiés le 27 avril, les résultats du THE Impact Ranking classent de nouveau l’INSA Lyon dans le top 200 mondial pour les ODD  10 – Inégalités Réduites et 13 – Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques, preuves de l’attachement constant de l’établissement à réduire les inégalités basées sur le sexe, l’âge, le handicap, l’origine sociale ou ethnique, l’appartenance religieuse, mais aussi à répondre à l’urgence climatique, à travers le renforcement de coopérations internationales, l’élaboration de politiques et d’actions de sensibilisation de sa communauté.

Une nouvelle et grande satisfaction émane de la performance sur l’ODD 7 – Énergie propre et d’un coût abordable : l’INSA Lyon est remonté dans le top 200 mondial alors qu’il figurait dans le top 400 en 2021, et ce malgré 700 universités participantes cette année. Cette distinction est une belle marque de reconnaissance pour les acteurs de l’établissement qui travaillent sur les chantiers pour garantir un accès pour tous à des services énergétiques de haute qualité.
L’INSA Lyon performe aussi dans 3 objectifs lui valant une place dans les tops 300 mondiaux :

  • L’ODD 6 – Eau propre et assainissement – vise à un accès universel et équitable à l’eau potable, ainsi qu’une gestion durable de cette ressource : des questions sur lesquelles l’INSA Lyon et notamment le laboratoire Deep sont engagés depuis longtemps.
  • L’ODD 11 – Villes et communautés durables - reconnaît les établissements qui offrent dans le même temps des opportunités d’emploi, un accès aux services de base, à l’énergie, au logement, au transport, des espaces verts tout en veillant à l’utilisation des ressources et leurs impacts environnementaux.
  • L’ODD 17 – Partenariats pour la réalisation des objectifs – évalue les partenariats clés d’un établissement avec le secteur privé, les gouvernements et les ONG pour atteindre l’ensemble des 17 ODD. Il représente le meilleur score de l’INSA Lyon cette année : 76 points au lieu de 65/100 en 2021.

 

 

Mots clés

07 fév
Du 07/02/2022
au 27/03/2022

Recherche

Holcim Accelerator Season 3

Together we’ll build a sustainable tomorrow

By intelligently utilizing each country’s knowledge and resources, how can we enhance carbon efficient construction?

Holcim Accelerator Season 3 Care for today to save tomorrow!

How we will tackle this: Each country will have a detailed challenge definition with the theme: Carbon Efficient Construction. Then, selected startups and innovative companies in each respective country will have 6-months to develop the solutions that will help their country get closer to a sustainable future.

Participating countries: Australia Canada Colombia France Germany Mexico Switzerland U.K U.S.A Free for startups, no equity taken!
Not your everyday event, strap yourself in for: Access to different market conditions and facilities High level mentoring Co-creation with top professionals Opportunity to undertake pilot tests Forward your innovation

No equity taken The Holcim Accelerator Season 3 will unfold like this:

  • 27th of March, 2022: End of applications
  • 11th-30th of April, 2022: Selected startup announcement
  • May, 2022: Onboarding for startups, with a dedicated 2-days hybrid event in May (dates to be confirmed shortly) (Sprint) (Holcim Innovation Center, Lyon, France)
  • June, 2022: Beginning of the acceleration program
  • December, 2022: Get ready to present your demos!

How can you join? Check out the Accelerators website: https://bit.ly/3rihJXq to register by the 27th of March, 2022.

Let’s get one step closer to sustainability!

27 sep
27/09/2021

Sciences & Société

Les Rencontres du Développement Durable

Une organisation conjointe de l'Institut Open Diplomacy et de l'INSA Lyon

Les RDD sont organisées à l’issue de l’Assemblée générale de l’ONU à travers toutes les régions françaises pour permettre à tous de réfléchir à ces problèmes dont les solutions viendront de l’action internationale comme des politiques territoriales.
Le programme des Rencontres du Développement Durable 2021 a été co-construit avec l’ensemble des partenaires rassemblés par l’Institut Open Diplomacy pour permettre à chacune et chacun de s’emparer des enjeux écologiques. Des villes durables à la finance responsable, en passant par l'industrie du futur, les partenaires ont choisi 10 fils rouges pour aider les citoyens à rentrer dans l’univers complexe de la transition écologique et solidaire. 

BÂTIR DES VILLES DURABLES

  • 9h15 à 9h40 | Ouverture de la journée
  • 9h45 à 11h05 | Table-ronde #1 - La ville face au défi de l’adaptation au changement climatique

Alors qu’elles représentent 75 % des émissions de gaz à effet de serre et qu’elles sont l’épicentre de l’artificialisation des sols, les villes amorcent aujourd’hui un virage écologique majeur. La pandémie - remettant en cause le mode de vie urbain - a accéléré cette mutation. S’adapter à la crise climatique en végétalisant, en améliorant l'efficacité énergétique du bâti, et lutter contre la pollution constituent les dossiers en haut de la pile des maires car une question clé se pose : d’ici la fin du 21e siècle, pourrons-nous encore imaginer vivre en ville ? L’exode urbain, nouvel exode ? 

  • 11h15 à 11h35 | Keynote #1 - Stream « Penser l'après avec les ODD »
  • 11h45 à 12h45 | Masterclass #1 - Stream « Défendre les générations futures »
  • 14h00 à 15h15 | Table-ronde #2 - Smart cities : inclure petites ET grandes communes ?

La pandémie nous a projetés dans le tout numérique, où le télétravail généralisé provoquera, à court terme, une recomposition des espaces. Dans cet avenir incertain, quelle sera la place des smart cities ? Comment ces villes-réseaux, vecteurs d’améliorations considérables de notre qualité de vie et sources de nouvelles failles de cybersécurité, vont s’inventer ? Comment vont-elles se dessiner à l’heure où les bassins de vie et les bassins d’emploi sont en pleine révolution et où l’articulation entre les espaces ruraux et les espaces urbains sont au cœur des enjeux de cohésion sociale ? La promesse de mobilités plus efficaces et plus sobres qui en est le cœur sera-t-elle encore valable dans un monde post-COVID ? 

  • 15h30 à 15h55 | Keynote #2 - Stream « Construire l'avenir de l'Union »
  • 16h05 à 17h20 | Masterclass #2 - Stream « Faire un monde plus solidaire »
  • 17h30 à 18h30 | Clôture « Bâtir des villes plus résilientes » - Stream « Penser l'après avec les ODD »
     
Pré-inscription en lignehttps://www.les-rdd.fr/27-9-a-lyon
24 sep
24/sep/2020

Formation

Former tous les étudiants aux enjeux climat - énergie : le Groupe INSA ouvre un partenariat avec The Shift Project

The Shift Project, un laboratoire d’idées reconnu pour son expertise sur les enjeux climat-énergie, et qui œuvre en faveur d’une économie « post-carbone », va accompagner les établissements du Groupe INSA dans leur projet de former tous leurs étudiants à ces enjeux. Entretien avec Nicolas Freud, référent pour le projet ClimatSup et pilote du projet d’évolution de la formation à l’INSA Lyon.

Comment pouvez-vous présenter le projet ClimatSup INSA, et que va-t-il apporter à la formation INSA Lyon ?
L’INSA Lyon est en relation régulière avec The Shift Project depuis que ce dernier a lancé son chantier sur l’enseignement supérieur (voir, notamment, le rapport « Mobiliser l’enseignement supérieur pour le climat », publié en mars 2019). Nous avons pu constater que nous partagions le point de vue selon lequel tous les étudiants devraient être formés aux enjeux climat-énergie. Nous avons alors pensé que The Shift Project pourrait nous aider à conduire notre chantier d’évolution de la formation sur ces thématiques, en nous apportant un accompagnement méthodologique et une expertise sur le plan scientifique et technique. C’est de là qu’est né le projet Climatsup, aujourd’hui porté à l’échelle du Groupe INSA, qui devrait nous aider à élaborer un programme de formation cohérent sur la thématique climat-énergie, dans le cadre plus global du chantier d’évolution de la formation défini par le conseil d’administration de l’établissement. 

N’y a-t-il pas un risque à s’associer à The Shift Project, dont les propositions peuvent apparaître parfois controversées ? 
The Shift Project fonde ses propositions sur le diagnostic de la communauté scientifique, qui établit clairement la nécessité de décarboner les activités humaines pour parvenir à limiter le réchauffement climatique. Il est toujours guidé, dans sa démarche, par l’exigence de rigueur scientifique. Il est tout à fait légitime, cependant, que ses propositions suscitent le débat, tant les problèmes à résoudre pour faire face au changement climatique et réaliser la transition énergétique remettent en question nos habitudes, dans tous les domaines. L’INSA Lyon estime que tous ses étudiants doivent être formés sur ces questions, et doivent être des acteurs des transformations en cours et à venir. Même s’il s’agit de sujets extrêmement complexes, les ingénieurs que nous formons peuvent et doivent contribuer à éclairer les débats et prises de décision, en apportant, notamment, leur expertise scientifique et technique (indispensable, par exemple, pour ne pas se tromper d’ordre de grandeur lorsqu’on cherche des solutions). L’expérience avec The Shift Project sera très intéressante pour nous aider à avancer sur ces sujets.

L’INSA Lyon est particulièrement moteur pour faire évoluer sa formation, en phase avec les grands enjeux sociétaux et environnementaux. Est-ce une priorité stratégique pour l’établissement ? 
Oui, absolument. L’INSA Lyon a acté le fait que les grands enjeux sociétaux et environnementaux doivent occuper une place centrale dans la formation. L’étape de la politique de formation étant franchie (avec le vote de deux notes de cadrage par le CA en 2019-20), l’établissement aborde à présent la phase plus opérationnelle de construction des futures maquettes de formation, qui seront proposées dès la rentrée 2021 aux nouveaux bacheliers. C’est un chantier complexe, mais nous sommes heureux de compter, dans le paysage des grandes écoles, parmi les acteurs les plus impliqués dans cette transformation devenue particulièrement urgente.

 

Pour en savoir plus sur le chantier d’évolution de la formation => Résilient-e-s #7 - 14 mai 2020
 

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11 mai
11/mai/2020

International

L'INSA Lyon dans le classement international des universités Times Higher Education Impact Ranking

L'INSA Lyon se classe parmi les universités les plus engagées en 2020 dans les 17 objectifs de développement durable des Nations Unies. Au classement général, l'établissement est positionné 201-300 sur 767 universités, soit un bond de 100 places par rapport à son classement 2019.

L'INSA Lyon est 5e en France et se distingue notamment sur 4 objectifs (ODD) :

  • 54e mondial pour l'ODD Energie propre et abordable

Recherche sur l'énergie, utilisation et politiques énergétiques, et engagement à promouvoir l'efficacité énergétique

  • 70e mondial pour l'ODD Villes et communautés durables

Recherche sur la durabilité, le rôle de gardien des arts et du patrimoine et les approches internes de la durabilité

  • 101-200 mondial pour l'ODD Réduction des inégalités sociales

Recherche sur les inégalités sociales, les politiques en matière de discrimination et l'engagement à recruter du personnel et des étudiants issus de groupes sous-représentés

  • 201-300 mondial pour l'ODD Alliances stratégiques

Les moyens plus larges par lesquels les universités soutiennent les objectifs de développement durable par la collaboration avec d'autres pays, la promotion des meilleures pratiques et la publication de données

En savoir plus sur l'engagement de l'INSA Lyon avec Nicolas Gaillard, directeur adjoint en charge du développement durable : https://bit.ly/3dmyw1M
 

Mots clés

14 mai
14/mai/2020

Formation

« Unir nos efforts au service d’une ambition commune pour l’établissement »

La communauté INSA se mobilise pour mettre en œuvre ce projet qui concerne tous les départements de formation. Rencontre avec des acteurs en première ligne.
 

Il faut inventer de nouveaux modes d’organisation, de production et de nouveaux modèles économiques 
Alexis Méténier, directeur des relations entreprises 

« La nécessité de faire évoluer la formation des ingénieurs par rapport à l’impact, toujours plus important, des technologies sur la société et l’environnement est une vision partagée par tous. Les entreprises, de toutes tailles, considèrent que les ingénieurs ont un rôle majeur à jouer dans les transitions à l’œuvre, qu’elles soient énergétiques, numériques, sociales ou économiques. La science, qui a ouvert les portes du progrès, est aussi celle qui va devoir contribuer à fabriquer les clés de ces grands défis. De nombreux dirigeants d’entreprises et ingénieurs sont traversés par les mêmes interrogations sur l’avenir et partagent la conviction qu’il faut inventer de nouveaux modes d’organisation, de production et de nouveaux modèles économiques. Devant l’ampleur de la tâche, personne ne détient la solution et tous les acteurs sont concernés. Que l’INSA se saisisse de ces enjeux en faisant évoluer sa formation sans attendre que soit formulée la demande par le marché de l’emploi est légitime. Plus que légitime, c’est une obligation. La question n’est plus de savoir quel ingénieur est adapté au progrès mais quel progrès devra inventer l’ingénieur. »

Unir nos efforts au service d’une ambition commune pour l’établissement
Nicolas Freud, chef de projet « Évolution de la formation »

« La feuille de route étant fixée, il s’agit à présent de passer à la mise en œuvre, et Christian Olagnon, directeur de la formation de l'INSA Lyon, m’a demandé de coordonner le chantier. Ayant participé, en amont, aux réflexions qui ont conduit aux orientations fixées par le conseil d’administration (CA), et étant convaincu de leur importance, je n’ai pas beaucoup hésité avant d’accepter la mission de chef de projet, avec enthousiasme, mais aussi un peu d’appréhension face à l’ampleur de la tâche.

La première action concrète est la constitution d’un comité de pilotage et de coordination, comme le prévoit la deuxième note de cadrage votée par le CA. Ce comité aura pour rôle d’assurer la mise en œuvre du chantier, en veillant à sa cohérence à l’échelle de l’établissement, sur les cinq années du cursus. Il devra pour cela travailler avec l’ensemble des départements et centres et accompagner les équipes pédagogiques pour faire évoluer les maquettes de formation en adéquation avec les objectifs d’apprentissage visés. 

Le challenge sera de parvenir à embarquer un grand nombre de collègues, de toutes disciplines, et d’unir nos efforts au service d’une ambition commune pour l’établissement. Nous n’avons que rarement l’occasion de travailler de cette manière, et à cette échelle. L’échéance de la rentrée 2021 pour la première et la troisième année va être serrée mais il faut voir à plus long terme : il s’agit d’évolutions qui vont se mettre en place progressivement sur plusieurs années. Même si tout n’est pas parfait tout de suite, ce qui compte c’est la direction prise. Ce sera probablement difficile, mais je suis convaincu que l’enjeu en vaut la peine. » 
 
Il faut donner plus de sens à notre formation
Marc Romagné, élève-ingénieur en 4e année au département génie civil et urbanisme, élu au conseil de département et au conseil des études et membre du groupe transition de son département

« Les étudiants veulent faire de la science mais pas déconnectée de la vie dans laquelle on vit et notamment des problèmes sociétaux et environnementaux auxquels nous sommes collectivement confrontés. Aborder les enjeux développement durable et responsabilité sociétale (DD&RS) au cours de notre formation ne veut pas dire grand-chose si on se cantonne à de la sensibilisation, il nous faut des enseignements avec des approches plus systémiques, des professeurs qui nous amènent à voir au-delà de leur discipline. Aujourd’hui, qu’est-ce qu’on attend d’un ingénieur ? Pas la même chose qu’il y a 60 ans. On attend plus de responsabilité, une meilleure prise en compte de l’humain, du discernement face aux enjeux. Il est par exemple très important d’avoir une réflexion sur le numérique. Il n’a pas toujours un impact positif, il peut également engendrer une consommation excessive de ressources si les ingénieurs ne prennent pas en compte un critère de sobriété. Par ailleurs, les conséquences sociétales du numérique, en termes d’usage, doivent faire l’objet de davantage de réflexion critique. Le numérique est devenu un outil indispensable, mais il n’est pas une fin en soi. Il est très important de se préparer aux changements qui vont survenir, d’être formé pour cela. Et de ce point de vue, même si tout le monde s’accorde sur le fait qu’il faut adapter la formation, le plus dur est la résistance au changement. » 
 
Amener les étudiants à développer peu à peu une compréhension systémique des enjeux 
Marion Fregonese, professeur de chimie et de thermodynamique au département Formation Initiale aux Métiers d'Ingénieur (FIMI)

« Certains enseignements existants abordent déjà des questions relatives au DD&RS. De telles expériences sont précieuses et constitueront une base pour construire un enseignement plus ambitieux. La deuxième note de cadrage votée par le CA prévoit ainsi la création d’enseignements transversaux dédiés au DD&RS, qui s’articuleront avec des apprentissages DD&RS introduits dans les disciplines existantes, afin de répondre aux questions techniques et sociétales posées par le changement climatique, l’énergie, les ressources en matières premières, les atteintes portées au vivant (écosystèmes) et à la santé... tout en explorant les liens entre science, technique et société et les dynamiques du changement. L’un des grands défis sera d’amener les étudiants à développer peu à peu une compréhension systémique de ces enjeux, dès la première année de leur cursus ingénieur, cette compréhension devant être construite sur la base d’un socle scientifique solide. Pour y parvenir, il faudra adopter une approche transdisciplinaire, qui fera travailler ensemble des enseignants de différents champs disciplinaires (en sciences de l’ingénieur mais aussi en sciences humaines et sociales). Il s’agit d’un challenge important car, à ce jour, peu d’espaces le permettent dans les maquettes d’enseignement. »
 
Repenser les apprentissages des disciplines scientifiques en explorant le potentiel du numérique
Véronique Églin, professeur d’informatique et directrice adjointe du département FIMI

« En ce qui concerne le numérique, l’objectif est que tous nos étudiants puissent acquérir des bases, jugées nécessaires, même s’ils ne choisissent pas de se spécialiser dans ce domaine. Quatre thématiques incontournables ont été identifiées : les fondamentaux de l’informatique (architectures et systèmes, algorithmique, langages de programmation...), le calcul numérique, la science des données et l’intelligence artificielle, et la société numérique (infrastructures, outils, enjeux sociétaux et environnementaux de la transition numérique...). Ces thématiques seront abordées dans des enseignements dédiés, mais aussi en développant l’utilisation du calcul numérique dans l’ensemble des disciplines scientifiques. Même si le chantier est loin de partir de zéro, ce dernier aspect va demander des efforts de la part de beaucoup de collègues enseignants dont le numérique n’est pas la spécialité. L’une des clés sera la collaboration entre des collègues de disciplines différentes. »

Devenir une communauté apprenante
Laurence Dupont, responsable de l’équipe Appui aux techniques de l'enseignement du numérique et de l'apprentissage (ATENA)

« C’est une transformation profonde qui attend les équipes enseignantes et notre rôle est de leur apporter toute l’aide possible pour mener au mieux cette évolution. Cette dernière est enthousiasmante mais aussi exigeante pour les enseignants : experts dans leur discipline, ils vont devoir apprendre à travailler dans une approche transdisciplinaire et acquérir, pour certains, de nouvelles compétences notamment dans le domaine du numérique. Comment se former ? Comment trouver du temps ? Comment assurer une cohérence dans nos programmes et nos pratiques sur les cinq années de formation ? L’équipe ATENA, accompagnée des référents pédagogiques de chacun des départements et centres mais aussi de ses partenaires (OpenINSA, écoles d’ingénieurs du site Lyon Saint-Etienne), sera là pour identifier les besoins des équipes et y répondre. Je suis convaincue que la collaboration et le partage d’expériences sont les clés du succès. Il faut réinventer nos pratiques pédagogiques, travailler ensemble (équipes enseignantes et étudiants), accepter d’apprendre des autres et de transmettre soi-même son savoir-faire. L’INSA Lyon deviendra ainsi, grâce à ce projet d’évolution de la formation, une véritable communauté apprenante. »

 

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