Oyonnax

25 jan
25/jan/2024

Formation

Inauguration de l’Include campus 

Mercredi 10 janvier 2024, Danielle BALU, Sous-Préfète de Nantua, Gabriele FIONI, Recteur délégué pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation de la région académique Auvergne-Rhône-Alpes, Catherine STARON, Vice-Présidente de la Région Auvergne-Rhône-Alpes déléguée à l’enseignement supérieur, à la recherche et à l’innovation, Jean DEGUERRY, Président du Département de l'Ain, Michel MOURLEVAT, Président de Haut-Bugey Agglomération, Michel PERRAUD, Maire d’Oyonnax, Véronique RAVET, Maire de Bellignat, et Frédéric Fotiadu, Directeur de l’INSA Lyon ont inauguré l’Include campus. 

Projet démarré dès 2020, l’Include campus répond à une priorité du gouvernement et de la région de développer l’enseignement supérieur en dehors des grandes métropoles. Sur le territoire aindinois, il permettra de former les talents dont a besoin la Plastics Vallée. Il répond également à la Stratégie Ambitions 2030 de l’INSA, visant à renforcer l’ouverture sociale et territoriale et toujours mieux accompagner les entreprises à relever les défis des grandes transitions.

Financé par l’Agence Nationale de Recherche « INCLUDE, pour une Université Inclusive » porté en 2021 par l’Université Claude Bernard Lyon 1 et dont l’INSA Lyon est l’un des partenaires, ce dispositif s’adresse à la fois aux futurs bacheliers, aux étudiants souhaitant changer de filière, aux salariés, aux demandeurs d’emploi et aux personnes en reconversion professionnelle. Ouvert à la rentrée 2023, l’Include Campus d’Oyonnax permet de suivre plus de 150 formations diplômantes en ligne. 

Frédéric Fotiadu, Directeur de l’INSA Lyon, a souligné lors de l’inauguration que « l’INSA Lyon est la première école d’ingénieurs à accueillir sur l’un de ses campus ce type de dispositifs. L’environnement scientifique, technologique, humain et les infrastructures dont nous disposons sur le site d’Oyonnax-Bellignat méritaient d’être mis au service d’une si belle ambition ».

 

 

C’est réellement un dispositif « tremplin » qui garantit à une promotion d’étudiants de mener à bien des études supérieures à distance, tout en bénéficiant des services et des facilités du campus d’Oyonnax. À ce titre, l’Include Campus répond à plusieurs enjeux et je voudrais en citer trois. L’enjeu de territoire. (…) 25 % des familles en milieu rural envisagent des études longues contre 45 % en milieu urbain et un lycéen sur deux « s’autocensure » dans le choix de son orientation post-bac en raison de difficultés liées à la mobilité. Un Enjeu économique. Aujourd’hui, dans un contexte de marché immobilier privé saturé, il est de plus en plus compliqué pour nos étudiants de se loger dans les grandes villes, le modèle d’université doit se réinventer, impliquant des changements d’organisation et d’articulation de nos campus avec la ville et les territoires. Un Enjeu d’inclusion : l’université se caractérise par l’autonomie de l’étudiant mais aussi de façon corollaire par un décrochage scolaire chaque année. Le tutorat et mentorat renforcés, personnel d’appui dédié, accès aux services et ressources d’orientation, de santé, hébergement… sont intégrés au campus d’Oyonnax ». Danielle BALU, Sous-Préfète de Nantua

« L'Include campus est une des briques d'un ensemble novateur de dispositifs déployées par l'INSA à Oyonnax, en partenariat avec l'Université Claude Bernard, grâce à l'investissement de l’État et des collectivités territoriales. Ce campus connecté vise à créer un dynamisme et un environnement propice à la réussite académique et à l’inclusion des étudiants. En offrant une multitude de formations, de ressources et de services, il ambitionne de faciliter leur parcours éducatif, favorisant ainsi leur épanouissement personnel et leur accomplissement dans leurs études. Cette approche intégrée illustre l'engagement de l'INSA à soutenir activement l'accès aux études de la nouvelle génération, sur le territoire d'Oyonnax, en fournissant un cadre stimulant et adapté aux défis contemporains. » Gabriele FIONI, Recteur délégué pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation de la région académique Auvergne-Rhône-Alpes

« Inaugurer l’Include Campus Oyonnax de l’INSA, c’est répondre à deux engagements forts que nous portons avec Laurent Wauquiez : former plus d’ingénieurs et de techniciens pour nos entreprises et développer l’enseignement supérieur de proximité. L’offre proposée par l’Include Campus est une formidable réponse aux défis de la territorialisation des formations de l'Enseignement Supérieur que la Région Auvergne-Rhône-Alpes est très fière de soutenir. Je me réjouis également qu’à la rentrée 2024, l’INSA Lyon, première école d’ingénieurs post-bac, proposera à Oyonnax deux nouvelles formations d’ingénierie pour soutenir la transformation du secteur de la plasturgie si important dans l’Ain et au cœur des enjeux du plan Région des ingénieurs et des techniciens. » Catherine STARON, Vice-présidente de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, déléguée à l’Enseignement supérieur, à la Recherche et à l’Innovation

 

 

« L’Include Campus et les nouveaux dispositifs de formation développés par l’INSA sur son site d’Oyonnax servent une ambition sans cesse renouvelée et toujours adaptée au territoire. Je me réjouissais de l’année 2023 [Ouverture d’une Classe Préparatoire aux Études Supérieures « sciences et technologies industrielles », un nouveau collège à Saint-Didier-de-Formans, 75 places en première année de PASS (Parcours Accès Spécifique Santé) à Bourg-en-Bresse depuis 2023, …] mais 2024 illustrera encore le dynamisme de notre territoire avec un nouveau diplôme d’ingénieur de spécialisation, pour accompagner la transformation du secteur de la plasturgie et une formation de Bachelor, débouchant sur la fonction d’assistant ingénieur. » Jean DEGUERRY, Président du Département de l'Ain

« Avoir l’opportunité de suivre une des 150 formations diplômantes en ligne proposés dans tout un panel de domaines est une véritable opportunité pour tous les étudiants de notre bassin. Faire des études supérieures coûte aujourd’hui de plus en plus cher, et nécessite souvent de faire de longs trajets. Ce nouveau service offert à notre population est très précieux que ce soit dans une continuité ou pour des reprises d'études. » Michel PERRAUD, Maire d’Oyonnax

Cette inauguration s’est tenue en la présence de Christine Godet, Déléguée Régionale Auvergne-Rhône-Alpes de Polyvia, Benoît Dorsemaine, Directeur Emploi Formation de Polyvia, Joël Viry, Président de Polymeris et du Plasticampus, Béatrice DE COSAS, Proviseure du Lycée Arbez Carme, et les représentants de l’AEPV. 

 

Le campus d’Oyonnax 
L’Include Campus s’inscrit dans le nouveau projet de développement du campus d’Oyonnax. A la rentrée 2024, deux nouvelles formations seront ouvertes : un Bachelor d’Assistant Ingénieur (BAC+3) et un diplôme d’ingénieur de spécialisation (BAC+6). Ces nouvelles formations veulent attirer de nouveaux talents sur le site d’Oyonnax et enrichir la vie de notre campus de ces étudiants venant de différents horizons, qui pourront s’y côtoyer.


 

 

Mots clés

06 déc
06/déc/2023

Formation

De nouvelles formations sur le campus d’Oyonnax à la rentrée prochaine

Jusqu’alors lié au département de spécialité génie mécanique et sa filière plasturgie composites, le campus d’Oyonnax de l’INSA Lyon s’apprête à vivre un tournant en matière de formation. La dernière rentrée annonçait déjà les prémices de l’évolution du site oyonnaxien avec le lancement du campus connecté « Include Campus » ; dès septembre 2024, de nouveaux dispositifs seront encore proposés, dont deux nouveaux diplômes qui permettront de répondre aux besoins structurels des entreprises de la Plastics Vallée, face aux enjeux socio-environnementaux. 

Des synergies et un campus connecté pour plus de diversité 

L’Include Campus, dispositif novateur permettant aux apprenants de suivre et réussir des formations diplômantes à distance, avait posé la première pierre de l’évolution du site oyonnaxien en septembre 2023. Conçu comme un tremplin destiné à favoriser les chances d’accès à l’enseignement supérieur, l’Include Campus poursuit, grâce aux techno-pédagogies numériques, un objectif : éviter l’isolement et la démobilisation des apprenants dans un cursus à distance. « Cette première rentrée a été couronnée de succès puisque nous accueillons aujourd’hui une dizaine d’apprenants. Le campus connecté est une belle opportunité pour favoriser la diversité de nos publics et pour les apprenants de l’Ain », explique Jean-Yves Charmeau, Directeur de site de Plasturgie de l'INSA Lyon. 

C’est également dans une même ambition d’ouverture sociale que la collaboration entre le site d’Oyonnax de l’INSA Lyon et le lycée Arbez-Carme a fait naître la mise en place d’une CPES – une Classe Préparatoire à l’Enseignement Supérieur. « Ce programme offre la possibilité à des bacheliers issus de bacs technologiques de révéler leurs capacités à poursuivre en études supérieures. À l’issue de cette CPES, les étudiants peuvent, en fonction de leurs aspirations et résultats, intégrer le dispositif INS’Avenir sur le campus de Lyon, ou accéder à des formations bac +3, dont certaines proposées en partenariat avec l’INSA », poursuit Jean-Yves Charmeau.

Deux nouveaux diplômes pour répondre aux besoins des entreprises de la Plastics Vallée

D’abord, un bachelor assistant ingénieur, développé dans le cadre du Collège d’Ingénierie Lyon Saint-Étienne1. Intitulé « Mutations Industrielles et Technologiques », il proposera à la rentrée de septembre 2024, deux spécialités, dont une dispensée sur le site aindinois autour de la plasturgie et de l’écologie industrielle. « Ce diplôme d’assistant ingénieur a été développé pour répondre aux besoins de formation dans les territoires de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Il permettra à environ 24 étudiants par promotion d’obtenir un diplôme niveau Bac +3, et de s’intégrer rapidement au paysage socio-économique de la région, notamment grâce au bénéfice de l’apprentissage en deuxième et troisième année. Les compétences scientifiques et techniques en plasturgie associées aux enjeux d’écologie industrielle sont très demandées par les entreprises en plasturgie du bassin oyonnaxien. »

Pour ainsi compléter la réponse aux besoins en formation, un second diplôme, plus spécifique, sera aussi proposé en octobre 2024. Accessible après un Bac +5, la formation d’ingénieur de spécialisation « pour une industrie écoresponsable et efficiente des polymères et composites » (IDEE-PC) se déroulera sur 15 mois en alternance. « Ce diplôme a aussi été bâti en collaboration étroite avec les industriels et les syndicats professionnels de la plasturgie. Il a pour vocation de mettre en place des managers autour de la double mutation des entreprises : écologique et numérique », conclut le Directeur de site de Plasturgie de l'INSA Lyon.
 

 
Situé au cœur de la Plastics Vallée, le campus INSA d’Oyonnax permet de réelles synergies
 entre l’établissement et les acteurs socio-économiques du territoire. (Crédits C.Morel)

 

[1] Initiée depuis 2019, cette alliance de l’École Centrale de Lyon, l’ENTPE, les Mines de Saint-Etienne et l’INSA Lyon, a pour objectif de répondre aux enjeux des grandes transitions à l'aide de nouveaux modèles de coopération territoriale entre acteurs académiques et acteurs socio-économiques

 

Mots clés

11 oct
Du 11/10/2023 09:00
au 11/10/2023 18:00

Sciences & Société

Salon REEP 2023

6e édition pour le REEP, le salon "Rencontre Étudiants Entreprises de la Plastics Vallée"

À l'initiative des étudiants du département Génie Mécanique de l'INSA Lyon qui propose une spécialité plasturgie et matériaux polymères, le salon REEP répond à un triple objectif : permettre aux étudiants de trouver des stages, alternances, et offres d'emploi, donner de la visibilité aux entreprises de la région et leur permettre de recruter et enfin faire découvrir la plasturgie au grand public.

Il s'adresse non seulement aux élèves en écoles d'ingénieur mais aussi élèves de Bac pro, BTS et Licence. 

Au programme : conférences et tables rondes en parallèle des stands, avec des thèmes divers en lien avec la plasturgie. 

15 fév
15/fév/2023

Formation

« L’Include Campus ouvre le champ des possibles pour les apprenants de l’Ain » 

C’est un tremplin conçu pour suivre et réussir des formations diplômantes à distance sur le campus d’Oyonnax de l’INSA Lyon. Véritable démonstrateur destiné à favoriser les chances d’accès à l’enseignement supérieur, l’Include Campus d’Oyonnax explorera de nouvelles méthodes d’apprentissage grâce aux techno-pédagogies numériques avec un objectif : éviter l’isolement et la démobilisation des apprenants dans un cursus à distance.

Dès la rentrée 2023, l’Include Campus accueillera 25 étudiants en formation à distance, qui bénéficieront de la vie du campus oyonnaxien, tout en étant étroitement accompagnés par une équipe pédagogique. Ali Aksen, chargé de mission Include Campus, explique le fonctionnement de cette nouvelle structure d’accueil.

Ali AksenPourriez-vous résumer l’objectif de l’Include Campus en quelques mots ?
L’Include Campus veut favoriser la réussite et l’accès à l’emploi sur le territoire du Haut-Bugey ; c’est un dispositif « tremplin » qui permettra à une promotion d’étudiants habitant l’Ain de mener à bien des études supérieures à distance, tout en bénéficiant des services et des facilités de notre campus. Dans ce cadre-là, l’INSA Lyon n’est pas opérateur de formation, mais propose un encadrement de proximité pour faciliter la réussite au diplôme. La promotion sera accueillie dans nos locaux, à raison d’une trentaine d’heures par semaine pour suivre les cours en ligne du diplôme choisi (BTS, licence, BUT, master…). Ce projet novateur a pour ambition d’encourager l’accès à l’enseignement supérieur sur notre territoire : avec l’Include Campus, on élargit les possibilités de formation, via une offre diplômante en ligne.

Pourquoi parle-t-on de « dispositif tremplin » ? Quels profils d’apprenants l’Include Campus souhaite-t-il accueillir ?
Nous avons fait état de beaucoup de freins à la mobilité sur notre territoire notamment lorsqu’il s’agit d’aller étudier dans des centres universitaires hors du département. Des situations particulières peuvent empêcher un déménagement par exemple. Alors, la formation à distance, en ligne, peut s’avérer être une solution intéressante pour ces personnes. Seulement, se former à distance implique parfois une démotivation qu’il n’est pas toujours facile de surmonter. C’est la raison d’exister de l’Include Campus : en étant adapté à la diversité des publics d’apprenants, l’accompagnement proposé offre un environnement d’apprentissage accessible et par extension, plus humain. Cette offre peut intéresser les étudiants présentant des contraintes de santé, familiales, sportives, en reconversion professionnelle, en formation initiale et continue. Le terme « tremplin » fait donc référence à l’ambition principale de ce dispositif : amener vers la réussite du diplôme à travers un cursus personnalisé.


La promotion de l’Include Campus sera 
accueillie sur le campus d’Oyonnax de l’INSA Lyon.


Concrètement, comment l’accompagnement fonctionnera et de quels services pourront bénéficier les étudiants ?
Les apprenants de l’Include Campus auront à leur disposition du matériel, avec des postes de travail mobiles. Des espaces d’études seront assignés pour créer une dynamique collective : même si les disciplines suivies par chacun des membres de la promotion seront certainement très diverses, des temps d’échange seront créés pour favoriser l’entraide et la pluridisciplinarité. Aussi, chaque élève pourra bénéficier de temps de suivi individuel pour apporter des réponses aux potentielles questions et une aide méthodologique. Autre avantage de taille : la promotion pourra profiter des services de notre campus, être intégrée avec les élèves-ingénieurs de l’INSA Lyon et bénéficier des nombreuses activités de la vie de campus.

Comment candidater à l’Include Campus ? 
D’abord, parmi une liste de formations, le candidat devra trouver le diplôme qui lui convient. Pour chaque cas, les modalités de candidature seront précisées par l’opérateur de formation qui peut-être une école, une université, le CNED… Certaines requièrent une candidature sur ParcourSup ; d’autres demandent d’adresser son dossier de candidature classiquement. En parallèle, le candidat pourra postuler auprès de l’Include Campus, pour faire partie de la promotion de la rentrée prochaine. Ensuite ? Après quelques formalités administratives, vous voilà en route pour la réussite !  


 

Include CampusInclude Campus est un démonstrateur numérique de l'enseignement supérieur porté par l’Université Claude Bernard (Lyon 1 -  lauréat de l’Appel à manifestations d'intérêt DemoES) qui fédère un ensemble d'actions coordonnées avec les universités Lumière (Lyon 2), Jean Moulin (Lyon 3) et Jean Monnet de Saint-Étienne, l’INSA Lyon, l’ÉCL-ENISE, l’IFÉ-ENS de Lyon, l’Académie de Lyon, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, le Département de l’Ain, Roannais Agglomération, la Ville d'Oyonnax, Grand Bourg Agglomération, le SDMIS, ainsi que des acteurs EdTech régionaux.

Plus d’informations : https://www.insa-lyon.fr/fr/include-campus-oyonnax 
Contact : include.campus@insa-lyon.fr ou 04 72 43 78 11

Logo Auvergne-Rhône-AlpesCe dispositif est soutenu financièrement par la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

 

 

 

Mots clés

02 fév
02/fév/2023

Formation

Ouverture d’une nouvelle classe préparatoire aux études supérieures à Bellignat

Pour favoriser l’ouverture sociale et territoriale dans l’accès aux études supérieures, mais également accompagner les étudiants dans leur réussite : une nouvelle classe préparatoire aux études supérieures ouvre à Bellignat dans l'Ain, en partenariat avec l’INSA Lyon. 

Olivier Dugrip, recteur de la région académique Auvergne-Rhône-Alpes, recteur de l’académie de Lyon, chancelier des universités, Frédéric Fotiadu, directeur de l’INSA Lyon et Béatrice De Cosas, proviseure du lycée Arbez Carme, ont signé mercredi 1er février une convention pour l’ouverture d’une nouvelle classe préparatoire aux études supérieures (CPES) à Bellignat.

Ce dispositif vise à faciliter la transition vers l’enseignement supérieur, et plus particulièrement vers des cursus d’ingénieur, de bacheliers d’origine sociale et territoriale diversifiée. En effet, il sécurise le parcours des étudiants, en passant par une structure connue de l’élève : le lycée.

La CPES Bellignat 
La CPES « sciences et technologies industrielles » ouvrira à la rentrée 2023 et accueillera 25 élèves la première année. Le programme sera ouvert aux titulaires d’un baccalauréat technologique (sciences et technologies de l'industrie et du développement durable ou sciences et technologie de laboratoire avec l’option sciences physique-chimie) ou d’un baccalauréat général, en priorité les bacheliers généraux avec l’enseignement de spécialité « mathématiques » et une deuxième spécialité scientifique. Ils bénéficieront d’enseignements généraux et scientifiques (30 heures par semaine) et d’un tutorat par des étudiants ingénieurs de l’INSA Lyon. 

Tous les étudiants pourront bénéficier d’une solution de logement sur place.

A l’issue de cette CPES, les étudiants pourront, en fonction de leurs aspirations et de leur niveau de compétences :

  • intégrer le dispositif INS’AVENIR de l’INSA Lyon ;
  • rejoindre une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) « technologie et sciences industrielles », dans le cadre de partenariats établis par la CPES, pour les étudiants ayant obtenu un baccalauréat technologique ;
  • intégrer un parcours au sein d’IUT en première ou deuxième année ;
  • ou encore intégrer un parcours au sein d’une section de technicien supérieur (STS).  

« La création de cette classe préparatoire s’inscrit dans la stratégie de développement de l’INSA Lyon sur le territoire d’Oyonnax, ainsi que dans le cadre de la politique de diversités et d’ouverture sociale menée par le Groupe INSA pour lutter contre les inégalités d’accès et de réussite dans l’enseignement supérieur » déclare Frédéric Fotiadu, directeur de l’INSA Lyon.

 

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09 oct
09/oct/2020

INSA Lyon

Les brèves de la quinzaine

Campus d'Oyonnax. Le recteur Olivier Dugrip était en visite au PlastiCampus de Bellignat. Il a échangé avec les étudiants insaliens du Haut-Bugey du parcours de formation en plastronique sur leurs perspectives d’avenir.

En finale. Serveur cloud personnel connecté utilisant des disques durs revalorisés, Hurricane proposer de se libérer des grands noms du stockage en ligne par une approche éco-responsable. Le projet, porté par des élèves de l’INSA Lyon, est en finale du concours Coup2boost.

Formation durable. Bertand Raquet a répondu aux journalistes d'Usbek&Rica concernant les défis des sociétés modernes qui s’imposent aux ingénieurs de demain. Pour le président du Groupe INSA, aucun doute : «  Tout ingénieur devra demain intégrer les enjeux climatiques et énergétiques à son métier. » 

Objets connectés. Quatre livres blancs ont été édités par le laboratoire Citi et SPIE ICS qui travaillent dans le cadre de la chaire IoT à favoriser le développement de l’internet des objets pour une société connectée et respectueuse de l’individu. Le premier de la série traite de la sécurisation et du respect de la vie privée de l’utilisateur. 

Ingénierie positive. Au micro de RCF Radio, l’ingénieure INSA et fondatrice de l’association La Clavette, Isabelle Huynh expose son concept « d’ingénierie positive », l'évolution de sa vie professionnelle et la place des industriels dans la transition écologique et solidaire.

 

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15 avr
15/avr/2020

Recherche

Oyonnax : l’INSA Lyon entre dans la grande famille des « makers »

Le pari des « makers » est de fabriquer des masques de protection de substitution destinés aux personnels soignants, à partir des outils de fabrication additive à leur disposition. Les plans de conception sont en libre accès et les matières premières partagées entre tous les makers. Sur le Campus d’Oyonnax, Hayet Lakhdar a rejoint le réseau et fait tourner chaque jour, les imprimantes 3D de la plateforme dont elle est responsable. Grâce à sa présence sur le site de production, personnels soignants, agents de sûreté et travailleurs en première ligne peuvent bénéficier d’une protection supplémentaire aux masques de protection classiques, dont ils manquent encore. Explications.

La démarche est nationale. Pour faire face à la rupture d’approvisionnement en masques de protection, bricoleurs, propriétaires particuliers ou professionnels d’imprimantes 3D se sont organisés pour produire et fournir, non pas des masques mais des visières de protection en plastique aux travailleurs en première ligne dans la lutte contre le Covid-19. Hayet Lakhdar est ingénieure d’études et responsable de la plateforme Labo du campus INSA d’Oyonnax. En pleine Plastics Vallée, il était naturel de rallier la cause de ces confectionneurs de solutions alternatives en plastique, le réseau des « makers » qui met en relation fabricants et professionnels de santé. Hayet revient sur le début des opérations. « Après avoir fait don de nos masques et blouses que nous avions recensés dans les différents laboratoires et stocks sur le campus, nous avons voulu aller plus loin et mettre nos expertises en impression 3D à disposition des personnes qui en ont besoin aujourd’hui. Sur les réseaux sociaux, je suis tombée sur un fichier technique de fabrication de masques de substitution. La solution était plutôt simple : une visière de protection composée d’un serre-tête imprimé en 3D augmenté d’une feuille de plastique transparent pour barrière, et d’un élastique à nouer derrière la tête », explique Hayet. 

Rapidement, elle créé ses propres programmes pour lancer les machines de la plateforme. « Les premières visières ont été faites de feuilles transparentes en PVC d’un vieux stock qui traînait dans nos archives ! On fixe la feuille en plastique sur un serre-tête imprimé sur nos machines et le tour est joué. Entre l’INSA et l’IPC (Centre technique Industriel de la Plasturgie et des Composites), une cinquantaine de masques par jour sont créés. Aujourd’hui, nous avons allié nos forces avec nos industriels voisins, le lycée Arbez Carme et le pôle de compétitivité Plastipolis. Nous voulons aller plus loin dans la production de masques plus techniques et performants », poursuit Hayet Lakhdar.

Depuis deux semaines, l’ingénieure d’études se rend quotidiennement sur la plateforme de production du campus oyonnaxien. Les premiers jours, Hayet distribuait ses productions aux personnes de son entourage, directement impliquées dans le combat, pour se protéger des potentiels porteurs du Covid-19. « J’ai transmis les premières visières à des infirmières de ma connaissance. Cela leur sert de double protection : la visière vient en barrière des postillons et gouttelettes dans lesquels la souche du Coronavirus se loge et se transmet. Les demandes pour ce type de protection ont été exponentielles. Il a fallu nous organiser localement pour la distribution qui est désormais centralisée depuis une pharmacie de la région qui s’occupe de redistribuer aux professionnels de santé », dit Hayet. Seule sur le site de production de la plateforme Labo, mesures de confinement obligent, l’ingénieure d’étude a les idées larges. Pour les semaines à venir, elle souhaite augmenter le nombre de masques produits tout en les rendant plus techniquement avancés. « Avec les sociétés Dalloz Créations et SMP, nous travaillons au développement d’une visière injectée de gamme supérieure, plus rapide à produire que celle issues de machines de fabrication additive », conclut Hayet Lakhdar.

Partout en France, des imprimantes 3D dessinent de leurs fils plastiques fondus, des visières de protection, des pousse-seringues ou même des poignées de portes sans contact. Qu’ils soient des particuliers, des industriels ou des personnes organisés en fablabs, les adeptes de la fabrication additive semblent avoir donné naissance à « une économie de la débrouille » inspirée de nouvelles formes d’entraide et de coopération. Bien plus que le modeste concept du « Do It Yourself » avec des espaces numériques partagés et une mise à disposition libre des connaissances, les makers comme Hayet Lakhdar annonceraient-ils les prémices d’une productivité régénérée, loin des principes productivistes de l’ère de l’avant-confinement ?

Sur le campus lyonnais, enseignants et étudiants se sont également lancés dans la production de masques, visières, valves et ouvre-portes pour les personnels soignants. « Lorsque j’ai entendu parler de l’initiative, j’ai contacté les professeurs de l’INSA Lyon responsables de l’opération. J’ai proposé mon aide dans la recherche de fournisseur de matières premières comme les feuilles transparentes qui servent d’écran ou les bobines d’impression 3D dont nous avons besoin. C’est ma façon d’apporter ma pierre à l’édifice dans ce soutien aux personnels soignants », explique Lina Borg, étudiante en 1re année de FIMI à l’INSA Lyon. Certains laboratoires disposant de machines de fabrication additive comme le LMFA, le LaMCos et le CETHIL ont aussi rejoint le mouvement.

Le projet collaboratif, nommé Lyon education anti covid-makers est basé sur le bénévolat, les dons en matières premières et en dons financiers.
Pour aller plus loin, ils ont recensé les besoins suivants :
·    plaques de plastique d'épaisseur 5 ou 6mm pour découpe laser : PE, PETG, POM C, PA6, PA6.6 ou PMMA notamment,
·    feuilles de plastique transparent pour les écrans des visières,
·    filament ABS, PLA, PETG diamètre 1,75mm ou 3mm,
·    plastiques pour maintien de visières ou de masques.
Si vous êtes en possession d’une imprimante 3D ou une machine découpe laser, l’équipe recherche des volontaires. 

Pour soutenir le projet : je fais un don

 

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17 oct
17/oct/2019

Formation

Voie de l’apprentissage : l’INSA pionnier depuis 10 ans

Il y a dix ans, la formation en alternance voyait le jour à l’INSA Lyon. Aujourd’hui, ce sont cinq filières au total qui offrent aux étudiants la possibilité de partager leur temps entre les bancs de l’école et l’entreprise. Rencontre avec Abderrahim Maazouz, à l’origine du premier parcours en apprentissage, GMPPA (Génie Mécanique des Procédés Plasturgie en apprentissage), et Khalid Lamnawar, responsable actuel de cette filière.  

GMPPA, la précurseuse
Le secteur de la plasturgie, composé à 90% de PME et PMI, est en demande croissante d’ingénieurs innovants et jeunes. « En créant la filière GMPPA il y a 10 ans, nous avons répondu aux besoins des industriels et des étudiants. Les entreprises avaient besoin de sang neuf et les jeunes voulaient être en pleine immersion dans l’entreprise le plus tôt possible. Pour l’INSA, il s’agissait de diversifier l’offre de formation d’ingénieurs et d’expérimenter de nouvelles méthodes pédagogiques, » explique Khalid Lamnawar. En créant le premier parcours en alternance proposé dans un établissement du Groupe INSA, cette formation, expérimentale à l’époque, a essuyé les plâtres. Aujourd’hui, c’est une formation d’excellence qui continue d’attirer de nombreux candidats. « Il y a dix ans, c’était tout nouveau. La naissance de la formation a été un vrai parcours du combattant mais aujourd’hui, nous sommes fiers des étudiants des promotions sortantes qui ont démontré l’excellence de la formation à travers des carrières brillantes ! » ajoute Abderrahim Maazouz. Le secret du succès ? Les deux professeurs s’accordent sur le sujet : « la polyvalence de formation ! En GMPPA, nous formons des ingénieurs mécaniciens généralistes dont le profil est à l’interface entre la conception mécanique, la science des matériaux, les procédés de transformations des polymères et composites et leurs simulations numériques. Nos étudiants se voient attribuer le même diplôme d’ingénieur que leurs camarades en filière initiale étudiante ; le volume horaire des enseignements fondamentaux étant équivalent à celui de la filière classique, » ajoute le responsable de la filière en apprentissage. 
 

Un état d’esprit et une pédagogie inductive 
Être au cœur de la pratique : c’est bien souvent la principale motivation des étudiants apprentis. Quinze jours à l’école et quinze jours en entreprise, il s’agit de trouver le bon équilibre. De l’entreprise à l’étudiant en passant par l’établissement de formation, l’alternance est un véritable travail d’équipe. D’ailleurs, les professeurs de la formation Génie Mécanique et Procédés Plasturgie en Apprentissage s’accordent à parler d’une relation « particulière » avec leurs étudiants alternants. « Les promotions sont petites, environ une quinzaine d’étudiants alors l’enseignement s’en ressent forcément ! C’est une façon de travailler qui fonctionne autour du partage, tant sur les valeurs humaines que sur les compétences professionnelles. Chacun peut avoir à apporter : de l’entreprise vers la formation et vice-versa et l’étudiant en est l’acteur. C’est un état d’esprit, » explique Abderrahim Maazouz, professeur à l’INSA Lyon, au département Génie Mécanique. L’alternance implique également une pédagogie différente de la filière classique. « Il s’agit plutôt de s’appuyer sur l’analyse du concret pour progresser vers la conceptualisation ; c’est de la pédagogie inductive, à l’inverse de la pédagogie déductive qui enseigne la théorie pour aller vers la pratique ensuite. D’ailleurs, cette approche permet aux étudiants d’aller dans des filières qu’ils n’auraient pas forcément choisies si elles n’avaient pas été proposées en apprentissage, comme c’est le cas de la plasturgie, » ajoute Abderrahim.

Quel futur pour GMPPA ?
Pour continuer à proposer un cursus en alternance innovant qui correspond aux attentes des industriels et des étudiants, la formation a été revue et adaptée à la profession tout en répondant exactement aux critères d’obtention du diplôme Génie Mécanique. « Nous sommes confiants, car il y a de vraies compatibilités entre la vision des jeunes et celles des industriels. Pour y répondre le plus justement possible, nous avons intégré les questions d’impact environnemental des procédés et des matériaux, à travers des cours d’écoconception par exemple. La plasturgie fait beaucoup parler d’elle dans le monde de l’industrie car elle doit entrer dans une nouvelle ère. Nous sommes confiants pour l’avenir de la formation, car nous sommes capables d’accompagner nos étudiants alternants pour répondre aux enjeux de demain, » conclut Khalid. 

Formation par voie de l'apprentissage accréditée par la Commission des Titres de l’Ingénieur, par le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche et par FORMASUP/Région Rhône-Alpes, la filière de formation "Génie Mécanique Procédés Plasturgie" peut être suivie, depuis 2009, par la voie de l’alternance sous statut d’apprenti sur les 3 années du cursus ingénieur en partenariat avec le Centre de Formation des apprentis de la branche professionnelle (CIRFAP).
Cette filière, à l’interface entre la mécanique, les matériaux et les procédés de mise en forme, assure une liaison étroite avec les entreprises, garantissant ainsi une insertion professionnelle réussie. L'ingénieur GMPPA pourra exercer des fonctions dans des domaines variés : gestion de projets, recherche, développement et innovation, production, méthodes… Les débouchés sont nombreux notamment dans des secteurs porteurs tels que l’aéronautique, l’automobile, le biomédical, l’électronique ou l’optronique, etc…

◾ En savoir plus : https://www.insa-lyon.fr/fr/formation/genie-mecanique-procedes-plasturgie-gmppa


 

 

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21 nov
21/nov/2018

Formation

Chef de projet plastronique : un métier en émergence

En croisant le monde du plastique avec celui de l’électronique, un nouveau domaine attire l’intérêt des industriels : la plastronique. Et pour mieux correspondre aux besoins du marché, un nouveau métier émerge : chef de projet plastronique.

C’est tout nouveau à l’INSA Lyon : une option de formation spécialisée pour prétendre à la fonction de chef de projet plastronique. Depuis la rentrée 2018, onze étudiants, aventuriers dans l’âme, ont choisi ce parcours de spécialité proposé en 5e année conjointement par l’INSA Lyon et CPE Lyon. Ils ont validé leur 4e année dans les filières chimie et numérique de CPE ou les départements Génie Mécanique, Génie Électrique ou Science et Génie des Matériaux de l’INSA Lyon et ont senti l’intérêt de se tourner vers ce domaine en pleine explosion. Après huit semaines de cours, la satisfaction se lit sur leur visage.

« J’ai choisi cette option parce que j’ai un projet personnel dans la récupération d’énergie. La plastronique me semblait un bon moyen d’intégrer des fonctions intelligentes dans des matériaux polymères et là, je sais que j’ai fait le bon choix » explique Louis Araouzos, jeune chypriote issu du parcours Génie Mécanique Plasturgie & Composites de l’INSA Lyon.

Aurélie, elle, vient de la filière Génie Électrique, et apprécie avant tout l’aspect transversal et pluridisciplinaire de sa dernière année de formation.

« Ce cursus est ultra innovant ! Je suis une touche-à-tout et le fait d’être à la croisée de plusieurs disciplines est très motivant. Notre valeur ajoutée : c’est la compétence de prototyper l’ensemble d’un produit. La plastronique vient en complément de toutes nos connaissances » précise-t-elle.

Faire le lien avec plusieurs domaines de compétences, c’est bien ce qui motive l’ensemble de la promotion.

« Je viens de CPE et une fois qu’on a choisi sa filière, même si elle est diversifiée, nous restons éloignés de certaines disciplines. Je veux travailler dans le développement des équipements de sport et suivre cette formation de plastronique me semblait cohérent » ajoute Lucie Desage.

Derrière la satisfaction des étudiants, il y a un travail considérable au quotidien de la part des enseignants, pour adapter les enseignements et les « manips » en réponse à l’énergie dont font preuve ces jeunes volontaires.

Si la première partie du semestre a été consacrée à la conduite d’un projet plastronique destiné à découvrir tout le champ des possibles de la discipline, la deuxième partie prend une autre envergure.

« Nous partons tous pour Oyonnax, sur le campus de l’INSA, pour travailler durant la deuxième partie du semestre sur des projets industriels en lien avec des entreprises. Les projets sont confidentiels, on ne peut pas vous en dire plus » indique Armand Brousselle.

Au cœur de la Plastics Vallée, ils auront à disposition du matériel de pointe pour mener à bien leur mission, et pourront mieux se projeter dans les fonctions d’un chef de projet plastronique.

« L’objectif de cette formation est de leur permettre d’acquérir un savoir-faire, un vocabulaire spécifique pour comprendre toutes les problématiques et pouvoir gérer un groupe d’experts », souligne Bruno Allard, Professeur à l’INSA Lyon et enseignant de l’option plastronique. « Le polymère a pas mal de vertus que les industriels veulent combiner à l’électronique. L’écosystème était prêt. Aujourd’hui, les entreprises sont à la recherche de profils d’experts et certaines nous soutiennent même financièrement dans la mise en place de cette formation spécialisée, qui a demandé des moyens matériels nouveaux. »

C’est d’ailleurs en menant un projet de fin d’études avec une entreprise soucieuse d’innovation, sur une durée de six mois, que les élèves-ingénieurs clôtureront leur cursus de spécialisation. Si leur immersion dans le monde du travail semble se profiler sans encombre, la formation pourra, quant à elle, évoluer après cette première année de lancement, forte d’un esprit pionnier qui pourrait s’ouvrir à d’autres établissements d’enseignement supérieur.

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18 jan
18/jan/2018

Formation

Nouveauté à Lyon : on forme à la plastronique 3D !

La plastronique 3D, qu’est-ce que c’est ?  C’est la convergence de deux technologies, la plasturgie et l’électronique, pour fabriquer des fonctions à haute valeur ajoutée sur plastique ou composite. Il s’agit d’exploiter au maximum les possibilités de la plasturgie pour répondre au mieux aux exigences fonctionnelles du système, en intégrant directement sur l’objet en 3D la fonction électronique et logicielle.

« Le premier objet plastronique ? C’est la carte à puce ! s’exclame Jean-Yves Charmeau, directeur du campus de l’INSA à Oyonnax. Derrière, c’est l’objet connecté. »

Et omniprésent.

« Partout, on vient associer des fonctionnements électroniques aux supports plastiques. Il faut fabriquer des objets de plus en plus compacts, de plus en plus légers, et cela implique une évolution forte de l’électronique vers des gains énergétiques en matière de poids, d’environnement et d’espace. La plastronique 3D touche tous les domaines » précise Jean-Yves Charmeau.

Mais comment former des ingénieurs capables de comprendre l’association des deux disciplines, quand on forme séparément au plastique, aux matériaux, à l’électronique ou encore à la chimie ?

« La discussion a émergé dans le cadre du pôle de compétitivité Plastipolis, qui recevait de plus en plus de projets liés à l’association plastique et électronique. Il y avait une envie de faire évoluer la formation avec un cumul de facteurs. Lorsque Allizé Plasturgie répond à un Programme d’Investissements d’Avenir (PIA : Plast To Be) autour de réflexion sur l’emploi, la formation et la plasturgie, nous décidons, avec la Fondation pour l’Université de Lyon, de déposer notre dossier « plastronique 3D », en le positionnant sur le volet formation d’avenir. Et nous avons été retenus » ajoute Jean-Yves Charmeau.

Objectif : mettre en place l’option plastronique 3D dès la rentrée de septembre 2018. Parties prenantes : deux écoles, l’INSA Lyon et CPE Lyon, l’école supérieure de chimie, physique, électronique de Lyon. A plus court terme : développer un réseau d’entreprises partenaires qui souhaitent soutenir et s’engager dans l’accompagnement de ces formations inédites, par le biais du mécénat.

« C’est la mission de la Fondation pour l’Université de Lyon, qui souhaite fédérer les mécènes au plus près de la conception et du développement de ces cursus, que nous voulons concevoir en parfaite adéquation avec les industries, en demande de profils comme « chef de projet plastronique ». Elles ont besoin de recruter des chefs d’orchestre capables de manager l’ensemble des compétences liées à la plasturgie et l’électronique et ce le plus rapidement possible » souligne Jean-Yves Charmeau.

Dès septembre 2018, la formation Plastronique 3D se déploiera du campus de la Doua à Oyonnax et devrait commencer par accueillir pas loin de 30 étudiants. Ils seront issus de différentes disciplines (Matériaux/Chimie, Electronique, Conception Mécanique, Mécatronique, Plasturgie & Composites). Ils auront validé leur quatrième année à l’INSA Lyon ou à CPE Lyon, pour pouvoir intégrer une 5e année transversale spécialisée en plastronique. Cette dernière année avant l'obtention du diplôme sera composée de 6 mois de cours et de projet dispensés sur les campus de Lyon et d’Oyonnax, au cœur de la Cité de la Plasturgie aujourd’hui en cours de réalisation, puis 6 mois de stage en immersion industrielle. Ces étudiants garderont leur identité, seront diplômés de l’INSA Lyon ou de CPE Lyon, dans leur spécialité initiale. Il est souhaité à moyen terme que ce parcours offre aussi une labellisation approuvée par les industriels et mise en place par la Fédération de la Plasturgie et des Composites, et la Fédération Electronique. L’ouverture d’un Mastère professionnel calqué sur cette formation initiale est en cours de réflexion pour la rentrée 2019.

Ils viendront ainsi contribuer au rayonnement d’un écosystème plastronique régional unique en France, et inspirant ailleurs.

 

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