Challenge

18 mar
Lundi 18 mars, mercredi 20 mars et vendredi 22 mars

Sciences & Société

Challenge vélo & énergie : Ferez-vous mieux que Robert ?

Serez-vous assez puissant pour allumer une lampe de bureau ?

Intervenants : Eric Sellin et Bruno Allard Robert Förstemann, champion cycliste allemand a réussi à produire assez d'énergie pour utiliser un grille-pain.

Serez-vous assez puissant pour allumer une lampe de bureau ?

Challengez-vous à la BMC du 18 au 22/03 sur la pause de midi

Est-ce que nous les humains sommes capables de générer la quantité d'énergie que nous consommons ?

Informations complémentaires

23 avr
Du 23/04/2022
au 24/04/2022

Sciences & Société

Krypto Hack Lyon 2022

Les membres de Kryptosphere Lyon (INSA x EM Lyon) ont le plaisir de vous présenter Krypto-Hack Lyon, en partenariat avec Massa Labs.

60 participants répartis en 12 équipes de 5 devront développer un projet GameFi (Gaming + Finance) qui sera implémenté sur la blockchain Massa Labs. Les équipes auront à réfléchir sur le concept, le design, quelques lignes de codes fonctionnelles et le modèle économique du jeu. Ils auront la chance d’être épaulé par des mentors, spécialistes en développement, graphisme, ou de la blockchain qui les aidera dans leur tâche. À la clef : une récompense en token Massa Labs, des clefs Ledger Nano X, des abonnements Blockchain Game Alliance, des jeux Wallcrypt pour mieux appréhender la blockchain et son écosystème, et bien d’autres encore.

Des sides event prévus autour de la compétition (conférences, tables rondes et présentations des entreprises et projets de nos partenaires) pour apprendre, partager et networker entre passionnés de l’écosystème blockchain.

Mais le Kryptohack Lyon, c’est aussi une opportunité pour tous les participants de se faire remarquer par les artenaires de renommée nationale et internationale et de décrocher un stage ou un job dans leur entreprise.

Zoom sur quelques-uns de nos partenaires :

  • Kryptosphere : La plus garnde association étudiante de France traitant des thématiques de la blockchain
  • Massa Labs : ils sont une équipe d’anciens universitaires en sciences fondamentales qui semble avoir trouvé une solution à certains problèmes de décentralisation et de scalability d’autres blockchain.
  • Ledger : C’est une licorne française, leader dans le domaine des hardware wallet, qui a une renommée internationale.
  • The Sandbox : Une métaverse décentralisée, une véritable aire de jeu, qui a marqué le monde par la participation de nombreux acteurs renommé. (Snoop Dog, ...)

Ouvert à tous les étudiants et gratuit. Les repas seront offerts.
Les équipes auront une salle dédiée pour travailler sur leur projet, et des salles sont prévues pour se reposer.
Grâce à la collaboration de l'INSA Lyon, notre association vous mets à disposition des lieux de travail pour les équipes et des lieux de repos. Les repas seront offert.

Le kryptohack Lyon, ce sont des professionnels qui demandent à des étudiants d’offrir une expérience unique à des étudiants.

👉 Pour vous inscrire, rejoignez le discord pour chercher vos équipiers ou nous poser plus de questions techniques : https://discord.gg/s6aKQuuD

👉 ou remplissez ce formulaire : https://forms.gle/gbQAy2TaEXgfty5U6

👉  Pour venir assister aux conférences gratuites : http://krypto-hack.com/

Informations complémentaires

  • Campus LyonTech La Doua 20 avenue Albert Einstein 69100 Villeurbanne

17 mar
17/mar/2021

Formation

L’INSA Lyon à la troisième place du Black-out challenge 2

« Le monde vit une éruption solaire, la population entière est en passe de devenir complètement aveugle. Les médecins sont débordés par une arrivée massive de victimes. La perte de vue multiplie les accidents de la route et toute l’économie mondiale se voit chamboulée car les villes ne sont pas suffisamment adaptées aux malvoyants. La peur gagne toute la population et chacun commence à se confiner : la crise sera sociale, sanitaire et économique. Quel dispositif technique imaginer pour améliorer le retour rapide à une vie normale ? » 

Voici le scénario catastrophe fictif dans lequel Claire, Sidi, Gabriel, Bilel et Thomas ont baigné pendant près de cinq mois. À la rentrée dernière, les cinq étudiants de 3e année d'informatique et 4e année de télécommunications se sont lancés le pari du challenge « Black-out challenge 2 » organisé par l’entreprise Safran. L’exercice leur a permis de sortir de leur quotidien, en réinterrogeant ce que pourrait être la nouvelle normalité en collectif après une catastrophe. Ils racontent.

« Pour un retour à la vie normale »
Le sujet de l’exercice, qui fait volontairement écho à ce que le monde vit aujourd’hui, interroge l’apport de la technique dans un retour à une vie normale alors que la population est devenue aveugle. « Ce scénario incroyable ne nous paraissait plus vraiment improbable, en raison de ce que nous vivions avec la Covid. Le sujet du challenge était pourtant un peu inédit et nous avions champ libre pour innover. Si nous sommes certainement aujourd’hui mieux armés pour affronter un virus, que ferions-nous en cas de pandémie de cécité ? Personne ne s’est encore penché sur la question ! Le monde ne s’attendait à une épidémie mondiale, alors pourquoi une éruption solaire serait-elle impossible ? », annonce Claire Penot.

Pour imaginer une solution technique qui puisse accélérer un retour à la normale en condition d’éruption solaire, les étudiants se sont penchés sur un enjeu que la pandémie a largement questionné : la gestion des flux de personnes. « Notre dispositif s’appelle EnlightenMe. C’est une solution de guidage indoor individuel qui permet de fluidifier les flux de personnes malvoyantes dans des lieux publics clos. Elle consiste en une ceinture capable de guider son utilisateur grâce aux vibrations qu’elle émet. Par exemple, si vous vous trouvez dans un supermarché et souhaitez vous rendre au rayon fruits et légumes, il vous suffira d’ordonner au dispositif de vous y conduire en fonction de l’endroit où vous vous trouvez. La ceinture vibrera dans la direction à suivre, laissant votre ouïe entièrement disponible car c’est un sens très sollicité lorsque la vue ne fonctionne plus », explique Bilel Saghrouchni. 

Se mettre à la place de l’autre
Pour construire leur solution, il leur a fallu saisir les entraves quotidiennes éprouvées par les malvoyants, que les mesures de distanciation ont rendu de plus en plus difficiles à vivre. L’exercice a invité les étudiants à utiliser le plus grand pouvoir de l’esprit humain : l’imagination. « Au tout début, me mettre à la place de quelqu’un qui ne voyait pas m’était complètement impossible ! J’avais même proposé à l’équipe d’expérimenter toute une journée à l’aveugle. Nous avons dû faire un effort de projection qui n’était pas forcément évident, confinés chacun chez soi. Puis j’ai finalement trouvé une personne dans mon entourage qui a perdu la vue et qui nous a aidée à inscrire EnligthenMe dans des conditions réelles », explique Gabriel Fournier.

Pour faire du lien 
La compétition et l’adrénaline ont permis aux cinq élèves-ingénieurs de sortir de leurs quotidiens pandémiques. « La rentrée de septembre a été assez difficile puisque nous n’avions pas l’impression de vivre un début d’année. Je crois que ce challenge a été une ancre autour de laquelle nous nous sommes réunis, qui avait du sens et qui nous motivait. Nos réunions en visioconférence étaient de bons moments, pour une fois ! Cela nous a aussi permis de canaliser notre temps libre, intelligemment. Par ailleurs, nous avons réussi à faire du lien avec le monde de l’entreprise, alors que l’on n’imaginait plus cela possible depuis un an », explique Thomas Dambrin.

La formation en semi-présentiel ayant repris, les étudiants ont moins de temps pour envisager une suite à leur solution. Après avoir remporté la 3e place du podium du concours, ils souhaiteraient tout de même pouvoir faire de leur invention, quelque chose d’utile. « Même si notre système de ceinture téléguidée a été pensé pour répondre à des besoins post-catastrophe, nous pensons qu’il peut peut-être servir pour d’autres finalités. Il y a certainement des idées à réutiliser pour des associations ou des entreprises qui développent des solutions pour les malvoyants. Si l’éruption solaire n’est pas pour tout de suite, autant qu’EnlightenMe serve au présent ! », conclut Sidi Amah.

 

Un élève-ingénieur INSA dans l'équipe gagnante
Tom Lecomte, en 3e année de génie électrique en alternance faisait partie de l’équipe gagnante du challenge Black-out 2. Aux côtés de Tessa Cohen (ESAIL Lyon) et Terence Cohen Solal (prépa physique Champollion), Tom a imaginé un système permettant de « rendre » la vision aux personnes aveugles. Le système « PULSE », qui transforme les informations visuelles via une interface sensitive au niveau du front, a conquis le jury et a gagné la première place. Bravo à eux !
 

Mots clés

13 déc
13/déc/2018

Vie de campus

« 48h pour faire vivre des idées » : 125 étudiants se challengent pour innover

Le 29 novembre dernier, l’INSA Lyon a accueilli dans les locaux de la Bibliothèque Marie Curie, la 6e édition du challenge « 48h pour faire vivre les idées ». 

Pendant deux jours, des équipes pluridisciplinaires composées d’élèves-ingénieurs et d’étudiants en architecture, design ou business, se sont réunis pour mettre en commun leur savoir-faire, afin de répondre à des problématiques d’entreprises. L’occasion de découvrir des méthodes de créativité, de comprendre des modes de raisonnement différents ou encore de faire des rencontres. L’objectif ? Créer de la valeur dans un laps de temps très court pour faire émerger des réponses innovantes à des problématiques rencontrées par les entreprises partenaires de cette édition. 

Acklab

Cette année, les étudiants de l’INSA Lyon, de la Martinière Diderot, de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon (ENSAL), de l’Institut d’Administration des Entreprises de Lyon (IAE de Lyon), de l’École de Condé et du Centre d’Études Supérieures Industrielles (CESI) ont travaillé pour des PME-PMI régionales.
Pour aider les équipes dans leur recherche et leur production, l’ENSAL a mis à disposition deux ateliers d'innovation architecturale, appelé aussi ACKLAB, espace adapté à la production de maquettes de petite échelle et de prototypes. Certaines unités qui composent la plateforme sont équipées en outils numériques de pointe : imprimantes et scanners 3D, découpes lasers, machines-outils et robots...

Le jeudi 29 novembre à 19h, cinq sujets ont été dévoilés aux participants des 48h de l’innovation, quatre ont été proposés par le groupement lyonnais et un cinquième a été proposé par le groupement nancéen à l’ensemble des écoles françaises participantes : 

Les quatre sujets lyonnais :

  • Zest, start-up ambarroise, a choisi de repenser l’habitat de demain, dans une perspective d’autonomie, de modularité, de respect de l’environnement et d’aide au développement. Elle a conçu des « Smart Cube » qui se modulent, s’empilent et qui apportent diverses fonctions à l’habitat. Une catastrophe est survenue, les réseaux d’énergie, d’eau, de télécommunication et de communication sont hors-service. Comment peut-on traiter une situation d’urgence en utilisant ou en créant de nouveaux smart cube ?
  • Sigvaris, entreprise suisse 100% familiale, confectionne des bas/chaussettes de contention pour les malades et les sportifs. Elle propose une réflexion sous deux angles : comment réinventer la compression médicale sans bas/chaussette ? Comment insérer dans un produit à vocation utilitaire les codes du stylisme et de la mode ?
  • Byblos, entreprise de sécurité fondée en 1999, demande de repenser la palpation : les agents de sécurité chargés de la palpation souffrent de fatigue et d'affection musculo-squelettiques : comment ménager leur santé et faire en sorte de rendre leur travail moins pénible, tout en actionnant tous les leviers possibles (physique, psychologique, technologique...) ?
  • Amiltone, accompagne les entreprises dans leur mutation numérique. Elle cherche à démontrer la diversité de ses compétences autour d'un objet mythique, fortement ancré dans la culture étudiante : le babyfoot. Comment jouera-t-on au babyfoot dans dix ans pour que le mythe perdure, mais sans trop toucher à l'objet ?     

Le sujet nancéien :

  • Atlantic est spécialisée dans les équipements dédiés à l'eau chaude sanitaire. Pour l'instant caché dans un recoin et assurant une fonction basique consistant à chauffer l'eau, à la stocker puis à la restituer, Atlantic propose de repenser entièrement le chauffe-eau, dans toutes ses dimensions : techniques, sociales, logistiques....  

Séance de travail

À la fin du challenge, les différentes équipes, ont présenté leur projet pour tenter de remporter le premier prix. Les gagnants pour cette édition sont :

  • Pour Zest : le projet « Homelab » de l’équipe Zest Lyon 3 
  • Pour Sigvaris : le projet « Lego Mind » de l’équipe MC Dualpe
  • Pour Byblos : le projet « Palpé décalé » de l’équipe Weekend Fly
  • Pour Amiltone : le projet « Deep » de l’équipe Jaune d'Œuf
  • Pour Atlantic : le projet « Modulo » de l’équipe Water Tank

Le projet coup de cœur de cette année est « Pimp me Baby » de l’équipe Amiltone Lyon 2 pour l’entreprise Amiltone.

En réalité, tout le monde sort gagnant de cette expérience. Les partenaires repartent du challenge avec de nombreuses idées sous le bras qu’ils peuvent mettre à profit dans leurs projets d’entreprises. Pour les participants, c’est aussi une chance d’avoir pu travailler en collaboration avec des élèves et des étudiants venant de formations et d’horizons différents. Grâce aux Acklab ainsi qu’au matériel prêté et à leur imagination, les challengeurs ont expérimenté les défis en conditions réelles, ce qui leur permet d’adapter leur projet en fonction des tests. L’innovation émane donc de toutes ces diversités qui obligent les participants à se stimuler pour pouvoir se surpasser !

 

Mots clés

13 mar
13/mar/2018

Formation

Fabrique de l’Innovation : un challenge, deux INSA vainqueurs

Deux étudiants de l’INSA Lyon, Marc Aubry (Génie Électrique) et Yassine Zouggari (Télécommunications, Services et Usages) ont participé au challenge de la Fabrique de l’Innovation. Les deux élèves-ingénieurs font partie des gagnants du concours avec leur équipe respective, un challenge organisé pour et avec la société Alstom afin de répondre à des questions sur la sécurité dans les transports en commun ferrés. Témoignages.

Hugues Benoît-Cattin
Directeur Adjoint en charge de l’Innovation à l’INSA Lyon

« Le challenge est construit à l’image d’une séance de créativité sous la forme d’équipes composées de profils pluricompétents. Les participants ont été interrogés sur la thématique de l’insécurité et du sentiment d’insécurité dans les transports en commun. Le but était de faire travailler des étudiants mais également des collaborateurs Alstom sur une question précise d’entreprise afin qu’ils présentent leur projet devant un jury composé de personnalité Alstom (Directeur d’Alstom Madrid par exemple), de partenaires (Keolis ou encore Sytral) et d’universitaires avec également un public d’une centaine de personne.
La finalité du projet reste en faveur des étudiants, qui apprennent à travailler avec des étudiants de disciplines différentes. Ils doivent réfléchir, penser et s’organiser de manières différentes. Ils sont confrontés à des profils qu’ils vont rencontrer dans leur future carrière, et par ce biais, ils peuvent déjà apprendre à travailler avec. Le travail en équipe est quelque chose de primordial, cela leur permet de mobiliser des compétences et des qualités pour les mettre à profit dans un groupe de travail. Le challenge ne dure pas longtemps, ils doivent donc rendre des comptes rapidement, sans presque aucun support. Nous les formons à des techniques de créativité en situation difficile mais toujours de façon bienveillante. »

Marc Aubry
Élève-ingénieur en 4e année au département Génie Électrique à l’INSA Lyon

« Les challenges étudiants sont toujours intéressants pour la mixité des profils et des compétences. C'est une super occasion de travailler avec des gens qu'on n'aurait pas côtoyé normalement. J'ai vraiment apprécié tous les aspects du challenge : super organisation, accueil impeccable de la part d'Alstom et ambiance au top tout le long de l’événement.
Je pense que ce qui a plu à Alstom dans notre projet, c'est sa simplicité et notre vision de rendre le passager acteur dans sa sécurité. Il faut sensibiliser les usagers aux problématiques d’insécurité dans les transports. Notre projet est dans cette optique.
Ce qui m'a le plus plu, c’est la bonne entente et l'efficacité dans notre équipe. Je conseille à tous les étudiants de vivre cette expérience au moins une fois dans leur parcours. C'est une formidable opportunité de se rapprocher des entreprises, d'élargir son horizon et de voir comment on travaille en équipe sous pression. »

Yassine Zouggari
Élève-ingénieur en 4e année au département Télécommunications, Services et Usages à l’INSA Lyon

« Les travaux en groupe font partie intégrante du programme scolaire à l'INSA, mais évidemment les équipes sont formées d'étudiants au cursus forcément très proche. Ce qui m'a particulièrement attiré dans le challenge, c’est que nous allions travailler avec des étudiants aux parcours totalement différents : mon équipe était par exemple formée d'un ingénieur en activité, d'étudiants en Design, en Psychologie, en Entreprenariat. C'est donc l'occasion de rencontrer d'autres profils et de mener un projet proche de ce que l'on aura à faire dans le monde du travail. 
Je pense que les idées que nous avions étaient bien différentes des angles habituels pour contrer les problèmes d'insécurité dans les transports. Le « niveau » des utilisateurs donne une bonne manière de distinguer les utilisateurs habituels du réseau, dont les alarmes sont dignes de confiance et doivent être prises en compte rapidement. Enfin, je pense que notre idée est une piste ayant de fortes évolutions possibles et pouvant être facilement adaptée à des objectifs précis.
Personnellement, le challenge a été l'occasion de réfléchir sur un sujet de société et sur des façons concrètes d'améliorer ce qui est fait actuellement. J'ai également pu visiter les locaux de Keolis et en apprendre beaucoup sur les systèmes déjà en place. De plus, le concours en lui-même était très formateur : écriture d'un pitch, petites formations tout au long du challenge, discussions autour de l'idée et son évolution... J'ai aussi rencontré de nombreuses nouvelles personnes avec lesquelles les échanges ont été très intéressants. »

 

Informations complémentaires

Mots clés

18 déc
18/déc/2017

Vie de campus

48 heures pour faire vivre des idées : quand les entreprises font appel à la créativité des étudiants

Taxis volants, robotique appliquée au service à la personne, automobile connectée et services innovants, cosmétique du futur : c’est sur ces 4 thématiques que les étudiants ont rivalisé de créativité lors des 48 heures pour faire vivre des idées organisées à la Bibliothèque Marie Curie de l’INSA Lyon du 30 novembre au 2 décembre 2017. Le principe ? Des groupes de 10 étudiants issus de formations diverses ont 48 heures pour répondre de manière innovante à des problématiques réelles proposées par des entreprises. Ambiance.

Jeudi 30 novembre, à quelques minutes du lancement de la 4e édition du challenge 48 heures pour faire vivre des idées. Patrick Guillaud, coordinateur du projet à l’INSA Lyon, se réjouit :

« Cette année, nous avons reçu plus de demandes de participation que de places disponibles. La formule séduit un nombre croissant d’étudiants. Nous accueillons 140 étudiants issus pour 35% d’entre eux de l’INSA Lyon, mais aussi du CESI (Centre des Etudes Supérieures Industrielles), de l’ENSAL (Ecole Nationale d’Architecture de Lyon), de l’IAE de Lyon (Institut d’Administration des Entreprises) et du pôle supérieur du design du lycée La Martinière Diderot ». 

Parmi eux, Juline, Laure et Julien, étudiants au sein du master Marketing Vente de l’IAE, qui attendent impatiemment le top départ.

« C’est une première pour nous. On ne sait pas du tout à quoi s’attendre ! », précise Juline, qui poursuit un master à l’IAE après une licence d’architecture. 

« Je me suis inscrit car c’est une opportunité unique de vivre une expérience de type entrepreneurial et de faire preuve de créativité », renchérit Julien. 

A peine arrivés, les participants sont tout de suite répartis dans les équipes inter-établissements.

« On a commencé par une séance de teambuilding, qui nous a permis de faire connaissance rapidement de manière assez inattendue, raconte Bader, étudiant à l’INSA Lyon. Nous avions 30 minutes pour faire quelque chose de beau et d’utile avec pour seul matériel des pailles et des trombones. Nous avons conçu un système d’irrigation ». 

La soirée de jeudi s’achève après la phase de présentation des sujets. Vendredi matin, les équipes se mettent au travail. Midi sonne à l’horloge, et déjà les idées naissent.

« Je découvre un nouveau monde, celui des designers, des marketeurs, témoigne Bader. Chacun aborde le sujet selon sa compétence, avec des approches techniques, commerciales ou par les usages. J’apprends beaucoup de ces échanges ». 

Dans son équipe, Arnaud étudiant au CESI, en est à sa deuxième participation aux 48 heures pour faire vivre des idées.

« Les thèmes sont particulièrement intéressants cette année. Nous travaillons sur un sujet proposé par l’entreprise Assystem : les taxis volants et leur écosystème technologique. C’est très inspirant ! Le sujet permet de laisser libre cours à notre créativité. On a décidé de ce concentrer sur certains aspects, comme les interactions avec l'environnement ou la fiabilité, pour éviter de se perdre car nous avons peu de temps ». 

En effet, il s’agit pour eux de répondre concrètement aux attentes des entreprises qui suivent de près le déroulement du challenge. Isabelle Berrien, responsable de l’innovation chez Assystem, est présente toute la journée du vendredi pour alimenter la réflexion des groupes et intervient en tant que coach. 

« Assystem participe au challenge depuis 3 ans, indique-t-elle. La démarche est pertinente pour nous car elle s’inscrit dans une volonté d’aller vers l’open innovation : nous souhaitons nous appuyer sur notre écosystème, dont les étudiants font partie. Les 48 heures pour faire vivre des idées sont un des outils à notre disposition pour aller vers le modèle de l’entreprise étendue. D’un point de vue très opérationnel, notre participation au challenge permet de faire émerger des idées que nous concrétisons sous forme de sujets de stage voire de thèse. Cela alimente aussi notre carnet de tendance avec la vision de futurs ingénieurs sur des sujets d'avenir. La participation aux « 48 heures » a indéniablement une forte valeur ajoutée pour l’entreprise ». 
 

Le ACKLAB : un nouvel outil pour stimuler la créativité
Pour l’édition 2017, l’ENSAL a mis à disposition des étudiants son ACKLAB  plateforme technologique, pédagogique et scientifique. Ce Fablab, constitué de conteneurs mobiles équipés d’imprimantes 3D, de découpeuses lasers et de boîtes à outils, permet de réaliser des maquettes et prototypes pour matérialiser des idées. Cela dans le but d’offrir aux participants des possibilités nouvelles.

Les deux conteneurs installés devant la Bibliothèque Marie Curie ont attiré de nombreux curieux. Un moyen innovant d’accompagner les étudiants sur des projets extérieurs mais aussi faire découvrir au grand public ce qu’est concrètement un Fablab.



Voir la galeriehttp://5717.insa-lyon.fr/galerie/48h-pour-faire-vivre-des-idees

Informations complémentaires

Mots clés