Concours

19 juil
19/juil/2018

Vie de campus

RoboCup@Home : pour sa première participation, l’équipe LyonTech se hisse à la 5e place

En 2016, l’INSA Lyon accueillait dans les bureaux du laboratoire CITI-INSA Lyon, « Pepper » (SoftBank Robotics), un robot humanoïde d’intérieur aux capacités mécatroniques et de perception de haute performance. Son arrivée au sein de l’équipe CHROMA avait suscité une volonté de participer à la RoboCup@Home, organisée à Montréal en juin 2018.
Retour sur la prometteuse participation de l’équipe LyonTech composée de chercheurs et d’ingénieurs de l’INSA Lyon, CPE Lyon et l’Université Lyon 1.

Une équipe LyonTech made in La Doua
C’est en mettant à profit leurs compétences et expertises que les sept membres de l’équipe LyonTech se sont hissés jusqu’aux phases finales de la compétition. Fabrice Jumel, Raphael Leber, Eric Lombardi, Laetitia Matignon, Jacques Saraydaryan, Olivier Simonin et Christian Wolf se sont placés en 5e position de la RoboCup@Home 2018, suivant de très près l’équipe lauréate de l’année précédente. 

Afin de renforcer le peloton et dans la continuité de la participation à la RoboCup@Home, un étudiant de l’INSA vient de rejoindre l’équipe de chercheurs et d’ingénieurs made in La Doua : Benoît Renault débutera sa thèse à la rentrée en lien avec la compétition de robot la plus spectaculaire du monde.

« Une dynamique RoboCup Pepper s’est lancée au sein de l’équipe CHROMA, et entre l’INSA Lyon et CPE Lyon. Pepper est aussi une plateforme parfaite pour faire le lien entre la recherche et les étudiants. Je l’utilise lors de mes cours de robotique pour le plus grand bonheur des élèves-ingénieurs », déclare Olivier Simonin, professeur au département Télécommunications, Services et Usages de l’INSA Lyon.

Une compétition de robots internationale 
La RoboCup met originellement en compétition des robots footballeurs et depuis quelques années, des « leagues » se sont créées, illustrant la diversité de la robotique actuelle.

« Imaginez… plus de 4.000 robots déployés et 3.500 compétiteurs ! La RoboCup est un événement colossal qui attire 40.000 visiteurs grand public. On y trouve des robots footballeurs, des robots sauveteurs, des robots manufacturiers ou encore des robots d’aide à domicile. C’est un vrai moment de challenge, d’échange et de fête », indique Olivier Simonin, également responsable de l’équipe CHROMA. 

L’équipe LyonTech, la seule équipe française de la compétition qualifiée pour la RoboCup@Home, a ainsi concouru dans la league « RoboCup Pepper » qui correspond précisément aux travaux de recherche menés par CHROMA sur la robotique de service.

Une semaine de compétition intense en situation réelle
La league RoboCup@Home vise à développer une technologie robotique d’assistance pour des applications domestiques. L’évaluation consiste à tester les capacités et les performances de chaque robot dans un univers réaliste et non-standardisé. Navigation autonome, identification des objets environnants et des personnes, dialogue homme-robot, réalisation de tâches de services ou suivi d’un humain en mouvement : chaque Pepper est évalué par un jury composé de chercheurs roboticiens et informaticiens. 

« Les deux premiers jours de la compétition sont intenses car il s’agit d’une phase de préparation dédiée à la cartographie de l’environnement et à un travail d’apprentissage pour la reconnaissance des objets (fondé sur du DeepLearning) pour le robot. Une fois les ultimes tests effectués, on appuie sur le bouton start, et on laisse Pepper opérer. » 

L’équipe LyonTech se qualifie ainsi pour la seconde partie de la compétition qui consiste à placer le robot en situation inconnue dans un environnement qu’il explore pendant l’épreuve. 

« La RoboCup a été pour nous une occasion d’exploiter et tester les avancées de nos recherches. C’était un contexte très stimulant et intense. La cerise sur le gâteau a été de présenter une publication de nos recherches lors du symposium international qui a eu lieu le dernier jour de l’événement. C’est une reconnaissance et une belle valorisation de nos travaux. »

Les résultats très encourageants de cette première participation témoignent d’un travail d’équipe de qualité, d’une complémentarité et d’un esprit de groupe qui a de l’avenir. Revenue « boostée et motivée par cette expérience », l’équipe LyonTech espère toucher les sponsors pour la compétition 2019 à Sydney, en Australie. 

Le site de l’équipe LyonTechhttps://robocup-lyontech.github.io/robocup_home/ 

 

 

 

 

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01 juin
01/juin/2018

Formation

Régénérer le quartier Mermoz Sud grâce à un projet étudiant, lauréat du concours Vicat

Lancé en juillet dernier lors de la première Biennale d’Architecture de Lyon, le concours « Comment régénérer la ville ? » proposé par la société Vicat, La Métropole de Lyon et Grand Lyon Habitat, a invité 9 équipes étudiantes pluridisciplinaires à mener une réflexion autour de la réhabilitation architecturale et urbaine. L’enjeu ? Bousculer les conceptions actuelles et inspirer de futurs projets tout en renforçant les relations entre acteurs de l’enseignement, de la recherche, de l’industrie et des collectivités.

Si les réflexions autour du patrimoine urbain sont nombreuses, c’est sur la production énergétique, le développement de la biodiversité, la performance environnementale et les innovations esthétiques que les étudiants du projet intitulé « Mermoz.net » ont été invités à travailler. L’équipe, composée de Marjolaine Casella (ENSAL1), Narjisse Fousi (ENSAL), Fanny Gachet (ENSAL), Viria Leang (INSA), Sijun Lv (INSA-ENSAL), Fayçal Sahnine (INSA) et Lucie Simon (ENSP2) a fièrement reçu le 1er prix, le 24 avril à l’occasion de la finale du concours.

L’ambition du projet « Mermoz.net » est de réhabiliter le quartier Mermoz-Sud à travers une plus grande pratique de l’activité physique en milieu urbain. L’équipe a ainsi développé un matériau inédit, aux formes et aux propriétés différentes : une maille en béton souple constituée de tesselles reliées par des fibres offrant une rigidité faible ou élevée selon son usage. Dans l’esprit d’un quartier en mouvement, cette maille propose une utilisation innovante du béton, pouvant ainsi être appliquée aux équipements publics, comme revêtement de sol ou encore en ajout de surface dans les logements. Si le projet a séduit le jury du concours, c’est parce qu’il prend en compte les préoccupations environnementales et sociétales du quartier en plaçant le bien-être des habitants de Mermoz Sud au cœur du projet. 

« Il est important que les élèves soient très vite en contact avec les réalités complexes du renouvellement de la ville d'une manière générale, et des quartiers HLM en particulier (tel que Mermoz). Ce projet permet un rapprochement entre professionnels de la ville et étudiants dans une démarche « gagnant-gagnant », les uns dans une démarche d'apprentissage, les autres dans une obligation de sortir de ses modes de réflexion et de s'ouvrir à de nouvelles façons d'appréhender les questions urbaines, un rafraichissement souvent bénéfique ! », explique Catherine PANASSIER, présidente Grand Lyon Habitat. 

La collaboration pluridisciplinaire a permis de proposer une solution durable pour ce quartier, de le rendre plus attractif en restructurant les espaces publics, en construisant de nouveaux logements et de nouveaux équipements. Sijun Lv, diplômée de l’INSA en double cursus ingénieure-architecte, participe régulièrement à ces challenges pluridisciplinaire :

« Travailler de façon participative et avec des visions très différentes devient une habitude dans mon cursus. Cela demande beaucoup de communication, de coopération et parfois même de la négociation ! C’est très stimulant », confie Sijun.

Le concours Vicat, véritable catalyseur de nouvelles méthodes de réhabilitation architecturale, a été un objet d’expérimentation moderne et vivant. Ouvrir l’expérience d’un tel projet, non seulement aux ingénieurs-architectes mais aux urbanistes, paysagistes et à l’ensemble des futurs spécialistes de l’aménagement, expose les étudiants à la réalité de la co-construction et contribue à enrichir leur formation tout en contribuant à leur passage à la vie active.


1 ENSAL, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon
2 ENSP, Ecole Nationale Supérieure du Paysage

© photo Christophe Pouget

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28 mai
28/mai/2018

Formation

BRIDGE CHALLENGE ENISE : deux 1ers prix remportés par des étudiants de l’INSA Lyon

Les 24 et 25 mars derniers, à Saint-Etienne, trois équipes d’étudiants du département Génie Civil et Urbanisme de 3e année ont représenté l’INSA Lyon durant le « Bridge Challenge ENISE », une initiative portée par l’association étudiante Bridge Challenge ENISE qui encourage la promotion du génie civil des futurs diplômés auprès des professionnels du secteur et permet aux étudiants de différentes écoles de tisser du lien. 

Parmi les 27 équipes participantes, celle de Yi Hien Chin, Nabil El Shamy, Robin Parent et Mouhamadou Touré, étudiants GCU à l’INSA Lyon, a conquis le jury grâce à une maquette composée de 261,06 g de matériau. En supportant un maximum de 187,5kg de charge, le pont miniature permet à l’équipe se hisser à la première marche du podium pour le Prix de l’Ingénierie qui récompense les trois meilleures maquettes selon 4 critères principaux : la résistance au chargement, la faisabilité du pont, la pertinence de la structure et la justification des choix techniques. 

Une belle victoire également pour l’équipe de Lucie Globig, Sara Hassani, Meyline Audineau et Martin Faugere, étudiants GCU à l’INSA Lyon, qui s’est vue décerner le Prix de l’Œil de l’Expert pour le meilleur rapport chargement supporté en rapport à la masse de matériaux utilisé, avec une maquette de 82,88g de bois, toute en légèreté.


 
 

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23 nov
23/nov/2017

Formation

Nouvelle médaille d’or pour l’équipe INSA-UPS au concours iGEM du MIT à Boston

Avec une nouvelle médaille d’or, le prix « Information processing », le prix « Meilleur design appliqué » et des nominations dans 6 autres catégories, l’équipe iGEM INSA-UPS se positionne dans le top 5 des 173 équipes « undergraduate » !

Son sujet 2017 : la détection et traitement du choléra dans l’eau contaminée

Cette année, l’équipe composée d’étudiants INSA Toulouse, de l’Université Paul Sabatier et de l’INSA Lyon s’est engagée dans la lutte contre le choléra. Cette maladie due à la bactérie Vibrio choleræ se manifeste par une infection intestinale aiguë, provoquant des milliers de décès chaque année. Elle se propage de façon épidémique par la contamination de l’eau, notamment dans les pays en voie de développement, victimes de catastrophes naturelles ou de conflits (comme actuellement au Yémen).

Les très beaux résultats du projet témoignent de la capacité de l’équipe iGEM 2017 à répondre aux exigeants critères de la compétition internationale. La qualité du travail effectué a été soulignée par 8 nominations à des prix spéciaux, dans les catégories suivantes :

  • Meilleur projet dans la catégorie "Information Processing"
  • Meilleur site web
  • Meilleure présentation
  • Meilleur design appliqué
  • Meilleur engagement public
  • Meilleur intégration d'expertises dans le projet (Integrated Human Practice)
  • Meilleure nouvelle séquence d'ADN
  • Meilleure démarche entrepreneuriale

Deux trophées ont ensuite été remportés, pour le meilleur projet dans la catégorie « Information Processing » et pour le « Meilleur design appliqué », ainsi qu’une médaille.

Ces deux prix rejoignent le prix « Best Measurement » obtenu en 2014. Cette équipe française multi-établissement rassemble toutes les forces du double éco-système national/local à travers un partenariat entre 2 écoles du Groupe INSA et l’Université Toulouse III Paul Sabatier. L’équipe INSA-UPS a ainsi réussi le tour de force de se hisser à la quatrième place sur 173 équipes en compétition qui représentent les meilleures écoles et universités du monde. C'est un résultat remarquable tant l’équipe fait office de « Petit Poucet » en comparaison d'autres grosses écuries aux moyens humains et financiers bien supérieurs. L’équipe se plaçant également en tête des équipes françaises, ce résultat souligne la qualité de la formation et de la recherche sur Toulouse et à l’INSA Lyon dans le domaine de la biologie moléculaire et des biotechnologies.

iGEM 2017
L'iGEM, ou international Genetically Engineered Machine, est une compétition internationale de biologie synthétique organisée à Boston aux Etats-Unis. Cette compétition réunit chaque année des équipes venant du monde entier, ayant travaillé tout l'été à l'élaboration d'un système biologique innovant répondant à une problématique actuelle.

Plus d’informations :

iGEM Toulouse :

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17 juil
17/juil/2017

Formation

iGEM 2017 : une équipe INSA Toulouse-INSA Lyon en compétition

C’est une première dans l’aventure iGEM, des étudiants de l’INSA Toulouse et de l’université Toulouse III – Paul Sabatier sont rejoints par deux étudiants de l’INSA Lyon pour participer à ce concours international de biologie synthétique, de brillante renommée.

Boston est dans le viseur pour les INSA de Toulouse et Lyon, qui unissent pour la première fois leurs forces dans le concours iGEM (international Genetically Engineered Machine). Les deux écoles ont déjà brillé par le passé dans cette compétition incontournable de la biologie de synthèse et espèrent décrocher une fois de plus une médaille d’or. L’heure est au développement de leur projet : détecter et tuer la bactérie du choléra dans l’eau contaminée.

« Nous nous sommes engagés dans cette lutte qui fait encore rage dans certaines parties du monde, comme actuellement au Yémen. Le choléra touche sévèrement des pays où la saison des pluies, qui revient chaque année, inonde les points d’eau environnants, permettant une recrudescence de l’épidémie en favorisant la prolifération des bactéries vecteurs de la maladie » explique Margaux Poulalier Delavelle, étudiante en 4e année au département Biochimie et Biotechnologie de l’INSA Lyon.

Avant d’aller plus loin dans leur projet scientifique, les étudiants ont échangé avec Médecins Sans Frontières pour affiner le champ d’action.

« MSF intervient déjà aux premiers symptômes de la maladie en installant immédiatement un camp dans les zones touchées et en traitant les populations. Mais nous, nous nous orientons vers les localisations difficiles d’accès, les villages isolés par exemple, parce que les personnes qui ne survivent pas au choléra sont souvent celles qui sont trop éloignées des centres de soins » précise Margaux.

Comment détecter et traiter le choléra dans l’eau contaminée ?
Pour pouvoir détecter le choléra, l’équipe iGEM 2017 planche donc sur un système élaboré de biologie de synthèse permettant de modifier une bactérie non pathogène, appelée Vibrio harveyi, pour la rendre capable de détecter la bactérie qui cause le choléra, appelée, elle, Vibrio cholerae.

« Ce message de détection pourra ensuite être transmis à une levure Pichia pastoris, qui produit des peptides anti-microbiens issus du crocodile, sous forme de message moléculaire. L’épidémie pourra ainsi être mieux détectée et traitée » complète Margaux.

Pour développer ce projet, l’équipe INSA iGEM 2017 peut compter sur l’aide du Laboratoire d’Ingénierie des Systèmes Biologiques et des Procédés basé à l’INSA Toulouse, qui l’accueille tout au long du développement du projet, et sur l’encadrement de huit enseignants-chercheurs.

« Nous sommes très heureux de vivre cette expérience ensemble, et notre mélange avec des INSA Toulouse ainsi que des étudiants de l’université Toulouse III - Paul Sabatier nous apporte beaucoup car nous pouvons compléter nos connaissances en biologie. Nous allons apprendre beaucoup les uns des autres » ajoute Margaux, qui précise que, hormis la médaille d’or en ligne de mire, l’équipe souhaite se distinguer sur d’autres champs de compétences, comme l’entrepreneuriat et la responsabilité sociétale.

La compétition aura lieu du 9 au 13 novembre 2017 à Boston.

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17 nov
17/nov/2016

Formation

Ingénierie du futur : coup de cœur du jury pour l’équipe INSA Lyon-ENSAL

EPIPLEO, c’est le nom du projet porté par des étudiants de l’INSA Lyon et de l’ENSAL (école nationale supérieure d’architecture de Lyon) dans le cadre du prix de l’ingénierie du futur 2016. Leur proposition : construire une structure d’accueil pour une communauté urbaine flottante, et permettre aussi la reconnexion des villes avec leurs fleuves.

EPIPLEO, cela veut dire « un voyage à la surface de l’eau » en grec et c’est ce qu’une équipe pluridisciplinaire et multinationale INSA Lyon-ENSAL a fait vivre au jury du prix de l’ingénierie du futur 2016. Récompensé du prix « coup de cœur » lors de la 10e édition de ce concours, l’équipe a pu exposer son projet au Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, dans le cadre d’une compétition qui récompensait les ingénieurs innovants au service de la mobilité et de l’économie circulaire.

Avec EPIPLEO, il s’agissait pour Antonin Moyne, Marie Préaut, Krystel Richard, Nicolas Cloutier et Yuanmei Kan de proposer une alternative aux zones urbaines en valorisant et utilisant les fleuves. La jeune équipe a imaginé une structure fluviale capable d’accueillir une communauté urbaine qui pourrait être autonome, en mesure de produire des ressources énergétiques alimentaires tout en dynamisant certains aspects économiques et écologiques.

« L’idée ici n’est pas de favoriser l’autarcie mais plutôt d’offrir une opportunité de résilience sur les bords du fleuve, ce qui permettrait à des urbains de subvenir à certains de leurs besoins tout en profitant des connexions que la ville leur offre. On propose de composer un morceau de ville sur les rives du Rhône ou de la Saône par exemple, en minimisant l’empreinte au sol et l’impact sur l’environnement » expliquent Antonin Moyne, élève-ingénieur au département Génie Civil et Urbanisme de l’INSA Lyon.

Souple, aérienne, auto-suffisante en énergie et berceau de biodiversité, cette structure flottante baptisée EPIPLEO a pour intérêt de favoriser un mode de vie durable, évolutif selon les besoins de ses habitants.

« Nous avons opté pour des ancrages ponctuels de type arceaux et ducs d’albe, qui permettent un raccordement aux réseaux urbains, d’eau et d’électricité notamment, pour pallier aux éventuels problèmes d’auto-suffisance. On a imaginé des pontons flottants pour permettre la circulation des usagers vers l’ensemble des bâtiments, et une grande résille métallique pour recouvrir l’ensemble, qui va tirer profit du soleil et du vent pour produire de l’énergie » précise Marie Préaut, étudiante en double-cursus architecte-ingénieur à l’INSA Lyon et l’ENSAL.

Une image de la ville de demain qui a séduit le jury du prix de l’ingénierie du futur 2016, saluant au passage la collaboration entre ingénieurs et architectes autour de ce projet.

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10 nov
10/nov/2016

Formation

iGEM 2016 : bravo à l’INSA Lyon, multiple médaillé !

L’équipe d’étudiants de l’INSA Lyon a placé la barre très haut cette année. Avec son projet de diagnostic rapide des infections sexuellement transmissibles, elle a raflé de nombreuses récompenses au concours international de biologie de synthèse iGEM, dont le prix du meilleur projet diagnostic. Retour sur une fabuleuse aventure.

« Après trois jours de compétition, notre équipe a remporté une médaille d’or et a été distinguée par cinq nominations pour des prix spéciaux : Best Model, Best Software Tool, Best Applied Design, Best Integrated Human Practices et Best Education and Public Engagement. Pour la première fois depuis son engagement en 2010 dans cette compétition mondiale qui réunit les meilleures universités du monde, l’équipe INSA-Lyon a remporté le prix spécial du Meilleur Projet Diagnostic, dans la catégorie des moins de 23 ans, et face à 300 équipes en compétition ! »

Gianina Ungurean est aux anges. Elève-ingénieure INSA Lyon au département Biosciences et Biochimie, et responsable de la communication du projet, elle fait partie de l’aventure iGEM 2016. Après 3 jours passés à Boston dans une ambiance de folie, elle a pu, avec toute son équipe, monter sur le podium d’un concours mondialement reconnu.

« On s’est préparé toute l’année pour vivre ce moment et c’est extrêmement valorisant pour nous d’avoir obtenu autant de distinctions ! Nous avons concouru avec un projet qui répond à un phénomène de société, auquel ont cru beaucoup de gens et nous sommes fiers d’avoir abouti »

précise Gianina. L’équipe candidate, composée d’étudiants issus de divers départements de l’INSA Lyon et de la filière Arts Appliqués Design de Produits de La Martinière Diderot, a pu bénéficier tout au long de sa préparation de l’encadrement d’enseignants-chercheurs aux compétences complémentaires : sciences humaines et sociales, chimie, biochimie, génie génétique ou encore théâtre. Elle a aussi profité d’un formidable atout : la plate-forme de chimie et biologie de synthèse installée sur le campus de l’INSA Lyon.

L'équipe INSA Lyon progresse d'année en année dans la conquête des titres de noblesse iGEM grâce à un soutien financier sans faille de son partenaire bioMérieux, engagé depuis 2010 au travers de la Fondation INSA.

L’école sera représentée à l’édition prochaine pour, une fois de plus, porter haut les couleurs françaises de la biologie de synthèse outre-Atlantique.

 

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20 oct
20/oct/2016

International

ONU : quand l’INSA répond à une problématique mondiale d’habitat

L’INSA Lyon et le laboratoire EVS ont participé au concours international universitaire ONU-HABITAT 3 dans le cadre d’un programme lancé par les Nations Unies visant à promouvoir un accès à un logement décent pour tous. L’équipe lyonnaise s’est distinguée parmi une vingtaine de candidats venus des 4 coins du monde.

Pour mesurer l’investissement qu’il y a eu autour cette participation, il faut remonter dans le temps, et précisément à la visite du Président de la République d’Equateur Rafaël Correa sur le campus de l’INSA Lyon. En pleine problématique liée à la pollution aux métaux lourds de l’Estuaire du Guayaquil, Rafaël Correa rencontre en novembre 2013 l’équipe de recherche de la plate-forme Provademse, spécialisée dans le développement des procédés de traitement et de valorisation des déchets et effluents plus respectueux de l’environnement. Devant l’expertise de Provademse, le gouvernement équatorien commande une étude qui a pour objectif d’affiner le diagnostic et de proposer des solutions pour régler les questions relatives à la dégradation des milieux naturels (pollution aux métaux lourds : mercure, plomb, etc.). Provademse se met au travail.

« Il fallait dépolluer oui, mais il y avait un souci car aucune intervention n’était possible sans déplacement de populations. En effet, les gens se sont installés de manière anarchique autour de cet estuaire, parce que par le passé, il y a eu un fort exode rural dont les effets ont été la création de nombreux bidonvilles le long de l’Estero Salado. Les premières actions du gouvernement ont été d’aménager en parcs linéaires une partie des 41 km de l’Estero Salado en dégageant une bande de terres. Ces espaces étaient nettoyés, les berges stabilisées puis aménagés en parcs linéaires. Cette solution s’accompagnait du déplacement (relogement) d’une partie des populations dans un nouveau quartier (la « socio vivienda ») construit à cet effet à 18 km de là et à 16 km du centre ville de Guayaquil., Si les qualités de l’habitat et les conditions de vies étaient considérablement améliorées, ce quartier restait éloigné de tout et sans possibilité de travailler (travail informel). Il fallait trouver une autre solution intermédiaire, plus acceptable socialement » explique Chantal Berdier, Docteur INSA et enseignant-chercheur au laboratoire EVS (Environnement Ville et Société) de l’INSA Lyon.


Et c’est dans le cadre du concours lancé par les Nations Unies que Chantal Berdier poursuit la réflexion.
 

« Nous avons monté une équipe pluridisciplinaire franco-équatorienne composée d’un urbaniste, d’architectes, d’ingénieurs et d’un sociologue, nous avons travaillé tout l’été à un projet dans le cadre de ce concours axé sur l’habitat et l’aménagement. Notre idée repose sur 3 piliers : co-construire, protéger et se protéger et se développer. En résumé, le parti d’aménagement proposé repose sur un traitement global du site en terme d’habitat, d’espaces publics, mobilité et une forte implication des populations,  etc.  En terme d’habitat le projet repose sur une coproduction des espaces de construction qu’ils aménagent eux-mêmes avec l’aide d’architectes locaux. On les sensibilise à leur propre protection parce qu’ils vivent dans des lieux naturels à risques, et à celle de la nature contre les agressions humaines. On leur permet aussi de se développer autour de la production d’espaces et d’habitats co-produits modulaires, adaptables en fonction de leur évolution de vie » précise Chantal Berdier.


Ce projet d’aménagement intitulé « Vive el Guasmo » a été proposé à un jury international. Après délibération, l’équipe menée par l’INSA Lyon a remporté la 5e place du concours et une 2e mention.


« C’est génial que l’INSA soit repéré dans ce contexte comme un partenaire potentiel d’un gouvernement. La réflexion suit son cours et les projets futurs vont probablement s’inspirer des propositions faites dans le cadre de ce concours pour aménager « l’Estero Salado », une des fortes préoccupations de l’Equateur », conclut Chantal Berdier.
 

 

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