
Formation
« C’est un chantier ambitieux face à des enjeux sociétaux incontournables »
Entretien avec Christian Olagnon, directeur de la formation
Le conseil des études et le conseil d’administration de l’établissement viennent d’approuver une feuille de route pour faire évoluer la formation, en renforçant deux axes transversaux majeurs : le développement durable et la responsabilité sociétale (DD&RS) et le numérique. Outre ces deux axes forts, l’école renforce son modèle de formation sur cinq ans, les deux premières années apportant le socle de compétences de base nécessaires aux métiers exercés par les ingénieurs. Christian Olagnon, directeur de la formation, nous éclaire sur la teneur, l’ampleur et les échéances de ce chantier.
Qu’est-ce qui motive de telles évolutions et en quoi la formation dispensée aujourd’hui va-t-elle changer ?
Tout le monde reconnaît que nous sommes face à des enjeux sociétaux d’une acuité et d’une ampleur inédites. En ce qui concerne l’environnement, même si ces enjeux sont identifiés depuis longtemps (plus de 30 ans en ce qui concerne le climat par exemple), force est de constater que l’on a trop longtemps ignoré le problème ou que l’on n’en a pas fait une priorité suffisante. Mais la perception générale de ces enjeux évolue, notamment grâce aux travaux du GIEC (voir par ex. le rapport de 2018 sur le réchauffement à 1,5°C) et de l’IPBES (rapport de 2019 sur l’état de la biodiversité et des services écosystémiques), qui montrent sans ambiguïté que des transformations profondes et rapides de nos sociétés sont nécessaires si l’on veut éviter une dégradation irréversible de nos conditions de vie. Les preuves scientifiques sont telles qu’il n’est plus possible de différer ces sujets. La décarbonation de l’économie, notamment, est devenue un impératif à court terme, auquel les ingénieurs peuvent et doivent apporter une contribution majeure dans les années à venir. Par ailleurs, nos étudiants, à juste titre, sont déjà très sensibilisés et veulent être acteurs de ces changements. Ils ont joué un rôle décisif ces dernières années en poussant l’établissement à donner à ces sujets un plus haut niveau de priorité. Au-delà de cette sensibilisation, l’enjeu est à présent de former nos étudiants sur ces sujets, qui sont d’une grande complexité, par nature interdisciplinaires, et qui représentent des « questions socialement vives ». Nous devons non seulement leur donner des clés de compréhension, avec des fondements scientifiques solides, mais également des leviers d’action, pour qu’ils contribuent à apporter des solutions.
Une autre transformation sociétale majeure est celle liée au numérique. En premier lieu, notre ambition est que tous les étudiants de l’INSA, quels que soient leurs choix de spécialité, acquièrent un bagage solide qui leur permet de maîtriser les techniques générales et les environnements numériques. Ce n’est que partiellement le cas aujourd’hui, il faut donc renforcer de manière significative la formation existante consacrée au numérique. Cela se fera avec des enseignements dédiés, mais aussi en faisant davantage appel au calcul numérique dans les enseignements de sciences de l’ingénieur. Enfin, les étudiants doivent également appréhender les évolutions, les limites et les impacts sociétaux du numérique, afin qu’ils puissent jouer un rôle dans la transformation numérique des milieux professionnels au sein desquels ils seront amenés à travailler.
Outre ces deux volets, DD&RS et numérique, l’établissement maintient le cap de la « démarche compétences » , qu’il faut poursuivre et approfondir. Le principe est de construire une progression des enseignements cohérente sur cinq ans pour que les diplômés qui sortent de l’école aient bien acquis les compétences visées. C’est cette progression qui doit être améliorée et formalisée, pour que l’ensemble des activités de formation contribue bien à ces compétences. On appelle cette méthodologie « approche-programme » . Notons au passage qu’à l’INSA, nous ne concevons pas les deux premières années comme des années de « prépa » : les étudiants sont formés dès le début aux métiers d’ingénieur, en les confrontant à l’interdisciplinarité et à la résolution de problèmes d’ingénierie concrets.
Il est prévu que de nouveaux enseignements soient mis en place dès la rentrée 2021 en 1re et en 3e années. Comment le chantier va-t-il s’organiser ? Quelle sera son ampleur ?
Cette échéance de la rentrée 2021 est fixée par l’arrivée des nouveaux bacheliers, qui n’auront pas reçu la même formation au lycée que nos élèves actuels. Les maquettes de formation vont donc devoir être adaptées globalement. Même si le calendrier est serré, c’est le bon moment pour mettre en œuvre les évolutions souhaitées dans les domaines du DD&RS et du numérique.
Par ailleurs, pour que ces évolutions s’inscrivent bien dans une approche-programme, il faut dès le départ penser la progression des apprentissages sur les cinq années du cursus. Cela engage donc tous les Départements de formation. Nous voulons aussi que les enseignements de 3e année évoluent dès la rentrée 2021 (sans attendre l’arrivée des élèves issus de la réforme du bac) pour que le plus grand nombre d’étudiants puisse bénéficier le plus rapidement possible d’une formation renforcée au DD&RS et au numérique.
Il s’agit donc d’un chantier ambitieux, qui va demander une très forte mobilisation des équipes pédagogiques. Il y a déjà beaucoup d’enseignants volontaires, mais il faudra en entraîner davantage, et prouver que les réductions horaires appliquées à certaines disciplines jugées « fondamentales » ne représenteront pas une perte pour la qualité globale de la formation, mais bien un bénéfice. Le dialogue avec les étudiants sera, à ce propos, essentiel : ce sont les premiers à réclamer le changement et ils ont des observations et des propositions tout à fait pertinentes. D’un point de vue opérationnel, un comité de pilotage et de coordination va être rapidement constitué, animé par Nicolas Freud, nommé chef de projet. Ce comité aura un rôle majeur à jouer, pour organiser le chantier, en lien étroit avec tous les départements et centres. Avec l’appui de l’équipe d'appui aux techniques de l'enseignement du numérique et de l'apprentissage (ATENA), il guidera et accompagnera les équipes pédagogiques, afin de bâtir les nouveaux enseignements dans chaque département sans perdre de vue la vision globale sur cinq ans.
Avec ce projet d’évolution de la formation, comment notre établissement se situe-t-il au sein du groupe INSA et par rapport à d’autres grandes écoles d’ingénieur ?
À l’échelle d’un gros établissement comme l’INSA Lyon, il s’agit d’un projet unique car il vise à former 100% de nos étudiants sur des thématiques transversales devenues absolument incontournables. Les formations dispensées dans les établissements du groupe INSA vont certainement évoluer dans la même direction que nous, mais avec la feuille de route que nous nous sommes fixée, nous allons ouvrir la voie. De manière plus large, ces axes de formation renforcés à l’INSA Lyon seront un facteur différenciant par rapport à d’autres établissements. Dans le prolongement de notre héritage historique, nourri notamment par des valeurs d’ouverture et de responsabilité sociale, nous essayons d’apporter des réponses, à notre niveau, aux enjeux que rencontre le monde d’aujourd’hui.
La crise sanitaire actuelle, qui bouleverse notre fonctionnement et nous mobilise fortement, ne va-t-elle pas remettre en cause le bon déroulement de ce chantier ?
Cela ne facilite pas les choses, c’est certain. Cependant, avec la réforme des programmes du lycée, les élèves qui arriveront à l’INSA en 2021 n’auront plus le même bagage. Ce paramètre-là nous est imposé. Il nous faut donc mettre en œuvre au mieux les évolutions souhaitées, malgré les perturbations actuelles liées à la pandémie. Faire évoluer la structure des maquettes est donc incontournable et il faut y travailler dès maintenant, tout en composant avec les circonstances difficiles que nous connaissons. Comme à chaque fois que l’on fait bouger les lignes, il faut de la volonté - nous en avons - mais aussi de la souplesse pour avancer au mieux en s’appuyant sur l’intelligence collective.
Lire aussi
▫️ Témoignages d'acteurs en première ligne, dont Nicolas Freud, chef de projet « Évolution de la formation »
🔸 Le développement durable et le numérique au cœur des enjeux de la formation INSA de demain ▫️ par Frédéric Fotiadu, Directeur de l'INSA Lyon

Formation
Le développement durable et le numérique au cœur des enjeux de la formation INSA de demain
Pour répondre aux défis majeurs de notre époque, la formation INSA Lyon se réinvente. Frédéric Fotiadu, directeur de l’INSA Lyon, présente sa vision d’une évolution essentielle pour l'école.
« La période que nous traversons actuellement a un impact majeur sur notre organisation. Les enjeux inédits, qu’elle fait émerger à court terme et pour de longs mois encore, ne doivent toutefois pas nous détourner de chantiers de transformation majeurs, d’ores et déjà initiés, et d’une importance hautement stratégique pour notre avenir. C’est le cas de l’évolution de la formation, fruit d’une importante mobilisation collective, qui a abouti à une feuille de route votée par le conseil d’administration de l’INSA Lyon à une large majorité.
À travers cette évolution de la formation, il s’agit véritablement d’être en phase, voire en avance de phase avec les nouveaux défis de notre époque. Les organisations sont, de mon point de vue, confrontées aujourd’hui à trois transitions majeures : une transition écologique et environnementale, une transition numérique et une transition sociale. À ces défis partagés par tous les acteurs socio-économiques, s’ajoutent deux enjeux vis-à-vis desquels le degré d’exposition varie significativement selon les secteurs concernés : une transition de modèle économique et une transition institutionnelle, à savoir l’interaction avec l’ensemble des parties prenantes d’un écosystème.
Nos ingénieurs, plus que jamais, sont au cœur de ces problématiques. D’une part parce qu’ils maîtrisent la technique qui sous-tend toute activité humaine, mais aussi parce qu’ils en perçoivent les impacts sociétaux et environnementaux.
Cette position éminemment stratégique en fait des interlocuteurs et décideurs de premier ordre pour accompagner et initier la transformation des entreprises, en faire évoluer l’organisation, le cœur de métier et développer de nouvelles activités.
Rester à la pointe de cette expertise technique et être davantage encore au cœur des processus de décision, telle est l’ambition qui nous pousse aujourd’hui, au terme de plusieurs mois de travail collectif ayant impliqué personnels et étudiants, à faire évoluer notre formation selon deux axes prioritaires : former plus directement nos ingénieurs aux enjeux du Développement Durable & de la Responsabilité Sociétale, en mettant un accent particulier sur la question du réchauffement climatique, et faire progresser leur maîtrise des concepts et des techniques du numérique.
Un autre chantier concerne l’évolution de notre contexte général de formation. Nos élèves seront encore davantage formés aux sciences de l’ingénieur dès la première année, dans une dynamique de transversalité entre les domaines enseignés. Nous nous éloignerons ainsi d’un modèle qui pouvait s’apparenter à celui des classes préparatoires, pendant les deux premières années de formation à l’INSA, en donnant encore plus de sens à nos enseignements dès le début du cursus. Enfin, cette nécessaire évolution est motivée par la réforme du baccalauréat, qui amènera vers nous une plus grande variété de profils, à laquelle nous devrons adapter nos contenus pédagogiques.
Ces évolutions de la formation ont été impulsées par une mobilisation forte et déjà ancienne des communautés enseignante et étudiante de l’établissement, en particulier dans le domaine du développement durable et de la responsabilité sociétale. Elles font aussi écho à la démarche prospective de l’établissement, désormais étendue au Groupe INSA, qui a permis d’associer à la réflexion un grand nombre de personnels et d’étudiants INSA ainsi que des partenaires externes. Il ressort de ces travaux une feuille de route, qui donne le cap pour les années à venir en même temps que le coup d’envoi, dès à présent, pour le passage aux réalisations concrètes.
En tant que Directeur de l’INSA Lyon, je suis particulièrement heureux et fier de voir notre établissement s’engager dans cette voie. C’est la démonstration de notre capacité à rester agile pour former des acteurs clés du monde de demain dans une dynamique de performance scientifique, économique, sociale et environnementale. »
Frédéric Fotiadu,
Directeur de l’INSA Lyon
Lire la suite :
▫️ Entretien avec Christian Olagnon, Directeur de la Formation
🔸 « Unir nos efforts au service d’une ambition commune pour l’établissement »
▫️ Témoignages d'acteurs en première ligne, dont Nicolas Freud, chef de projet
« Évolution de la formation »

INSA Lyon
L’INSA Lyon toujours plus investi dans le développement durable
Le Times Higher Education a publié hier, mercredi 22 avril, la deuxième édition de son classement mondial dédié à la performance des établissements d’enseignement supérieur en matière de développement durable et de responsabilité sociétale. L’INSA Lyon se classe parmi les 200 meilleures universités mondiales ayant un impact positif sur la société et décroche la 5e place ex-aequo des institutions françaises*. Un rang remarquable pour un établissement engagé de longue date sur ces problématiques. Interview avec Nicolas Gaillard, directeur adjoint en charge du développement durable.
Avec sa 54e place mondiale sur la thématique « Énergie propre et abordable » et sa 70e place sur la thématique « Villes et communautés durables », l’INSA sort son épingle du jeu sur l’énergie et la durabilité. Qu’en est-il vraiment ?
En matière d’énergie, l’établissement se mobilise depuis de nombreuses années pour définir une trajectoire de transition énergétique et écologique. L’efficacité énergétique du patrimoine immobilier et le développement des énergies renouvelables sont en effet des axes prioritaires, au même titre que la réduction des impacts environnementaux liés à la gestion de l’eau, de la biodiversité et des espaces verts.
Nous avons mis en place cet engagement au service de la durabilité depuis de nombreuses années, en instaurant notamment un bilan des émissions de gaz à effet de serre depuis 2009, associé à un plan d’actions en réduction et en compensation. Nous avons également réalisé, en 2016, un diagnostic complet des aspects énergétiques et écologiques.
Avec les programmes de travaux de l'opération Lyon Cité Campus, qui visent à réhabiliter les bâtiments de notre campus, sont intégrées des exigences environnementales fortes, fondées sur des cibles de performances Haute Qualité Environnementale. Il faut savoir, par exemple, que les façades structurelles ont été réhabilitées avec un matériau bio-sourcé, le bois, remplaçant en partie les anciens éléments en aluminium. Toutefois, le nouveau parement est resté en aluminium pour respecter le choix de l’architecte Jean Prouvé.
Cet intérêt pour le patrimoine historique est d’ailleurs l’un des éléments qui expliquent notre bon classement dans la partie « Villes et communautés durables ». Nous sommes en effet attachés à la préservation du patrimoine historique et culturel, et notre campus en témoigne. C’est un campus ouvert sur la ville, avec des espaces verts et des espaces culturels dynamiques et accessibles.
Depuis quand date la prise de conscience de l’INSA Lyon dans l’intérêt des enjeux DDRS ?
Dès le début des années 2000, il y a près de vingt ans, notre école a mis le sujet de l’écologie au centre des discussions, avec la création d’une association étudiante, puis très vite le recrutement d’un chargé de mission. C’est en 2011 que l’INSA propose dans son projet d’établissement, un programme d’actions ciblées intitulé Agenda 21, qui sera institutionnalisé ensuite pour structurer la formation et la recherche au regard des enjeux DD&RS. Et en 2016, tout s’accélère. Avec la signature par la direction d’une charte Développement Durable et Responsabilité Sociétale proposée par nos élèves, qui fait des problématiques de développement durable un enjeu majeur et collectivement admis. Tous ces efforts nous conduisent naturellement à une labellisation officielle obtenue en 2019, pour une durée de 4 ans, qui vient reconnaître tout le travail réalisé pour faire de notre institut un établissement exemplaire en matière de d’engagement durable mais aussi pour intégrer la responsabilité sociétale dans son développement et veiller à mobiliser tous les acteurs. Et dernièrement, juste avant le confinement, nous avons eu l’immense honneur de recevoir le trophée des Campus Durables pour deux projets « verts », une récompense pour toute la communauté INSA qui se mobilise largement sur tous ces aspects.
La crise sanitaire occupe et préoccupe tous les esprits à l’heure actuelle, mettant au second plan la question de l’urgence climatique.
Qu’en pensez-vous ?
Effectivement, le discours ambiant a fait passer les problématiques DD&RS au second plan. Les médias focalisent leur attention sur la crise, avec toutes les problématiques sanitaires et aussi économiques que cela soulève. Cette crise met en lumière la désindustrialisation de notre pays et la délocalisation de certaines productions, comme celle de masques et de gants, vers la Chine notamment, illustrant notre dépendance et nous contraignant à des coûts et des délais importants, ce qui est également un non-sens environnemental.
Aussi, j'ai le sentiment que ces questions autour des enjeux climatiques et la place de l’humain dans la société vont revenir au cœur du débat, notamment dans les plans de relance post-Covid.
Notre école est également préoccupée par la crise actuelle. Mais il convient peut-être de distinguer l’urgence de la situation d'une stratégie d’action à long terme. Les enjeux de transition sont majeurs : transition énergétique, changement climatique, enjeux sociaux et solidaires… Ces problématiques touchent tous les citoyens. Elles doivent être au cœur de nos réflexions. Elles le sont particulièrement à l’INSA, où à terme, nous souhaitons nous affirmer encore plus dans les domaines de la transition écologique et durable. Ces classements sont très encourageants, mais nous voulons aller plus loin pour construire un avenir plus durable, qui porte des valeurs sociales et environnementales auxquelles nous croyons.
* L’INSA Lyon est classé dans les « 201-300 » sur 767 institutions pour le classement global. En 2019, l’INSA était classé « 301-400 » sur 450 institutions. L’école se distingue sur 8 indicateurs des 17 objectifs de développement durable établis par l’Organisation des Nations Unies :
Égalité des sexes :
Recherche sur l'étude du genre, les politiques en matière d'égalité des sexes et l'engagement à recruter et à promouvoir les femmes
INSA Lyon classé au rang 301-400
Eau propre et assainissement :
Recherche liée à l'eau, à l'utilisation de l'eau et à l'engagement à assurer une bonne gestion de l'eau dans la communauté au sens large
INSA Lyon classé au rang 201-300
Une énergie propre et abordable :
Recherche sur l'énergie, utilisation et politiques énergétiques, et engagement à promouvoir l'efficacité énergétique
INSA Lyon classé au rang 54
Réduction des inégalités :
Recherche sur les inégalités sociales, les politiques en matière de discrimination et l'engagement à recruter du personnel et des étudiants issus de groupes sous-représentés
INSA Lyon classé au rang 101-200
Villes et communautés durables :
Recherche sur la durabilité, le rôle de gardien des arts et du patrimoine et les approches internes de la durabilité
INSA Lyon classé au rang 70
Action pour le climat :
Recherche sur le changement climatique, l'utilisation de l'énergie et les préparatifs pour faire face aux conséquences du changement climatique
INSA Lyon classé au rang 101-200
La vie sous l'eau :
Recherche sur la vie sous l'eau et éducation et soutien aux écosystèmes aquatiques
INSA Lyon classé au rang 101-200
Partenariats pour les objectifs :
Les moyens plus larges par lesquels les universités soutiennent les objectifs de développement durable par la collaboration avec d'autres pays, la promotion des meilleures pratiques et la publication de données
INSA Lyon classé au rang 201-300

Sciences & Société
Séminaire INL : Jean-Pierre RASKIN Professeur Université Catholique de Louvain, Belgique
Avec l’augmentation des objets connectés, l’industrie de la microélectronique dessine le monde de demain, quel est son visage ?
Les limitations technologiques à l’échelle nanométrique : sources d’inspiration, d’innovation et de défis sociétaux. Les nanotechnologies révolutionnent notre manière de communiquer, de consommer, et de penser. La fabrication et la caractérisation de ces objets de taille nanométrique sont de véritables défis pour les scientifiques et l'industrie. Dans le domaine de la microélectronique les tailles caractéristiques des transistors ne cessent de diminuer et avec cette réduction de taille les défauts structurels dans et entre les matériaux ainsi que les contraintes mécaniques résiduelles au sein des films minces, pour ne citer qu'eux, limitent grandement les performances de certains composants électroniques de base. La communauté scientifique œuvre pour apporter des solutions à ces problèmes. Cependant, ces mêmes limitations technologiques peuvent être exploitées de manière originale et devenir de véritables sources d’innovation dans d’autres domaines d’applications.
Dans le cadre de ce cours, deux exemples seront présentés : (i) l’intérêt des défauts d’interface dans la réalisation d’un substrat de silicium haute performance indispensable pour l’intégration de l’électronique haute fréquence nécessaire pour tout objet communiquant. Cette innovation technologique est aujourd’hui présente dans tous les smartphones et tablettes ; (ii) l’exploitation des contraintes internes dans les films minces pour le développement de laboratoires d’essai mécanique sur puce de silicium afin d'explorer le comportement électromécanique de matériaux à l’échelle nanométrique. Cette technique de caractérisation permet d’observer, déformer et mesurer les propriétés physiques des films minces utilisés dans la microélectronique mais aussi comme coatings dans l’industrie du verre et de l’acier. La beauté de ces innovations technologiques ne peuvent pas cacher une réalité environnementale et sociale bien moins réjouissante. L’utilisation de ces technologies avancées, complexes, énergivores et très demandeuses en matériaux critiques et toxiques, doit être envisagée avec bien plus de conscience. Les ingénieurs et scientifiques doivent embrasser la complexité de ces défis sociétaux en adoptant une démarche holistique. Ce changement de paradigme doit être enseigner aux futurs ingénieurs afin qu’ils contribuent au développement d’un monde durable.
--------------------------------------
Jean-Pierre RASKIN est né à Aye, Belgique, en 1971. Il a reçu un diplôme d’ingénieur industriel (ISIA), ingénieur civil (UCLouvain) et doctorat en Sciences Appliquées (UCLouvain) en 1993, 1994 et 1997, respectivement. Sa thèse de doctorat porte sur le développement de la technologie Silicon- on-Insulator (SOI) MOSFET pour les applications RF. Il réalisa un post-doc à The University of Michigan, Ann Arbor, USA, de janvier 1998 à décembre
1999, dans le domaine des ondes millimétriques et les techniques de microfabrication pour la réalisation de dispositifs MicroElectroMechanical Systems (MEMS). En janvier 2000, il rejoint l’UCLouvain comme chargé de cours. Il fut nommé professeur en 2007 et professeur ordinaire en 2010. Il fut professeur invité à Newcastle University, Newcastle Upon Tyne, UK, de septembre 2009 à septembre 2010.
Son domaine de recherche concerne la modalisation, la caractérisation large bande et la fabrication de dispositifs avancés en technologie SOI MOSFET, ainsi que la fabrication et la caractérisation de capteurs MEMS incluant des labs-on-chip pour l’exploration des propriétés physiques intrinsèques des matériaux à l’échelle nanométrique.
Depuis 2012, il est titulaire du cours IngénieuxSud. Ce cours organisé en collaboration avec l’ONG Louvain Coopération met en collaboration des étudiants de l’UCLouvain avec des étudiants de plus de 15 universités du Sud, et plus d’une dizaine d’ONG, incluant Ingénieurs Sans Frontières. Il fonda en 2016 le consortium européen ENCOS regroupant les plus grandes universités et groupes industriels européens qui œuvrent au développement d’une microélectronique plus durable.
Il a été nommé Fellow of IEEE en 2014 (USA), a reçu la Médaille BLONDEL 2015 (Paris), le SOI Consortium Award 2016 (Shanghai), et le European SEMI Award 2017 (Dublin) en reconnaissance de ses travaux pionniers dans le domaine des technologies SOI RF. En 2017, IngénieuxSud a été couronné par le prix European Global Education Innovation Award. Il est auteur ou co-auteur de plus de 300 articles publiés dans des revues scientifiques internationales et plus de 700 présentations à des congrès scientifiques internationaux.
Informations complémentaires
-
INSA Lyon, Bâtiment Blaise Pascal, Amphithéâtre Pierre Gilles de Gennes.
Mots clés
Derniers évènements
Tous les évènements
Sciences & Société
Conférence-débat avec Jocelyne Porcher
(Modération Carine Goutaland) - Participation d’étudiants grands-répondants
Avant de devenir sociologue et directrice de recherches à l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique), Jocelyne Porcher, spécialiste des relations entre humains et animaux, a exercé pendant plusieurs années le métier d’éleveuse.
De Paris à la campagne et de la ferme au laboratoire, son parcours atypique est aussi un cheminement éthique. Dénonçant les souffrances animales mais aussi les souffrances humaines infligées par l’élevage et l’abattage industriels, elle interroge par ailleurs les paradoxes du véganisme.
Jocelyne Porcher nous invite à reconsidérer l’élevage comme une vraie relation de travail entre l’homme et l’animal. Et si repenser notre rapport aux animaux nous permettait de réinventer notre rapport aux autres, au travail, au monde ?
Un 2e rendez-vous est prévu en présence d’autres « penseurs du travail », mardi 21 janvier 2020 avec C’est quoi ce travail ?!
-----------------------
Partenariat Villa Gillet, dans le cadre du festival (Re) faire société, Mode d’emploi
Du 13 au 20 novembre 2019
Informations complémentaires
-
Rotonde INSA Lyon - 20 avenue des Arts - 69100 Villeurbanne
Derniers évènements
Tous les évènements
INSA Lyon
Urgence climatique : universités et grandes écoles mobilisées aux côtés des étudiants pour la réalisation des 17 Objectifs de Développement Durable
TRIBUNE
Nous avons une immense responsabilité envers les générations présentes et futures
Limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C et maintenir la biodiversité impliquent des changements très profonds de nos modes de production et de consommation, d’organisation des espaces urbains et des mobilités, de conception des infrastructures, d’organisation du travail dans le temps et l’espace. Nous devons réduire nos émissions de gaz à effet de serre, nos consommations d’énergie, d’eau et de matières premières, et déployer une économie circulaire à grande échelle. Nous avons une immense responsabilité collective envers les générations présentes et futures, celle d’engager, sans plus attendre, les nécessaires transformations, dont l’ambition doit être à la hauteur des enjeux.
Le rôle central de nos établissements et de la communauté des acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche doit être affirmé : par nos expertises, tant dans les sciences dites « dures », que dans les domaines technologiques ou les sciences de gestion et les sciences humaines et sociales, nous expliquons les phénomènes, mesurons leurs conséquences et proposons des solutions. Nous éclairons l’avenir.
Les universités, les organismes de recherche et les grandes écoles ont un devoir d’exemplarité
Nos travaux de recherche irriguent nos enseignements. Nous formons de futurs décideurs, les futurs acteurs de l’économie et de la société. Nous avons le devoir de les préparer à porter l’indispensable transformation, à savoir mesurer l’impact de leurs actions et décisions sur l’ensemble des parties prenantes et à agir en conséquence, en acteurs responsables.
Nous pouvons, nous devons, montrer la voie dans notre propre communauté. Les universités, organismes de recherche et les grandes écoles, ont vocation à devenir les démonstrateurs de solutions innovantes pour les transitions écologique, sociale et économique sur les territoires.
Nous, scientifiques, enseignants-chercheurs, chercheurs, étudiants, personnels administratifs et présidents ou directeurs d’établissement, mobilisons nos forces depuis plusieurs années autour des enjeux de développement durable et de responsabilité sociétale. L’enseignement supérieur français, comme nul autre en Europe, s’est structuré en réseaux d’acteurs aux côtés de la CPU, de la CGE pour produire des outils, de la connaissance et partager des solutions afin d’engager les établissements et tout leur écosystème dans une démarche vertueuse au service du développement durable et de la prise de responsabilité sociétale.
Un engagement collectif qui demande à être soutenu par l’État
Il faut changer d’échelle et aller plus vite dans cette voie, les étudiants nous y invitent avec force, mais nous ne pouvons le faire seuls. Nous, CPU, CGE et CDEFI, appelons l’Etat à un soutien politique qui se traduise par un engagement solennel reconnaissant le rôle essentiel de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation dans la lutte contre le changement climatique et plus globalement la réalisation des 17 objectifs de développement durable (ODD).
Cet engagement solennel, essentiel, restera vain s’il n’est accompagné de moyens identifiés tant pour la recherche, que pour l’enseignement ou la transformation de nos infrastructures, et inscrits dans la durée. Il faut aussi encourager la collaboration de tous les acteurs dans les territoires et engager systématiquement les étudiants à conduire des projets à fort impact sociétal dans nos établissements en partenariat avec les collectivités territoriales.
L’urgence est aujourd’hui climatique. Nous allons poursuivre, développer et amplifier notre engagement
« systémique » et interdisciplinaire autour des défis liés à cet enjeu. La formation tout au long de la vie, l'innovation – y compris l'innovation sociale – et la recherche sont indispensables à l'examen et à la compréhension des phénomènes, ainsi qu’à l'identification des solutions possibles. Elles contribuent à l'élévation générale des connaissances et à la prise de conscience des enjeux sociétaux, elles sont porteuses de réponses positives.
Co-construire une stratégie et la doter de moyens permettant de les atteindre
Nous, CGE, CPU et CDEFI, nous engageons à contribuer activement à la réalisation des Objectifs de Développement Durable tels que définis par les Nations Unies et nous demandons aux ministères d’en démultiplier l’impact, en co-construisant une stratégie et en la dotant de moyens permettant de les atteindre. Nous avons déjà préparé le terrain de l'Université du futur. Rejoignez-nous dans sa construction au service de l’humanité et de la planète qui l’accueille.
Anne-Lucie Wack, Présidente de la CGE
Gilles Roussel, Président de la CPU
Jacques Fayolle, Président de la CDEFI

INSA Lyon
L'INSA Lyon parmi les établissements mondiaux les plus performants en matière de développement durable
Le nouveau classement de Times Higher Education, dévoilé le 3 avril dernier, place l'INSA Lyon parmi les meilleures universités mondiales en matière d'impact social et économique.
Ce palmarès inédit évalue la performance des universités et écoles mondiales dans la réalisation des objectifs de développement durable établis par l’Organisation des Nations Unies. Une façon originale de considérer l’excellence universitaire au-delà des critères relatifs à la formation ou la recherche mis en avant dans les classements traditionnels.
Au total, 462 universités, provenant de 76 pays différents, ont été passées au crible. Et ce sont 9 établissements français qui tirent leurs épingles du jeu. L’INSA Lyon se place au 4e rang des écoles d’ingénieurs françaises, derrière Centrale Nantes, Polytechnique et l’Institut Mines Télécom Altantique1.
Pour établir ce classement, le Times Higher Education s’est basé sur 11 critères parmi les 17 objectifs de développement durable2. Pour cette première édition, l'INSA Lyon se distingue sur quatre indicateurs :
- réaliser l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles - objectif 5
- faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables - objectif 11
- prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions - objectif 13
- lier des partenariats pour la réalisation des objectifs - objectif 17.
L'INSA se place au 1er rang des écoles d’ingénieurs françaises dans les catégories "égalité de genre" et "villes et communautés durables". Et au 3e rang des écoles d’ingénieurs françaises dans les catégories "mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques" et "partenariats pour la réalisation des objectifs".
Cette performance met en évidence l'investissement de l'établissement pour relever certains des défis mondiaux les plus pressants.
« Aujourd’hui, nous sommes particulièrement sensibles aux problématiques écologiques et sociales. Nous l’étions dès la création de l’INSA, avec un modèle qui prend en compte les notions d’éthique, d’équité, d’efficacité économique, de citoyenneté, de responsabilité sociétale et de qualité environnementale. Ces principes, plus que jamais d’actualité, prennent vie au travers de nombreuses actions en matière de développement durable, telles que l’accueil et l’accompagnement de la diversité sous toutes ses formes (sociale, culturelle, genre, handicap, internationale), l’éco-campus, l’ouverture à la ville et aux citoyens ou encore la sobriété dans l’usage des ressources » souligne Éric Maurincomme, Directeur de l’INSA Lyon.
1 L'INSA Lyon se classe au 4e rang des écoles d’ingénieurs françaises, soit au 8e rang des établissements français, place 300+.
2 Les 17 objectifs de développement durable selon l’Organisation des Nations Unies : 17 objectifs pour sauver le monde.

INSA Lyon
Responsable et durable : l’INSA Lyon désormais labellisé DD&RS
L’INSA Lyon, qui a fait du développement durable un enjeu majeur de sa stratégie d’établissement, vient d’obtenir le label DD&RS, Développement Durable & Responsabilité Sociétale. Une reconnaissance qui engage à poursuivre les efforts entrepris.
Trois questions à Nicolas Gaillard, Directeur adjoint du développement durable et du patrimoine de l’INSA Lyon.
Pourquoi l’INSA Lyon s’est lancé dans cette course au label DD&RS ?
La « course » dans laquelle nous nous sommes engagés est un marathon ! On se lance dans cette épreuve grâce à une ambition, inscrite dans le règlement intérieur de l’établissement, affichée dans la charte DD&RS signé par le Directeur de l’INSA Lyon en février 2016 et incarnée par les trois engagements de l'INSA. Tout d’abord, former des ingénieurs humanistes, responsables et citoyens qui aideront l'entreprise à intégrer la « responsabilité sociétale » dans son développement. Puis, être un établissement exemplaire dans son organisation et son fonctionnement, crédibilisant ainsi sa réponse à l’enjeu majeur de notre génération. Enfin, mobiliser les laboratoires et les chercheurs ayant une expertise sociétale pour faire rayonner sciences et ingénierie pour le développement durable.
Pour arriver à répondre à cette triple responsabilité, la direction a souhaité faire du développement durable un enjeu majeur de la stratégie de l'établissement, basé sur l'obtention du label DD&RS. Après s’y être inscrit, il faut s’y préparer avec méthode, pour l’aborder avec sérénité et tenir la distance ! Comme l’a dit Patti Sue Plumer, coureuse olympique américaine : « Courir nous apprend à nous remettre en question. Cela nous apprend à repousser nos limites, au-delà d’où nous pensions pouvoir aller. Cela nous aide à découvrir ce dont nous sommes faits. »
Quelles actions ont permis à l’INSA Lyon de décrocher le label ?
En réalité, l’INSA Lyon faisait déjà beaucoup de choses dans le domaine du DD&RS avant même de candidater à la labellisation. Il fallait surtout structurer la démarche et se donner, progressivement, des objectifs plus ambitieux. Nous avons donc travaillé sur la base de notre « Plan Vert » puis mis en place un outil de pilotage et de suivi des performances dans une logique de progrès continu.
Nous avions déjà des points forts assez uniques, comme l’Institut Gaston Berger qui travaille sur des missions handicap et d’égalité des genres et un ancrage territorial permettant de nombreuses coopérations avec notre environnement proche. Étant une école d’ingénieur, nous avons aussi une forte capacité de réponse aux défis environnementaux qui sont largement abordés dans les programmes pédagogiques ou la recherche. Des cours d’écoconception sont par exemple réalisés en FIMI (Formation Initiale aux Métiers de l’Ingénieur) ou en GM (Génie Mécanique), notre campus se fait le théâtre d’expérimentation à échelle 1, et nous pouvons être fiers des investissements et des efforts de gestion menés pour réduire l’impact environnemental de l’Institut, car nous travaillons depuis longtemps sur la biodiversité, l’infiltration des eaux de pluie, l’utilisation d’éco-matériaux, achetons des denrées sur des circuits courts et menons des opérations avec des entreprises d’insertion. Je suis conscient que ces démarches dépendent des moyens de l’établissement, mais la volonté existe depuis déjà longtemps, en témoigne la démarche ISO 14001 (Management Environnemental) que nous avions engagée il y a une quinzaine d’années.
Ces atouts expliquent sans doute et en partie que nous ayons obtenu ce label pour quatre ans, soit l’attribution maximum pour notre première candidature.
Quelles perspectives et quels engagements pour demain ?
On peut considérer, pour reprendre l’image du marathon, que l’on vient de passer les premiers 5 km. Le temps est bon mais il faut tenir le rythme ! Ces efforts seront poursuivis au-delà de l'obtention du label, toujours en respectant son esprit et en le dépassant. Nous souhaitons maintenant agir avec encore plus de transversalité et de manière plus globale.
La structuration de la recherche en enjeux sociétaux est révélatrice de la dynamique engendrée par cette mission. L’enseignement doit être de plus en plus irrigué par cette démarche. Il a été décidé, durant le dernier comité de pilotage, de repenser également les activités de gestion en y intégrant des objectifs DD&RS. Nous allons par exemple essayer, avec l’aide de la DSI (Direction des Services Informatiques) de proposer, très bientôt, une méthode de compensation carbone de notre usage du Web.
L’évènement « INSA campus durable » organisé le 15 novembre dernier par les membres du comité DD&RS (composé d’enseignants, chercheurs, personnels et étudiants), avait permis de mobiliser la communauté INSA sur des problématiques très diversifiées. Nous essayerons de mener un deuxième évènement pédagogique sur les enjeux du climat, encore ouvert à tous et sera un moyen de fédérer plus largement. Pour continuer à incarner cette démarche durable et responsable, nous accélérerons un peu plus le pas de course et travaillerons à mobiliser encore plus d’énergies, toujours en équipe.

Sciences & Société
Tour de France Agir Ensemble
Opération nationale de mobilisation des étudiants et des personnels de l’Enseignement Supérieur et la Recherche pour des campus durables dans des villes durables
Le tour de France AGIR ENSEMBLE est une opération nationale pilotée par l’AVUF (Association des Villes Universitaires de France) en partenariat avec l’ADEME, la MGEN, la CPU, la CGE, les Crous, et la Caisse des Dépôts pour stimuler des coopérations territoriales positives face aux enjeux de la transition énergétique et écologique.
Des ateliers sont proposées toute la semaine pour tout savoir sur les gestes éco responsables du quotidien, faire le point sur les projets de notre territoire en termes de développement durable, en savoir plus sur les différentes façons d'agir chez vous ou sur votre campus...
Informations complémentaires
-
Lyon - Villeurbanne - Saint Etienne
Derniers évènements
Tous les évènements
INSA Lyon
INSA Campus Durable
Du sens à l'action
« On ne se réveille pas responsable du jour au lendemain. Être responsable passe par une volonté, puis de nombreuses actions qui au fil du temps, prennent la forme d’une démarche plus globale. On ne devient pas non plus responsable si on est seul.
Une démarche responsable se construit à plusieurs. »
Vous voulez savoir ce que fait l'INSA en matière de Développement Durable et Responsabilité Sociétale (DDRS) ?
Rendez-vous à la Bibliothèque Marie Curie, jeudi 15 novembre après-midi, pour découvrir les projets et actions en cours tant dans la formation, la recherche que dans les services et les associations étudiantes.
Cette demi-journée a pour objectif de donner l'envie d'agir dans un écosystème propice à l'expérimentation.
Organisateur de l'événement, le comité de pilotage DDRS de l'INSA s'engage quant à lui à accompagner techniquement et financièrement toutes les idées nouvelles qui contribueront à donner du sens à l’action.
Évènement ouvert à tous les étudiants et tous les personnels (sur autorisation)