
Sciences & Société
Salon REEP 2024
7ᵉ édition du salon REEP (Rencontre étudiant/entreprise plasturgie) est organisé par la filière GM-PPA et permet aux étudiants de diverses filières de trouver un stage et de découvrir les entreprises du bassin de la plastic Vallée.
À l'initiative des étudiants du département Génie Mécanique de l'INSA Lyon qui propose une spécialité plasturgie et matériaux polymères, le salon REEP répond à un triple objectif : permettre aux étudiants de trouver des stages, alternances, et offres d'emploi, donner de la visibilité aux entreprises de la région et leur permettre de recruter et enfin faire découvrir la plasturgie au grand public.
Il s'adresse non seulement aux élèves en écoles d'ingénieur, mais aussi élèves de Bac pro, BTS et Licence.
Au programme : conférences et tables rondes en parallèle des stands, avec de divers thèmes en lien avec la plasturgie.
Informations complémentaires
- reep.oyonnax@gmail.com
-
VALEXPO 88, cours de Verdun 01100 Oyonnax
Mots clés
Derniers évènements
Théâtre « Roméo et Juliette » (section Théâtre-études)
Du 05 au 08 maiAteliers danse avec la Cie MF
Les 15 et 22 mai 2025
Formation
Inauguration de l’Include campus
Mercredi 10 janvier 2024, Danielle BALU, Sous-Préfète de Nantua, Gabriele FIONI, Recteur délégué pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation de la région académique Auvergne-Rhône-Alpes, Catherine STARON, Vice-Présidente de la Région Auvergne-Rhône-Alpes déléguée à l’enseignement supérieur, à la recherche et à l’innovation, Jean DEGUERRY, Président du Département de l'Ain, Michel MOURLEVAT, Président de Haut-Bugey Agglomération, Michel PERRAUD, Maire d’Oyonnax, Véronique RAVET, Maire de Bellignat, et Frédéric Fotiadu, Directeur de l’INSA Lyon ont inauguré l’Include campus.
Projet démarré dès 2020, l’Include campus répond à une priorité du gouvernement et de la région de développer l’enseignement supérieur en dehors des grandes métropoles. Sur le territoire aindinois, il permettra de former les talents dont a besoin la Plastics Vallée. Il répond également à la Stratégie Ambitions 2030 de l’INSA, visant à renforcer l’ouverture sociale et territoriale et toujours mieux accompagner les entreprises à relever les défis des grandes transitions.
Financé par l’Agence Nationale de Recherche « INCLUDE, pour une Université Inclusive » porté en 2021 par l’Université Claude Bernard Lyon 1 et dont l’INSA Lyon est l’un des partenaires, ce dispositif s’adresse à la fois aux futurs bacheliers, aux étudiants souhaitant changer de filière, aux salariés, aux demandeurs d’emploi et aux personnes en reconversion professionnelle. Ouvert à la rentrée 2023, l’Include Campus d’Oyonnax permet de suivre plus de 150 formations diplômantes en ligne.
Frédéric Fotiadu, Directeur de l’INSA Lyon, a souligné lors de l’inauguration que « l’INSA Lyon est la première école d’ingénieurs à accueillir sur l’un de ses campus ce type de dispositifs. L’environnement scientifique, technologique, humain et les infrastructures dont nous disposons sur le site d’Oyonnax-Bellignat méritaient d’être mis au service d’une si belle ambition ».
C’est réellement un dispositif « tremplin » qui garantit à une promotion d’étudiants de mener à bien des études supérieures à distance, tout en bénéficiant des services et des facilités du campus d’Oyonnax. À ce titre, l’Include Campus répond à plusieurs enjeux et je voudrais en citer trois. L’enjeu de territoire. (…) 25 % des familles en milieu rural envisagent des études longues contre 45 % en milieu urbain et un lycéen sur deux « s’autocensure » dans le choix de son orientation post-bac en raison de difficultés liées à la mobilité. Un Enjeu économique. Aujourd’hui, dans un contexte de marché immobilier privé saturé, il est de plus en plus compliqué pour nos étudiants de se loger dans les grandes villes, le modèle d’université doit se réinventer, impliquant des changements d’organisation et d’articulation de nos campus avec la ville et les territoires. Un Enjeu d’inclusion : l’université se caractérise par l’autonomie de l’étudiant mais aussi de façon corollaire par un décrochage scolaire chaque année. Le tutorat et mentorat renforcés, personnel d’appui dédié, accès aux services et ressources d’orientation, de santé, hébergement… sont intégrés au campus d’Oyonnax ». Danielle BALU, Sous-Préfète de Nantua
« L'Include campus est une des briques d'un ensemble novateur de dispositifs déployées par l'INSA à Oyonnax, en partenariat avec l'Université Claude Bernard, grâce à l'investissement de l’État et des collectivités territoriales. Ce campus connecté vise à créer un dynamisme et un environnement propice à la réussite académique et à l’inclusion des étudiants. En offrant une multitude de formations, de ressources et de services, il ambitionne de faciliter leur parcours éducatif, favorisant ainsi leur épanouissement personnel et leur accomplissement dans leurs études. Cette approche intégrée illustre l'engagement de l'INSA à soutenir activement l'accès aux études de la nouvelle génération, sur le territoire d'Oyonnax, en fournissant un cadre stimulant et adapté aux défis contemporains. » Gabriele FIONI, Recteur délégué pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation de la région académique Auvergne-Rhône-Alpes
« Inaugurer l’Include Campus Oyonnax de l’INSA, c’est répondre à deux engagements forts que nous portons avec Laurent Wauquiez : former plus d’ingénieurs et de techniciens pour nos entreprises et développer l’enseignement supérieur de proximité. L’offre proposée par l’Include Campus est une formidable réponse aux défis de la territorialisation des formations de l'Enseignement Supérieur que la Région Auvergne-Rhône-Alpes est très fière de soutenir. Je me réjouis également qu’à la rentrée 2024, l’INSA Lyon, première école d’ingénieurs post-bac, proposera à Oyonnax deux nouvelles formations d’ingénierie pour soutenir la transformation du secteur de la plasturgie si important dans l’Ain et au cœur des enjeux du plan Région des ingénieurs et des techniciens. » Catherine STARON, Vice-présidente de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, déléguée à l’Enseignement supérieur, à la Recherche et à l’Innovation
« L’Include Campus et les nouveaux dispositifs de formation développés par l’INSA sur son site d’Oyonnax servent une ambition sans cesse renouvelée et toujours adaptée au territoire. Je me réjouissais de l’année 2023 [Ouverture d’une Classe Préparatoire aux Études Supérieures « sciences et technologies industrielles », un nouveau collège à Saint-Didier-de-Formans, 75 places en première année de PASS (Parcours Accès Spécifique Santé) à Bourg-en-Bresse depuis 2023, …] mais 2024 illustrera encore le dynamisme de notre territoire avec un nouveau diplôme d’ingénieur de spécialisation, pour accompagner la transformation du secteur de la plasturgie et une formation de Bachelor, débouchant sur la fonction d’assistant ingénieur. » Jean DEGUERRY, Président du Département de l'Ain
« Avoir l’opportunité de suivre une des 150 formations diplômantes en ligne proposés dans tout un panel de domaines est une véritable opportunité pour tous les étudiants de notre bassin. Faire des études supérieures coûte aujourd’hui de plus en plus cher, et nécessite souvent de faire de longs trajets. Ce nouveau service offert à notre population est très précieux que ce soit dans une continuité ou pour des reprises d'études. » Michel PERRAUD, Maire d’Oyonnax
Cette inauguration s’est tenue en la présence de Christine Godet, Déléguée Régionale Auvergne-Rhône-Alpes de Polyvia, Benoît Dorsemaine, Directeur Emploi Formation de Polyvia, Joël Viry, Président de Polymeris et du Plasticampus, Béatrice DE COSAS, Proviseure du Lycée Arbez Carme, et les représentants de l’AEPV.
L’Include Campus s’inscrit dans le nouveau projet de développement du campus d’Oyonnax. A la rentrée 2024, deux nouvelles formations seront ouvertes : un Bachelor d’Assistant Ingénieur (BAC+3) et un diplôme d’ingénieur de spécialisation (BAC+6). Ces nouvelles formations veulent attirer de nouveaux talents sur le site d’Oyonnax et enrichir la vie de notre campus de ces étudiants venant de différents horizons, qui pourront s’y côtoyer.

Formation
De nouvelles formations sur le campus d’Oyonnax à la rentrée prochaine
Jusqu’alors lié au département de spécialité génie mécanique et sa filière plasturgie composites, le campus d’Oyonnax de l’INSA Lyon s’apprête à vivre un tournant en matière de formation. La dernière rentrée annonçait déjà les prémices de l’évolution du site oyonnaxien avec le lancement du campus connecté « Include Campus » ; dès septembre 2024, de nouveaux dispositifs seront encore proposés, dont deux nouveaux diplômes qui permettront de répondre aux besoins structurels des entreprises de la Plastics Vallée, face aux enjeux socio-environnementaux.
Des synergies et un campus connecté pour plus de diversité
L’Include Campus, dispositif novateur permettant aux apprenants de suivre et réussir des formations diplômantes à distance, avait posé la première pierre de l’évolution du site oyonnaxien en septembre 2023. Conçu comme un tremplin destiné à favoriser les chances d’accès à l’enseignement supérieur, l’Include Campus poursuit, grâce aux techno-pédagogies numériques, un objectif : éviter l’isolement et la démobilisation des apprenants dans un cursus à distance. « Cette première rentrée a été couronnée de succès puisque nous accueillons aujourd’hui une dizaine d’apprenants. Le campus connecté est une belle opportunité pour favoriser la diversité de nos publics et pour les apprenants de l’Ain », explique Jean-Yves Charmeau, Directeur de site de Plasturgie de l'INSA Lyon.
C’est également dans une même ambition d’ouverture sociale que la collaboration entre le site d’Oyonnax de l’INSA Lyon et le lycée Arbez-Carme a fait naître la mise en place d’une CPES – une Classe Préparatoire à l’Enseignement Supérieur. « Ce programme offre la possibilité à des bacheliers issus de bacs technologiques de révéler leurs capacités à poursuivre en études supérieures. À l’issue de cette CPES, les étudiants peuvent, en fonction de leurs aspirations et résultats, intégrer le dispositif INS’Avenir sur le campus de Lyon, ou accéder à des formations bac +3, dont certaines proposées en partenariat avec l’INSA », poursuit Jean-Yves Charmeau.
Deux nouveaux diplômes pour répondre aux besoins des entreprises de la Plastics Vallée
D’abord, un bachelor assistant ingénieur, développé dans le cadre du Collège d’Ingénierie Lyon Saint-Étienne1. Intitulé « Mutations Industrielles et Technologiques », il proposera à la rentrée de septembre 2024, deux spécialités, dont une dispensée sur le site aindinois autour de la plasturgie et de l’écologie industrielle. « Ce diplôme d’assistant ingénieur a été développé pour répondre aux besoins de formation dans les territoires de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Il permettra à environ 24 étudiants par promotion d’obtenir un diplôme niveau Bac +3, et de s’intégrer rapidement au paysage socio-économique de la région, notamment grâce au bénéfice de l’apprentissage en deuxième et troisième année. Les compétences scientifiques et techniques en plasturgie associées aux enjeux d’écologie industrielle sont très demandées par les entreprises en plasturgie du bassin oyonnaxien. »
Pour ainsi compléter la réponse aux besoins en formation, un second diplôme, plus spécifique, sera aussi proposé en octobre 2024. Accessible après un Bac +5, la formation d’ingénieur de spécialisation « pour une industrie écoresponsable et efficiente des polymères et composites » (IDEE-PC) se déroulera sur 15 mois en alternance. « Ce diplôme a aussi été bâti en collaboration étroite avec les industriels et les syndicats professionnels de la plasturgie. Il a pour vocation de mettre en place des managers autour de la double mutation des entreprises : écologique et numérique », conclut le Directeur de site de Plasturgie de l'INSA Lyon.
Situé au cœur de la Plastics Vallée, le campus INSA d’Oyonnax permet de réelles synergies
entre l’établissement et les acteurs socio-économiques du territoire. (Crédits C.Morel)
[1] Initiée depuis 2019, cette alliance de l’École Centrale de Lyon, l’ENTPE, les Mines de Saint-Etienne et l’INSA Lyon, a pour objectif de répondre aux enjeux des grandes transitions à l'aide de nouveaux modèles de coopération territoriale entre acteurs académiques et acteurs socio-économiques

Sciences & Société
Salon REEP 2023
6e édition pour le REEP, le salon "Rencontre Étudiants Entreprises de la Plastics Vallée"
À l'initiative des étudiants du département Génie Mécanique de l'INSA Lyon qui propose une spécialité plasturgie et matériaux polymères, le salon REEP répond à un triple objectif : permettre aux étudiants de trouver des stages, alternances, et offres d'emploi, donner de la visibilité aux entreprises de la région et leur permettre de recruter et enfin faire découvrir la plasturgie au grand public.
Il s'adresse non seulement aux élèves en écoles d'ingénieur mais aussi élèves de Bac pro, BTS et Licence.
Au programme : conférences et tables rondes en parallèle des stands, avec des thèmes divers en lien avec la plasturgie.
Informations complémentaires
- reep.oyonnax@gmail.com
-
VALEXPO 88, cours de Verdun 01100 Oyonnax
Mots clés
Derniers évènements
Théâtre « Roméo et Juliette » (section Théâtre-études)
Du 05 au 08 maiAteliers danse avec la Cie MF
Les 15 et 22 mai 2025
Formation
« L’Include Campus ouvre le champ des possibles pour les apprenants de l’Ain »
C’est un tremplin conçu pour suivre et réussir des formations diplômantes à distance sur le campus d’Oyonnax de l’INSA Lyon. Véritable démonstrateur destiné à favoriser les chances d’accès à l’enseignement supérieur, l’Include Campus d’Oyonnax explorera de nouvelles méthodes d’apprentissage grâce aux techno-pédagogies numériques avec un objectif : éviter l’isolement et la démobilisation des apprenants dans un cursus à distance.
Dès la rentrée 2023, l’Include Campus accueillera 25 étudiants en formation à distance, qui bénéficieront de la vie du campus oyonnaxien, tout en étant étroitement accompagnés par une équipe pédagogique. Ali Aksen, chargé de mission Include Campus, explique le fonctionnement de cette nouvelle structure d’accueil.
Pourriez-vous résumer l’objectif de l’Include Campus en quelques mots ?
L’Include Campus veut favoriser la réussite et l’accès à l’emploi sur le territoire du Haut-Bugey ; c’est un dispositif « tremplin » qui permettra à une promotion d’étudiants habitant l’Ain de mener à bien des études supérieures à distance, tout en bénéficiant des services et des facilités de notre campus. Dans ce cadre-là, l’INSA Lyon n’est pas opérateur de formation, mais propose un encadrement de proximité pour faciliter la réussite au diplôme. La promotion sera accueillie dans nos locaux, à raison d’une trentaine d’heures par semaine pour suivre les cours en ligne du diplôme choisi (BTS, licence, BUT, master…). Ce projet novateur a pour ambition d’encourager l’accès à l’enseignement supérieur sur notre territoire : avec l’Include Campus, on élargit les possibilités de formation, via une offre diplômante en ligne.
Pourquoi parle-t-on de « dispositif tremplin » ? Quels profils d’apprenants l’Include Campus souhaite-t-il accueillir ?
Nous avons fait état de beaucoup de freins à la mobilité sur notre territoire notamment lorsqu’il s’agit d’aller étudier dans des centres universitaires hors du département. Des situations particulières peuvent empêcher un déménagement par exemple. Alors, la formation à distance, en ligne, peut s’avérer être une solution intéressante pour ces personnes. Seulement, se former à distance implique parfois une démotivation qu’il n’est pas toujours facile de surmonter. C’est la raison d’exister de l’Include Campus : en étant adapté à la diversité des publics d’apprenants, l’accompagnement proposé offre un environnement d’apprentissage accessible et par extension, plus humain. Cette offre peut intéresser les étudiants présentant des contraintes de santé, familiales, sportives, en reconversion professionnelle, en formation initiale et continue. Le terme « tremplin » fait donc référence à l’ambition principale de ce dispositif : amener vers la réussite du diplôme à travers un cursus personnalisé.
La promotion de l’Include Campus sera
accueillie sur le campus d’Oyonnax de l’INSA Lyon.
Concrètement, comment l’accompagnement fonctionnera et de quels services pourront bénéficier les étudiants ?
Les apprenants de l’Include Campus auront à leur disposition du matériel, avec des postes de travail mobiles. Des espaces d’études seront assignés pour créer une dynamique collective : même si les disciplines suivies par chacun des membres de la promotion seront certainement très diverses, des temps d’échange seront créés pour favoriser l’entraide et la pluridisciplinarité. Aussi, chaque élève pourra bénéficier de temps de suivi individuel pour apporter des réponses aux potentielles questions et une aide méthodologique. Autre avantage de taille : la promotion pourra profiter des services de notre campus, être intégrée avec les élèves-ingénieurs de l’INSA Lyon et bénéficier des nombreuses activités de la vie de campus.
Comment candidater à l’Include Campus ?
D’abord, parmi une liste de formations, le candidat devra trouver le diplôme qui lui convient. Pour chaque cas, les modalités de candidature seront précisées par l’opérateur de formation qui peut-être une école, une université, le CNED… Certaines requièrent une candidature sur ParcourSup ; d’autres demandent d’adresser son dossier de candidature classiquement. En parallèle, le candidat pourra postuler auprès de l’Include Campus, pour faire partie de la promotion de la rentrée prochaine. Ensuite ? Après quelques formalités administratives, vous voilà en route pour la réussite !

Plus d’informations : https://www.insa-lyon.fr/fr/include-campus-oyonnax
Contact : include.campus@insa-lyon.fr ou 04 72 43 78 11


Formation
Ouverture d’une nouvelle classe préparatoire aux études supérieures à Bellignat
Pour favoriser l’ouverture sociale et territoriale dans l’accès aux études supérieures, mais également accompagner les étudiants dans leur réussite : une nouvelle classe préparatoire aux études supérieures ouvre à Bellignat dans l'Ain, en partenariat avec l’INSA Lyon.
Olivier Dugrip, recteur de la région académique Auvergne-Rhône-Alpes, recteur de l’académie de Lyon, chancelier des universités, Frédéric Fotiadu, directeur de l’INSA Lyon et Béatrice De Cosas, proviseure du lycée Arbez Carme, ont signé mercredi 1er février une convention pour l’ouverture d’une nouvelle classe préparatoire aux études supérieures (CPES) à Bellignat.
Ce dispositif vise à faciliter la transition vers l’enseignement supérieur, et plus particulièrement vers des cursus d’ingénieur, de bacheliers d’origine sociale et territoriale diversifiée. En effet, il sécurise le parcours des étudiants, en passant par une structure connue de l’élève : le lycée.
La CPES Bellignat
La CPES « sciences et technologies industrielles » ouvrira à la rentrée 2023 et accueillera 25 élèves la première année. Le programme sera ouvert aux titulaires d’un baccalauréat technologique (sciences et technologies de l'industrie et du développement durable ou sciences et technologie de laboratoire avec l’option sciences physique-chimie) ou d’un baccalauréat général, en priorité les bacheliers généraux avec l’enseignement de spécialité « mathématiques » et une deuxième spécialité scientifique. Ils bénéficieront d’enseignements généraux et scientifiques (30 heures par semaine) et d’un tutorat par des étudiants ingénieurs de l’INSA Lyon.
Tous les étudiants pourront bénéficier d’une solution de logement sur place.
A l’issue de cette CPES, les étudiants pourront, en fonction de leurs aspirations et de leur niveau de compétences :
- intégrer le dispositif INS’AVENIR de l’INSA Lyon ;
- rejoindre une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) « technologie et sciences industrielles », dans le cadre de partenariats établis par la CPES, pour les étudiants ayant obtenu un baccalauréat technologique ;
- intégrer un parcours au sein d’IUT en première ou deuxième année ;
- ou encore intégrer un parcours au sein d’une section de technicien supérieur (STS).
« La création de cette classe préparatoire s’inscrit dans la stratégie de développement de l’INSA Lyon sur le territoire d’Oyonnax, ainsi que dans le cadre de la politique de diversités et d’ouverture sociale menée par le Groupe INSA pour lutter contre les inégalités d’accès et de réussite dans l’enseignement supérieur » déclare Frédéric Fotiadu, directeur de l’INSA Lyon.

INSA Lyon
Les brèves de la quinzaine
Campus d'Oyonnax. Le recteur Olivier Dugrip était en visite au PlastiCampus de Bellignat. Il a échangé avec les étudiants insaliens du Haut-Bugey du parcours de formation en plastronique sur leurs perspectives d’avenir.
En finale. Serveur cloud personnel connecté utilisant des disques durs revalorisés, Hurricane proposer de se libérer des grands noms du stockage en ligne par une approche éco-responsable. Le projet, porté par des élèves de l’INSA Lyon, est en finale du concours Coup2boost.
Formation durable. Bertand Raquet a répondu aux journalistes d'Usbek&Rica concernant les défis des sociétés modernes qui s’imposent aux ingénieurs de demain. Pour le président du Groupe INSA, aucun doute : « Tout ingénieur devra demain intégrer les enjeux climatiques et énergétiques à son métier. »
Objets connectés. Quatre livres blancs ont été édités par le laboratoire Citi et SPIE ICS qui travaillent dans le cadre de la chaire IoT à favoriser le développement de l’internet des objets pour une société connectée et respectueuse de l’individu. Le premier de la série traite de la sécurisation et du respect de la vie privée de l’utilisateur.
Ingénierie positive. Au micro de RCF Radio, l’ingénieure INSA et fondatrice de l’association La Clavette, Isabelle Huynh expose son concept « d’ingénierie positive », l'évolution de sa vie professionnelle et la place des industriels dans la transition écologique et solidaire.

Recherche
Oyonnax : l’INSA Lyon entre dans la grande famille des « makers »
Le pari des « makers » est de fabriquer des masques de protection de substitution destinés aux personnels soignants, à partir des outils de fabrication additive à leur disposition. Les plans de conception sont en libre accès et les matières premières partagées entre tous les makers. Sur le Campus d’Oyonnax, Hayet Lakhdar a rejoint le réseau et fait tourner chaque jour, les imprimantes 3D de la plateforme dont elle est responsable. Grâce à sa présence sur le site de production, personnels soignants, agents de sûreté et travailleurs en première ligne peuvent bénéficier d’une protection supplémentaire aux masques de protection classiques, dont ils manquent encore. Explications.
La démarche est nationale. Pour faire face à la rupture d’approvisionnement en masques de protection, bricoleurs, propriétaires particuliers ou professionnels d’imprimantes 3D se sont organisés pour produire et fournir, non pas des masques mais des visières de protection en plastique aux travailleurs en première ligne dans la lutte contre le Covid-19. Hayet Lakhdar est ingénieure d’études et responsable de la plateforme Labo du campus INSA d’Oyonnax. En pleine Plastics Vallée, il était naturel de rallier la cause de ces confectionneurs de solutions alternatives en plastique, le réseau des « makers » qui met en relation fabricants et professionnels de santé. Hayet revient sur le début des opérations. « Après avoir fait don de nos masques et blouses que nous avions recensés dans les différents laboratoires et stocks sur le campus, nous avons voulu aller plus loin et mettre nos expertises en impression 3D à disposition des personnes qui en ont besoin aujourd’hui. Sur les réseaux sociaux, je suis tombée sur un fichier technique de fabrication de masques de substitution. La solution était plutôt simple : une visière de protection composée d’un serre-tête imprimé en 3D augmenté d’une feuille de plastique transparent pour barrière, et d’un élastique à nouer derrière la tête », explique Hayet.
Rapidement, elle créé ses propres programmes pour lancer les machines de la plateforme. « Les premières visières ont été faites de feuilles transparentes en PVC d’un vieux stock qui traînait dans nos archives ! On fixe la feuille en plastique sur un serre-tête imprimé sur nos machines et le tour est joué. Entre l’INSA et l’IPC (Centre technique Industriel de la Plasturgie et des Composites), une cinquantaine de masques par jour sont créés. Aujourd’hui, nous avons allié nos forces avec nos industriels voisins, le lycée Arbez Carme et le pôle de compétitivité Plastipolis. Nous voulons aller plus loin dans la production de masques plus techniques et performants », poursuit Hayet Lakhdar.
Depuis deux semaines, l’ingénieure d’études se rend quotidiennement sur la plateforme de production du campus oyonnaxien. Les premiers jours, Hayet distribuait ses productions aux personnes de son entourage, directement impliquées dans le combat, pour se protéger des potentiels porteurs du Covid-19. « J’ai transmis les premières visières à des infirmières de ma connaissance. Cela leur sert de double protection : la visière vient en barrière des postillons et gouttelettes dans lesquels la souche du Coronavirus se loge et se transmet. Les demandes pour ce type de protection ont été exponentielles. Il a fallu nous organiser localement pour la distribution qui est désormais centralisée depuis une pharmacie de la région qui s’occupe de redistribuer aux professionnels de santé », dit Hayet. Seule sur le site de production de la plateforme Labo, mesures de confinement obligent, l’ingénieure d’étude a les idées larges. Pour les semaines à venir, elle souhaite augmenter le nombre de masques produits tout en les rendant plus techniquement avancés. « Avec les sociétés Dalloz Créations et SMP, nous travaillons au développement d’une visière injectée de gamme supérieure, plus rapide à produire que celle issues de machines de fabrication additive », conclut Hayet Lakhdar.
Partout en France, des imprimantes 3D dessinent de leurs fils plastiques fondus, des visières de protection, des pousse-seringues ou même des poignées de portes sans contact. Qu’ils soient des particuliers, des industriels ou des personnes organisés en fablabs, les adeptes de la fabrication additive semblent avoir donné naissance à « une économie de la débrouille » inspirée de nouvelles formes d’entraide et de coopération. Bien plus que le modeste concept du « Do It Yourself » avec des espaces numériques partagés et une mise à disposition libre des connaissances, les makers comme Hayet Lakhdar annonceraient-ils les prémices d’une productivité régénérée, loin des principes productivistes de l’ère de l’avant-confinement ?
Sur le campus lyonnais, enseignants et étudiants se sont également lancés dans la production de masques, visières, valves et ouvre-portes pour les personnels soignants. « Lorsque j’ai entendu parler de l’initiative, j’ai contacté les professeurs de l’INSA Lyon responsables de l’opération. J’ai proposé mon aide dans la recherche de fournisseur de matières premières comme les feuilles transparentes qui servent d’écran ou les bobines d’impression 3D dont nous avons besoin. C’est ma façon d’apporter ma pierre à l’édifice dans ce soutien aux personnels soignants », explique Lina Borg, étudiante en 1re année de FIMI à l’INSA Lyon. Certains laboratoires disposant de machines de fabrication additive comme le LMFA, le LaMCos et le CETHIL ont aussi rejoint le mouvement.
Le projet collaboratif, nommé Lyon education anti covid-makers est basé sur le bénévolat, les dons en matières premières et en dons financiers.
Pour aller plus loin, ils ont recensé les besoins suivants :
· plaques de plastique d'épaisseur 5 ou 6mm pour découpe laser : PE, PETG, POM C, PA6, PA6.6 ou PMMA notamment,
· feuilles de plastique transparent pour les écrans des visières,
· filament ABS, PLA, PETG diamètre 1,75mm ou 3mm,
· plastiques pour maintien de visières ou de masques.
Si vous êtes en possession d’une imprimante 3D ou une machine découpe laser, l’équipe recherche des volontaires.
Pour soutenir le projet : je fais un don

Formation
Voie de l’apprentissage : l’INSA pionnier depuis 10 ans
Il y a dix ans, la formation en alternance voyait le jour à l’INSA Lyon. Aujourd’hui, ce sont cinq filières au total qui offrent aux étudiants la possibilité de partager leur temps entre les bancs de l’école et l’entreprise. Rencontre avec Abderrahim Maazouz, à l’origine du premier parcours en apprentissage, GMPPA (Génie Mécanique des Procédés Plasturgie en apprentissage), et Khalid Lamnawar, responsable actuel de cette filière.
GMPPA, la précurseuse
Le secteur de la plasturgie, composé à 90% de PME et PMI, est en demande croissante d’ingénieurs innovants et jeunes. « En créant la filière GMPPA il y a 10 ans, nous avons répondu aux besoins des industriels et des étudiants. Les entreprises avaient besoin de sang neuf et les jeunes voulaient être en pleine immersion dans l’entreprise le plus tôt possible. Pour l’INSA, il s’agissait de diversifier l’offre de formation d’ingénieurs et d’expérimenter de nouvelles méthodes pédagogiques, » explique Khalid Lamnawar. En créant le premier parcours en alternance proposé dans un établissement du Groupe INSA, cette formation, expérimentale à l’époque, a essuyé les plâtres. Aujourd’hui, c’est une formation d’excellence qui continue d’attirer de nombreux candidats. « Il y a dix ans, c’était tout nouveau. La naissance de la formation a été un vrai parcours du combattant mais aujourd’hui, nous sommes fiers des étudiants des promotions sortantes qui ont démontré l’excellence de la formation à travers des carrières brillantes ! » ajoute Abderrahim Maazouz. Le secret du succès ? Les deux professeurs s’accordent sur le sujet : « la polyvalence de formation ! En GMPPA, nous formons des ingénieurs mécaniciens généralistes dont le profil est à l’interface entre la conception mécanique, la science des matériaux, les procédés de transformations des polymères et composites et leurs simulations numériques. Nos étudiants se voient attribuer le même diplôme d’ingénieur que leurs camarades en filière initiale étudiante ; le volume horaire des enseignements fondamentaux étant équivalent à celui de la filière classique, » ajoute le responsable de la filière en apprentissage.
Un état d’esprit et une pédagogie inductive
Être au cœur de la pratique : c’est bien souvent la principale motivation des étudiants apprentis. Quinze jours à l’école et quinze jours en entreprise, il s’agit de trouver le bon équilibre. De l’entreprise à l’étudiant en passant par l’établissement de formation, l’alternance est un véritable travail d’équipe. D’ailleurs, les professeurs de la formation Génie Mécanique et Procédés Plasturgie en Apprentissage s’accordent à parler d’une relation « particulière » avec leurs étudiants alternants. « Les promotions sont petites, environ une quinzaine d’étudiants alors l’enseignement s’en ressent forcément ! C’est une façon de travailler qui fonctionne autour du partage, tant sur les valeurs humaines que sur les compétences professionnelles. Chacun peut avoir à apporter : de l’entreprise vers la formation et vice-versa et l’étudiant en est l’acteur. C’est un état d’esprit, » explique Abderrahim Maazouz, professeur à l’INSA Lyon, au département Génie Mécanique. L’alternance implique également une pédagogie différente de la filière classique. « Il s’agit plutôt de s’appuyer sur l’analyse du concret pour progresser vers la conceptualisation ; c’est de la pédagogie inductive, à l’inverse de la pédagogie déductive qui enseigne la théorie pour aller vers la pratique ensuite. D’ailleurs, cette approche permet aux étudiants d’aller dans des filières qu’ils n’auraient pas forcément choisies si elles n’avaient pas été proposées en apprentissage, comme c’est le cas de la plasturgie, » ajoute Abderrahim.
Quel futur pour GMPPA ?
Pour continuer à proposer un cursus en alternance innovant qui correspond aux attentes des industriels et des étudiants, la formation a été revue et adaptée à la profession tout en répondant exactement aux critères d’obtention du diplôme Génie Mécanique. « Nous sommes confiants, car il y a de vraies compatibilités entre la vision des jeunes et celles des industriels. Pour y répondre le plus justement possible, nous avons intégré les questions d’impact environnemental des procédés et des matériaux, à travers des cours d’écoconception par exemple. La plasturgie fait beaucoup parler d’elle dans le monde de l’industrie car elle doit entrer dans une nouvelle ère. Nous sommes confiants pour l’avenir de la formation, car nous sommes capables d’accompagner nos étudiants alternants pour répondre aux enjeux de demain, » conclut Khalid.
Cette filière, à l’interface entre la mécanique, les matériaux et les procédés de mise en forme, assure une liaison étroite avec les entreprises, garantissant ainsi une insertion professionnelle réussie. L'ingénieur GMPPA pourra exercer des fonctions dans des domaines variés : gestion de projets, recherche, développement et innovation, production, méthodes… Les débouchés sont nombreux notamment dans des secteurs porteurs tels que l’aéronautique, l’automobile, le biomédical, l’électronique ou l’optronique, etc…
◾ En savoir plus : https://www.insa-lyon.fr/fr/formation/genie-mecanique-procedes-plasturgie-gmppa

Formation
« À Oyonnax, on peut plus facilement sortir du lot »
C’est ainsi que Nils, Clément, Guillaume et William expliquent leur engouement pour Oyonnax, ville où ils se sont installés quinze jours par mois pour suivre leur alternance. Apprentis ingénieurs à l’INSA Lyon, ils ont choisi la filière GMPPA (Génie Mécanique Procédés Plasturgie en Alternance) dont les cours sont dispensés au cœur d’une Plastics Vallée en plein essor. De quoi organiser le premier forum étudiants-entreprises, baptisé REEP, très prometteur.
1000 visiteurs, 40 stands, 30 entreprises représentées, 5 conférences et 22 tables rondes pour que les industriels présentent leur métier : c’est avec un concept bien ficelé que 4 élèves-ingénieurs de l’INSA Lyon ont réussi le pari d’animer la vie économique et scientifique du site d’Oyonnax, qui fait partie du campus de l’INSA Lyon.
« Nous étudions au cœur de la Plastics Vallée et on s’est rendu compte qu’on ne connaissait pas les entreprises du Haut-Bugey. Alors on a décidé de créer le REEP, pour Rencontre Etudiants Entreprises de la Plastics Vallée » explique Clément Bouguillon, élève apprenti ingénieur en 5e année de la filière GMPPA.
En 6 mois, avec 3 de ses camarades et sur initiative personnelle, ils démarchent, font du porte-à-porte, courent les salons professionnels et rencontrent même le Maire d’Oyonnax, Michel Perraud. La presse les interviewe, ils ne peuvent plus reculer.
« Nous avons avancé sur ce projet pendant notre temps libre, entre les cours et l’alternance. Le jour J, on a pu compter sur l’aide d’une trentaine de nos camarades. Tout s’est très bien passé, et depuis, nous avons beaucoup de retours d’entreprises qui d’abord, sont contentes que ces rencontres aient eu lieu, et qui souhaitent qu’elles perdurent » précisent William Gauttier, également apprenti ingénieur en 5e année de la filière GMPPA à l’origine de l’initiative.
« En effet, Oyonnax souffre d’une vraie problématique de territoire parce qu’a priori, c’est une ville peu attractive pour les jeunes mais pourtant, il y a beaucoup d’entreprises, qui ont beaucoup de besoins, et qui recrutent ! » ajoute Nils Lecuyer, le troisième co-organisateur du REEP.
C’est d’ailleurs probablement là que ces 3 ingénieurs, une fois diplômés, vont démarrer leur carrière. Un sentiment renforcé par le lancement du REEP, qui les a convaincus qu’ils évoluaient dans un contexte particulier. « Grâce à toute l’effervescence qu’il y a eu autour du REEP, je trouve la région de plus en plus attractive. Si on veut de la reconnaissance et sortir de la masse, il faut aller à Oyonnax » constate William.
« C’est vrai que la proximité avec le terrain, les élus d’Oyonnax, le contexte actuel fait que les initiatives comme la nôtre sont beaucoup soutenues. Il y a une vraie prise de conscience face au départ des jeunes de la Région et beaucoup œuvrent pour améliorer la situation » complète Clément.
C’est ce contexte qui a aussi guidé le groupe, qui par l’organisation de ce forum a cherché à démontrer que le territoire d’Oyonnax avait certains avantages, et pas des moindres.
« Il y a une multitude de grandes entreprises familiales, de grandes PME. La particularité d’Oyonnax, c’est qu’elle a dû développer un savoir-faire de pointe et très haut de gamme en plasturgie, elle a dû se réinventer et booster la technologie innovante, puisque l’usuel en plasturgie est désormais fabriqué en Chine ou dans les pays de l’Est » souligne Nils.
En septembre 2018, Nils, Clément et William seront diplômés. Ils espèrent d’ici là pouvoir « passer la main » à un autre groupe d’apprentis ingénieurs motivés pour continuer l’aventure du REEP, autant essentielle pour les élèves-ingénieurs de l’INSA Lyon que pour les entreprises du secteur, en plein boom.
Clément Bouguillon
Originaire d’Avignon, Clément a intégré l’INSA Lyon en filière classique au premier cycle, avec l’envie de faire de l’alternance en Mécanique. Il avait le choix entre les deux filières du département Génie Mécanique, GMCIP (Génie Mécanique Conception Innovation Produit) et GMPPA. « C’est la plasturgie qui m’a plu. Je me suis donc retrouvé à Oyonnax dans un contexte très privilégié : infrastructures récentes, relations privilégiées avec les professeurs, cours en petit comité, 3 associations étudiantes pour 120 élèves... À Oyonnax, on est comme à la maison » explique le futur diplômé.
En alternance chez Techné à Villefranche-sur-Saône, il jongle entre deux appartements, à Oyonnax et à Villeurbanne, où il vit en colocation avec Nils.
Nils Lecuyer
Originaire de Chambéry, Nils a grandi avec l’INSA et pour cause : ses deux parents se sont rencontrés à l’INSA Lyon, tous deux élèves ingénieurs au département Génie Civil et Urbanisme. Passionné de basket, Nils vise la section Sport de Haut Niveau (SHN) de l’INSA une fois le bac en poche. Il sera admis au premier cycle en filière classique en première année, avant d’intégrer finalement la SHN. C’est au cours d’une visite d’Oyonnax programmée avec les Sports-Etudes qu’il choisit sa voie. « J’étais intéressé par les matériaux polymères qui pour moi est un secteur d’avenir, et je voulais poursuivre mes études en alternance, pour me démarquer. GMPPA était la filière qui me correspondait, et j’ai été convaincu quand j’ai découvert les locaux à Oyonnax. »
En alternance à Lyon chez EDF, Nils réfléchit à son avenir et se trouve très intéressé par l’entrepreneuriat, fort de son expérience avec l’organisation du REEP.
William Gauttier
Originaire de Nantes, William a décroché un BTS industrie plastique avant de frapper à la porte de l’INSA pour rentrer en 3ème année. « Chez moi, le plastique est une vocation ! J’avais entendu parler d’Oyonnax via la filière plasturgie, et pour intégrer l’INSA, et plus précisément GMPPA, j’ai fait une mise à niveau en prépa ATS. J’ai été admis et j’ai découvert un campus sur lequel nous avons la chance d’être traités comme des individus à part entière. Avec nos professeurs, nous sommes plus collègues que dans une relation hiérarchique, et nos pensées tout comme nos initiatives sont respectées. »
En alternance à Bourg-en-Bresse dans un bureau d’innovation, chez Texen, William a pour mission de mettre en œuvre la réalisation d’une idée proposée par un designer. Il assure aussi une veille technologique et se tient au fait des avancées de la recherche.
Guillaume Brignone
Originaire de Montpellier, Guillaume a d’abord obtenu un DUT Mesures Physiques. Portant un intérêt tout particulier à la science des Matériaux, il est ensuite admis en filière GMPPA en 3ème année. « J’ai toujours eu l’objectif d’obtenir un diplôme d’ingénieur. Quand l’opportunité d’étudier à l’INSA s’est présentée, qui plus est dans un domaine qui me tient à cœur, j’ai sauté sur l’occasion ! Étant passionné de sport, j’ai pu trouver à Oyonnax un cadre idéal me permettant de mener mes projets professionnels et personnels avec une grande confiance de nos responsables de formation. Et c’est une chance inestimable ! »
En alternance à Audincourt, au sein de l’équipementier automobile Flex’N’Gate, Guillaume travaille sur le design et le dimensionnement de pare-chocs pour de grands constructeurs.