Sport

09 jan
09/jan/2024

Sport

Mel Janse van Rensburg, sportif de haut niveau à l’INSA Lyon, qualifié pour les JO !

Étudiant au département FIMI de l’INSA Lyon, Mel Janse van Rensburg a remporté sa qualification en escalade pour les Jeux Olympiques Paris 2024 en décembre dernier. Portrait de cet insalien qui participera à la compétition au printemps prochain sous les couleurs de l’Afrique du Sud dont il est originaire. 

« Pour ces dernières phases de la compétition, je suis arrivé assez relax : je n'étais pas trop stressé car je n'étais pas le favori et surtout je savais que j'avais fait mon maximum au niveau de ma préparation », confie l’athlète qui s’est hissé à la première place du classement, battant ainsi son compatriote Christopher Cosser, qui avait participé aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020.

Déjà sacré champion d'Afrique à deux reprises à seulement 20 ans, le jeune homme originaire de Waterval Boven, un petit village du Mpumalanga, mondialement renommé pour ses falaises rouges, a grandi dans cet univers sportif - ses parents y ont fondé une école d’escalade – cependant c’est seulement à 13 ans qu’il commence à s’intéresser à ce sport : "Tous les ingrédients étaient réunis pour que je devienne un grimpeur dès mon plus jeune âge ! Eh bien, non ! Aucun de mes copains d’école grimpait et nous passions nos après-midi à jouer au foot ou au cricket. À 13 ans, je suis parti en pensionnat à l’école Pretoria Boys High et c’est seulement à ce moment-là que je me suis intéressé à l’escalade. J’ai rapidement rejoint l’équipe d’escalade de l’école où j’ai commencé à faire de la compétition.

Puis, l'étudiant enchaîne les palmarès. En 2018, il représente l’Afrique du Sud aux Championnat du monde jeunes de Moscou. En 2020, il décide se concentrer davantage à l’escalade en salle et de suivre un entraînement plus spécifique à la compétition avec en ligne de mire les championnats d’Afrique qui avaient lieu en décembre 2021. En 2022, il est sélectionné aux World Games aux USA en devenant Champion d’Afrique dans deux disciplines (bloc et difficulté). C’est également le premier sud-africain à faire un 9a, un très haut niveau de difficulté en escalade.

Entré à l’INSA en septembre 2022, il avait pour objectif de réussir les championnats d'Afrique de décembre 2023, championnats qualificatifs pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 : "la section Sportif de haut-niveau de l'INSA me donne l'opportunité de m'entraîner en parallèle de mes études. Grâce à l'emploi du temps aménagé, j'ai pu continuer à m'entraîner tout en suivant les cours. Je me suis entraîné entre 12 et 18 heures par semaine. Mes entraînements ont eu lieu principalement dans les salles d'escalade autour de Lyon, mais aussi sur le campus de la Doua. Avec pour objectif ce championnat."

En étant en haut du classement aussi bien en bloc que sur les épreuves de difficulté, Mel n’a rien lâché et a livré une très haute performance. "Lors de la finale, je n'ai pas très bien commencé puisque j'ai raté le premier bloc ! J'ai réussi à rattraper mon retard sur le bloc 3, et à ma grande surprise, j'ai fini en tête après le tour de bloc !". Sa persévérance et son contrôle paieront : "Quand j'ai tenu la dernière prise de la voie dans la main, j'ai réalisé ce qui venait de m'arriver et ce qui allait arriver… Je vais aux JO de Paris ! Pour être honnête, je n'ai pas trop de mots pour décrire ce que je ressens, c'est encore un peu irréel et je n'arrive pas trop à réaliser ce qui m'attend."

De retour à Lyon depuis le 4 janvier, après un repos mérité auprès de ses proches, le jeune sud-africain envisage l’avenir sereinement : "je me prépare mentalement à ce que vont être les prochains mois. J'ai déjà prévu de passer un mois à la Réunion en avril et un mois en juillet à Innsbruck pour m'entraîner. Je vais aussi passer du temps à la salle de musculation de l'INSA pour faire une préparation physique. Cependant, au milieu de tout ça, il va falloir que je trouve du temps pour étudier et me préparer pour les partiels !"
 

 

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03 jan
03/jan/2024

Sport

Sportifs de décembre 2023

Palmarès Section sport de haut-niveau - décembre 2023Section sport de haut-niveau - décembre 2023

Le palmarès pour le sportif de l’automne :

Mel Janse Van Rensburg - 2 FIMI - Escalade

Championne d'Afrique - Qualification JO 2024.

Sarah Madeleine - 4GM - Athléltisme

Championne d'Europe de cross mixte par équipe.

Mathis Ghio - 3SGM - Wingfoil

Champion du monde.

 

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04 déc
04/déc/2023

Sport

« Je tire jusqu’à 500 flèches par jour pour préparer les JO 2024 »

Elle a débuté le tir à l’arc à l’âge de 12 ans, un peu par hasard. Anaël Coupard, élève-ingénieure en 4e année de génie mécanique est désormais une archère aguerrie. Actuellement présélectionnée pour les Jeux Olympiques 2024 et grâce au dispositif d’aménagement de la section sportive de haut niveau de son école, elle a pu rejoindre l’INSEP, l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance. Au sein du centre d'entraînement Olympique et Paralympique français, elle tire jusqu’à 500 flèches par jour avec une cible en tête : celle d’être sélectionnée pour représenter la France l’été prochain. Un objectif qui requiert régularité, équilibre et connaissance de soi. 

Élève-ingénieur et archère… Vous évoluez dans deux mondes où la technique règne en maîtresse. Pourriez-vous décrire le matériel et les objectifs du tir à l’arc ?
Effectivement, c’est un peu un fil conducteur dans ma vie ! Le tir à l’arc est une discipline qui demande précision et concentration. Pour atteindre la cible, et plus précisément le cœur jaune de celle-ci, on utilise un arc constitué de différents matériaux dont entre autres, du bois, de l’aluminium et du carbone. Une poignée est reliée à deux branches qui tiennent la corde, que l’on tire pour viser la cible. De plus, un viseur permet d'affiner le tir pour atteindre la cible situé à 70 mètres en conditions olympiques. L’équipement est également constitué de petits accessoires comme un protège-doigt, un plastron sur la poitrine, un carquois pour mettre les flèches… Enfin, une grande barre de stabilisation permet d’absorber les vibrations et de diminuer les blessures ; sans cet élément, c’est le corps qui les absorberait. C’est un sport assez complexe où il y a toujours un facteur chance, des conditions climatiques ou du bruit qui peuvent déstabiliser pendant la compétition. C’est aussi une affaire de sensations car c’est une discipline qui sollicite des muscles très spécifiques. Nous tirons beaucoup de flèches pour s’entraîner physiquement et psychiquement : il faut être stable et sans tremblements. Pour les filles, la force tirée pour une flèche équivaut à 20 kilos. Avec une moyenne de 500 flèches tirées quotidiennement en conditions d'entraînement, l’air de rien, on tire beaucoup de poids.

 

 
Anaël Coupard évolue sur un « arc classique ».

 

Aujourd’hui, vous êtes en formation intensive à l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance en vue d’être sélectionnée pour les Jeux Olympiques 2024. Comment prépare-t-on un tel objectif ?
C’est la première fois que je me retrouve dans une structure d’entraînement aussi grande ; je n’ai jamais fait de compétition internationale et je n’ai jamais été en structure fédérale contrairement à mes camarades. L’INSEP est un centre où des sportifs de toute la France préparent les grandes compétitions internationales. Je me laisse guider par notre entraîneur, coréen, la nation championne du tir à l’arc. C’est très intéressant car j’ai l’impression de réapprendre à lire ! Il y a beaucoup de différences dans la philosophie de tir entre nos deux pays. En France, on a tendance à pousser sur le bras devant et à tirer le bras arrière ; il y a une sorte de domination de l’humain sur l’arc. En Corée, on met plutôt l’humain au service de l’arc pour que celui-ci réalise toujours la même action. On tire à peine plus fort que l’arc, de façon très souple, un peu comme de la danse classique. Cette nouvelle vision m’oblige à changer beaucoup de choses techniquement. Cela a fait chuter mes scores au début, mais depuis quelques jours, je sens une réelle progression.

Nous espérons pouvoir vous voir faire partie de la délégation française aux Jeux Olympiques 2024. Quel est le processus de sélection dans le cas du tir à l’arc ?
Au tir à l’arc cette année, puisque c’est à Paris, trois filles et trois garçons représenteront la France. Une première étape de sélection au mois d’août m’a permis d’intégrer l’INSEP. Pour l’instant, au sein du collectif olympique dans lequel je suis, nous sommes encore six filles et six garçons à nous entraîner en vue de la deuxième épreuve de sélection qui aura lieu début janvier 2024 ; à l’issue il restera quatre filles et quatre garçons. Puis, il y aura un choix du comité olympique de la fédération de tir à l’arc. Pour ma part, je n’ai jamais concouru au niveau international donc si j’ai la chance d’être sélectionnée, ce sera une vraie première pour moi. Je m’entraîne beaucoup pour habituer mon corps à ma stratégie de tir et que cela devienne un automatisme. En compétition, avec le stress et les aléas de l’environnement extérieur, il faut faire preuve d’une très bonne connaissance de soi et de ses repères. Il faut opérer une réelle connexion entre le corps et l’esprit ; être dans l’instant présent. Je me sens d’attaque !

 


Anaël Coupard est championne de France elite 2023 (Crédits : Rémy Joly)

 

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06 nov
06/nov/2023

Sport

« La voile et la mer m’ont rapidement confronté aux problématiques environnementales »

Vendée globe, route du rhum, transat Jacques Vabre et recordman du tour du monde en solitaire : avec un palmarès long comme le bras, François Gabart, ingénieur INSA, est l’un des plus grands skippers français. Actuellement en direction de Fort-de-France en Martinique dans le cadre de la transat Jacques Vabre, le Mozart de la voile qui a bouclé le tour du monde en 42 jours est aussi un entrepreneur très engagé dans la recherche d’une mobilité plus durable. Portrait d’un skipper qui entend pratiquer la course au large avec le plus faible impact environnemental.

Rigueur, plan action et mise au point : trois compétences nécessaires au métier de marin… mais aussi à celui d’ingénieur. 

« On met souvent en opposition mon diplôme d’ingénieur et mon métier de marin, alors que pour moi, c’est parfaitement complémentaire dans le sens où le métier de marin est en grande partie un métier d’ingénieur. Que ce soit à terre ou sur l’eau, le marin doit traiter un nombre de problématiques qui relèvent de l’ingénierie. (…) Plus jeune, j’aimais la technique et j’étais curieux de comprendre comment fonctionnait le monde. À l’époque où j’étais à l’INSA, je ne savais pas que j’allais faire de la voile mon métier. (…) La voile est un sport mécanique, dont une bonne partie du travail consiste à développer et faire évoluer un bateau. Lorsque j'étais étudiant, le week-end, je bricolais mon bateau en appliquant les théories apprises pendant la semaine. C’était quelque part une application très concrète de mes études. »

Passé par la filière ingénieur entreprendre de l’INSA Lyon, il créait pendant ses études « Mer Concept », l’entreprise qui accompagne encore son activité aujourd’hui.

« L’entrepreneuriat m’intéressait déjà et c’est d’ailleurs une compétence indispensable pour le métier de skipper. On ne devient pas marin en allant sur un bateau avec un CV… Il faut savoir trouver des sponsors et vendre son projet. Quand j’étais à l’INSA, j’ai créé Mer Concept, d’abord comme un outil juridique. Au fil du temps, je me suis aperçu que j’avais constitué une équipe autour de moi. Et puis, on se rend compte qu’une entreprise a une responsabilité sociétale et une responsabilité vis-à-vis des gens qui travaillent dans notre écosystème. Je pense profondément que l’entreprise a un rôle social, sociétal et environnemental à jouer et c’est pour cela que nous sommes devenus une société à mission. (…) Mon métier consiste à utiliser le vent pour se déplacer sur la planète ou battre des records pour mon cas. Je trouvais cela dommage d’utiliser ces compétences pour ne gagner « que des courses », entre guillemets. (…) S’est posé la question suivante : comment faire pour que la course au large puisse aider à faire progresser le monde maritime ? Mer Concept a pour objectif d’amener des transferts technologiques vers le monde maritime pour se déplacer plus efficacement. »

 

 
©Guillaume Gatefait

 

Peut-on être l’un des skippers les plus performants de la compétition et un navigateur écolo ? Pour François Gabart, recherche de performance et réduction de l’impact environnemental ne sont pas inconciliables. 
« On a la chance d’utiliser dans 99,9 % du temps le vent qui est une énergie renouvelable pour se déplacer mais il est clair que dans notre activité, la construction de nos bateaux a un impact considérable et direct. Il y a également beaucoup d’impacts secondaires liés à l’évènementiel comme le déplacement du public qui vient au départ d’une course par exemple. Aujourd’hui, on en est qu’au début de cette démarche. Des innovations commencent à se développer comme par exemple les outils de détections d’animaux marins ou l’utilisation du panneau solaire qui s’est bien démocratisée ces dernières années. À mon sens, la révolution du vol [grâce à l’utilisation de foils, NDLR] en course au large est une vraie rupture technologique dans nos bateaux et résulte d’une vraie évolution du bateau. On a essayé de faire mieux avec moins : on essaie de moins frotter dans l’eau, grâce au foil qui surélève le bateau sur le niveau de l’eau. Et j’ai bon espoir que cette révolution soit utilisée à d’autres fins que pour l’unique but de faire de la performance. (…) Sur un bateau, on est sur un système isolé. J’ai découvert la voile très jeune, avec mes parents et j’ai vite compris que si l’éolienne ne tournait pas, il n’y avait pas d’électricité le soir au repas. J’ai aussi pris conscience très jeune de la problématique des déchets car sur un bateau, on doit les stocker jusqu’à la prochaine escale : on s’aperçoit du volume des déchets que l’on génère… La voile, la mer m’a permis d’être confronté aux problématiques environnementales très rapidement. Je crois que le bateau un très bon outil pour comprendre et faire face à ces enjeux (…) »

 

Propos extraits du podcast « Les Cœurs Audacieux » (Saison 1 – épisode 7). Pour écouter l’interview complète : 
 

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13 avr
Du 13/04/2024
au 15/04/2024

Sport

17e édition du Raid INSA Lyon - Orange

Au programme de cette 17e édition, VTT, Run&Bike, Trail, Course d'orientation...

Organisé par le Bureau des Elèves de l’INSA Lyon, le RAID INSA LYON – ORANGE réunit chaque année plus de 200 participants (répartis en équipes de 4 personnes) pendant 3 jours autour d’une passion commune : le sport de pleine nature

Ouvert à tous, sportifs aguerris ou débutants motivés, le Raid est avant tout un moment de rencontres et d'échanges.

Chaque année, les entreprises sont également conviées à participer à l'événement qui propose un mode original de rencontre avec les étudiants.

26 nov
26/11/2023

Sciences & Société

Raid Dingue de Villeurbanne

1 journée durant laquelle 120 participants en équipe de 2 donnent le meilleur d'eux même pour venir à bout de multiples épreuves sportives (Trail, VTT, R&B, ...) 🏆

Un parcours variant de 37 à 55 km pour s'adapter à tous les niveaux, aussi bien amateurs que confirmés.
Évènement handi-accessible ♿

Pour cette édition, Armand Thoinet sera à nouveau parrain.

Lancement des inscriptions : 23 octobre 2023
08 juin
08/06/2023

Sport

Conférence annuelle Sciences2024

Sciences2024 est un réseau de scientifiques répartis sur le territoire national et qui sont au service des équipes de France depuis 2018 pour préparer les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

Le but de la conférence annuelle Sciences2024, organisée à l'INSA Lyon cette année, est de présenter, avec l'accord préalable des équipes de France, les travaux effectués dans les différentes disciplines, de partager les méthodes et savoir-faire et d'identifier les axes sur lesquels les efforts peuvent être mutualisés. 

 

Informations complémentaires

02 juin
02/juin/2023

Vie de campus

Sportive et Sportif de l'année 2022-2023

🏆 Pas loin de 3 000 membres de la communauté INSA Lyon se sont prononcés pour élire la sportive et le sportif de l’année 2022 - 2023 de la section sportive de haut-niveau. 

Les titres reviennent cette année à : 

  • Camille Droguet en 5e année de génie mécanique et championne du monde de basket ⛹️‍♀️🏀de moins de 23 ans (3x3) 
  • Mathis Ghio en 2e année au département FIMI et champion du monde 2022 Elite de Wingfoil race ⛵️

 

 

 

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25 mai
25/05/2023 19:00

Sport

Handball // Match de gala pour action contre la faim

Les équipes de l'AS handball affrontent des équipes de National 3 et D2. De grands matchs en perspective et des animations.

Assistez à des match contre des équipes pro et une super ambiance animée par KLS et les Pompom.

Entrée à prix libre à partir de 2 €. 

Une partie des bénéfices seront reversés à Action contre la faim!

🕰️ 19h INSA F CFU VS LYON HANBDALL N3
      21h INSA M CFU VS VHA PROD 2
📍Gymnase INSA C
🎟️ https://www.helloasso.com/associations/lfhe-de-l-insa/evenements/matchs-de-gala-25-05

15 fév
15/fév/2023

Formation

« L’Include Campus ouvre le champ des possibles pour les apprenants de l’Ain » 

C’est un tremplin conçu pour suivre et réussir des formations diplômantes à distance sur le campus d’Oyonnax de l’INSA Lyon. Véritable démonstrateur destiné à favoriser les chances d’accès à l’enseignement supérieur, l’Include Campus d’Oyonnax explorera de nouvelles méthodes d’apprentissage grâce aux techno-pédagogies numériques avec un objectif : éviter l’isolement et la démobilisation des apprenants dans un cursus à distance.

Dès la rentrée 2023, l’Include Campus accueillera 25 étudiants en formation à distance, qui bénéficieront de la vie du campus oyonnaxien, tout en étant étroitement accompagnés par une équipe pédagogique. Ali Aksen, chargé de mission Include Campus, explique le fonctionnement de cette nouvelle structure d’accueil.

Ali AksenPourriez-vous résumer l’objectif de l’Include Campus en quelques mots ?
L’Include Campus veut favoriser la réussite et l’accès à l’emploi sur le territoire du Haut-Bugey ; c’est un dispositif « tremplin » qui permettra à une promotion d’étudiants habitant l’Ain de mener à bien des études supérieures à distance, tout en bénéficiant des services et des facilités de notre campus. Dans ce cadre-là, l’INSA Lyon n’est pas opérateur de formation, mais propose un encadrement de proximité pour faciliter la réussite au diplôme. La promotion sera accueillie dans nos locaux, à raison d’une trentaine d’heures par semaine pour suivre les cours en ligne du diplôme choisi (BTS, licence, BUT, master…). Ce projet novateur a pour ambition d’encourager l’accès à l’enseignement supérieur sur notre territoire : avec l’Include Campus, on élargit les possibilités de formation, via une offre diplômante en ligne.

Pourquoi parle-t-on de « dispositif tremplin » ? Quels profils d’apprenants l’Include Campus souhaite-t-il accueillir ?
Nous avons fait état de beaucoup de freins à la mobilité sur notre territoire notamment lorsqu’il s’agit d’aller étudier dans des centres universitaires hors du département. Des situations particulières peuvent empêcher un déménagement par exemple. Alors, la formation à distance, en ligne, peut s’avérer être une solution intéressante pour ces personnes. Seulement, se former à distance implique parfois une démotivation qu’il n’est pas toujours facile de surmonter. C’est la raison d’exister de l’Include Campus : en étant adapté à la diversité des publics d’apprenants, l’accompagnement proposé offre un environnement d’apprentissage accessible et par extension, plus humain. Cette offre peut intéresser les étudiants présentant des contraintes de santé, familiales, sportives, en reconversion professionnelle, en formation initiale et continue. Le terme « tremplin » fait donc référence à l’ambition principale de ce dispositif : amener vers la réussite du diplôme à travers un cursus personnalisé.


La promotion de l’Include Campus sera 
accueillie sur le campus d’Oyonnax de l’INSA Lyon.


Concrètement, comment l’accompagnement fonctionnera et de quels services pourront bénéficier les étudiants ?
Les apprenants de l’Include Campus auront à leur disposition du matériel, avec des postes de travail mobiles. Des espaces d’études seront assignés pour créer une dynamique collective : même si les disciplines suivies par chacun des membres de la promotion seront certainement très diverses, des temps d’échange seront créés pour favoriser l’entraide et la pluridisciplinarité. Aussi, chaque élève pourra bénéficier de temps de suivi individuel pour apporter des réponses aux potentielles questions et une aide méthodologique. Autre avantage de taille : la promotion pourra profiter des services de notre campus, être intégrée avec les élèves-ingénieurs de l’INSA Lyon et bénéficier des nombreuses activités de la vie de campus.

Comment candidater à l’Include Campus ? 
D’abord, parmi une liste de formations, le candidat devra trouver le diplôme qui lui convient. Pour chaque cas, les modalités de candidature seront précisées par l’opérateur de formation qui peut-être une école, une université, le CNED… Certaines requièrent une candidature sur ParcourSup ; d’autres demandent d’adresser son dossier de candidature classiquement. En parallèle, le candidat pourra postuler auprès de l’Include Campus, pour faire partie de la promotion de la rentrée prochaine. Ensuite ? Après quelques formalités administratives, vous voilà en route pour la réussite !  


 

Include CampusInclude Campus est un démonstrateur numérique de l'enseignement supérieur porté par l’Université Claude Bernard (Lyon 1 -  lauréat de l’Appel à manifestations d'intérêt DemoES) qui fédère un ensemble d'actions coordonnées avec les universités Lumière (Lyon 2), Jean Moulin (Lyon 3) et Jean Monnet de Saint-Étienne, l’INSA Lyon, l’ÉCL-ENISE, l’IFÉ-ENS de Lyon, l’Académie de Lyon, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, le Département de l’Ain, Roannais Agglomération, la Ville d'Oyonnax, Grand Bourg Agglomération, le SDMIS, ainsi que des acteurs EdTech régionaux.

Plus d’informations : https://www.insa-lyon.fr/fr/include-campus-oyonnax 
Contact : include.campus@insa-lyon.fr ou 04 72 43 78 11

Logo Auvergne-Rhône-AlpesCe dispositif est soutenu financièrement par la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

 

 

 

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