
Vie de campus
Que font nos étudiants cet été ?
Les dernières copies sont rendues et les turnes vidées de leurs habitants ; le campus est désormais déserté par les 6 000 étudiants qui le parcourent quotidiennement durant l’année. Nous sommes allés à la rencontre de plusieurs étudiants de l’INSA Lyon pour leur poser la question suivante : « qu’est-ce que vous faites pour les vacances ? ». Au programme : recherche de sens, volonté de réduire son impact environnemental et belles rencontres.
Noëlie vient de passer son échange Erasmus à Trondheim, en Norvège. Étudiante en 4e année de génie énergétique et environnement, elle n’a pas souhaité prendre l’avion pour le trajet retour. Cette jeune fondeuse amatrice de vélo a profité de l’occasion pour vérifier l’adage qui prétend que le chemin est plus important que la destination. « Dès le 22 juillet, je rentrerai en France à vélo, en longeant la côte de la mer Baltique. Cette décision vise à réduire l’impact carbone total de mon échange universitaire, et est en lien avec le PassCarbone mis en place par notre département de formation qui nous incite à calculer notre empreinte sur l’environnement », explique Noëlie Maurin. Désireuse de donner un double sens à son voyage, elle souhaite également partager l’aide reçue sur sa route. « J’aimerais pouvoir transformer chaque coup de pouce en un don à l’association Solidarité Eau Sud qui agit pour le développement de l’accès à une eau de qualité. Ainsi, chaque repas, accueil, aide mécanique ou don financier permettra de soutenir les activités de l’association. » Noëlie a prévu d’arriver à destination en septembre prochain. Avec un calendrier plus large que celui dont elle aurait normalement besoin pour parcourir les 4 000 kilomètres qui la séparent de son arrivée, elle prendra le temps d’aller à la rencontre des gens et espère pouvoir mener des échanges sur les enjeux liés à l’eau.
Noëlie Maurin rentrera de son échange Erasmus à vélo dès le 22 juillet.
Malgré les fortes chaleurs, il semblerait que le trajet « actif » ait le vent en poupe cet été. Dimitri Lazarević, Walid Da Costa, Antoine Sermet, Maximilien Tessier et Benjamin Marre ont eux aussi été séduits par l’idée de la traversée à faible impact. Avec leur projet intitulé « la course pour le climat », les élèves-ingénieurs ont traversé la France, de Lyon à Paris, avec une ambition : militer pour la nécessité de changer de modèle de société tout en présentant des alternatives de vie durables et souhaitables pour l’avenir de la planète. Dès le 20 juin, le petit peloton de coureurs et cyclistes, a pris le temps du voyage pour aiguiser ses réflexions personnelles et collectives sur la question du climat. « Sur le trajet, nous avons été accueillis par des mairies, des campings et des particuliers sensibles à notre cause. Ce fut l’occasion de dialoguer mais aussi de réfléchir à nos perceptions et nos ressentis sur le sujet. Nous avons publié plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux qui font office de carnets de voyage, où l’on aborde autant nos petites galères techniques que des vrais sujets de fond. Cela nous a permis de partager les idées associées à notre aventure plus largement possible », explique Dimitri Lazarevic, porteur du projet. Rejoints par d’autres courageuses et courageux sur le trajet, les étudiants de génie civil et urbanisme sont arrivés 17 jours plus tard à la capitale, accueillis par la directrice de l’Académie du Climat et un adjoint à la mairie de Paris chargé de l’écologie et de l’énergie.
L’équipe étudiante de la « course pour le climat » arrivée
à Souppes sur Loing (Seine-et-Marne) pour leur 14e étape.
Pour les basketteuses de l’INSA Lyon, l’été 2022 sera l’occasion d’enfin participer aux EUSA Games 2022, en Pologne, une compétition reportée depuis la crise sanitaire. Qualifiées en 2019, les joueuses, vice-championnes de France de basket universitaire, n’avaient pas encore eu l’occasion d’affronter leurs homologues européennes. Leur coach et directrice du centre des sports de l’INSA Lyon, Caroline Bessac est admirative et fière de son équipe. « Notre école peut compter sur de nombreux champions en sport individuel mais il est assez rare qu’une équipe soit qualifiée à un tel niveau de compétition en sport collectif. Pour se hisser à cette qualification, nous avons dû nous mesurer à des équipes universitaires de grande taille. Malgré la crise sanitaire, la situation internationale et l’évolution des parcours personnels de chacune, nous avons réussi à nous retrouver à Lodz. Désormais, l’objectif est d’aller le plus loin possible dans la compétition. » Objectif : championnes de l’EUSA 2022 donc, pour les basketteuses insaliennes qui espèrent pouvoir fêter leur victoire à leur retour sur le campus insalien, après le 31 juillet.
L’équipe de basket féminin lors d'un stage de préparation physique aux Saisies.
Côté campus, Ariane Desclaux, élève-ingénieure en 4e année de génie industriel, a décidé de consacrer une partie de son été à accueillir ses nouveaux camarades arrivant à l’INSA. Coordinatrice des écoles d’été, elle veillera durant le mois d’août à ce que chacun des nouveaux arrivants soit bien installé. « Je devrais m’assurer que tout soit prêt, que tout le monde ait les bonnes infos et qu’aucun détail ne soit négligé ! », explique-t-elle. L’école d’été accueillera ainsi les étudiants étrangers, les élèves de la formation active en sciences et les admis directs en deuxième année. En journée, des cours de FLE pour les étudiants internationaux, des mathématiques, des sciences élargies et un module « diversité ». « En plus de ce programme pédagogique, les équipes du BdE proposeront une activité chaque soir et week-end. Du sport, des jeux de société, des quizz, des buffets, des séjours à thèmes… L’idée est de ne laisser personne de côté, tout en faisant vivre le campus souvent vide à cette époque de l’année ». Ce job étudiant a un sens tout particulier pour Ariane, qui originaire de l’île de la Réunion, se souvient de ses premières semaines à l’INSA Lyon. « J’ai moi-même eu l’occasion de participer à l’école d’été lorsque je suis arrivée sur le campus alors je sais ce que c’est que d’arriver pour plusieurs années dans un endroit qui se trouve loin de chez soi ! Je veux faire au mieux pour que chacun se sente bien dans son nouvel environnement et puisse attaquer la rentrée en beauté », conclut Ariane.
L’école d’été de l’année 2021-2022

International
L'INSA Lyon reçoit le label Bienvenue en France avec 3 étoiles !
Suite à sa candidature en 2019, l’INSA Lyon vient d’obtenir le label « Bienvenue en France » avec la plus haute note de 3 étoiles ! Créé par Campus France, le label reconnaît les établissements d’enseignement supérieur offrant un accueil de qualité aux étudiants, selon les meilleurs standards internationaux.
La France, parmi les 5 premiers pays d’accueil des étudiants internationaux, met aujourd’hui en œuvre la stratégie « Bienvenue en France », qui vise à accueillir 500 000 nouveaux arrivants à l’horizon 2027. Dans cet objectif, le label a été créé pour renforcer la visibilité des établissements à l’international et la reconnaissance de leurs politiques d’accueil.
L’INSA Lyon rejoint donc les 89 établissement labellisés parmi les 183 engagés dans la démarche. Délivrée pour une période de 4 ans, cette distinction reflète un engagement profond et de longue date de l’établissement.
En effet, depuis sa création il y a plus de 60 ans, l’INSA Lyon prône la diversité des profils et a toujours mis un point d’honneur à ce que tous ses étudiants, venant de tous horizons, se sentent chez eux.
Parmi les éléments saillants de ses facilités d’accueil, l’INSA Lyon a la chance de compter 11 résidences, pouvant accueillir plus de 3000 étudiants, ainsi que des services de restauration aux tarifs compétitifs. La vie du campus est animée par une communauté puissante, composée de 130 associations étudiantes et 100% insaliennes. Les outils pour faciliter l’intégration des étudiants sont nombreux, tels que les écoles d’été et d’hiver de français, les cours de FLE gratuits, les kits de bienvenue, jusqu’au système de parrainage pour les étudiants d’échange lancé en 2019.
Les efforts sont continus à l’INSA Lyon et sont d’autant plus poussés en ce moment pour maintenir un accueil de qualité, dans cette situation extraordinaire créée par le Covid. La mobilité internationale a toujours été au cœur des préoccupations de l’établissement et amène aujourd'hui de nouvelles reflexions, pour permettre plus de flexibilité aux étudiants internationaux, comme par exemple une offre de cours en ligne plus large ou des mobilités dites « hybrides »* encouragées par le programme Erasmus+.
*échange académique organisé en présentiel et en distanciel
Informations complémentaires

International
11e édition de l’école d’été franco-japonaise ELyT School
La onzième édition de l’école d’été franco-japonaise ELyT School s’est déroulée du 26 août au 3 septembre 2019 à Lyon, sur les campus de l’INSA et de l’Ecole Centrale, en collaboration avec le laboratoire international associé (LIA) du CNRS ELyT Global qui regroupe des laboratoires de recherche en ingénierie de l’Université du Tohoku à Sendai, de l’INSA Lyon et de l’ECL.
Tous les ans (alternativement en France et au Japon), l’école d’été a pour but de faire connaître les institutions partenaires aux étudiants de l’autre pays (principalement aux élèves-ingénieurs et étudiants en master, afin de les sensibiliser aux programmes de double-diplôme de master et de favoriser la mise en place future de thèses en co-tutelle). Au total, 31 étudiants (dont 18 de Tohoku University) ont pu se rencontrer et échanger au cours de cette école d’été. Leur origine académique est assez diverse mais liée aux activités de ELyT Global : mécanique, physique, matériaux, tribologie, biosciences, environnement. Cela a fortement renforcé les interactions entre étudiants des deux pays durant ces 10 jours. Ils seront des futurs ambassadeurs pour l’ELyT School, et sont très motivés pour participer aux programmes d’échanges académiques ainsi qu’aux doubles diplômes de master et de doctorat.
Cérémonie officielle à la Skyroom de la Tour Oxygène
Le programme a été consacré à la fois à des aspects scientifiques et culturels, avec également la participation des laboratoires des campus. La thématique générale était «Energy, Environment, Safety and Engineering». Une partie importante de l’ELyT School reposait sur des présentations d’enseignants chercheurs français ou japonais (9 au total). Ceux-ci avaient choisi des thématiques permettant de couvrir le large spectre d’origine des étudiants et la thématique de l’ELyT School, tout en s’inscrivant dans les sujets développés par ELyT Global. Chaque étudiant faisait également une présentation sur son parcours personnel et académique.
Pendant une présentation d’étudiant à ECL
Les étudiants ont visité des laboratoires à l’INSA et à l’ECL : MATEIS, INL, LGEF, LTDS, LMFA. Ce fut l’occasion, en plus de voir certaines manipulations et discuter de thématiques particulières avec des doctorants français, de découvrir l’organisation et la vie dans un laboratoire français, très différentes de ce qu’elle est au Japon.
Les étudiants ont également réalisé, en petits groupes, un travail de recherche bibliographique (« group project ») autour de la thématique de l’école pour réfléchir ensemble, échanger, synthétiser leurs recherches. Ce projet a représenté un ensemble de 20 heures de travail pour les étudiants et est, depuis 5 ans, un des points essentiels de l’école : faire travailler ensemble des étudiants d’origine diverse tant d’un point de vue culturel qu’académique. Une présentation orale de chaque groupe, validée par un jury d’enseignants, combinée à une participation active aux activités de ELyT School, conduit à l’obtention de 2 crédits ECTS délivrés par les 3 institutions partenaires.
L’ELyT School est un très bon moyen d'attirer des étudiants en thèse en co-tutelle pour l’avenir et renforcer ainsi ce lien spécial qui a été construit entre Sendai et Lyon. En fait, tous les étudiants en doctorat en co-tutelle ont suivi au moins une ELyT School par le passé. Cette école thématique, au-delà de la synergie formation-recherche, peut aussi contribuer à l’ouverture des étudiants japonais, aujourd’hui encore peu mobiles. C’est le cas cette année où 4 étudiants japonais restent plusieurs mois pour un stage dans les laboratoires de l’INSA ou de l’ECL, grâce au soutien de l’Université de Lyon et de ELyT Global.
L’originalité du projet réside dans la synergie de quatre facteurs clés :
- une approche globale et durable avec un partenaire, essentielle dans la relation avec le Japon
- une réponse adaptée à la problématique de la mobilité japonaise, intégrée dans une collaboration de recherche très active
- un programme qui intègre le triptyque formation/recherche/milieu économique
- la réciprocité du concept (une année en France, une année au Japon).
Cette édition de ELyT School a pu avoir lieu grâce au soutien de plusieurs organismes : le labex MANUTECH-SISE, la fédération IngéLyse, le LIA CNRS ELyT Global, l’UMI CNRS ELyTMaX, le CNRS, l’Université de Lyon, la région Auvergne-Rhône-Alpes, la JASSO, l’INSA de Lyon, l’ECL et Tohoku University.
Excursion à Annecy

Recherche
ELyT School : quand les liens entre la France et le Japon se renforcent
C’est l’une des belles réussites qui lient la France et le Japon en matière d’échange académique. L’école d’été ELyT School en est à sa 8e édition et prend une dimension supplémentaire cette année avec la naissance de l’Unité Mixte Internationale ELyT Max, nouvelle opportunité de sujets de stage ou de thèse pour les étudiants.
Créée pour favoriser les échanges entre élèves-ingénieurs et étudiants en master français et japonais, ELyT School est le fruit d’une collaboration entre l’INSA Lyon, le CNRS, l’Ecole Centrale de Lyon, l’Université de Tohoku et l’association d’étudiants Jasso. Chaque année depuis 8 ans, cette école d’été a pour but de faire connaître les institutions partenaires aux étudiants de l’autre pays afin de les sensibiliser aux programmes de double-diplôme de master et de favoriser la mise en place future de thèses en co-tutelle. Ce dernier point est particulièrement d’intérêt avec la création cette année de l’UMI ELyT MaX, laboratoire franco-japonais dédié à l'étude des matériaux et systèmes soumis à des conditions extrêmes, qui peut proposer des sujets de stage ou de thèse aux étudiants.
« ELyT School s’est ouverte à des partenaires communs des institutions françaises et japonaises au Japon (Tokai University), en Chine (Tisnghua University et Nanjing University of Aeronautics and Astronautics) et en Europe (KTH à Stockholm). Au total, 44 étudiants, dont 8 de l’ECL, 13 de l’INSA et 1 de l’ENISE, ont pu se rencontrer et échanger au cours de cette école d’été. Les étudiants INSA provenaient de plusieurs départements de l’INSA Lyon (SGM, GEN, GE, GM, BS et GI), en début de 4 ou 5ème année » explique Alain Fave, enseignant-chercheur au département Science et Génie des Matériaux, fortement impliqué dans l’aventure ELyT School.
Pour cette édition 2016 qui s’est tenue à Sendai, le programme de l’école d’été a mêlé activités scientifiques autour de la thématique « Energy, Environment and Safety » avec des présentations scientifiques de professeurs japonais et français, du travail de recherche en groupes avec restitution orale, une visite d’une centrale électrique au gaz naturel, d’un site de production d’énergie à partir du photovoltaïque et d’une usine automobile, activités de découvertes mutuelles (présentations des étudiants, visites des campus de TU et des laboratoires…) et activités culturelles et touristiques (cérémonie du thé, présentation du Japon et de son histoire, excursion à Hiraizumi…). L’ELyT School s’est clôturée par un traditionnel banquet japonais sponsorisé par l'Ambassade de France à Tokyo.
« Le bilan de cette édition de ELyT School est très positif. Les présentations des étudiants sur leur travail de groupe étaient excellentes, les exposés scientifiques des professeurs, d’un très haut niveau et l’intérêt des étudiants pour les activités de ELyT MaX était important. De nombreux échanges ont pu avoir lieu entre les étudiants, qui ont noué de forts liens d’amitié … Les participants français sont déjà prêts à accueillir leurs nouveaux amis et bien d’autres étudiants, pour la prochaine édition qui se tiendra à Lyon en 2017 !!! » précise Alain Fave.
A noter que 3 d’entre eux sont restés au Japon pour un échange académique (1 an) ou le double diplôme Master INSA-Tohoku (2 ans et demi).
- Contacts INSA pour "ELyT School" :
- Alain Fave, enseignant-chercheur au département SGM - alain.fave@insa-lyon.fr
- Contacts pour le "LIA ELyT lab" :
- Damien Fabregue - damien.fabregue@insa-lyon.fr