Développement durable

15 fév
15/fév/2018

Vie de campus

Ingénieur-citoyen : « il faut se demander pourquoi avant de se demander comment » 

Noé Delargillière est élève-ingénieur du département Génie Energétique et Environnement (GEN) de l’INSA Lyon. En pleine semaine dédiée au développement durable organisée à l’INSA et à l’aube de son stage de fin d’études, il partage sa vision de l’ingénieur, un citoyen conscient de son action, solidaire et engagé. Entretien.

D’où vous vient cette conscience citoyenne affirmée ?
Je m’intéresse aux problématiques environnementales depuis la Terminale, j’avais un professeur de philosophie génial qui nous avait parlé des problèmes liés aux conséquences polluantes des technologies de plus en plus complexes. Il est très difficile de prendre en compte les conséquences à long terme lorsqu’il y a un besoin de rentabilité immédiate, qui plus est si elles sont mal connues. J’avais envie de réfléchir là-dessus et sur le type de technologies qu’on pouvait créer en ayant conscience de cela. J’ai intégré le premier cycle de l’INSA avec l’idée de mettre collectivement plus d’éthique dans le choix des technologies à utiliser, de questionner la pertinence globale de chaque innovation.

Diriez-vous avoir développé cette conscience durant votre formation ?
Disons que l’esprit critique se construit en prenant des claques et en vivant certaines déceptions ! Au premier cycle, les espaces de réflexion étaient peu importants, mais une fois arrivé en cycle ingénieur, j’ai eu l’occasion de me poser des questions. C’était incroyable parce que nous avions une équipe pédagogique très à l’écoute.
Dès la rentrée de 3e année, on est plongé dans un grand bain collectif avec le projet GENEPI, un projet encadré par un sociologue visant à réduire un impact environnemental en changeant d’abord les comportements. On travaille la dynamique de groupe et la conduite de projets interdisciplinaires sur des projets réels, concrets. Mon ouverture a surtout été portée par le réseau associatif de l’école et notamment par Objectif 21, qui s’est donné pour mission d’éco-responsabiliser les étudiants, de les sensibiliser à l’écologie et de faire du campus LyonTech-La Doua un campus durable. Je fais partie de cette association depuis ma 3e année, parce que j’avais besoin de partager toutes les questions que je me posais avec d’autres gens. Pour moi, plus on est nombreux à avoir une prise de conscience, plus l’impact peut avoir lieu à grande échelle.

Quels sujets vous préoccupent particulièrement ?
Avec le changement climatique et les émissions de gaz à effet de serre, on a un mur en face de nous. Même avec les possibilités offertes par les énergies renouvelables, il est indispensable de remettre en question nos conforts de vie, nos mobilités individuelles avec des voitures personnelles, la fabrication d’objets obsolescents… La politique manque de marge de manœuvre et d’appui de la société pour bouger, et si l’économie peut avoir envie de changer, elle est contrainte trop fortement par des questions de rentabilité. Il faut des mobilisations citoyennes locales, pour aider l’économie à changer de modèle et la politique à prendre des décisions ambitieuses. En tant qu’ingénieur, il faut que l’on crée de nouveaux modèles sociétaux pour transformer les usages qui sont fait de la technologie. Il faut se demander pourquoi avant de se demander comment.
Nous pouvons changer individuellement de manière de vivre, mais pour faire vraiment bouger les choses, il faut aller plus loin. Pour réussir à faire la transition énergétique, il faut qu’on arrive à discuter, et à amener les gens à se positionner par rapport à ces questions. Quel monde veut-on pour demain ? Quel regard portons-nous sur la société de consommation ? En tant qu’ingénieur, j’aimerais provoquer des changements de comportement, fabriquer des objets garantis 10 ans, par exemple en accompagnant l’utilisation partagée d’objets. Pourquoi dans un immeuble, chaque habitant possède sa propre perceuse bas-prix qui dort dans le placard quand on pourrait en avoir une de qualité pour tout l’immeuble ?
Ce qui me préoccupe aussi, c’est le pari qui est fait de miser fortement sur les hautes technologies. En effet la plupart des innovations high-techs utilisent des métaux rares dont l’extraction sera de plus en plus coûteuse. La miniaturisation, la création de nouveaux alliages posent des problèmes de recyclage et de réparation. Il faut qu’on arrive à utiliser ces techniques là où elles sont indispensables et être porteur de sobriété technologique pour les usages plus communs afin que la technologie soit soutenable.

Quel regard portez-vous sur la semaine du développement durable à l’INSA ?
C’est bien de créer une émulation avec ce genre d’initiative. Il faut des espaces de réflexion et véhiculer une image accessible de l’écologie. Nous avons le privilège de nous poser ces questions-là et il faut transmettre, sortir de son milieu scientifique pour échanger, diversifier sa pensée, partager la prise de conscience qu’on a eu la chance d’acquérir. Cette année, une nouvelle association s’est créée, elle s’appelle « Ingénieurs Engagés ». Elle nous permet de nous interroger sur le sens à donner à la technique, créer des espaces de débats sur des sujets de société, et réfléchir ensemble aux structures où il nous semble le plus pertinent de travailler pour apporter un changement. Elle crée aussi le lien entre les étudiants et le collectif iESS (ingénierie pour une Economie Sociale et Solidaire), afin de proposer ensemble de nouvelles offres de formation à intégrer aux cursus INSA.
Pour moi, le progrès sera davantage humain, social et économique que technique pour qu’une transition écologique équitable et désirable ait lieu.
Je souhaite qu’à l’INSA, il y ait encore plus de temps de pause pour prendre du recul, pouvoir prendre conscience d’un problème global et se demander : « Et si … ? ».           

 

Pour aller plus loin sur le sujet : 
Podcasts « Les cœurs audacieux » -  Saison 1 / Épisode 2 - 29 avril 2021
 

Mots clés

19 oct
19/oct/2017

Recherche

Enjeux sociétaux : l’INSA Lyon poursuit son avancée en matière de recherche

Deux journées recherche sont programmées pour la fin de l’année à l’INSA Lyon. En lumière, les enjeux « Energie pour un développement durable » et « Environnement : Milieux Naturels, Industriels et Urbains ».
Entretien croisés avec Marc Clausse et Nicolas Rivière, les référents de ces enjeux à l’INSA Lyon.

La Recherche à l’INSA Lyon a été structurée autour de 5 enjeux sociétaux. Quelles sont les avancées sur vos enjeux respectifs ?

Marc Clausse (Energie) :

Cette structuration apparaît pertinente dans nos relations avec les industriels car elle permet d’avoir un langage commun. La présentation de nos activités à travers les grandes thématiques de recherche permet de dépasser l’échelle du laboratoire. Ainsi, 15 laboratoires dans lesquels l’INSA est partie prenante, émargent à l’enjeu énergie, couvrant les matériaux, les TICE, et les systèmes énergétiques.

Nous avons commencé à travailler sur les appels à projets européens pour 2019 avec les correspondants de chaque laboratoire pour l’enjeu Energie et la cellule Europe d’INSAVALOR. Il s’agit d’identifier les projets sur lesquels l’INSA peut se positionner au regard des moyens présents avec une vision transversale pour fédérer les équipes de différents laboratoires. 

Nous souhaitons aussi structurer les travaux sur des domaines en émergence, comme l’énergie SMART. Dans ce domaine par exemple, l’INSA dispose des compétences pour répondre aux problématiques de pilotage intelligent des réseaux et systèmes intégrant une grande part d’énergie renouvelable. Notre action vise à créer des synergies entre eux. 

Nicolas Rivière (Environnement) :

L’enjeu environnement recouvre des thématiques très diverses, à des échelles différentes, des petits objets qui nous entourent jusqu’au bassin versant d’un fleuve. Le fil conducteur, c’est le problème du changement global. L'état des lieux que nous avons réalisé permet déjà aux chercheurs de différents laboratoires de mieux connaître leurs activités et compétences respectives. Cela permet de renforcer les collaborations entre équipes de recherche qui existent déjà sur certaines thématiques et de commencer à se positionner ensemble sur les appels d’offre de tous niveaux.  

Quelles sont vos thématiques de réflexion actuelle ?

Marc Clausse (Energie) :

Un travail de réflexion auprès des laboratoires de l’INSA nous a permis d’identifier 5 thèmes transversaux pour l’enjeu Energie pour un développement durable :

  • Production efficace de chaleur et d’électricité, qui porte sur l’amélioration de l’efficacité énergétique des systèmes de production de chaleur et d’électricité à partir de sources renouvelables, fossiles et nucléaires. 
  • Solaire et photovoltaïque, qui couvre toutes les échelles, de la petite cellule à l'intégration d’un système sur un bâtiment.
  • Energie en réseau, qui concerne tant la conception que la gestion des réseaux d’énergie électrique, gaz ou chaleur, ainsi que leurs interactions.
  • Fiabilité, risques, évaluation multi-critères, qui regroupe les actions portant sur le développement d’outils et de méthodes pour garantir l’intégrité des systèmes énergétiques mais aussi pour évaluer la pertinence de leur déploiement par rapport à un contexte donné. 
  • Micro-énergies et systèmes d’énergie nomade, qui porte sur les systèmes énergétiques de faible puissance, et notamment l’ensemble des problématiques liées aux capteurs autonomes énergétiquement et au management de l’énergie des réseaux de capteurs et de communications.

Nicolas Rivière (Environnement) :

5 grandes thématiques ont également été définies pour l’enjeu Environnement : Milieux Naturels, Industriels et Urbains :

  • Procédés et produits respectueux de l'environnement et de la santé : produire de façon sûre et propre des produits sûrs et propres. Nous travaillons sur des sujets comme la chimie verte, les matériaux bio-sourcés ou encore la production végétale. 
  • Gestion et valorisation des matériaux pollués et déchets : économiser et remédier, objectif zero-waste. La thématique couvre des activités à diverses échelles, du recyclage de déchets au démantèlement d’un site industriel. 
  • Risques naturels et industriels : nous protéger et protéger notre environnement. Cela couvre des domaines comme le ravage des cultures, la pollution des nappes phréatiques, ou encore les séismes et les inondations.
  • Milieux et ressources en eau : surveiller, protéger notre environnement, notre cadre de vie, les écosystèmes et l’eau.
  • Imaginer l’ingénierie nécessaire à un environnement viable et à un monde habitable. Ce dernier thème est le plus transversal et vise à évaluer et intégrer tous les stades de nos productions et de nos pratiques pour chercher le meilleur compromis en tenant compte du rôle de l’innovation et du rôle des organisations. Il s’agit de prendre en compte les problématiques sociétales dans les travaux de recherche. 

Dans le cadre du 5717, l’INSA propose le cycle d’événement « Recherche d’avenir » pour valoriser la structuration de la recherche à l’INSA Lyon. Quelle est votre implication ?

Marc Clausse (Energie)

Nous avons choisi deux intervenants qui ont des approches différentes de la thématique énergie : une approche par la technologie, et une approche par les sciences humaines et sociales. 

Fabrice Lemoine, sherpa de la Conférence des Présidents d’Universités (CPU) pour l’Alliance nationale de coordination de la recherche pour l’énergie (ANCRE) apportera une vision sur les scénarios de long terme qui se dessinent en matière de transition énergétique. Ces scénarios comportent tous un point bloquant du point de vue technologique. Les enjeux pour la recherche sont de lever ces verrous. Cette problématique s’inscrit dans le cadre de la loi de transition énergétique et croissance verte de 2015. C’est cette loi qui donne les grandes orientations que l’on retrouvera dans les appels à projets de l’ANR mais également dans les appels à projets européens. Concrètement, il nous faut tenir compte de ces orientations dans la structuration de nos projets pour être capables de répondre aux enjeux et d'aller chercher les financements. Nous avons une occasion de saisir des opportunités en s’emparant des sujets. 

Le deuxième intervenant Alain Nadai, socio-économiste membre de l’Alliance thématique nationale des sciences humaines et sociales ATHENA, apportera son expertise sur un deuxième type de verrous aux scénarios de transition écologiques qui sont de nature sociologique, géographique ou encore juridique. Ces aspects doivent être pris en compte dans les projets de recherche. Demain, nous devrons être capables d’agglomérer des indicateurs technologiques et sociaux pour répondre aux grandes problématiques de planification urbaines des grandes villes.

Ces interventions viendront nourrir le travail des chercheurs mais également les étudiants qui assisteront à cette conférence.

Nicolas Rivière (Environnement)

Sur la thématique environnement, c’est le carnet de route des grandes organisations nationales et internationales qui va donner le cap pour la recherche, en concertation avec tous nos partenaires industriels et opérationnels (collectivités, etc.). La législation influe en effet sur les nouvelles manières de produire, de consommer, de distribuer, d’aménager, de protéger. C’est pourquoi j’ai souhaité inviter Patrice Bueso du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, qui apportera une vision sur les grands enjeux environnementaux nationaux et les attentes de l’Etat dans le domaine de la recherche mais également de la formation de l’ingénieur de demain. Michel Lussault interviendra ensuite sur la thématique de la ville de demain et ses usages.

Nous avons également souhaité donner la parole aux étudiants qui présenteront leurs projets sur des thématiques comme l’impact du passage au tout numérique ou les circuits courts dans le domaine alimentaire.

15/11/2017 
Recherche d’avenir - Volume 1
« Environnement : Milieux naturels, Industriels et Urbains » 

A partir de 14h00 
INSA Lyon (l’amphithéâtre sera précisé ultérieurement)

Avec Patrice Bueso, Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire
Michel Lussault, professeur des universités, spécialiste de géographie urbaine 
Nicolas Rivière, directeur adjoint de la recherche INSA, en charge de l’enjeu 

 

29/11/2017
Recherche d’avenir - Volume 2 
« Energie pour un développement durable » 

A partir de 14h00
Rotonde des Humanités, INSA Lyon
Avec Alain Nadai, socio-économiste, directeur de recherche CNRS, spécialiste des questions énergétiques
Fabrice Lemoine, professeur, Université de Lorraine, directeur du Laboratoire Energétique et Mécanique Théorique Appliquée
Marc Clausse, directeur adjoint de la recherche INSA, en charge de l’enjeu 

 

 

 

Mots clés

15 juin
15/juin/2017

INSA Lyon

Année France-Colombie : les rencontres universitaires ont lieu à l’INSA Lyon !

Après Paris en 2013 et Cali en 2015, l’INSA Lyon a l’honneur d’organiser et d’accueillir les 4e Rencontres Universitaires France Colombie les 3, 4 et 5 juillet 2017 sur le thème : « Développement rural et ville durable ». Entretien avec Eric Maurincomme, Directeur de l’INSA Lyon et référent Colombie pour la CPU, Conférence des Présidents d’Université.

Pourquoi ces rencontres universitaires France-Colombie ont-elles lieu à l’INSA Lyon ?
2017 est l’année croisée France-Colombie. Après un premier semestre consacré à la culture française en Colombie, la deuxième partie de cette année croisée va démarrer avec une la mise à l’honneur de la culture colombienne en France. Le Président Macron et le Président Santos ouvriront d’ailleurs officiellement la saison colombienne en France le 23 juin prochain.

Pour le monde de l’enseignement supérieur, le coup d’envoi aura lieu à l’INSA Lyon, le 3 juillet, avec les 4e rencontres universitaires franco-colombiennes. Il existe de nombreux liens entre nos deux pays et la France est la 3e destination internationale pour les étudiants colombiens. Nous en accueillons plus de 3500 chaque année après les Etats-Unis et l’Espagne (6000 chacun).

Nous attendons une petite centaine de représentants des universités colombiennes et françaises, pour d’abord faire le bilan de la situation actuelle de la coopération, et établir un plan d’actions pour les 2 prochaines années. Sont impliqués dans cet événement l’Association des Universités Colombiennes (ASCUN), la Conférence des Présidents d’Université (CPU), la Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d'Ingénieurs (CDEFI), et la Conférence des Grandes Ecoles (CGE).

Quels sont ces liens entre l’INSA et la Colombie ?
Je suis moi-même très impliqué dans ces relations, étant référent de la Colombie pour la Conférence des Présidents d’Université (CPU) et membre du Comité Stratégique Franco-Colombien. J’ai fait de nombreux voyages en Colombie, le dernier date du mois de mars, où l’on m’a demandé d’intervenir pour présenter le modèle INSA et la contribution de l’INSA Lyon sur le développement durable.

L’INSA Lyon a développé différents partenariats, notamment avec l’Université de Los Andes, la Pontificia Universidad Javeriana et l’Université Nationale de Colombie avec laquelle a été créé un parcours de double diplôme. Des rencontres ont lieu régulièrement entre nos deux pays, nous avons par exemple reçu une délégation d’une quinzaine de jeunes colombiens l’an dernier autour de la pratique du rugby. 27 étudiants colombiens sont accueillis en 2017 sur le campus, dont 9 doctorants, enregistrés auprès de notre service scolarité.

Quel est l’objectif derrière ces rencontres universitaires ?
Les relations universitaires entre les étudiants et les chercheurs sont une porte d’entrée pour nos deux pays. Car nous essayons à la fois de renforcer le poids des entreprises françaises et de l’investissement de la France en Colombie, et de renforcer la visibilité de l’industrie et du savoir-faire colombiens en Europe. Il faut pour cela se familiariser avec la langue et la culture de chacun, et participez autant que faire se peut à l’année France-Colombie.

 

Le festival des Nuits Sonores s’exporte pour la première fois en Colombie :
http://www.onlylyon.com/news/nuits-sonores-un-festival-lyonnais-en-pleine-expansion-a-l-echelle-internationale.html

Informations complémentaires

Mots clés

20 avr
20/avr/2017

INSA Lyon

Eric Maurincomme nommé Président du Groupe INSA

Eric Maurincomme, directeur de l’INSA Lyon, assume les fonctions de Président du Groupe INSA depuis le 1er avril 2017. Il succède à Jean-Louis Billoët qui après une année de mandat, se consacrera à sa mission de conseiller de sites et d’établissement au sein de la Mission Expertise-Conseil de la DGESIP.
Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Eric Maurincomme aspire à renforcer les relations avec les entreprises, la responsabilité sociale et le développement durable, la pédagogie innovante et l’ouverture vers l’international. 

Zoom sur le mandat de Jean-Louis Billoët 
Durant cette année de mandat de président, Jean-Louis Billoët a œuvré à la promotion du Groupe INSA, à travers plusieurs projets stratégiques pour lesquels il a joué depuis de nombreuses années un rôle moteur : l’INSA Euro-Méditerranée, établissement de l’Université EuroMéditerranéenne de Fès (UEMF) qui constitue le 1er institut euro-méditerranéen de formation d’ingénieurs, multi-culturel et multilingue ; le projet d’IDEFI-N Connect-IO conçu sur 3 ans avec la société OpenClassrooms dont l’objectif est de développer des outils de formation (de type MOOC et SPOC) de niveau bachelor autour des objets connectés ; et le projet d’IDEFI InnovENT-E, lauréat de l’appel à projets des investissements d’avenir qui se déploie à travers un dispositif complet reposant sur des innovations pédagogiques fortes. Jean-Louis Billoët continuera d’ailleurs de participer au portage de la Fondation partenariale « Institut InnovENT-E » dans le cadre du programme d’IDEFI éponyme qu’il avait initié en 2011 et dont il a assuré la coordination nationale. 

Un mandat de développement de la marque INSA et de renforcement des partenariats
Son action a également permis de renforcer la notoriété du Groupe INSA qui a atteint en 2016 les 25 000 candidats (étudiants et apprentis) et dont les premiers indicateurs 2017 laissent à penser que ce nombre sera à nouveau dépassé.
Jean-Louis Billoët est intervenu avec l’ensemble de ses collègues directeurs, dans le renforcement de la marque INSA Partenaires, qui représente aujourd’hui 7 écoles d’ingénieurs, reparties sur tout le territoire national. Le Groupe INSA a de plus continué à renforcer ses partenariats avec le monde industriel : PSA Peugeot Citroën, INERIS, EDF Énergies Nouvelles...

LES AXES MAJEURS DE LA FEUILLE DE ROUTE STRATÉGIQUE D'ÉRIC MAURINCOMME

La valorisation du modèle INSA
La diversité constitue le pilier du Groupe INSA ; chaque établissement accompagne cette diversité de publics et promeut un profil d’ingénieur humaniste, citoyen et éthiquement responsable. Qu’elle soit sociale, culturelle, de genre ou liée au handicap, elle est et sera fortement encouragée en tant que source d’innovation. Le modèle INSA permet une formation progressive en 5 ans autour du développement des compétences personnelles et professionnelles des étudiants. Sa force également : une ouverture aux arts, à la culture et aux cultures, aux sports et aux langues. 

L’excellence au service de la société
À travers leurs départements, laboratoires, centres de recherche et d’innovation de renommée internationale, les INSA continueront de répondre aux attentes du monde économique par la recherche, l’innovation et l’offre de service aux entreprises. 

Des établissements où il fait bon vivre
Le Groupe INSA n’est rien sans ses étudiants et ses personnels. À ce titre, il est important de leur offrir toutes les opportunités de grandir et de se développer professionnellement. Les campus des INSA, ou de nombreux étudiants résident, sont propices à leur épanouissement et à l’apprentissage de la liberté et de la responsabilité, notamment à travers la vie associative. 

Des personnels et des étudiants ouverts au monde
Des relations internationales performantes et une mobilité étudiante obligatoire représentent un axe fort de développement des INSA. Quelle que soit l’entreprise ou le secteur que ses diplômés rejoindront, la compréhension du monde leur sera nécessaire, et rien de tel qu’une immersion personnelle dans un milieu inconnu pour comprendre et vivre la différence… Le Groupe INSA souhaite également inciter ses enseignants, chercheurs et personnels administratifs ou techniques à se déplacer dans des universités étrangères. 

Cliquez ici pour télécharger le communiqué de presse.

 

Mots clés

19 oct
19/oct/2016

Vie de campus

Des menus "éco-responsables" au Restaurant de l'INSA

Comment diminuer l’impact carbone des produits consommés dans un restaurant universitaire ? Comment sensibiliser tous les usagers à une alimentation plus saine, à l’heure du déjeuner ou du dîner ?
La réponse de la Direction des Restaurants de l’INSA : l’écoligne. 


A l’origine de l’écoligne, une initiative des élèves-ingénieurs du département Génie Energétique et Environnement (GEN) sensibilisés au développement durable. Depuis 4 ans, un partenariat est en place entre la Direction des Restaurants et ces élèves de 3e année qui ont travaillé conjointement à l’élaboration de menus éco-responsables. 
 

« Nous avons puisé dans les ressources et les connaissances des élèves pour créer des menus innovants. En collaboration avec nos chefs et nos cuisiniers, ils ont été en immersion totale jusqu’à se former aux normes sanitaires, pour préparer puis distribuer les repas. Cela a eu un impact tellement favorable qu'on a voulu pérenniser cette écoligne.
En 4 ans, grâce à l’écoligne et d’autres actions durables, nous avons a réduit notre volume de déchets organiques de 42% soit l’équivalent de 80 000 repas ! » explique Gaëlle Maurel, Directrice des Restaurants de l’INSA Lyon.
 


Entrée proposée sur l'écoligne du Restaurant de l'INSA


Pour choisir les menus, une session de dégustation avec un panel d’étudiants volontaires a été organisée. Ils ont goûté et évalué 40 plats « durables » et ceux qui ont récolté les meilleures notes ont été retenus. 

« Nous souhaitons réduire l’impact carbone de nos produits en favorisant les fruits et les légumes frais, locaux et de saison, les protéines végétales, les viandes blanches et les poissons. Nous avions la possibilité de proposer des menus entièrement végétariens, mais nous avons préféré laisser du choix, en évitant tout de même la viande rouge dont l'emprunte carbone est très élevée. Néanmoins, les étudiants ont toujours le choix de menus traditionnels » précise Gaëlle Maurel. 
 

L’écoligne est ouverte à tous, midi et soir au Restaurant de l’INSA (RI) en face de l’arrêt de Tramway T1 et T4 Gaston Berger.

 

 

Informations complémentaires

Mots clés

Pages