
Vie de campus
Palmarès Sportives et Sportifs - Hiver 2025
Section Sport de haut-niveau - Hiver 2025
Bartholomé Sanson - 2 FIMI - Rugby
Vainqueur du Tournoi des 6 Nations U20
Margot Ravinel - 4 GCU - Ski Alpinisme
Championne du Monde Universitaire en Sprint et en Relais mixte
Sarah Madeleine - 5 GM - Athlétisme
Championne de France élite 3000m qualification Championnats d’Europe

Sport
Sportifs et sportives - Palmarès février 2025
Section Sport de haut-niveau - Février 2025
Margot Ravinel - 4 GCU - Ski Alpinisme
Championne du monde universitaire sprint en individuel et relais mixte
Koceila Mammeri - 5 GM - Badminton
Triple champion d’Afrique double homme et mixte et par équipe mixte
Ysee Le Philippe - 4 GEN - Athlétisme - Pentathlon
3ᵉ aux championnats de France élite

Sport
Sportifs et sportives - Palmarès janvier 2025
Section Sport de haut-niveau - Janvier 2025
Sarah Madeleine - 5 GM - Athlétisme
Record de France de 10 km - 31 min 15
Bartolomé Sanson - 2 FIMI - Rugby
Tournoi des 6 nations U20 - Victoire contre le Pays de Galles
Aziliz Naour - 2 FIMI - Pentathlon moderne
2ᵉ circuit national junior - Qualification championnats d’Europe et du monde

Sport
Sportifs et sportives - Palmarès automne 2024
Section Sport de haut-niveau - Automne 2024
Candice Graf von Plauen - 2 FIMI - Athlétisme – 400m haies
5ᵉ des championnats du monde U20 et 2ᵉ performance française de tous les temps
Mathis GHIO - 3 MT - Wingfoil
Champion du monde de wingfoil race
Dimitri GRANJUX - 1 FIMI - Paranatation
Nouveaux records de France sur 50m dos, 50m brasse et 150m 3 nages aux championnats de France en petit bassin
Cleo HAGEL – 3IF - Rugby à 7
3ᵉ avec l’équipe de France aux world series de Dubaï

Sport
Sportifs et sportives - Palmarès décembre 2024
Section Sport de haut-niveau - Décembre 2024
Dimitri GRANJUX - 1 FIMI - Paranatation
Nouveaux records de France sur 50m dos, 50m brasse et 150m 3 nages aux championnats de France en petit bassin
Cleo HAGEL – 3IF - Rugby à 7
3ᵉ avec l’équipe de France aux world series de Dubaï
Mathis GHIO - 3 MT - Wingfoil
Champion du monde de wingfoil race
Margot RAVINEL - 4 GCU - ski alpinisme
3ᵉ toute catégorie - 1ʳᵉ u23 Coupe du monde de sprint

Sport
Sport et égalité : 5 insaliennes sportives de haut-niveau livrent leurs regards
À l’occasion de la Journée internationale du sport féminin, cinq étudiantes et diplômées sportives de haut niveau de l’INSA partagent leurs regards sur l’égalité des genres dans le sport.
Chaque 24 janvier, cette initiative instaurée par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel en collaboration avec le Comité national olympique et sportif français vise à pallier la sous-médiatisation du sport féminin et à promouvoir sa visibilité dans les médias. Margot Ravinel, Fanny Gibert, Marion Colard, Louise Cervera et Sophia Bouderbane sont insaliennes, ingénieures diplômées ou encore étudiantes, et sportives de haut-niveau. Elles livrent leurs regards sur les défis de la mixité dans leurs disciplines sportives respectives.
« Ça n’est pas plus facile pour les filles »
« Je crois que j’ai toujours accepté le fait que les garçons avaient en moyenne une force physique plus développée que les filles. Dans ma discipline qu’est le ski alpinisme, sur tous les parcours (sprint, individuel ou Vertical Race), les garçons sont plus rapides d’environ 20% par rapport aux filles. Il n’y a qu’en manipulations (enlever, mettre les peaux et skis sur sac…) que nous pouvons les challenger ! J’observe tout de même que les écarts entre les filles sont plus élevés alors que les garçons sont plus serrés. Mais nous nous entraînons tout aussi durement, je pense juste qu’on est moins nombreuses, car moins encouragées dès l’enfance à faire du sport et que nous ne nous sentons plus souvent pas capables de pratiquer des sports extérieurs exigeants. Je souhaite que toutes les filles puissent vivre les mêmes émotions sportives que les garçons, et osent se lancer si elles sont passionnées parce que le sport nous fait évoluer et grandir dans tous les domaines de la vie ! »
Margot Ravinel, élève-ingénieure en 4ᵉ année génie civil et génie urbain, et médaillée olympique de la jeunesse en ski alpinisme.
« Fille ou garçon, on cherche la performance »
« En escalade, les femmes rivalisent souvent avec les hommes, car c’est un sport technique où la force physique ne fait pas tout. Je suis consciente d’évoluer dans une discipline où nous sommes plutôt bien lotis en matière d’égalité des sexes. Mais dans d’autres sports, ça n’est pas le cas. Dans l’effort, on a tous envie de repousser les limites, que l’on soit femme ou homme : on va chercher la performance, et c’est tout. J’aimerais que lorsqu’une femme fait une performance incroyable, elle soit valorisée pour son record, et non pas pour le genre auquel elle appartient. Ce que l’on veut, c’est être reconnues à notre juste valeur, pour ce que l’on fait, pas pour ce que l’on représente. »
Fanny Gibert, ingénieure INSA diplômée de génie mécanique et 3ᵉ de coupe du monde d’escalade sur bloc.
« Difficile d’en faire son métier »
« Même s’il y a toujours des inégalités homme-femme, il y a du mouvement et de plus en plus de sport féminin, avec par exemple, la relance du Tour de France féminin en 2021, en cyclisme. Aussi, certaines équipes professionnelles accompagnent les sportives dans leur grossesse, ce qui leur permet de ne pas avoir à choisir entre le sport ou la vie de famille. On voit que le développement va dans le bon sens et je pense que motive et donne de l’espoir aux jeunes athlètes féminines pour leurs carrières professionnelles. Cependant, on sait que les salaires sont encore très différents et qu’il est plus difficile pour les femmes d’en vivre correctement. Il y a une inégalité notable pour moi, qui est l’intérêt porté aux physiques des athlètes féminines dans la communication, notamment sur les réseaux sociaux. Tandis que pour les athlètes masculins, on préfère s'intéresser à leurs performances. »
Marion Colard, ingénieure INSA diplômée de biotechnologies bioinformatique et 3ᵉ aux championnats du monde U23 d’aviron.
« Je veux rêver aux mêmes compétitions que les hommes »
« Lorsque j’ai commencé le laser, très jeune, les filles et les garçons courraient dans la même catégorie. Mon sport est physique, au niveau des bras et des jambes et je réalise que cette mixité était une vraie chance. Cela m’a poussé à me surpasser physiquement pour dépasser les garçons et accéder aux podiums. Passé 18 ans, dans mon sport, ce sont les filles d’un côté, les garçons de l’autre. Aujourd’hui, j’ai 26 ans, et j’aimerais faire d’autres bateaux après ma carrière Olympique, mais sur les plus beaux bateaux du monde et sur les plus grandes compétitions de voile, on ne voit que des garçons. Mon rêve était de participer à l’America’s Cup ; aujourd’hui, je rêve de voir un bateau féminin participer à l’America’sCup, pour que les femmes puissent ambitionner les mêmes compétitions que les hommes. »
Louise Cervera, élève-ingénieure en 3ᵉ année de génie mécanique et 5 fois championne de France de voile.
« Le sport peut avoir un rôle levier dans la société »
« Je n’ai jamais souffert du manque d’égalité des sexes dans mon sport, le karaté. Je n’ai jamais non plus souffert de remarques sexistes, mais je mesure ma chance. Mon sport est un sport de combat, et il arrive qu’il soit considéré (à tort) comme un sport « masculin », mais je vois beaucoup de petites filles dans les dojos que je fréquente. La société évolue, c’est certain, mais le chemin est encore long. D’ailleurs, cette remarque fait aussi écho à ma posture d’étudiante-ingénieure qui évolue avec les mêmes problématiques dans le domaine scientifique et technique. Le sport a une place importante dans la société, il est fédérateur, et je suis persuadée qu’il peut avoir un rôle levier et aider à faire évoluer la question de l’égalité, au-delà du monde sportif. Aujourd’hui, la parole est laissée aux sportives insaliennes, mais je crois qu’il est important de souligner que, homme ou femme, sans distinction de genre, c’est l’effort collectif qui fera avancer les choses. »
Sophia Bouderbane, ingénieure INSA diplômée de génie industriel et 5 fois championne d’Europe de karaté
Crédits : Margot Ravinel : FFSU / Fanny Gibert : Lena Drapella / Marion Colard : Daniel Blein / Louise Cervera : Sailing Energy / Sophia Bouderbane : Denis Boulanger.

Sport
Sportifs et sportives - Palmarès novembre 2024
Section Sport de haut-niveau - Novembre 2024
Kylie BELLOEUVRE - 3/4 GM - Wingfoil - Slalom
Vice-championne du monde
Sarah MADELEINE - 5 GM - Athlétisme – Cross Country
Qualifiée aux championnats d’Europe de cross en finissant 2ᵉ de la course de sélection
Melora TROMPETTE - 2 FIMI - Natation
Championnats de France Élite :
- 7ᵉ 50m dos
- 9ᵉ 100m nage libre
- 11ᵉ 50m nage libre
- 12ᵉ 100m dos
- 3ᵉ relais 4x50m nage libre

Formation
« Je dois beaucoup à ceux qui m’entourent et dont j’ai croisé la route »
Quelques mèches blondes décolorées trahissant de longs jours de traversées en mer et un sens du contact sans commune mesure : Achille Nebout, 34 ans, est un skipper-ingénieur qui a le vent en poupe. La voile l’aura mené jusqu’aux bancs de l’INSA Lyon, au sein de la section sportive de haut niveau dont il sortira diplômé en 2016. Portrait d’un navigateur ingénieux, résilient et pour qui le sens du collectif représente quelque chose de précieux.
Entre persévérance et défis
Comme une ironie du sort, c’est une maladie de croissance touchant son talon qui pousse Achille Nebout vers la voile. Depuis l’Hérault, sa région de naissance, il découvre la navigation à travers l’expérience d’un skipper et ami de la famille. Kito de Pavant l’initie à ce sport qui n’est pas des plus connu en mer Méditerranée. Et Achille tombe dedans, petit : ce sport complet et physique réjouit le jeune montpelliérain qui trouve grisant de se retrouver seul sur les quelques mètres carrés d’un Optimist. De fil en aiguille, il pousse la porte de l’INSA Lyon. Il passera son diplôme d’ingénieur en 8 ans, en intégrant la section sportive de haut niveau. « Les premières années étaient si intenses et représentaient un gros changement par rapport au lycée, mais j’en garde des souvenirs très heureux. Dès la deuxième année, j’enchaînais les allers-retours entre Lyon et Marseille pour me rendre au Pôle France que j’avais tout juste intégré. À ce moment-là, je passais aux choses sérieuses : on visait l’olympisme », se remémore Achille Nebout. Dans une organisation logistique éprouvante, menant l’élève-ingénieur aux quatre coins de l’Europe, le ton est donné. Si la vie est faite de défis, Achille Nebout les relèvera tous, avec persévérance et humilité. « La voile implique des déplacements de longue durée, ce qui nécessitait un aménagement supplémentaire dans mon emploi du temps déjà aménagé par rapport aux parcours classiques. Je dois beaucoup à mes potes dans toutes mes années d’études, pour tenir le coup et ne pas être à la ramasse sur les cours ! Et heureusement, car en SHN, malgré les aménagements, il n’y a pas de traitement de faveur. On ne nous fait pas de cadeau et le niveau est aussi élevé que pour les autres élèves. »
De la rudesse du monde sportif
Fils d’architectes, Achille file tout droit au département génie civil et urbanisme1. Un domaine dans lequel il a baigné « depuis tout petit, mais dont il ressent l’envie d’explorer pour ouvrir le champ de ses compétences ». En parallèle de son entrée en département, le projet olympique se précise. Recruté par Nicolas Charbonnier, médaillé olympique en 2008, ils sont en lice pour représenter la France aux Jeux Olympiques de Rio de 2016. « En voile olympique, la compétition est très rude : un seul bateau peut être qualifié pour représenter la France ». Par un concours de circonstances et malgré une seconde place décrochée en phase de qualifications, le projet s’arrête net. Le jeune voileux, encore étudiant, commence à saisir les difficultés du milieu ; une période de grands questionnements, durant laquelle il s’amarre à ses études. « J’ai réalisé à quel point c’était dur et j’avais la tête dans le guidon. J’ai soufflé un peu et j’ai mis la priorité sur la fin de mes études. Il fallait finir ce que j’avais commencé et d’ailleurs à cette époque, rien n’était écrit pour que je fasse de la voile mon métier. »
À peine diplômé en 2016, l’ingénieur fait de nouveau face à un choix. « Dois-je commencer à travailler en tant qu’ingénieur ou dois-je tenter l’expérience en tant que navigateur et sportif de haut-niveau ? ». La décision est vite prise pour celui qui commence à être rétribué pour naviguer. « Je venais de créer ma micro-entreprise pour être rémunéré en tant qu’équipier et le tour de France à la voile permettait de gagner sa vie sur une saison complète. En voile, les projets sont très précaires. Tout peut s’arrêter du jour au lendemain, il faut savoir s’adapter en permanence ». Et la fin de la saison ne fera pas exception : en 2018, un projet prend fin prématurément et la remise en question refait surface. Alors il se laisse inspirer par des skippers qu’il admire parmi lesquels, un ancien camarade d’école avec qui il partage quelques points communs. Achille Nebout entre dans les pas de François Gabart : « l’INSA Lyon, la voile… et la course au large ! ».
Dans la course des (très) grands : prendre le large
Après l’école de l’olympisme, il est l’heure pour le skipper de s’attaquer à une course mythique : la Solitaire du Figaro Paprec. Alors sans sponsor, Achille Nebout s’en va, auprès de sa banque, défendre son projet. « C’était l’année où le circuit Figaro changeait de bateau. Les compteurs étaient plus ou moins remis à zéro, même pour tous les ténors de la course. Alors j’ai investi dans un Figaro 3 et je me suis mis à faire de la recherche de sponsors. C’est une chose de naviguer et une autre que de créer une dynamique autour de soi ! Et puis j’ai été contacté par un grand Figariste, Xavier Macaire, avec qui j’ai mis au point le bateau et qui m’a beaucoup appris », ajoute Achille. Pour sa première Solo Maître Coq, Achille Nebout gagne la première manche, juste devant Armel Le Cléac’h. La machine est lancée. « Imaginez : gagner une première manche en tant que bizuth, alors que je passais ma première nuit en mer seulement deux mois auparavant et en prime, devant un marin qui m’a toujours fait rêver ! »
Après une 7e place pour la transat Jacques Vabre aux côtés de son mentor Kito de Pavant, l’année 2019 est une année de toutes les premières pour l’ingénieur voileux. « Je crois que je commence à marquer les esprits à ce moment-là. Je suis un outsider et j’ai la niaque. »
Podium en Figaro (Crédits : Alexis Courcoux)
Virtual Regatta : des salles informatiques de l’INSA Lyon au sponsor coup de cœur
Si Achille Nebout compte sur une détermination sans faille, l’homme qui célèbre les joies autant que les difficultés voit sa saison réduite comme beaucoup, à cause de la crise sanitaire. Poussé par son entourage, il renoue avec un vieil amour de ses années d’études ; le jeu Virtual Regatta, réplique digitale de la course du Vendée Globe. « Le jeu a explosé pendant le confinement et je le connaissais bien pour y avoir joué de nombreuses heures dans les salles informatiques de l’INSA, quand le réseau Wi-Fi faisait des siennes… Sauf que cette fois, j’étais identifié parmi les skippers pro ! » Une participation qui n’est pas passée inaperçue pour Claude Robin, président-fondateur d’Amarris qui lui propose de sponsoriser son bateau, numériquement. « C’était inouï et ça avait fait l’objet de nombreux articles de presse, car nous avons continué l’aventure dans la vraie vie, une fois la crise sanitaire passée. C’est d’ailleurs grâce à cette rencontre, couplée à mon autre sponsor, Primeo Energie, que je commence à faire des courses beaucoup plus confortablement et pour lesquelles j’obtiens de bons résultats. »
Par ailleurs, il fait interagir son projet de course au large avec le monde artistique, à travers diverses collaborations ; une façon de soutenir des personnalités dont il affectionne les créations et de nourrir leurs métiers respectifs. Franck Noto, street artist, intervient ainsi sur le design de son Figaro en 2021. « J’ai aussi rencontré le musicien Simon Henner, Franch79, avec qui j’ai collaboré sur plusieurs projets, dont un documentaire. Pour la petite anecdote, la première fois que j’ai vu Simon, c’était sur la scène de 24 heures de l’INSA, alors qu’il jouait avec son premier groupe ! Une dizaine d’années plus tard, on travaille ensemble », s’amuse le skipper.
Le bateau d’Achille Nebout designé par l’artiste de rue Franck Noto (Crédits : Robin Christol)
En 2022, Achille Nebout décroche la 3e place sur la Solitaire du Figaro. « Un grand moment de ma carrière, qui fait beaucoup de bien et concrétise énormément de travail avec les sponsors et tous les membres de mon équipe. »
Seul face aux éléments…
Premiers podiums : Achille Nebout est désormais dans la cour des grands. Il se professionnalise et son nom commence à être reconnu. Mais son plus grand défi d’alors, se trouve sur le bateau : entre lui et lui-même. « Dans ce sport, on est en prise avec des éléments qui ne dépendent pas de nous. Le vent est insaisissable et peut vous faire vivre des situations injustes et générer une frustration immense qu’il faut savoir gérer pour rester performant. On se met dans des états assez compliqués, avec peu de sommeil et pour certaines courses, on est coupé du monde. Tout se passe dans la tête et seul face aux éléments, on se rend compte que notre cerveau et notre corps peuvent faire des choses insoupçonnées. La préparation mentale est indispensable, en parallèle de la préparation physique et technique, car même si l’instinct de survie est vraiment très fort, il faut savoir développer ses bons réflexes ». Depuis cette année, Achille Nebout est devenu papa. Une nouvelle étape qui jouera dans sa navigation. « La perspective de tout ça a changé depuis que ma fille est arrivée. Je ne naviguerai plus de la même façon. »
… mais le sens du collectif comme boussole
Désormais sur un monocoque de la Class 40, c’est sur des courses transatlantiques que le navigateur évolue depuis ; avec plusieurs victoires et podiums en double et équipage à son actif. « La prochaine Route du Rhum sera en solitaire ! », annonce-t-il. Mais ne nous y trompons pas : une course en solitaire est toujours accompagnée. Achille Nebout n’a de cesse de souligner le rôle de son entourage et de son équipe dans ses différents succès. « Tous les marins le disent. Ce dont je suis le plus fier, ce sont les gens qui sont parfois dans l’ombre et à qui l’on doit 90 % de nos performances. J’ai beau être ingénieur, une casquette très pratique quand il s’agit de routage météo, de structure ou d’électronique, de conception ou d’amélioration de nos bateaux, mais la fidélité et le sens de l’humain sont des valeurs indispensables à tout bon skipper. Je dois beaucoup à ceux qui m’entourent et ceux dont j’ai croisé la route. »
[1] Aujourd’hui, le département génie civil et urbanisme s’appelle « génie urbain ».

Vie de campus
Mathis Ghio : votez pour le marin de l’année 2024 !
Mathis Ghio, élève-ingénieur à l'INSA et double champion du monde de wingfoil, est en lice pour le titre prestigieux de Marin de l'Année 2024. Soutenez votre camarade/ notre étudiant de la section Sportif de Haut Niveau.
Mathis Ghio, étudiant en 3ᵉ année du département Matériaux à l’INSA, a été nominé pour le titre de Marin de l'Année 2024, un prix décerné par la Fédération Française de Voile. Ce jeune athlète de haut niveau a su allier rigueur académique et performance sportive, devenant un modèle de réussite et de persévérance. Avec ses deux titres de champion du monde de wingfoil, Mathis a brillé sur la scène internationale, portant haut les couleurs de la France et de son sport, mais également de l’INSA Lyon.
Un Parcours exemplaire
Derrière cette nomination se cache un parcours impressionnant. En plus de ses études exigeantes à l'INSA, Mathis Ghio s'est imposé comme une figure montante du wingfoil, une discipline en plein essor. Ses deux titres mondiaux témoignent de son travail acharné, de son engagement sans faille et de sa capacité à repousser ses limites. Une carrière impressionnante pour un jeune homme qui a su jongler entre l'excellence académique et la compétition de haut niveau.
Pourquoi voter pour Mathis Ghio ?
- Un sportif de haut niveau : Mathis incarne l’élite du wingfoil. Ses exploits sur les vagues et son palmarès impressionnant font de lui un ambassadeur de la France dans cette discipline.
- Un modèle de persévérance : Son parcours est un exemple de détermination. Il a su allier études et sport de manière exemplaire, montrant que la réussite dans deux domaines exigeants est non seulement possible, mais aussi inspirante.
- Un ambassadeur de l'esprit du sport : Sa nomination pour le titre de Marin de l’Année 2024 est une reconnaissance bien méritée de son talent, de son travail et de ses accomplissements.
Comment participer ?
La phase de vote est ouverte au public jusqu’au 15 décembre 2024. Il est possible de soutenir Mathis en votant directement sur le site de la Fédération Française de Voile. Une occasion unique de soutenir un talent français et de saluer l’excellence sportive de ce jeune champion.
En votant pour Mathis, vous soutenez un athlète qui incarne l’esprit de persévérance, d’excellence et de passion. C’est aussi un geste qui permet de reconnaître un jeune talent qui fait briller la France sur la scène internationale. Ne manquez pas l’occasion de contribuer à cette belle aventure !
Les résultats seront annoncés en décembre, et c’est à vous de décider qui mérite ce titre prestigieux. Votez pour Mathis Ghio et soutenez un marin insalien d’exception !

Sport
Sportifs et sportives - Palmarès octobre 2024
Section Sport de haut-niveau - Octobre 2024
Candice Graf von Plauen - 2 FIMI - Athlétisme – 400m haies
5ᵉ des championnats du monde U20 et 2ᵉ performance française de tous les temps
Raphaël Paquereau - 1 FIMI - Run Archery (Course à pied et tir à l'arc)
Champion d'Europe U21, champion d'Europe Élite en relais et 5ᵉ européen Élite en individuel
Antoine Becaert - 4 MT - Course d’orientation
26ᵉ coupe du monde moyenne distance – 1ᵉʳ français, 7ᵉ aux championnats de Finlande – étape World ranking event