Vie de campus

18 déc
18/déc/2017

Vie de campus

48 heures pour faire vivre des idées : quand les entreprises font appel à la créativité des étudiants

Taxis volants, robotique appliquée au service à la personne, automobile connectée et services innovants, cosmétique du futur : c’est sur ces 4 thématiques que les étudiants ont rivalisé de créativité lors des 48 heures pour faire vivre des idées organisées à la Bibliothèque Marie Curie de l’INSA Lyon du 30 novembre au 2 décembre 2017. Le principe ? Des groupes de 10 étudiants issus de formations diverses ont 48 heures pour répondre de manière innovante à des problématiques réelles proposées par des entreprises. Ambiance.

Jeudi 30 novembre, à quelques minutes du lancement de la 4e édition du challenge 48 heures pour faire vivre des idées. Patrick Guillaud, coordinateur du projet à l’INSA Lyon, se réjouit :

« Cette année, nous avons reçu plus de demandes de participation que de places disponibles. La formule séduit un nombre croissant d’étudiants. Nous accueillons 140 étudiants issus pour 35% d’entre eux de l’INSA Lyon, mais aussi du CESI (Centre des Etudes Supérieures Industrielles), de l’ENSAL (Ecole Nationale d’Architecture de Lyon), de l’IAE de Lyon (Institut d’Administration des Entreprises) et du pôle supérieur du design du lycée La Martinière Diderot ». 

Parmi eux, Juline, Laure et Julien, étudiants au sein du master Marketing Vente de l’IAE, qui attendent impatiemment le top départ.

« C’est une première pour nous. On ne sait pas du tout à quoi s’attendre ! », précise Juline, qui poursuit un master à l’IAE après une licence d’architecture. 

« Je me suis inscrit car c’est une opportunité unique de vivre une expérience de type entrepreneurial et de faire preuve de créativité », renchérit Julien. 

A peine arrivés, les participants sont tout de suite répartis dans les équipes inter-établissements.

« On a commencé par une séance de teambuilding, qui nous a permis de faire connaissance rapidement de manière assez inattendue, raconte Bader, étudiant à l’INSA Lyon. Nous avions 30 minutes pour faire quelque chose de beau et d’utile avec pour seul matériel des pailles et des trombones. Nous avons conçu un système d’irrigation ». 

La soirée de jeudi s’achève après la phase de présentation des sujets. Vendredi matin, les équipes se mettent au travail. Midi sonne à l’horloge, et déjà les idées naissent.

« Je découvre un nouveau monde, celui des designers, des marketeurs, témoigne Bader. Chacun aborde le sujet selon sa compétence, avec des approches techniques, commerciales ou par les usages. J’apprends beaucoup de ces échanges ». 

Dans son équipe, Arnaud étudiant au CESI, en est à sa deuxième participation aux 48 heures pour faire vivre des idées.

« Les thèmes sont particulièrement intéressants cette année. Nous travaillons sur un sujet proposé par l’entreprise Assystem : les taxis volants et leur écosystème technologique. C’est très inspirant ! Le sujet permet de laisser libre cours à notre créativité. On a décidé de ce concentrer sur certains aspects, comme les interactions avec l'environnement ou la fiabilité, pour éviter de se perdre car nous avons peu de temps ». 

En effet, il s’agit pour eux de répondre concrètement aux attentes des entreprises qui suivent de près le déroulement du challenge. Isabelle Berrien, responsable de l’innovation chez Assystem, est présente toute la journée du vendredi pour alimenter la réflexion des groupes et intervient en tant que coach. 

« Assystem participe au challenge depuis 3 ans, indique-t-elle. La démarche est pertinente pour nous car elle s’inscrit dans une volonté d’aller vers l’open innovation : nous souhaitons nous appuyer sur notre écosystème, dont les étudiants font partie. Les 48 heures pour faire vivre des idées sont un des outils à notre disposition pour aller vers le modèle de l’entreprise étendue. D’un point de vue très opérationnel, notre participation au challenge permet de faire émerger des idées que nous concrétisons sous forme de sujets de stage voire de thèse. Cela alimente aussi notre carnet de tendance avec la vision de futurs ingénieurs sur des sujets d'avenir. La participation aux « 48 heures » a indéniablement une forte valeur ajoutée pour l’entreprise ». 
 

Le ACKLAB : un nouvel outil pour stimuler la créativité
Pour l’édition 2017, l’ENSAL a mis à disposition des étudiants son ACKLAB  plateforme technologique, pédagogique et scientifique. Ce Fablab, constitué de conteneurs mobiles équipés d’imprimantes 3D, de découpeuses lasers et de boîtes à outils, permet de réaliser des maquettes et prototypes pour matérialiser des idées. Cela dans le but d’offrir aux participants des possibilités nouvelles.

Les deux conteneurs installés devant la Bibliothèque Marie Curie ont attiré de nombreux curieux. Un moyen innovant d’accompagner les étudiants sur des projets extérieurs mais aussi faire découvrir au grand public ce qu’est concrètement un Fablab.



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