Sport

19 mai
19/mai/2025

Vie de campus

Palmarès Sportives et Sportifs - Avril 2025

Section Sport de haut-niveau - Avril 2025

Mateo Vidal - 3 GCU - Duathlon
Vice-champion de France Espoir

 

Cléo Hagel - 3IF - Rugby
Ruby Sevens Worls series
4e de l'étape de Singapour avec l'équipe de France

 

Antoine Derlot - 2FIMI - Course d'orientation
Courses de sélection aux championnats du monde junior
Vainqueur des courses de sprint, moyenne et longue distance

 

Mots clés

29 avr
29/avr/2025

Vie de campus

Palmarès Sportives et Sportifs - Hiver 2025

Section Sport de haut-niveau - Hiver 2025

Bartholomé Sanson - 2 FIMI - Rugby
Vainqueur du Tournoi des 6 Nations U20

Margot Ravinel - 4 GCU - Ski Alpinisme
Championne du Monde Universitaire en Sprint et en Relais mixte

Sarah Madeleine - 5 GM - Athlétisme
Championne de France élite 3000m qualification Championnats d’Europe

 

 

 

Mots clés

19 avr
Du 19/04/2025
au 21/04/2025

Sport

18e édition du Raid INSA Lyon - Orange

Au programme de cette 18ᵉ édition, Trail, VTT, Run & Bike, Course d’orientation

Organisé par le Bureau des Elèves de l’INSA Lyon, le RAID INSA LYON – ORANGE réunit 220 participants (répartis en équipes de 4 personnes) pendant 3 jours autour d’une passion commune : le sport de pleine nature. 

Au programme : Trail, VTT, Run & Bike, Course d’orientation et bien d’autres !

Ouvert à tous, sportifs aguerris ou débutants motivés, le Raid est avant tout un moment de rencontres et d'échanges.

Chaque année, les entreprises sont également conviées à participer à l'événement qui propose un mode original de rencontre avec les étudiants.

 

14 avr
14/avr/2025

Sport

Les 19 heures 44 minutes et 23 secondes qui font basculer le parcours de Vincent Bouillard, ingénieur INSA Lyon

« Je trouve mon histoire assez ennuyeuse ! Je suis né et j'ai grandi dans les Alpes françaises, je me suis mis au sport dès mon plus jeune âge, je suis devenu ingénieur en chaussures. Et, contre toute attente, j'ai peut-être gagné le plus grand événement du monde de trail. Voilà ». C’est ainsi que se présente Vincent Bouillard sur son compte Instagram, alors vierge de toute publication avant sa victoire de l’Ultra Trail du Mont Blanc (UTMB) en 2024.

Par « ennuyeuse », entendez ici un parcours « classique », qui ne sort pas des sentiers battus. Pourtant, Vincent Bouillard, est le cinquième coureur de l’histoire à boucler l’UTMB en moins de vingt heures. Derrière cette apparente tempérance, se cache un parcours d’excellence. Diplômé du département Matériaux de l’INSA Lyon en 2016, il passe par les paillasses du laboratoire IMP avant de rejoindre Hoka, en tant qu’ingénieur innovation produit. Lumière sur cet ingénieur et athlète professionnel qui souhaite désormais user de sa notoriété pour promouvoir des causes qui lui tiennent à cœur, parmi lesquelles : la justice sociale.


De la beauté de l’ordinaire 

La relation qu’il tisse avec le sport depuis son jeune âge, Vincent Bouillard la considère comme « saine ». Déjà enfant près d’Annecy, le mouvement est une composante naturelle de sa vie. « Sans jamais que cela devienne une obsession ou une contrainte », précise-t-il. Du vélo au ski, en passant par le judo et l’athlétisme -sa préférée, l’activité sportive accompagne l’ingénieur dans différentes étapes de sa vie ; dans son cursus scolaire ou sa vie professionnelle. « J’ai été un amoureux du sport ; c’est peut-être un peu moins le cas maintenant ». Malgré cet attachement, il n’obtient pas de place au sein de la section sportive de haut-niveau lorsqu’il intègre l’INSA Lyon en 2011. « Pas le CV sportif, et les notes ne suivaient pas assez ». Il portera tout de même les couleurs de son école lors des compétitions avec l’AS Athlétisme, dont les entraînements rythment ses semaines. « Ces moments ont forgé des amitiés qui durent encore. Les connexions en groupe, les entraînements, tout ça était source de plaisir durant les études. Avec le recul, j’ai pris conscience que ces expériences étaient aussi des espaces d’apprentissages, peut-être même plus efficaces que la salle de classe. »

Du campus, il se souvient aussi de ses premiers jours. Il partage sa turne avec un camarade libanais, avec qui il ne communique qu’en anglais ; une langue qui prendra un sens tout particulier pour lui plus tard, dans sa vie professionnelle et personnelle. « Ce qui me pousse aux études d’ingénieur, c’est mon attrait pour la physique des matériaux. J’aime comprendre le fonctionnement des choses, je suis de nature curieuse ». Nourri par des professeurs passionnés dès le lycée, la dimension philosophique de la matière qui constitue le vivant l’interroge. « À l’époque, je n’avais pas vraiment d’idées de ce que je voulais faire de ces appétences pour la physique. D’ailleurs, je ne sais toujours pas ce que je veux faire quand je serai grand ; chaque journée est une chance de faire quelque chose de différent ». Il consacre ses derniers mois d’études d’ingénieurs à la recherche sur la formulation de polymères recyclés, au sein du laboratoire Ingénierie des Matériaux Polymères. Son stage de fin d’études, lui, se fera chez Hoka, au sein de l’équipe innovation, en 2016. Il n’a pas quitté l’entreprise depuis.

 

Ingénieur en chaussures     

Ce qui le pousse chez Hoka, minuscule entreprise à ses débuts, c’est une rencontre sur une compétition avec deux des pionniers de la marque dont Christophe Aubonnet, aussi ingénieur INSA. « J’ai dû insister à plusieurs reprises, pour qu’ils me prennent en stage. J’étais vraiment motivé et fasciné par le fait qu’on puisse réfléchir à la ligne et aux matériaux d’une chaussure. Moi qui en usais plusieurs paires par an, sans vraiment savoir comment elles étaient fabriquées. Hoka était considérée comme une marque anticonformiste, en fabriquant des chaussures moquées par leur design, mais néanmoins innovantes ». Piqué par cette approche, Vincent Bouillard trouve dans l’entreprise, un terrain propice à l’expérimentation. Depuis, Hoka n’est plus celle qui fabrique des baskets à l’allure clivante : si elle est devenue cool, c’est précisément parce qu’elle ne l’était pas, et sans nul doute en associant à son image, celle des athlètes qu’elle soutient. Parmi eux, l’ingénieur innovation produit franchissant la ligne du plus grand ultra-trail de la planète, ses chaussures aux pieds.

 


L’Ultra Trail du Mont Blanc est l’un des évènements les plus importants du monde du trail.
(Crédits : Unsplash) 

 

La victoire qui le sort de l’ordinaire

Le 5e coureur de l’histoire à boucler l’Ultra-Trail du Mont-Blanc en moins de vingt heures. « Qui est Vincent Bouillard, le vainqueur inattendu de l’UTMB ? », « Le séisme Vincent Bouillard », « Ce Français que personne n’attendait ». À l’annonce de sa victoire, la presse spécialisée s’emballe : comment cet ingénieur a-t-il réussi ce tour de force ? Est-il accompagné ? Quel a été son plan d’entraînement ? Pour réponse, Vincent évoque son expérience sportive de longue date et son autodidaxie. Alors qu’il était encore étudiant, déjà l’air du nord de la Suède lors de son expérience Erasmus l’avait poussé à concevoir ses propres entraînements. Loin de l’AS Athlétisme, c’est livré à lui-même qu’il augmente ses volumes d’entraînements et applique sa rigueur d’ingénieur à son quotidien sportif ; un vrai protocole R&D dans lequel il compose avec les charges de la vie. Plus tard, c’est un collègue fanfaron qui le jettera dans le Grand Bain des courses d’endurance. Jusqu’à remporter le Kodiak Ultra-Marathon, un 100 miles aux États-Unis, où il est expatrié depuis quelques années. Cette victoire lui ouvre les portes de l’UTMB, à plus de 9 000 kilomètres de son lieu de villégiature, au plus près de ses terres d’origine.

Et la date de la compétition colle avec son retour en France, après quatre années dans les bureaux d’Hoka en Californie, puis en Oregon. Un tournant décisif dans sa vie pour l’ingénieur discret, qui ne sera jamais plus inconnu de tous, 19 heures 54 minutes et 23 secondes après le coup de sifflet du départ de la course. Ne pas tomber, bien s'hydrater, se caler dans des allures. Et se répéter les mots lancés par son coach de judo, quelques années auparavant. « La douleur, c’est une information : analyse-la et traite-la ». En passant la ligne d’arrivée, l’inconnu devient une nouvelle star de l’ultra-trail, inscrit au palmarès hommes de vainqueur de l’Ultra Trail du Mont-Blanc, aux côtés de Kilian Jornet ou de Xavier Thévenard. « À partir de ce moment-là, après les tests anti-dopage, c’est un marathon médiatique qui s’enchaîne », se remémore-t-il. Une visibilité à laquelle il ne s’était pas vraiment préparé, et qui lui a posé beaucoup de questions. 

 

Coup de projecteur sur un grand discret

Discret de nature, il se retrouve face à un paradoxe : comment utiliser sa voix, désormais amplifiée par sa notoriété, sans se transformer en donneur de leçons ? Avec l'UTMB, les projecteurs se braquent sur lui : il ne peut ignorer l'impact de l'image qu'il renvoie. Il se sent responsable, au-delà de ses performances sportives, de l'influence qu'il peut exercer à travers l’appareil médiatique. « Je suis un athlète masculin, blanc, qui a grandi à Annecy. C’est en ce sens que je dis que mon histoire est banale. Au printemps 2020, j’étais aux États-Unis, et j’ai vécu le mouvement du Black Lives Matter, déclenché par le meurtre de G. Floyd, aux côtés de ma femme, noire américaine. Cet épisode m’a ouvert les yeux sur les disparités et les injustices sociales. J’ai pris conscience qu’on grandissait bien différemment à Annecy, que dans le reste du monde. »

De cette position privilégiée et de sa victoire de ses performances sportives, Vincent Bouillard veut les utiliser pour défendre des causes en lesquelles il croit. Un désir exprimé et suivi par son employeur, désormais son sponsor. « De plus en plus de marques commencent à s'engager auprès de communautés sous-représentées, et il faut que le trail s’oblige à cela. En France, c’est un sport qui a pris une propension médiatique folle, contrairement aux États-Unis où il n’est pas très connu. C’est aussi un sport jeune et nouveau, qui peut devenir un vecteur de changement, tant sur le plan social qu’environnemental. Il faut se saisir de cette opportunité pour le définir en adéquation avec les enjeux qui nous guettent, loin du greenwashing qu’on connaît aux milieux du sport. »

 


Vincent Bouillard, diplômé du département Matériaux de l’INSA Lyon et vainqueur de l’UTMB en 2024 sera le parrain du prochain Raid INSA Lyon. (Crédits : Raid INSA Lyon)

 

Porte-parole de valeurs pour son sport, et au-delà

Aujourd’hui, Vincent Bouillard porte une double casquette. Athlète professionnel, il consacre la majorité de son emploi du temps d’ingénieur à mi-temps, à la Responsabilité Sociétale de son entreprise dont les objectifs sont « déments, mais très ambitieux ». Il se souvient de ses premiers pas dans une industrie mondialisée, dont les perspectives de carrière impliquaient de sacrifier son empreinte carbone individuelle, lui qui, nourri par une exposition constante à la nature, avait développé une conscience écologique assez jeune. « D’autant que les compétitions impliquent de bouger aux quatre coins du monde. Je n’ai pas la réponse à toutes les questions que je me pose, mais je suis certain que le combat écologique ne peut se dissocier de la lutte pour les droits humains. En tant qu’ingénieur, j’ai un rôle à jouer. En tant qu’athlète, d’autant plus. »

 

Parrain 2025 du Raid INSA Lyon - Orange

S’il n’a jamais eu l’occasion de participer à l’un des plus grands évènements de son ancienne école, c’est avec grand plaisir que Vincent Bouillard a accepté de parrainer l’édition 2025 du Raid INSA Lyon. Pour quelles raisons ? Pour le souvenir de ses riches années, de l’effervescence des années d’études et pour encourager chacune et chacun à se dépasser. « Le but du sport, ça n’est pas d’être le champion du monde. Le but, c’est de s’épanouir, d’apprendre et de s’inspirer des autres. C’est un terreau fertile pour cultiver des valeurs humaines essentielles. Voici ce que je voudrais transmettre aux participants du prochain Raid. »

 

 

Mots clés

18 mar
18/mar/2025

Sport

Sportifs et sportives - Palmarès février 2025

Section Sport de haut-niveau - Février 2025

Margot Ravinel - 4 GCU - Ski Alpinisme
Championne du monde universitaire sprint en individuel et relais mixte

Koceila Mammeri - 5 GM - Badminton
Triple champion d’Afrique double homme et mixte et par équipe mixte

Ysee Le Philippe - 4 GEN - Athlétisme - Pentathlon
3ᵉ
 aux championnats de France élite
 

 

Mots clés

03 mar
03/mar/2025

Sport

Sportifs et sportives - Palmarès janvier 2025

Section Sport de haut-niveau - Janvier 2025

Sarah Madeleine - 5 GM - Athlétisme
Record de France de 10 km - 31 min 15

Bartolomé Sanson - 2 FIMI - Rugby
Tournoi des 6 nations U20 - Victoire contre le Pays de Galles

Aziliz Naour - 2 FIMI - Pentathlon moderne
2ᵉ circuit national junior - Qualification championnats d’Europe et du monde

 

 

 

Mots clés

29 jan
29/jan/2025

Sport

Sportifs et sportives - Palmarès automne 2024

Sportifs de l'automne 2024Section Sport de haut-niveau - Automne 2024

 

Candice Graf von Plauen - 2 FIMI - Athlétisme – 400m haies 
5ᵉ des championnats du monde U20 et 2ᵉ performance française de tous les temps

Mathis GHIO - 3 MT - Wingfoil
Champion du monde de wingfoil race

Dimitri GRANJUX - 1 FIMI - Paranatation 
Nouveaux records de France sur 50m dos, 50m brasse et 150m 3 nages aux championnats de France en petit bassin

Cleo HAGEL – 3IF - Rugby à 7
3ᵉ avec l’équipe de France aux world series de Dubaï

 

 


 

 

 

 

 

Mots clés

23 jan
23/jan/2025

Sport

Sportifs et sportives - Palmarès décembre 2024

Sportifs et sportives - Palmarès décembre 2024Section Sport de haut-niveau - Décembre 2024

 

Dimitri GRANJUX - 1 FIMI - Paranatation 
Nouveaux records de France sur 50m dos, 50m brasse et 150m 3 nages aux championnats de France en petit bassin

Cleo HAGEL – 3IF - Rugby à 7
3ᵉ avec l’équipe de France aux world series de Dubaï

Mathis GHIO - 3 MT - Wingfoil
Champion du monde de wingfoil race

Margot RAVINEL - 4 GCU - ski alpinisme
3ᵉ toute catégorie - 1ʳᵉ u23 Coupe du monde de sprint

 

 

 

 

 

Mots clés

24 jan
24/jan/2025

Sport

Sport et égalité : 5 insaliennes sportives de haut-niveau livrent leurs regards

À l’occasion de la Journée internationale du sport féminin, cinq étudiantes et diplômées sportives de haut niveau de l’INSA partagent leurs regards sur l’égalité des genres dans le sport.

Chaque 24 janvier, cette initiative instaurée par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel en collaboration avec le Comité national olympique et sportif français vise à pallier la sous-médiatisation du sport féminin et à promouvoir sa visibilité dans les médias. Margot Ravinel, Fanny Gibert, Marion Colard, Louise Cervera et Sophia Bouderbane sont insaliennes, ingénieures diplômées ou encore étudiantes, et sportives de haut-niveau. Elles livrent leurs regards sur les défis de la mixité dans leurs disciplines sportives respectives.

 

« Ça n’est pas plus facile pour les filles »
« Je crois que j’ai toujours accepté le fait que les garçons avaient en moyenne une force physique plus développée que les filles. Dans ma discipline qu’est le ski alpinisme, sur tous les parcours (sprint, individuel ou Vertical Race), les garçons sont plus rapides d’environ 20% par rapport aux filles. Il n’y a qu’en manipulations (enlever, mettre les peaux et skis sur sac…) que nous pouvons les challenger ! J’observe tout de même que les écarts entre les filles sont plus élevés alors que les garçons sont plus serrés. Mais nous nous entraînons tout aussi durement, je pense juste qu’on est moins nombreuses, car moins encouragées dès l’enfance à faire du sport et que nous ne nous sentons plus souvent pas capables de pratiquer des sports extérieurs exigeants. Je souhaite que toutes les filles puissent vivre les mêmes émotions sportives que les garçons, et osent se lancer si elles sont passionnées parce que le sport nous fait évoluer et grandir dans tous les domaines de la vie ! » 
Margot Ravinel, élève-ingénieure en 4ᵉ année génie civil et génie urbain, et médaillée olympique de la jeunesse en ski alpinisme.

 

« Fille ou garçon, on cherche la performance »
« En escalade, les femmes rivalisent souvent avec les hommes, car c’est un sport technique où la force physique ne fait pas tout. Je suis consciente d’évoluer dans une discipline où nous sommes plutôt bien lotis en matière d’égalité des sexes. Mais dans d’autres sports, ça n’est pas le cas. Dans l’effort, on a tous envie de repousser les limites, que l’on soit femme ou homme : on va chercher la performance, et c’est tout. J’aimerais que lorsqu’une femme fait une performance incroyable, elle soit valorisée pour son record, et non pas pour le genre auquel elle appartient. Ce que l’on veut, c’est être reconnues à notre juste valeur, pour ce que l’on fait, pas pour ce que l’on représente. » 
Fanny Gibert, ingénieure INSA diplômée de génie mécanique et 3ᵉ de coupe du monde d’escalade sur bloc.

 

« Difficile d’en faire son métier »
« Même s’il y a toujours des inégalités homme-femme, il y a du mouvement et de plus en plus de sport féminin, avec par exemple, la relance du Tour de France féminin en 2021, en cyclisme. Aussi, certaines équipes professionnelles accompagnent les sportives dans leur grossesse, ce qui leur permet de ne pas avoir à choisir entre le sport ou la vie de famille. On voit que le développement va dans le bon sens et je pense que motive et donne de l’espoir aux jeunes athlètes féminines pour leurs carrières professionnelles. Cependant, on sait que les salaires sont encore très différents et qu’il est plus difficile pour les femmes d’en vivre correctement. Il y a une inégalité notable pour moi, qui est l’intérêt porté aux physiques des athlètes féminines dans la communication, notamment sur les réseaux sociaux. Tandis que pour les athlètes masculins, on préfère s'intéresser à leurs performances. » 
Marion Colard, ingénieure INSA diplômée de biotechnologies bioinformatique et 3ᵉ aux championnats du monde U23 d’aviron.

 

« Je veux rêver aux mêmes compétitions que les hommes »
«
Lorsque j’ai commencé le laser, très jeune, les filles et les garçons courraient dans la même catégorie. Mon sport est physique, au niveau des bras et des jambes et je réalise que cette mixité était une vraie chance. Cela m’a poussé à me surpasser physiquement pour dépasser les garçons et accéder aux podiums. Passé 18 ans, dans mon sport, ce sont les filles d’un côté, les garçons de l’autre. Aujourd’hui, j’ai 26 ans, et j’aimerais faire d’autres bateaux après ma carrière Olympique, mais sur les plus beaux bateaux du monde et sur les plus grandes compétitions de voile, on ne voit que des garçons. Mon rêve était de participer à l’America’s Cup ; aujourd’hui, je rêve de voir un bateau féminin participer à l’America’sCup, pour que les femmes puissent ambitionner les mêmes compétitions que les hommes. »
Louise Cervera, élève-ingénieure en 3ᵉ année de génie mécanique et 5 fois championne de France de voile.

 

« Le sport peut avoir un rôle levier dans la société »
« Je n’ai jamais souffert du manque d’égalité des sexes dans mon sport, le karaté. Je n’ai jamais non plus souffert de remarques sexistes, mais je mesure ma chance. Mon sport est un sport de combat, et il arrive qu’il soit considéré (à tort) comme un sport « masculin », mais je vois beaucoup de petites filles dans les dojos que je fréquente. La société évolue, c’est certain, mais le chemin est encore long. D’ailleurs, cette remarque fait aussi écho à ma posture d’étudiante-ingénieure qui évolue avec les mêmes problématiques dans le domaine scientifique et technique. Le sport a une place importante dans la société, il est fédérateur, et je suis persuadée qu’il peut avoir un rôle levier et aider à faire évoluer la question de l’égalité, au-delà du monde sportif. Aujourd’hui, la parole est laissée aux sportives insaliennes, mais je crois qu’il est important de souligner que, homme ou femme, sans distinction de genre, c’est l’effort collectif qui fera avancer les choses. » 
Sophia Bouder
bane, ingénieure INSA diplômée de génie industriel et 5 fois championne d’Europe de karaté

 

Crédits : Margot Ravinel : FFSU / Fanny Gibert : Lena Drapella / Marion Colard : Daniel Blein / Louise Cervera : Sailing Energy / Sophia Bouderbane : Denis Boulanger. 

 

Mots clés

16 déc
16/déc/2024

Sport

Sportifs et sportives - Palmarès novembre 2024

Section Sport de haut-niveau - Novembre 2024

 

Kylie BELLOEUVRE - 3/4 GM - Wingfoil -  Slalom
Vice-championne du monde

 

Sarah MADELEINE - 5 GM - Athlétisme – Cross Country
Qualifiée aux championnats d’Europe de cross en finissant 2ᵉ de la course de sélection

 

Melora TROMPETTE - 2 FIMI - Natation
Championnats de France Élite :
- 7ᵉ 50m dos
- 9ᵉ 100m nage libre
- 11ᵉ 50m nage libre
- 12ᵉ 100m dos
- 3ᵉ relais 4x50m nage libre

 

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