Formation

16 mai
16/mai/2017

Formation

Sport de Haut Niveau : quand les INSA visent les JO

Accompagner les élèves-ingénieurs sportifs de haut niveau sur les plus hautes marches des podiums, c’est l’objectif de la section SHN de l’INSA Lyon qui a mis en place un suivi sur-mesure pour ses athlètes prétendant aux JO.

Samson, Liam, Sophia, Louis… Ils sont 16 élèves-ingénieurs, tous sportifs de haut niveau, à bénéficier depuis quelques mois d’un accompagnement sur-mesure élaboré par la section Sportif de Haut Niveau du Centre des Sports de l’INSA Lyon, le projet  « Olympiades ». Equilibre sportif, scolaire et personnel, c’est le triple projet de la section Sportif de Haut Niveau de l’INSA Lyon.

« Diététique, cryothérapie, formation aux réseaux sociaux, prise de parole en public, accompagnement aux échanges académiques ou encore insertion professionnelle : on a développé une offre d’encadrement dans des domaines où n’interviennent pas les Fédérations Sportives. La sélection se fait sur dossier, chaque candidat présente un projet sportif construit en relation avec sa Fédération et on imagine ensemble le scénario de la victoire » explique Eric Dumont, directeur de la filière SHN de l’INSA Lyon, tout à l’initiative de ce projet.

Objectif : accompagner le plus de sportifs aux prochains Jeux Olympiques, au Japon en 2020 et à Paris en 2024.

« Ce suivi est proposé sur l’ensemble du parcours à l’INSA de nos sportifs de haut niveau, soit 7 années au lieu des 5 habituelles puisqu’ils bénéficient d’un temps aménagé. Mais à la fin de chaque année, le suivi est évalué et remis en question en fonction des performances sportives de nos athlètes » précise Eric Dumont.

Très investi, Eric Dumont n’a pas hésité à frapper à toutes les portes pour mener à bien son projet. Pour pourvoir l’inscrire dans le temps, et permettre un suivi personnalisé sur 7 années, il a fallu fédérer les espoirs et amener tout le monde à y croire.

« Un projet comme celui-là ne peut être mené si les professeurs n’y croient pas, et à l’INSA, tous y croient. Il leur faut accepter les horaires aménagés, les cours reportés, la priorité donnée au sport quand cela est nécessaire. Nos élèves-ingénieurs ont des contraintes de plus en plus fortes, comme l’obligation de partir à l’étranger pendant leur formation, et il fallait nous adapter » commente Eric Dumont, qui a commencé par se rapprocher de la Fondation INSA Lyon et du réseau d’entreprises liées à l’école pour accompagner financièrement et humainement ce projet.

Tant et si bien qu’à la rentrée de septembre 2017, ce dispositif pourrait être élargi à 20 sportifs élèves-ingénieurs à l’INSA Lyon.

 

Lea NavarroLéa Navarro

Léa est en deuxième année à l’INSA Lyon dans la section Sport de Haut Niveau (SHN) en athlétisme, plusieurs fois championne de France de 2000 mètres steeple et 7ème aux JO junior 2014.


« Certaines de mes grosses compétitions tombent pendant mes partiels et c’est beaucoup de pression. J’ai la chance de pouvoir compter sur un préparateur physique qui m’apporte son aide en cas de besoin. Grâce au suivi de la section SHN, je veux mener de front les études que je voulais faire en école d’ingénieur et mon sport, et me projeter sur mes compétitions sereinement. Je veux aller aux JO 2020, et d’ici là il y a les championnats du Monde et d’Europe. C’est l’entrée dans la vie active qui me fait le plus peur, parce que ce n’est pas facile de trouver une entreprise qui comprenne qu’en tant que sportifs de haut niveau, nous avons des impératifs sportifs. J’espère être accompagnée à ce niveau-là aussi par la suite. »

 

 

Thomas Koenig

Thomas vient d’intégrer l’INSA Lyon en première année, dans la section Sport de Haut Niveau, en tir à l’arc. Double champion du Monde junior en 2013, et en 2014, il est double champion de France toute catégorie 2015-2016.

« Il n’y a pas beaucoup d’écoles d’ingénieurs qui proposent ce suivi personnalisé. Quand on est sur une liste de haut niveau, on a un ensemble de suivi à faire, notamment médicaux. En faisant partie du « projet Olympiades » de l’INSA, le suivi permet d’aller encore plus loin et d’être encore plus adapté. Parmi les options à la carte, j’ai par exemple choisi le suivi nutritionnel et la formation aux réseaux sociaux. On met un pied à la fois dans le monde du travail et dans le monde professionnel sportif. Je suis en train de vivre ma dernière année en junior avec le championnat du Monde à la fin. C’est en tant que senior que je vais participer aux championnats d’Europe, du Monde et je l’espère aux JO de 2020. »


 

Crédit photo : FFTA

Informations complémentaires

Mots clés

14 mar
14/mar/2017

Formation

L’INSA Lyon ouvre sa cinquième filière de formation par apprentissage

Le département Informatique de l’INSA Lyon ouvrira sa filière par apprentissage en septembre 2017. Date limite de dépôt des candidatures : 31 mars 2017.

Après GMPPA (Génie Mécanique Procédés Plasturgie), GMCIP (Génie Mécanique Conception Innovation Produits), GEA (Génie Electrique) et TCA (Télécommunications, Service et Usages), c’est au tour du département Informatique (IF) de l’INSA Lyon, d’ouvrir la voie à la formation par l’apprentissage.
L’INSA Lyon s’engage en effet depuis 2009 à multiplier les formations d’excellence par apprentissage, délivrant le même diplôme que celui des formations classiques, les apprentis étant soumis au même processus d’évaluation académique.

En septembre 2017, 16 candidats (maximum) pourront donc intégrer un cycle d’ingénieur informatique en 3 ans à l’INSA Lyon avec pour objectif de s’immerger dans une entreprise tout au long de leur formation. Ainsi, ils décrocheront leur diplôme d’ingénieur informatique INSA avec la carte de l’alternance.

« Il y a une demande très forte à la fois des étudiants, pour qui une rémunération pendant la formation est très intéressante, et des entreprises, qui viennent chercher chez nous des collaborateurs potentiels, qu’ils peuvent prendre le temps de former dans l’intérêt de les embaucher une fois diplômés » explique Mathieu Maranzana, responsable de la nouvelle filière IFA, pour Informatique par voie d’apprentissage.

« Il y a une offre de travail démentielle dans notre secteur d’activité, nous avons pu apporter une quarantaine de lettres de soutien d’entreprises à notre dossier, sachant que dans le cursus classique, 80% de nos étudiants se voient proposer un contrat de travail alors qu’ils sont encore en formation » précise ce chef de file, qui ajoute que les femmes ont une vraie place dans ce secteur d’activité, les plus gros salaires des derniers diplômés ayant été affichés par deux ingénieures l’an dernier.

Pour Laurence Ponsonnet, Directrice Régionale chez ATOS, le profil d’un apprenti ingénieur INSA est effectivement très intéressant.

« Chez ATOS, nous avons un besoin de recrutement très important d’ingénieurs informatiques. Avec l’ouverture de cette filière, l’INSA Lyon répond aux enjeux clés de notre recrutement : une école de qualité et une formation informatique pertinente qui permet d’accompagner nos clients dans leur transformation digitale.
De plus, ce mode de formation par l’apprentissage permet de recruter des collaborateurs compétents et immédiatement opérationnels, nos talents de demain… » complète Laurence Ponsonnet.

Cette formation, accréditée par la Commission des Titres d’Ingénieur, est proposée en partenariat avec le Centre de Formations d’Apprentis FormaSup – Ain-Rhône-Loire (CFA FormaSup – ARL) et est soutenue par la région Auvergne Rhône-Alpes. Elle se déroule pour moitié à l’INSA Lyon et pour moitié en entreprise, avec une alternance variable en durant les 3 années de formation.

Plus de renseignements :

Informations complémentaires

Mots clés

14 mar
14/mar/2017

Formation

Ingénieur, architecte : ça balance pas mal !

Etre à la fois ingénieur et architecte sans faire de concession sur sa formation, c’est possible. L’INSA Lyon et l’ENSA Lyon l’ont compris depuis longtemps et offrent un double cursus trépidant mais très enrichissant. Entretien avec Solène Chalvet, en 5e année au département Génie Civil et Urbanisme de l’INSA Lyon et en 3e année à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon.

Ingénieure architecte ou architecte ingénieure ?
C’est difficile à dire ! Les deux, l’idée est de ne pas faire la distinction, mais il y a souvent avec une dominante déterminée par la formation principale. Moi, j’ai commencé mon parcours par un DUT Génie Civil avec l’INSA en ligne de mire, je voulais absolument intégrer cette école pour suivre le double cursus avec l’ENSA Lyon. J’ai été admise en 3e année et je serai diplômée dans quelques mois. Alors pour l’instant, je me sens plus INSA et ingénieure, et à la fin de mes études, j’espère que je me sentirais les 2 !

Une fois diplômée de l’INSA Lyon, comment va se poursuivre votre formation ?
Avant de finir l’INSA, je vais d’abord partir deux mois en Norvège pour faire mon projet de recherche de fin d’études. Je vais travailler là-bas sur les toitures végétalisées, jusqu’au mois de juin. Là, j’aurai fini l’INSA, mais il me restera deux ans d’études avec l’ENSA Lyon. Je vais donc partir un an en Autriche pour faire mon Master 1, dans une école d’architecture partenaire de la mienne, et je reviendrai faire mon Master 2 à l’ENSA Lyon. J’ai hâte de bouger et de pouvoir me consacrer plus qu’à une seule formation à la fois !

N’est-pas difficile de mener de front les deux parcours ?
Ce n’est pas simple, c’est sûr ! Ce sont deux rythmes différents, déséquilibrés même, deux manières de penser, de s’organiser… À l’INSA, on est rythmé par les TD, les partiels tandis qu’à l’ENSAL on mène des projets sur plusieurs mois…

Quels sont les points forts de ce double diplôme ?
C’est hyper complet ! On développe une sorte de bipolarité parce qu’on comprend l’ingénieur qui va chercher la solution la plus simple pour construire, et l’architecte qui cherche à défendre ses idées. Parfois, on ne va pas arriver à trouver le lien entre les deux langages, c’est très frustrant mais c’est cela qui est intéressant. Et puis ce sera comme cela dans la vie professionnelle, il faudra satisfaire tout le monde !

Et les points négatifs ?
C’est difficile de se projeter après les études. Avec mes collègues de promo, on n’arrive pas à se projeter dans des métiers classiques. On sait qu’on trouvera du travail sans trop de difficultés et on se rend compte que cela nous rend exigeant.

L’expo ST’ART dans les blocks
L’association GAIA du double cursus Architecte-Ingénieur qui représente quatre grandes écoles de l’Université de Lyon : INSA Lyon, ENSA Lyon, ENTPE et Ecole Centrale a répondu à la sollicitation de la Maison des Etudiants. 12 Roll up (1m/2m) présentant 11 projets et parcours étudiants vont être exposés dans 10 lieux de vie étudiante et à la Métropole.
« GAIA a aussi réalisé une vidéo de 15 minutes avec des témoignages d’étudiants actuellement en double cursus, et c’est une vidéo sincère de notre ressenti sur la formation. On parle de tout mais ce qu’il faut retenir, c’est que ces parcours sont passionnants et que les étudiants ne regrettent pas leur choix » indique Solène Chalvet.




Exposition sur le campus de l’INSA Lyon : du lundi 20 mars au vendredi 31 mars, à la Bibliothèque Marie Curie.

 

Le concept ST’ART (student’art)
« Les étudiants s’exposent aux étudiants »

En 2014, dans le cadre du Schéma de développement universitaire avec le Grand Lyon Métropole et l’Université de Lyon, et au titre du volet « vie étudiante », un groupe de travail s’est constitué sur la thématique « culture » et est animé par la responsable de l’Unité Vie Etudiante de la Métropole. Virginie Spinelli, responsable du service culturel de l’INSA Lyon, a fait le lien avec l’association GAIA. « L’idée est de mettre en avant une formation artistique ou culturelle proposée par les établissements de l’Université de Lyon, qui ouvre le territoire aux étudiants. La thématique cette année portait sur l’architecture et j’ai proposé de faire connaître le double cursus ingénieur-architecte, une combinaison atypique » complète Virginie Spinelli.
 

Mots clés

Pages