
International
International Partner Days, l'événement a fait son retour
Après les « Journées Internationales », communément appelés « JI » en interne, l’événement garde pour seul nom « International Partner Days » pour s’adapter toujours plus à son public international. L'édition 2022 des 12 et 13 octobre derniers a été marquée par le 25e anniversaire de cet évènement emblématique de notre école et le retour en présentiel. Une trentaine de partenaires représentant 21 universités d’Europe, d'Afrique, d’Amérique du Nord et Latine ont fait le déplacement, soit le même nombre de participants qu'avant la période de Covid : un résultat encourageant qui témoigne d’un engouement toujours prononcé pour ce rendez-vous.
Mercredi 12 octobre, une journée « Partner Day » était dédiée aux partenaires. Une conférence le matin « Coming out stronger, together », ouverte à l’ensemble de la communauté INSA, marquait le retour des activités internationales après l’épidémie, avec comme fil rouge le développement durable. La première table-ronde a réuni des responsables de l’évolution de la formation INSA en interne : Laurence Dupont, Anne Laure Ladier, Fatma Saïd-Touhami, Hugo Paris ont présenté ensemble les nouveaux cours et projets sur la thématique du DD&RS, notamment le lancement d’une chaire internationale UNESCO.
Thierry Marsick et Celine Lyoën de la Ville de Lyon intervenaient sur une deuxième table-ronde, pour présenter le Plan Lumière, la consommation d’éclairage urbain et la Fête des Lumières aux côtés de leurs collaborateurs INSA sur le projet, Jean-Michel Deleuil et Leonardo Cardenas du département Génie Civil et Urbanisme.
Enfin, Maria Mont Verdaguer, philosophe en éthique, ainsi qu’Emmanuel Rondeau, alumni INSA et réalisateur de documentaires animaliers pour WWF® entre autres, ont chacun donné un talk pour nous faire prendre de la hauteur en questionnant notre perception du développement durable et les attentes que nous plaçons sur les futurs ingénieurs.
L'après-midi, deux parcours de visites guidées du campus étaient proposés avec la participation notamment de Elise Pencé, Directrice du Patrimoine Immobilier, et Loïs Guillot, Chef de Projets Aménagements Campus.
Jeudi 13 octobre, la traditionnelle journée de « Study Fair » invitait les partenaires à tenir un stand aux couleurs de leur institution et renseigner des centaines d'étudiants INSA, la mobilité étant obligatoire à l’INSA en 4ème ou 5ème année. Les International Partner Days sont le point de démarrage des démarches de mobilité pour les étudiants qui ont jusqu’au 16 novembre pour choisir deux destinations sur le portail interne de candidature.
Après des éditions en ligne organisées successivement en 2020 et 2021, la Direction des Relations Européennes et Internationales a mené une réflexion sur le redémarrage de l’événement en présentiel en tenant compte de la préoccupation de l’empreinte carbone de déplacements internationaux. Les universités partenaires ont finalement été conviées pour un événement hybride et répondre à plusieurs objectifs : proposer une programmation de qualité pour renouer des liens, fragilisés par l’épidémie, mais aussi permettre des échanges plus fluides et spontanés qu’en distanciel avec la communauté INSA. L’intention était aussi d’éviter des déplacements ponctuels et individuels de délégations étrangères tout au long de l’année afin de mutualiser les efforts d’accueil des équipes internes, mais aussi de créer des interactions inter-universités au sein de l’INSA Lyon pour soigner sa réputation internationale. L’événement sera donc renouvelé l’année prochaine en espérant qu’une levée des restrictions rende la participation de partenaires asiatiques possible.
Informations complémentaires

Sciences & Société
Les Rencontres du Développement Durable // « 2022, entreprenons la transition ! »
Une organisation conjointe de l'Institut Open Diplomacy et de l'INSA Lyon
Cette année, les RDD permettront officiellement de célébrer l'adoption, par la France, de l'Agenda 2030 des Nations unies #ODD.
L'étape lyonnaise aura lieu le vendredi 18 novembre de 9h à 19h avec pour thématique : « Inventer la sobriété »
Cette journée sera dédiée à l’étude de la notion de découplage entre la croissance économique et la croissance des émissions de gaz à effet de serre pour imaginer une trajectoire de progrès économique compatible avec les objectifs de neutralité carbone à horizon 2050.
Informations complémentaires
- https://www.les-rdd.fr/rdd-2022
-
Campus de l'INSA Lyon
Derniers évènements
Ateliers danse avec la Cie MF
Les 15 et 22 mai 2025Festival Pop’Sciences
Du 16 au 18 mai
INSA Lyon
L’INSA Lyon renforce sa position dans le classement Times Higher Education Impact 2022
Le classement Times Higher Education Impact redéfinit l'excellence dans l'enseignement supérieur mondial, en se basant sur la contribution des universités aux Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies, et non des indicateurs traditionnels tels que les moyens financiers et le prestige académique. Les étudiants, ainsi que les gouvernements, exigent de plus en plus de tels engagements auxquels des universités du monde entier sont nombreuses à répondre. Un record de 1 524 institutions de 110 pays/régions ont participé au classement cette année. Malgré cette concurrence accrue, le score global de l’INSA Lyon a progressé (68,3 au lieu de 61,4 en 2021) et ceux de 6 objectifs sur lesquels l’établissement s’est positionné.
Publiés le 27 avril, les résultats du THE Impact Ranking classent de nouveau l’INSA Lyon dans le top 200 mondial pour les ODD 10 – Inégalités Réduites et 13 – Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques, preuves de l’attachement constant de l’établissement à réduire les inégalités basées sur le sexe, l’âge, le handicap, l’origine sociale ou ethnique, l’appartenance religieuse, mais aussi à répondre à l’urgence climatique, à travers le renforcement de coopérations internationales, l’élaboration de politiques et d’actions de sensibilisation de sa communauté.
Une nouvelle et grande satisfaction émane de la performance sur l’ODD 7 – Énergie propre et d’un coût abordable : l’INSA Lyon est remonté dans le top 200 mondial alors qu’il figurait dans le top 400 en 2021, et ce malgré 700 universités participantes cette année. Cette distinction est une belle marque de reconnaissance pour les acteurs de l’établissement qui travaillent sur les chantiers pour garantir un accès pour tous à des services énergétiques de haute qualité.
L’INSA Lyon performe aussi dans 3 objectifs lui valant une place dans les tops 300 mondiaux :
- L’ODD 6 – Eau propre et assainissement – vise à un accès universel et équitable à l’eau potable, ainsi qu’une gestion durable de cette ressource : des questions sur lesquelles l’INSA Lyon et notamment le laboratoire Deep sont engagés depuis longtemps.
- L’ODD 11 – Villes et communautés durables - reconnaît les établissements qui offrent dans le même temps des opportunités d’emploi, un accès aux services de base, à l’énergie, au logement, au transport, des espaces verts tout en veillant à l’utilisation des ressources et leurs impacts environnementaux.
- L’ODD 17 – Partenariats pour la réalisation des objectifs – évalue les partenariats clés d’un établissement avec le secteur privé, les gouvernements et les ONG pour atteindre l’ensemble des 17 ODD. Il représente le meilleur score de l’INSA Lyon cette année : 76 points au lieu de 65/100 en 2021.
Top 200 mondial pour les ODD :
◾ 7 – Énergie propre et d’un coût abordable
◾ 10 – Inégalités Réduites
◾ 13 – Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques
Top 300 mondial pour les ODD :
◾ 6 - Eau propre et assainissement
◾ 11 - Villes et communautés durables
◾ 17 - Partenariats pour la réalisation des objectifs

Recherche
Holcim Accelerator Season 3
Together we’ll build a sustainable tomorrow
By intelligently utilizing each country’s knowledge and resources, how can we enhance carbon efficient construction?
Holcim Accelerator Season 3 Care for today to save tomorrow!
How we will tackle this: Each country will have a detailed challenge definition with the theme: Carbon Efficient Construction. Then, selected startups and innovative companies in each respective country will have 6-months to develop the solutions that will help their country get closer to a sustainable future.
Participating countries: Australia Canada Colombia France Germany Mexico Switzerland U.K U.S.A Free for startups, no equity taken!
Not your everyday event, strap yourself in for: Access to different market conditions and facilities High level mentoring Co-creation with top professionals Opportunity to undertake pilot tests Forward your innovation
No equity taken The Holcim Accelerator Season 3 will unfold like this:
- 27th of March, 2022: End of applications
- 11th-30th of April, 2022: Selected startup announcement
- May, 2022: Onboarding for startups, with a dedicated 2-days hybrid event in May (dates to be confirmed shortly) (Sprint) (Holcim Innovation Center, Lyon, France)
- June, 2022: Beginning of the acceleration program
- December, 2022: Get ready to present your demos!
How can you join? Check out the Accelerators website: https://bit.ly/3rihJXq to register by the 27th of March, 2022.
Let’s get one step closer to sustainability!
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Sciences & Société
Les Rencontres du Développement Durable
Une organisation conjointe de l'Institut Open Diplomacy et de l'INSA Lyon
Les RDD sont organisées à l’issue de l’Assemblée générale de l’ONU à travers toutes les régions françaises pour permettre à tous de réfléchir à ces problèmes dont les solutions viendront de l’action internationale comme des politiques territoriales.
Le programme des Rencontres du Développement Durable 2021 a été co-construit avec l’ensemble des partenaires rassemblés par l’Institut Open Diplomacy pour permettre à chacune et chacun de s’emparer des enjeux écologiques. Des villes durables à la finance responsable, en passant par l'industrie du futur, les partenaires ont choisi 10 fils rouges pour aider les citoyens à rentrer dans l’univers complexe de la transition écologique et solidaire.
BÂTIR DES VILLES DURABLES
- 9h15 à 9h40 | Ouverture de la journée
- 9h45 à 11h05 | Table-ronde #1 - La ville face au défi de l’adaptation au changement climatique
Alors qu’elles représentent 75 % des émissions de gaz à effet de serre et qu’elles sont l’épicentre de l’artificialisation des sols, les villes amorcent aujourd’hui un virage écologique majeur. La pandémie - remettant en cause le mode de vie urbain - a accéléré cette mutation. S’adapter à la crise climatique en végétalisant, en améliorant l'efficacité énergétique du bâti, et lutter contre la pollution constituent les dossiers en haut de la pile des maires car une question clé se pose : d’ici la fin du 21e siècle, pourrons-nous encore imaginer vivre en ville ? L’exode urbain, nouvel exode ?
- 11h15 à 11h35 | Keynote #1 - Stream « Penser l'après avec les ODD »
- 11h45 à 12h45 | Masterclass #1 - Stream « Défendre les générations futures »
- 14h00 à 15h15 | Table-ronde #2 - Smart cities : inclure petites ET grandes communes ?
La pandémie nous a projetés dans le tout numérique, où le télétravail généralisé provoquera, à court terme, une recomposition des espaces. Dans cet avenir incertain, quelle sera la place des smart cities ? Comment ces villes-réseaux, vecteurs d’améliorations considérables de notre qualité de vie et sources de nouvelles failles de cybersécurité, vont s’inventer ? Comment vont-elles se dessiner à l’heure où les bassins de vie et les bassins d’emploi sont en pleine révolution et où l’articulation entre les espaces ruraux et les espaces urbains sont au cœur des enjeux de cohésion sociale ? La promesse de mobilités plus efficaces et plus sobres qui en est le cœur sera-t-elle encore valable dans un monde post-COVID ?
- 15h30 à 15h55 | Keynote #2 - Stream « Construire l'avenir de l'Union »
- 16h05 à 17h20 | Masterclass #2 - Stream « Faire un monde plus solidaire »
- 17h30 à 18h30 | Clôture « Bâtir des villes plus résilientes » - Stream « Penser l'après avec les ODD »
Informations complémentaires
- https://www.les-rdd.fr/27-9-a-lyon
-
En distanciel
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Du 16 au 18 mai
Formation
Former tous les étudiants aux enjeux climat - énergie : le Groupe INSA ouvre un partenariat avec The Shift Project
The Shift Project, un laboratoire d’idées reconnu pour son expertise sur les enjeux climat-énergie, et qui œuvre en faveur d’une économie « post-carbone », va accompagner les établissements du Groupe INSA dans leur projet de former tous leurs étudiants à ces enjeux. Entretien avec Nicolas Freud, référent pour le projet ClimatSup et pilote du projet d’évolution de la formation à l’INSA Lyon.
Comment pouvez-vous présenter le projet ClimatSup INSA, et que va-t-il apporter à la formation INSA Lyon ?
L’INSA Lyon est en relation régulière avec The Shift Project depuis que ce dernier a lancé son chantier sur l’enseignement supérieur (voir, notamment, le rapport « Mobiliser l’enseignement supérieur pour le climat », publié en mars 2019). Nous avons pu constater que nous partagions le point de vue selon lequel tous les étudiants devraient être formés aux enjeux climat-énergie. Nous avons alors pensé que The Shift Project pourrait nous aider à conduire notre chantier d’évolution de la formation sur ces thématiques, en nous apportant un accompagnement méthodologique et une expertise sur le plan scientifique et technique. C’est de là qu’est né le projet Climatsup, aujourd’hui porté à l’échelle du Groupe INSA, qui devrait nous aider à élaborer un programme de formation cohérent sur la thématique climat-énergie, dans le cadre plus global du chantier d’évolution de la formation défini par le conseil d’administration de l’établissement.
N’y a-t-il pas un risque à s’associer à The Shift Project, dont les propositions peuvent apparaître parfois controversées ?
The Shift Project fonde ses propositions sur le diagnostic de la communauté scientifique, qui établit clairement la nécessité de décarboner les activités humaines pour parvenir à limiter le réchauffement climatique. Il est toujours guidé, dans sa démarche, par l’exigence de rigueur scientifique. Il est tout à fait légitime, cependant, que ses propositions suscitent le débat, tant les problèmes à résoudre pour faire face au changement climatique et réaliser la transition énergétique remettent en question nos habitudes, dans tous les domaines. L’INSA Lyon estime que tous ses étudiants doivent être formés sur ces questions, et doivent être des acteurs des transformations en cours et à venir. Même s’il s’agit de sujets extrêmement complexes, les ingénieurs que nous formons peuvent et doivent contribuer à éclairer les débats et prises de décision, en apportant, notamment, leur expertise scientifique et technique (indispensable, par exemple, pour ne pas se tromper d’ordre de grandeur lorsqu’on cherche des solutions). L’expérience avec The Shift Project sera très intéressante pour nous aider à avancer sur ces sujets.
L’INSA Lyon est particulièrement moteur pour faire évoluer sa formation, en phase avec les grands enjeux sociétaux et environnementaux. Est-ce une priorité stratégique pour l’établissement ?
Oui, absolument. L’INSA Lyon a acté le fait que les grands enjeux sociétaux et environnementaux doivent occuper une place centrale dans la formation. L’étape de la politique de formation étant franchie (avec le vote de deux notes de cadrage par le CA en 2019-20), l’établissement aborde à présent la phase plus opérationnelle de construction des futures maquettes de formation, qui seront proposées dès la rentrée 2021 aux nouveaux bacheliers. C’est un chantier complexe, mais nous sommes heureux de compter, dans le paysage des grandes écoles, parmi les acteurs les plus impliqués dans cette transformation devenue particulièrement urgente.

International
L'INSA Lyon dans le classement international des universités Times Higher Education Impact Ranking
L'INSA Lyon se classe parmi les universités les plus engagées en 2020 dans les 17 objectifs de développement durable des Nations Unies. Au classement général, l'établissement est positionné 201-300 sur 767 universités, soit un bond de 100 places par rapport à son classement 2019.
L'INSA Lyon est 5e en France et se distingue notamment sur 4 objectifs (ODD) :
54e mondial pour l'ODD Energie propre et abordable
Recherche sur l'énergie, utilisation et politiques énergétiques, et engagement à promouvoir l'efficacité énergétique
70e mondial pour l'ODD Villes et communautés durables
Recherche sur la durabilité, le rôle de gardien des arts et du patrimoine et les approches internes de la durabilité
101-200 mondial pour l'ODD Réduction des inégalités sociales
Recherche sur les inégalités sociales, les politiques en matière de discrimination et l'engagement à recruter du personnel et des étudiants issus de groupes sous-représentés
201-300 mondial pour l'ODD Alliances stratégiques
Les moyens plus larges par lesquels les universités soutiennent les objectifs de développement durable par la collaboration avec d'autres pays, la promotion des meilleures pratiques et la publication de données

Formation
« Unir nos efforts au service d’une ambition commune pour l’établissement »
La communauté INSA se mobilise pour mettre en œuvre ce projet qui concerne tous les départements de formation. Rencontre avec des acteurs en première ligne.
Il faut inventer de nouveaux modes d’organisation, de production et de nouveaux modèles économiques
Alexis Méténier, directeur des relations entreprises
« La nécessité de faire évoluer la formation des ingénieurs par rapport à l’impact, toujours plus important, des technologies sur la société et l’environnement est une vision partagée par tous. Les entreprises, de toutes tailles, considèrent que les ingénieurs ont un rôle majeur à jouer dans les transitions à l’œuvre, qu’elles soient énergétiques, numériques, sociales ou économiques. La science, qui a ouvert les portes du progrès, est aussi celle qui va devoir contribuer à fabriquer les clés de ces grands défis. De nombreux dirigeants d’entreprises et ingénieurs sont traversés par les mêmes interrogations sur l’avenir et partagent la conviction qu’il faut inventer de nouveaux modes d’organisation, de production et de nouveaux modèles économiques. Devant l’ampleur de la tâche, personne ne détient la solution et tous les acteurs sont concernés. Que l’INSA se saisisse de ces enjeux en faisant évoluer sa formation sans attendre que soit formulée la demande par le marché de l’emploi est légitime. Plus que légitime, c’est une obligation. La question n’est plus de savoir quel ingénieur est adapté au progrès mais quel progrès devra inventer l’ingénieur. »
Unir nos efforts au service d’une ambition commune pour l’établissement
Nicolas Freud, chef de projet « Évolution de la formation »
« La feuille de route étant fixée, il s’agit à présent de passer à la mise en œuvre, et Christian Olagnon, directeur de la formation de l'INSA Lyon, m’a demandé de coordonner le chantier. Ayant participé, en amont, aux réflexions qui ont conduit aux orientations fixées par le conseil d’administration (CA), et étant convaincu de leur importance, je n’ai pas beaucoup hésité avant d’accepter la mission de chef de projet, avec enthousiasme, mais aussi un peu d’appréhension face à l’ampleur de la tâche.
La première action concrète est la constitution d’un comité de pilotage et de coordination, comme le prévoit la deuxième note de cadrage votée par le CA. Ce comité aura pour rôle d’assurer la mise en œuvre du chantier, en veillant à sa cohérence à l’échelle de l’établissement, sur les cinq années du cursus. Il devra pour cela travailler avec l’ensemble des départements et centres et accompagner les équipes pédagogiques pour faire évoluer les maquettes de formation en adéquation avec les objectifs d’apprentissage visés.
Le challenge sera de parvenir à embarquer un grand nombre de collègues, de toutes disciplines, et d’unir nos efforts au service d’une ambition commune pour l’établissement. Nous n’avons que rarement l’occasion de travailler de cette manière, et à cette échelle. L’échéance de la rentrée 2021 pour la première et la troisième année va être serrée mais il faut voir à plus long terme : il s’agit d’évolutions qui vont se mettre en place progressivement sur plusieurs années. Même si tout n’est pas parfait tout de suite, ce qui compte c’est la direction prise. Ce sera probablement difficile, mais je suis convaincu que l’enjeu en vaut la peine. »
Il faut donner plus de sens à notre formation
Marc Romagné, élève-ingénieur en 4e année au département génie civil et urbanisme, élu au conseil de département et au conseil des études et membre du groupe transition de son département
« Les étudiants veulent faire de la science mais pas déconnectée de la vie dans laquelle on vit et notamment des problèmes sociétaux et environnementaux auxquels nous sommes collectivement confrontés. Aborder les enjeux développement durable et responsabilité sociétale (DD&RS) au cours de notre formation ne veut pas dire grand-chose si on se cantonne à de la sensibilisation, il nous faut des enseignements avec des approches plus systémiques, des professeurs qui nous amènent à voir au-delà de leur discipline. Aujourd’hui, qu’est-ce qu’on attend d’un ingénieur ? Pas la même chose qu’il y a 60 ans. On attend plus de responsabilité, une meilleure prise en compte de l’humain, du discernement face aux enjeux. Il est par exemple très important d’avoir une réflexion sur le numérique. Il n’a pas toujours un impact positif, il peut également engendrer une consommation excessive de ressources si les ingénieurs ne prennent pas en compte un critère de sobriété. Par ailleurs, les conséquences sociétales du numérique, en termes d’usage, doivent faire l’objet de davantage de réflexion critique. Le numérique est devenu un outil indispensable, mais il n’est pas une fin en soi. Il est très important de se préparer aux changements qui vont survenir, d’être formé pour cela. Et de ce point de vue, même si tout le monde s’accorde sur le fait qu’il faut adapter la formation, le plus dur est la résistance au changement. »
Amener les étudiants à développer peu à peu une compréhension systémique des enjeux
Marion Fregonese, professeur de chimie et de thermodynamique au département Formation Initiale aux Métiers d'Ingénieur (FIMI)
« Certains enseignements existants abordent déjà des questions relatives au DD&RS. De telles expériences sont précieuses et constitueront une base pour construire un enseignement plus ambitieux. La deuxième note de cadrage votée par le CA prévoit ainsi la création d’enseignements transversaux dédiés au DD&RS, qui s’articuleront avec des apprentissages DD&RS introduits dans les disciplines existantes, afin de répondre aux questions techniques et sociétales posées par le changement climatique, l’énergie, les ressources en matières premières, les atteintes portées au vivant (écosystèmes) et à la santé... tout en explorant les liens entre science, technique et société et les dynamiques du changement. L’un des grands défis sera d’amener les étudiants à développer peu à peu une compréhension systémique de ces enjeux, dès la première année de leur cursus ingénieur, cette compréhension devant être construite sur la base d’un socle scientifique solide. Pour y parvenir, il faudra adopter une approche transdisciplinaire, qui fera travailler ensemble des enseignants de différents champs disciplinaires (en sciences de l’ingénieur mais aussi en sciences humaines et sociales). Il s’agit d’un challenge important car, à ce jour, peu d’espaces le permettent dans les maquettes d’enseignement. »
Repenser les apprentissages des disciplines scientifiques en explorant le potentiel du numérique
Véronique Églin, professeur d’informatique et directrice adjointe du département FIMI
« En ce qui concerne le numérique, l’objectif est que tous nos étudiants puissent acquérir des bases, jugées nécessaires, même s’ils ne choisissent pas de se spécialiser dans ce domaine. Quatre thématiques incontournables ont été identifiées : les fondamentaux de l’informatique (architectures et systèmes, algorithmique, langages de programmation...), le calcul numérique, la science des données et l’intelligence artificielle, et la société numérique (infrastructures, outils, enjeux sociétaux et environnementaux de la transition numérique...). Ces thématiques seront abordées dans des enseignements dédiés, mais aussi en développant l’utilisation du calcul numérique dans l’ensemble des disciplines scientifiques. Même si le chantier est loin de partir de zéro, ce dernier aspect va demander des efforts de la part de beaucoup de collègues enseignants dont le numérique n’est pas la spécialité. L’une des clés sera la collaboration entre des collègues de disciplines différentes. »
Devenir une communauté apprenante
Laurence Dupont, responsable de l’équipe Appui aux techniques de l'enseignement du numérique et de l'apprentissage (ATENA)
« C’est une transformation profonde qui attend les équipes enseignantes et notre rôle est de leur apporter toute l’aide possible pour mener au mieux cette évolution. Cette dernière est enthousiasmante mais aussi exigeante pour les enseignants : experts dans leur discipline, ils vont devoir apprendre à travailler dans une approche transdisciplinaire et acquérir, pour certains, de nouvelles compétences notamment dans le domaine du numérique. Comment se former ? Comment trouver du temps ? Comment assurer une cohérence dans nos programmes et nos pratiques sur les cinq années de formation ? L’équipe ATENA, accompagnée des référents pédagogiques de chacun des départements et centres mais aussi de ses partenaires (OpenINSA, écoles d’ingénieurs du site Lyon Saint-Etienne), sera là pour identifier les besoins des équipes et y répondre. Je suis convaincue que la collaboration et le partage d’expériences sont les clés du succès. Il faut réinventer nos pratiques pédagogiques, travailler ensemble (équipes enseignantes et étudiants), accepter d’apprendre des autres et de transmettre soi-même son savoir-faire. L’INSA Lyon deviendra ainsi, grâce à ce projet d’évolution de la formation, une véritable communauté apprenante. »
Lire aussi
🔸 « C’est un chantier ambitieux face à des enjeux sociétaux incontournables »
▫️ Entretien avec Christian Olagnon, Directeur de la Formation

Formation
« C’est un chantier ambitieux face à des enjeux sociétaux incontournables »
Entretien avec Christian Olagnon, directeur de la formation
Le conseil des études et le conseil d’administration de l’établissement viennent d’approuver une feuille de route pour faire évoluer la formation, en renforçant deux axes transversaux majeurs : le développement durable et la responsabilité sociétale (DD&RS) et le numérique. Outre ces deux axes forts, l’école renforce son modèle de formation sur cinq ans, les deux premières années apportant le socle de compétences de base nécessaires aux métiers exercés par les ingénieurs. Christian Olagnon, directeur de la formation, nous éclaire sur la teneur, l’ampleur et les échéances de ce chantier.
Qu’est-ce qui motive de telles évolutions et en quoi la formation dispensée aujourd’hui va-t-elle changer ?
Tout le monde reconnaît que nous sommes face à des enjeux sociétaux d’une acuité et d’une ampleur inédites. En ce qui concerne l’environnement, même si ces enjeux sont identifiés depuis longtemps (plus de 30 ans en ce qui concerne le climat par exemple), force est de constater que l’on a trop longtemps ignoré le problème ou que l’on n’en a pas fait une priorité suffisante. Mais la perception générale de ces enjeux évolue, notamment grâce aux travaux du GIEC (voir par ex. le rapport de 2018 sur le réchauffement à 1,5°C) et de l’IPBES (rapport de 2019 sur l’état de la biodiversité et des services écosystémiques), qui montrent sans ambiguïté que des transformations profondes et rapides de nos sociétés sont nécessaires si l’on veut éviter une dégradation irréversible de nos conditions de vie. Les preuves scientifiques sont telles qu’il n’est plus possible de différer ces sujets. La décarbonation de l’économie, notamment, est devenue un impératif à court terme, auquel les ingénieurs peuvent et doivent apporter une contribution majeure dans les années à venir. Par ailleurs, nos étudiants, à juste titre, sont déjà très sensibilisés et veulent être acteurs de ces changements. Ils ont joué un rôle décisif ces dernières années en poussant l’établissement à donner à ces sujets un plus haut niveau de priorité. Au-delà de cette sensibilisation, l’enjeu est à présent de former nos étudiants sur ces sujets, qui sont d’une grande complexité, par nature interdisciplinaires, et qui représentent des « questions socialement vives ». Nous devons non seulement leur donner des clés de compréhension, avec des fondements scientifiques solides, mais également des leviers d’action, pour qu’ils contribuent à apporter des solutions.
Une autre transformation sociétale majeure est celle liée au numérique. En premier lieu, notre ambition est que tous les étudiants de l’INSA, quels que soient leurs choix de spécialité, acquièrent un bagage solide qui leur permet de maîtriser les techniques générales et les environnements numériques. Ce n’est que partiellement le cas aujourd’hui, il faut donc renforcer de manière significative la formation existante consacrée au numérique. Cela se fera avec des enseignements dédiés, mais aussi en faisant davantage appel au calcul numérique dans les enseignements de sciences de l’ingénieur. Enfin, les étudiants doivent également appréhender les évolutions, les limites et les impacts sociétaux du numérique, afin qu’ils puissent jouer un rôle dans la transformation numérique des milieux professionnels au sein desquels ils seront amenés à travailler.
Outre ces deux volets, DD&RS et numérique, l’établissement maintient le cap de la « démarche compétences » , qu’il faut poursuivre et approfondir. Le principe est de construire une progression des enseignements cohérente sur cinq ans pour que les diplômés qui sortent de l’école aient bien acquis les compétences visées. C’est cette progression qui doit être améliorée et formalisée, pour que l’ensemble des activités de formation contribue bien à ces compétences. On appelle cette méthodologie « approche-programme » . Notons au passage qu’à l’INSA, nous ne concevons pas les deux premières années comme des années de « prépa » : les étudiants sont formés dès le début aux métiers d’ingénieur, en les confrontant à l’interdisciplinarité et à la résolution de problèmes d’ingénierie concrets.
Il est prévu que de nouveaux enseignements soient mis en place dès la rentrée 2021 en 1re et en 3e années. Comment le chantier va-t-il s’organiser ? Quelle sera son ampleur ?
Cette échéance de la rentrée 2021 est fixée par l’arrivée des nouveaux bacheliers, qui n’auront pas reçu la même formation au lycée que nos élèves actuels. Les maquettes de formation vont donc devoir être adaptées globalement. Même si le calendrier est serré, c’est le bon moment pour mettre en œuvre les évolutions souhaitées dans les domaines du DD&RS et du numérique.
Par ailleurs, pour que ces évolutions s’inscrivent bien dans une approche-programme, il faut dès le départ penser la progression des apprentissages sur les cinq années du cursus. Cela engage donc tous les Départements de formation. Nous voulons aussi que les enseignements de 3e année évoluent dès la rentrée 2021 (sans attendre l’arrivée des élèves issus de la réforme du bac) pour que le plus grand nombre d’étudiants puisse bénéficier le plus rapidement possible d’une formation renforcée au DD&RS et au numérique.
Il s’agit donc d’un chantier ambitieux, qui va demander une très forte mobilisation des équipes pédagogiques. Il y a déjà beaucoup d’enseignants volontaires, mais il faudra en entraîner davantage, et prouver que les réductions horaires appliquées à certaines disciplines jugées « fondamentales » ne représenteront pas une perte pour la qualité globale de la formation, mais bien un bénéfice. Le dialogue avec les étudiants sera, à ce propos, essentiel : ce sont les premiers à réclamer le changement et ils ont des observations et des propositions tout à fait pertinentes. D’un point de vue opérationnel, un comité de pilotage et de coordination va être rapidement constitué, animé par Nicolas Freud, nommé chef de projet. Ce comité aura un rôle majeur à jouer, pour organiser le chantier, en lien étroit avec tous les départements et centres. Avec l’appui de l’équipe d'appui aux techniques de l'enseignement du numérique et de l'apprentissage (ATENA), il guidera et accompagnera les équipes pédagogiques, afin de bâtir les nouveaux enseignements dans chaque département sans perdre de vue la vision globale sur cinq ans.
Avec ce projet d’évolution de la formation, comment notre établissement se situe-t-il au sein du groupe INSA et par rapport à d’autres grandes écoles d’ingénieur ?
À l’échelle d’un gros établissement comme l’INSA Lyon, il s’agit d’un projet unique car il vise à former 100% de nos étudiants sur des thématiques transversales devenues absolument incontournables. Les formations dispensées dans les établissements du groupe INSA vont certainement évoluer dans la même direction que nous, mais avec la feuille de route que nous nous sommes fixée, nous allons ouvrir la voie. De manière plus large, ces axes de formation renforcés à l’INSA Lyon seront un facteur différenciant par rapport à d’autres établissements. Dans le prolongement de notre héritage historique, nourri notamment par des valeurs d’ouverture et de responsabilité sociale, nous essayons d’apporter des réponses, à notre niveau, aux enjeux que rencontre le monde d’aujourd’hui.
La crise sanitaire actuelle, qui bouleverse notre fonctionnement et nous mobilise fortement, ne va-t-elle pas remettre en cause le bon déroulement de ce chantier ?
Cela ne facilite pas les choses, c’est certain. Cependant, avec la réforme des programmes du lycée, les élèves qui arriveront à l’INSA en 2021 n’auront plus le même bagage. Ce paramètre-là nous est imposé. Il nous faut donc mettre en œuvre au mieux les évolutions souhaitées, malgré les perturbations actuelles liées à la pandémie. Faire évoluer la structure des maquettes est donc incontournable et il faut y travailler dès maintenant, tout en composant avec les circonstances difficiles que nous connaissons. Comme à chaque fois que l’on fait bouger les lignes, il faut de la volonté - nous en avons - mais aussi de la souplesse pour avancer au mieux en s’appuyant sur l’intelligence collective.
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Formation
Le développement durable et le numérique au cœur des enjeux de la formation INSA de demain
Pour répondre aux défis majeurs de notre époque, la formation INSA Lyon se réinvente. Frédéric Fotiadu, directeur de l’INSA Lyon, présente sa vision d’une évolution essentielle pour l'école.
« La période que nous traversons actuellement a un impact majeur sur notre organisation. Les enjeux inédits, qu’elle fait émerger à court terme et pour de longs mois encore, ne doivent toutefois pas nous détourner de chantiers de transformation majeurs, d’ores et déjà initiés, et d’une importance hautement stratégique pour notre avenir. C’est le cas de l’évolution de la formation, fruit d’une importante mobilisation collective, qui a abouti à une feuille de route votée par le conseil d’administration de l’INSA Lyon à une large majorité.
À travers cette évolution de la formation, il s’agit véritablement d’être en phase, voire en avance de phase avec les nouveaux défis de notre époque. Les organisations sont, de mon point de vue, confrontées aujourd’hui à trois transitions majeures : une transition écologique et environnementale, une transition numérique et une transition sociale. À ces défis partagés par tous les acteurs socio-économiques, s’ajoutent deux enjeux vis-à-vis desquels le degré d’exposition varie significativement selon les secteurs concernés : une transition de modèle économique et une transition institutionnelle, à savoir l’interaction avec l’ensemble des parties prenantes d’un écosystème.
Nos ingénieurs, plus que jamais, sont au cœur de ces problématiques. D’une part parce qu’ils maîtrisent la technique qui sous-tend toute activité humaine, mais aussi parce qu’ils en perçoivent les impacts sociétaux et environnementaux.
Cette position éminemment stratégique en fait des interlocuteurs et décideurs de premier ordre pour accompagner et initier la transformation des entreprises, en faire évoluer l’organisation, le cœur de métier et développer de nouvelles activités.
Rester à la pointe de cette expertise technique et être davantage encore au cœur des processus de décision, telle est l’ambition qui nous pousse aujourd’hui, au terme de plusieurs mois de travail collectif ayant impliqué personnels et étudiants, à faire évoluer notre formation selon deux axes prioritaires : former plus directement nos ingénieurs aux enjeux du Développement Durable & de la Responsabilité Sociétale, en mettant un accent particulier sur la question du réchauffement climatique, et faire progresser leur maîtrise des concepts et des techniques du numérique.
Un autre chantier concerne l’évolution de notre contexte général de formation. Nos élèves seront encore davantage formés aux sciences de l’ingénieur dès la première année, dans une dynamique de transversalité entre les domaines enseignés. Nous nous éloignerons ainsi d’un modèle qui pouvait s’apparenter à celui des classes préparatoires, pendant les deux premières années de formation à l’INSA, en donnant encore plus de sens à nos enseignements dès le début du cursus. Enfin, cette nécessaire évolution est motivée par la réforme du baccalauréat, qui amènera vers nous une plus grande variété de profils, à laquelle nous devrons adapter nos contenus pédagogiques.
Ces évolutions de la formation ont été impulsées par une mobilisation forte et déjà ancienne des communautés enseignante et étudiante de l’établissement, en particulier dans le domaine du développement durable et de la responsabilité sociétale. Elles font aussi écho à la démarche prospective de l’établissement, désormais étendue au Groupe INSA, qui a permis d’associer à la réflexion un grand nombre de personnels et d’étudiants INSA ainsi que des partenaires externes. Il ressort de ces travaux une feuille de route, qui donne le cap pour les années à venir en même temps que le coup d’envoi, dès à présent, pour le passage aux réalisations concrètes.
En tant que Directeur de l’INSA Lyon, je suis particulièrement heureux et fier de voir notre établissement s’engager dans cette voie. C’est la démonstration de notre capacité à rester agile pour former des acteurs clés du monde de demain dans une dynamique de performance scientifique, économique, sociale et environnementale. »
Frédéric Fotiadu,
Directeur de l’INSA Lyon
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