
Vie de campus
« Réhabilité, le campus de l’INSA Lyon a su garder sa valeur originelle »
C’est une petite quinzaine d’années qui séparent le début du Plan Campus et le changement de visage du territoire de l’INSA Lyon. Annoncé en 2008 par le Gouvernement, « le Plan Campus » ou « Opération Campus » avait pour objectif de faire émerger douze pôles universitaires d’excellence français, grâce à des dotations exceptionnelles. Parmi les campus sélectionnés, celui de Lyon. À cette époque, l’arrivée du tramway ouvrait le campus sur la ville et donnait le champ libre aux grandes idées pour en faire un lieu plus agréable et plus vert. Confort, performance énergétique et fidélité architecturale : aujourd’hui, ce sont près de quinze bâtiments qui ont été traités.
Le 6 juillet 2023, le campus Lyon Tech-La Doua clôturera symboliquement cette opération nationale. L’occasion de revenir sur l’histoire de la mue du campus insalien avec Nicolas Gaillard, directeur général adjoint des services de l’INSA Lyon.
L’arrivée du Plan Campus en 2008 a été une aubaine pour réaliser les investissements prévus pour la transformation du campus de l’INSA Lyon. Quels constats faisait-on dans les années 2000 à ce sujet ?
Depuis le milieu des années 2000, l’INSA a privilégié les investissements qui permettent des interventions d’ampleur en matière de performance énergétique des bâtiments et de qualité de vie du campus en réduisant les îlots de chaleurs, en favorisant la biodiversité et les modes doux de transport. À cette époque, il fallait rompre avec l’ambiance de type « quartier commercial ou ZAC » avec ses multiples parkings automobiles au pied des bâtiments. Il faut rappeler que les premières constructions avaient été érigées en quelques années, de 1957 à 1961, et seules les résidences avaient connu un plan de rénovation depuis la création de l’école. Des problèmes de structure et de sécurité sur certains ensembles, dus à la construction d’époque, nous contraignaient dans tous les cas à rénover certains édifices. Lorsque l’Opération Campus a été annoncée, c’était l’opportunité de mettre en œuvre le plan d’urbanisation qui avait été pensé à cette époque : un campus démonstrateur, favorisant les mobilités douces.
De gauche à droite : vue aérienne du campus de l’INSA Lyon en 1977 et en 2017.
Selon quels grands axes le Plan Campus s’est décliné pour l’INSA Lyon et le campus LyonTech-La Doua ?
Les objectifs portaient principalement sur deux choses : regrouper les activités scientifiques entre elles en créant des sortes de quartiers par disciplines scientifiques ; et en faire un éco-campus démonstrateur avec une meilleure efficacité énergétique notamment. L’entrée du tramway T11 a certainement été un déclic pour réfléchir notre lien à la ville. Un schéma directeur d’aménagement avait alors été co-construit avec l’Université de Lyon : des zones, jusque-là consacrées au stationnement automobile, ont alors été désimperméabilisées et plantées. Par sa localisation, le campus de l’INSA Lyon est naturellement devenu une zone tampon entre la ville de Villeurbanne et le Parc de la Feyssine. Notre campus s'est transformé en un sas de respiration entre le Rhône et la Ville.
Sur le campus insalien, en plus des bâtiments rénovés, quelles ont été les autres transformations majeures ?
En reconstruisant le campus sur le campus, en ne déconstruisant que les éléments les plus obsolètes et vétustes et en respectant l’énergie grise stockée, nous avons pu optimiser le foncier. Ainsi, les barres du peigne et les extrémités Ouest et Est de la Halle Jacquard ont été totalement déconstruites. Pour la rénovation des autres bâtiments, l’utilisation de matériaux biosourcés, notamment pour les éléments de structure et quelques fois pour les isolants des façades, le réemploi des matériaux a été un des principes techniques majeurs. Dans la même cohérence en matière de réduction d’énergie, plusieurs années ont été consacrées à la réfection d’une partie du réseau de chauffage urbain. Ce travail, qui nous permet de bénéficier d’une chaleur produite à 40 % d’énergies renouvelables, a beaucoup participé à la réduction de l’empreinte carbone de l’établissement. Il prendra fin à l’autonome 2023. Enfin, la réhabilitation ou la disparition de certains bâtiments ont permis de désimperméabiliser les zones, participant à la réduction des îlots de chaleur urbains, à recharger les nappes phréatiques et à favoriser la biodiversité.
De gauche à droite : la pelouse du FIMI (anciennement Premier Cycle) en 2017 et en 2021.
Le « Peigne » a laissé place à la pelouse Myriam Mirzakhani.
La réhabilitation des bâtiments a été dès le départ, pensée avec un égard certain pour les formes et le style architectural d’origine, n’est-ce pas ?
Le véritable enjeu lorsqu’il s’agit de réhabilitation du patrimoine, c’est de garder la valeur originelle (quand il y en a une – ce qui est le cas à la Doua) tout en modernisant. On ne voulait pas perdre la qualité architecturale des années 1960 qui était bien préservée. Un travail conséquent a été fait avec les architectes pour garder l’esprit et le rythme des façades. L’actualité récente démontre d’ailleurs que ces orientations fortes, prises il y a vingt ans, étaient pertinentes car elles étaient respectueuses du lieu et du patrimoine qui nous ont été transmis.
De gauche à droite : le bâtiment Sadi Carnot en 2010 puis en 2023.
Le jeudi 6 juillet 2023, le Plan Campus se clôturera symboliquement aux côtés des autres établissements du campus Lyon Tech-La Doua. Quel bilan tirez-vous de cette longue opération ?
Au total, grâce au Plan Campus et aux autres opérations concomitantes, nous aurons investi depuis 2010, entre 10 et 15 millions d’euros annuellement pour la transformation du campus, ce qui est tout à fait remarquable au sein de l’enseignement supérieur. Aujourd’hui, nous jouissons d’un campus très agréable à vivre, véritablement démonstrateur et énergétiquement économe. Le principal défaut de l’opération a été de vouloir traiter un maximum de bâtiments en site occupé. Cela a été plus difficile que ce que l’on avait envisagé, notamment pour les étudiants, les personnels et les chercheurs. À titre personnel, je regrette que l’on n’ait pas assez pris le parti de végétaliser plus de surfaces mais dans les prochaines années, nous espérons poursuivre dans une même direction : réhabiliter le bâtiment des humanités, poursuivre les interventions sur les espaces extérieurs, enclencher un vaste plan de réhabilitation fonctionnelle des bâtiments et poursuivre nos interventions d’efficacité énergétique. Ce campus continuera également à être un démonstrateur à l’échelle 1 avec des expérimentations de nos laboratoires.
En 2023, L’INSA Lyon renouvelle sa labellisation DD&RS pour les 4 prochaines années. Reconnu par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le label DD&RS apporte une réponse concrète de l’établissement face à son ambition de faire du Développement Durable et de la Responsabilité Sociétale un enjeu stratégique majeur. Ce label vient récompenser et valoriser nationalement et internationalement le fruit de plus de vingt ans d’importantes démarches de l’INSA Lyon pour améliorer la qualité de vie et de travail au quotidien et sur le long terme. L’établissement encourage la mobilisation de toute sa communauté dans sa démarche de durabilité et va plus loin en proposant un Fond d’Initiatives Ecocitoyennes (FIEC) permettant à chacun de proposer un projet ou une innovation promouvant la durabilité, le campus étant particulièrement propice à l’expérimentation.
[1] : Il a été rejoint depuis par le T4 et sera complété dans les trois prochaines années par le T6, vers le centre de Villeurbanne et le T9 vers le campus de l’ENSAL et l’ENTPE à Vaulx en Velin

Vie de campus
Dans les coulisses des 24 heures de l'INSA
À quelques jours de la 48e édition du festival des 24 heures de l’INSA, les équipes « orgas » se pressent pour finaliser l’arrivée de plusieurs milliers de participants. Courses, animations, concerts : l’ambiance folle des « 24 » dépasse depuis bien longtemps les frontières du campus de la Doua. Comment cet évènement est-il devenu aussi populaire, tant auprès des insaliens que des jeunes lyonnais ? « Grâce à l’investissement de ses membres et bénévoles, sans aucun doute », répondraient les orgas impliqués dans la grande aventure. Mais derrière cette grande famille de jeunes gens dévoués à l’organisation d’un des plus grands festivals étudiants de France, se cache une mécanique bien huilée, beaucoup de traditions et une forte culture de la transmission. Immersion au cœur des coulisses des 24 heures de l’INSA.
Qui aurait parié qu’un défi entre deux étudiants lancé il y a presque cinquante ans, deviendrait la coqueluche des festivals étudiants ? Depuis la première course lancée autour des résidences A et B, l’organisation a évolué au cours des dernières décennies ; désormais, près d’une centaine d’étudiants dévoués font vivre le festival des 24 heures de l’INSA, presque tout au long de l’année scolaire. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que devenir « orga » développe le sens de la contribution. « Une fois qu’on est entré dans la machine, on comprend que l’on va œuvrer pour un truc beaucoup plus gros que nous. Dès la première réunion, on s'aperçoit qu’il y a des règles bien précises à suivre, des traditions joyeusement ancrées et un niveau de rigueur très élevé. C’est rodé », explique l’un des membres du bureau actuel. Et pour cause, élaborer un festival accueillant près de 400 coureurs et 10 000 personnes par soir sur un campus, ne se sort pas du chapeau. « Chaque année, les membres du bureau et les organisateurs changent. Il y a quelque chose de très incrémental dans la façon de faire vivre l’association des 24h. Les passations de fin d’année sont primordiales. On se repose sur près de 50 ans d’expérience des anciens organisateurs, car on arrive souvent sans trop rien savoir faire ! Petit à petit, il faut trouver sa place. »
Le recrutement des bénévoles. (©24 heures de l’INSA)
Et pour trouver sa place dans l’organisation « des 24 », il ne faut pas chercher longtemps. Du maniement de la perceuse au développement de logiciels informatiques, en passant par l’art de l’intelligence émotionnelle, « aux 24h », les compétences des futurs ingénieurs sont mises à profit. Ainsi, dix commissions aux noms rocambolesques, sont chargées d’imaginer et mener à bien chaque trait en vue du week-end : la « Decom’ » est chargée de la décoration, les « pédales » sont en charge des courses, la « comsa » des services informatiques… « Le langage des 24h du côté des orgas est parfois un peu hermétique, il faut bien le reconnaître », avoue un membre du bureau. « Mais étonnamment, tout le monde a les mêmes références, on s’en aperçoit dès le premier jour : les membres ont déjà l’impression de se connaître depuis toujours, alors qu’ils se rencontrent pour la première fois ». Les origines de cette culture commune ? Des références transmises par « les anciens, qui parlent souvent plus fort » que les petits nouveaux, précise-t-il.
L’annonce des artistes aux membres est souvent un moment
d’émotion dans la vie de l’association. (©24 heures de l’INSA)
Si les traditions sont si fortes, c’est aussi pour maintenir l’esprit d’équipe et une cohésion au sein des orgas. Pour faire face à la charge de travail et maintenir l’implication des bénévoles tout au long de l’année, des rituels se sont progressivement mis en place. Ainsi, chaque mardi, les commissions se réunissent. Dans le local au pied de la résidence D, les étudiants amassés sur les canapés suivent pieusement le rituel. « Chaque CDC, la chef de com, commence par un bonsoir général. Puis chaque commission a sa petite tradition. Par exemple les chargés des courses doivent littéralement courir autour du bureau avant de débuter chaque assemblée. Et puis, il y a la coutume des surnoms aussi... ». Ainsi, au cœur du folklore « des 24 » : l’usage des pseudos fait loi. Attribués en référence à une anecdote ou une situation vécue, chaque membre se voit prêter un nom de scène dont la signification finit bien souvent emportée par le temps. « Souvent, on connaît plus les gens à travers leur surnom, que leur prénom. Cette tradition est tellement ancrée que même les roadbooks contiennent d’abord les surnoms des gens, puis leurs prénoms ». Sous leurs airs ingénus, ces petits rituels constituent en réalité la base d’une acculturation fondamentale pour la bonne réussite du festival des 24 heures. « Je crois que ces petits rituels ingénus en apparence, permettent aux équipes de faire connaissance et de prendre un peu de recul sur la fastidieuse tâche qu’est l’organisation d’un festival comme les 24 heures, en parallèle d’une formation d’ingénieur. C’est aussi ici que les premiers souvenirs se créent, c’est important », ajoute un membre.
Pendant « la semaine orga », les membres et bénévoles s’activent. (©24 heures de l’INSA)
Et puis lorsque le printemps éclot, la date se rapproche. Alors que le campus se vide pour les vacances de Pâques, les membres organisateurs et les bénévoles engagés se réunissent avant la dernière ligne droite, à l’occasion de « la semaine orga ». Point de repos avant le grand saut. « C’est le moment où l’on donne vie à toutes les idées qui auraient pu germer pendant l’année. On bricole, on peint, on scie, on nettoie, on répare, on affiche dans toute la ville…. Tout devient plus concret et l’excitation monte ! ». Et bricoler sous le soleil d’avril avec ses amis d’école peut parfois donner du vague à l’âme ou susciter une mélancolie heureuse. « Pendant la semaine orga, on voit l’ampleur de ce qu’il est possible de créer ensemble, en seulement quelques mois. Organiser les 24 heures de l’INSA est une aventure unique dans une vie. On peut vivre et ressentir des choses stressantes, joyeuses, émouvantes… Pendant ma première manifestation, l’année dernière, j’ai ressenti une énergie positive que je n’avais jamais ressenti dans ma vie; et j’en suis sortie grandie », confie une membre active.
Chaque année, le visage du campus est transformé
par des structures scéniques impressionnantes. (©Luca Magnin/Graines d’Images)
Début mai, le visage du campus de l’INSA Lyon se verra transformé par les structures scéniques, les barrières et les arches gonflées au départ des courses. À leurs postes, les membres des 24 heures verront leur projet prendre vie. Dans le chalet backline, la centaine de bénévoles et techniciens craindra peut-être les imprévus de dernière minute comme une météo peu clémente, un artiste malade ou même une pandémie mondiale. Mais lorsque les balances retentiront dans les baffles du système son, les cœurs seront remplis d’excitation, d’adrénaline et de joie. Dès le vendredi soir, à 20h00 passées sur la fréquence radio des talkies-walkies, le message sera passé pour annoncer l’entrée des festivaliers. « Message à tous les orgas, ouverture de la zone, bon courage à tous et n’oubliez pas de vous amuser ». À partir de cette minute-là pour les orgas, chaque regard croisé avec l’un de ses pairs ne nécessitera pas de mot. « On se comprend d’un simple regard ».
Les « orgas » posent pour une photo souvenir. (©Luca Magnin/Graines d’Images)

Vie de campus
Le Bal INSA Lyon
Le Bal INSA Lyon, c’est l’événement prestige de l’INSA Lyon !
Créé en 2016, le Bal est le grand événement chic et branché des étudiants de l’INSA Lyon.
En plus des étudiants de l’école, le Bal INSA Lyon a pour objectif de réunir les étudiants lyonnais afin de faire découvrir - ou redécouvrir - l’esprit INSA.
Aftermovie 2022
Informations complémentaires
- bal.accueil@bde-insa-lyon.fr
- https://bal.bde-insa-lyon.fr/
-
Double Mixte 19 Av. Gaston Berger, 69100 Villeurbanne - Depuis la gare Part-Dieu : T1 jusqu'à Gaston Berger
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UNITECH - Assemblée générale 2025
Du 31 aoû au 05 sep
Formation
« L’Include Campus ouvre le champ des possibles pour les apprenants de l’Ain »
C’est un tremplin conçu pour suivre et réussir des formations diplômantes à distance sur le campus d’Oyonnax de l’INSA Lyon. Véritable démonstrateur destiné à favoriser les chances d’accès à l’enseignement supérieur, l’Include Campus d’Oyonnax explorera de nouvelles méthodes d’apprentissage grâce aux techno-pédagogies numériques avec un objectif : éviter l’isolement et la démobilisation des apprenants dans un cursus à distance.
Dès la rentrée 2023, l’Include Campus accueillera 25 étudiants en formation à distance, qui bénéficieront de la vie du campus oyonnaxien, tout en étant étroitement accompagnés par une équipe pédagogique. Ali Aksen, chargé de mission Include Campus, explique le fonctionnement de cette nouvelle structure d’accueil.
Pourriez-vous résumer l’objectif de l’Include Campus en quelques mots ?
L’Include Campus veut favoriser la réussite et l’accès à l’emploi sur le territoire du Haut-Bugey ; c’est un dispositif « tremplin » qui permettra à une promotion d’étudiants habitant l’Ain de mener à bien des études supérieures à distance, tout en bénéficiant des services et des facilités de notre campus. Dans ce cadre-là, l’INSA Lyon n’est pas opérateur de formation, mais propose un encadrement de proximité pour faciliter la réussite au diplôme. La promotion sera accueillie dans nos locaux, à raison d’une trentaine d’heures par semaine pour suivre les cours en ligne du diplôme choisi (BTS, licence, BUT, master…). Ce projet novateur a pour ambition d’encourager l’accès à l’enseignement supérieur sur notre territoire : avec l’Include Campus, on élargit les possibilités de formation, via une offre diplômante en ligne.
Pourquoi parle-t-on de « dispositif tremplin » ? Quels profils d’apprenants l’Include Campus souhaite-t-il accueillir ?
Nous avons fait état de beaucoup de freins à la mobilité sur notre territoire notamment lorsqu’il s’agit d’aller étudier dans des centres universitaires hors du département. Des situations particulières peuvent empêcher un déménagement par exemple. Alors, la formation à distance, en ligne, peut s’avérer être une solution intéressante pour ces personnes. Seulement, se former à distance implique parfois une démotivation qu’il n’est pas toujours facile de surmonter. C’est la raison d’exister de l’Include Campus : en étant adapté à la diversité des publics d’apprenants, l’accompagnement proposé offre un environnement d’apprentissage accessible et par extension, plus humain. Cette offre peut intéresser les étudiants présentant des contraintes de santé, familiales, sportives, en reconversion professionnelle, en formation initiale et continue. Le terme « tremplin » fait donc référence à l’ambition principale de ce dispositif : amener vers la réussite du diplôme à travers un cursus personnalisé.
La promotion de l’Include Campus sera
accueillie sur le campus d’Oyonnax de l’INSA Lyon.
Concrètement, comment l’accompagnement fonctionnera et de quels services pourront bénéficier les étudiants ?
Les apprenants de l’Include Campus auront à leur disposition du matériel, avec des postes de travail mobiles. Des espaces d’études seront assignés pour créer une dynamique collective : même si les disciplines suivies par chacun des membres de la promotion seront certainement très diverses, des temps d’échange seront créés pour favoriser l’entraide et la pluridisciplinarité. Aussi, chaque élève pourra bénéficier de temps de suivi individuel pour apporter des réponses aux potentielles questions et une aide méthodologique. Autre avantage de taille : la promotion pourra profiter des services de notre campus, être intégrée avec les élèves-ingénieurs de l’INSA Lyon et bénéficier des nombreuses activités de la vie de campus.
Comment candidater à l’Include Campus ?
D’abord, parmi une liste de formations, le candidat devra trouver le diplôme qui lui convient. Pour chaque cas, les modalités de candidature seront précisées par l’opérateur de formation qui peut-être une école, une université, le CNED… Certaines requièrent une candidature sur ParcourSup ; d’autres demandent d’adresser son dossier de candidature classiquement. En parallèle, le candidat pourra postuler auprès de l’Include Campus, pour faire partie de la promotion de la rentrée prochaine. Ensuite ? Après quelques formalités administratives, vous voilà en route pour la réussite !

Plus d’informations : https://www.insa-lyon.fr/fr/include-campus-oyonnax
Contact : include.campus@insa-lyon.fr ou 04 72 43 78 11


Sport
Cross de l'INSA
Le Cross de l’INSA revient le mercredi 29 mars 2023 sur le campus de la Doua pour sa 27e édition. Au programme : une color run de 2 km, une course loisir de 5 km et une course performance de 10 km.
Le Cross, c’est plus de 400 coureurs, des centaines de spectateurs, des déguisements extravagants, et beaucoup de bonne humeur. Il se déroule en deux temps forts :
- La course folklorique où les déguisements s’enchainent, tous différents les uns des autres. Cette course est une color'run : des poudres multicolores vous attendent pour rendre cette course encore plus folle !
- La course loisir 5 km et performance 10 km, avec un départ simultané Vous pouvez courir en individuel ou monter une équipe sur les 3 courses (déguisement collectif pour la folklo et loisir ou en équipe compet’ pour le 10km).
En parallèle, vous pourrez visiter les stands tenus par de nombreuses associations sur le village coureur.
Restez jusqu’à la fin pour profiter du spectacle sportif et festif des courses, des animations et assister à la remise des récompenses ! Et bien sûr, comme chaque année, des dossards seront tirés au sort à l’arrivée pour gagner de super lots.
Plus qu’à chausser vos baskets, on compte sur vous pour le 29 mars à partir de 18h !
Informations complémentaires
- cross.insa@gmail.com
-
10 rue des sports, 69100 Villeurbanne (en face de la piscine universitaire, devant le bâtiment GCU), Campus de la Doua
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Sciences & Société
Michelin campus innovation
Depuis 2018, Michelin campus innovation est un challenge, sur de vrais sujets d’innovation, qui rassemble les plus grandes écoles françaises.
En 2022, le challenge se déroulera en deux étapes :
• 20 octobre 2022 : une phase de qualification sur le campus de l'INSA afin de sélectionner les meilleures équipes et les plus motivées, accompagnées par des experts, des recruteurs et des manageurs internationaux.
• 26 janvier 2023 : une soirée gourmande chez un chef parisien afin de choisir la meilleure équipe entre toutes les écoles, en présence d’un jury prestigieux composé de membres du board Michelin
Trois sujets d'innovation pour trois industries du groupe Michelin : Aircaptif, Michelin pneumatiques et Watea.
De nombreux lots gourmands à gagner pour les participants.
Pour les gagnants, Michelin propose une journée exclusive, avec un programme 100% personnalisé, entre compétition sportive, gastronomie et rencontres top niveau !
Pour participer : constituez votre équipe de 3 personnes et désignez un chef d'équipe qui procèdera à l'inscription en ligne.
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Trois sujets et trois industries
- Air captif – produits gonflables
Comment mettre en place une démarche de développement durable en fin de vie des produits ? Quelle organisation, quelle démarche, quelles solutions de business model ? Quelles idées de solutions ? Quels facteurs clefs de succès ?
- Michelin - pneumatiques
La gestion du cycle de l’eau en usine dans le contexte de changement climatique : comment produire dans des zones soumises à un fort stress hydrique ? Avec un volet benchmark externe et un volet applicabilité au groupe Michelin
- Watea – gestion de flottes de véhicules électriques
En s’inspirant des différentes stratégies de croissance adoptées par des start up gagnantes dans d’autres domaines à la dynamique similaire à celle de Watea, (croissance, besoin opex vs capex, barrières à l’entrée, …), quelle serait votre recommandation pour continuer la croissance et les raisons d’y croire de cette filiale du groupe Michelin ?
Informations complémentaires
- https://campus-innovation.michelin.fr
-
INSA Lyon Campus LyonTech-La Doua
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INSA Lyon
Le nouveau visage de l’amphi Capelle bientôt dévoilé
Avec ses 800 places, l’amphithéâtre Capelle est certainement le plus grand mais aussi le plus étonnant des amphis de l’INSA Lyon. Construit dès l’origine de l’école pour accueillir les élèves du « collège propédeutique », il eut longtemps été un emblème. Aujourd’hui assez méconnu des nouvelles générations d’étudiants en raison de l’incendie en 2017 qui l’avait rendu totalement inutilisable, ce colosse a pourtant abrité bien des choses. Sous ses voiles de béton : des cours passionnés, des nuits du cinéma ou de longues heures de devoirs surveillés.
Après cinq années de silence et une réhabilitation notamment permise par la solidarité insalienne, son nouveau visage sera dévoilé le mardi 4 octobre 2022.
Zoom sur un lieu unique en son genre.
Le totem des intentions de l’architecte de l’INSA
Parmi les premiers bâtiments imaginés par Jacques Perrin-Fayolle pour la construction « éclair » de l’école, « l’auditorium » trône en roi. Intégré dans un ensemble qui comprenait tous les locaux nécessaires aux enseignements de l’année préparatoire, « l’amphi » a fait l’admiration de tous. Avec ses grandes ailes inclinées, la couverture est semblable à un parapluie retourné par le vent. Supportée par huit portiques, elle draine astucieusement les eaux pluviales en deux points. Comme un mouvement saugrenu au milieu des lignes droites des autres bâtisses du campus, son esthétique n’était pas le seul atout prévu par l’architecte : l’inclinaison et les brisures des murs latéraux avaient été imaginées pour servir des propriétés acoustiques intérieures particulièrement bonnes.
Une autre subtilité est visible depuis le tramway, à l’extrémité sud de l’amphithéâtre : un « mur-plan », orienté vers la ville. Dans sa volonté d’intégrer les arts au campus scientifique, Perrin-Fayolle avait pris le soin de faire produire cette cartographie sur une façade de béton armé. Dressée sur un des murs pignons, elle témoigne de l’histoire des premiers bâtiments de l’établissement.
Le « mur-plan », 2017
Un amphi et plusieurs vies
Des noms, il en aura porté, presque autant que le bâtiment aura eu de vies avant le silence forcé. « L’amphi de propé », « l’audi », « l’auditorium » ... La référence au recteur Capelle en hommage au co-fondateur de l’INSA Lyon arrive plus tard, dans les années 1980.
Principalement utilisé pour des cours magistraux de mathématiques, de physique-chimie et de sociologie, il a aussi été témoin des trois premières cérémonies de remise de diplômes. Équipé d’un « système de micros suivant les mouvements des professeurs dans leurs démonstrations sur un tableau noir plus large qu’un écran de cinémascope1 », d’une cabine de cinéma et d’une scène capable de s’agrandir au moyen d’une cloison mobile, l’amphithéâtre s’est longtemps fait la terre d’accueil de représentations de théâtre, de soirées-ciné, de concerts ou de réceptions. Plus tard, une salle de répétition aura même été installée pour les étudiants de la section musique-études, venus profiter de l’excellente acoustique.
Après les flammes, la renaissance
Parmi les souvenirs associés à « l’amphi Capelle », il en est un que l’on voudrait effacer. Le 18 avril 2017, la bâtisse qui avait été témoin de l’évolution de 41 000 élèves devenus ingénieurs, crachait de la fumée par les ouvertures. Les services de sécurité, intervenus pour procéder à l’extinction du départ de feu d’origine électrique, découvraient le sinistre décor : le sol rouge ocre devenu gris, les bancs capitonnés brûlés, les parois reculant en lambeaux, les plafonds rongés par les flammes. Cet incendie avait rendu le « Grand Amphi », complètement inutilisable.
Il a ainsi fallu cinq années et plusieurs millions d’euros pour redonner à ce lieu emblématique, sa verve d’antan. L’opération de sauvetage, qui a notamment été rendue possible grâce à un financement participatif conduit par la Fondation INSA Lyon, a traduit la grande solidarité de la communauté insalienne. Les travaux ont permis de transformer cet amphithéâtre en un lieu moderne et connecté, paramètres indispensables pour les nouveaux étudiants. Pour que l’amphithéâtre puisque reprendre ses vies d’avant, une attention particulière a de nouveau été portée à l’acoustique. Désormais réhabilité, le lieu emblématique bénéficiera aux étudiants et personnels du campus, qui pourront peut-être, déceler sur les tablettes en bois rescapées et réutilisées comme revêtement pour le fond de la scène, quelques vieilles marques de formules mathématiques ou de mots d’amour gravés au compas.

Inauguration du nouvel amphithéâtre Capelle
Mardi 4 octobre 2022, de 8h45 à 11h00
En présence d’Étienne Klein, physicien et philosophe des sciences
Sur inscription uniquement => https://bit.ly/inauguration-amphi-capelle
[1] « Constellation », juillet 1960, « Une grande école à l’échelle du XXe siècle »

INSA Lyon
Patrimoine immobilier : l'INSA Lyon poursuit sa rénovation
Depuis plusieurs années, l’INSA Lyon est engagé dans une rénovation de son patrimoine. Financés dans le cadre du Plan de Relance de l’État, ces travaux s’inscrivent dans la transition énergétique, environnementale et écologique du projet stratégique Ambitions 2030 de l’INSA Lyon. Actuellement, ces travaux de rénovation thermique et énergétique concernent 5 bâtiments du campus : Camille Claudel, Louis Néel, Saint-Exupéry et les résidences A et B.
Les travaux ont commencé à partir du mois d’avril et se poursuivront jusqu’en décembre 2022.
Revaloriser le patrimoine du site
Conçu avec l’agence d’architecte Supermixx, ce projet de rénovation thermique et énergétique prévoit de préserver et de respecter l’écriture architecturale et patrimoniale existante du site en réinterprétant de manière plus contemporaine cette œuvre originale. Cela passera par la reconstitution d’une enveloppe performante avec des matériaux pérennes et issus d’une démarche bas carbone afin de répondre aux enjeux environnementaux forts actuels.
Une haute performance énergétique et une rénovation décarbonée
La performance énergétique des futurs bâtiments est un élément essentiel du projet avec un engament fort de réduction des consommations énergétiques des bâtiments. L’économie de consommation visée est de 50 % pour les locaux d’enseignement et de près de 30 % pour les locaux résidentiels.
Cette sobriété énergétique passe par la réalisation d’une enveloppe bâtie performante, réduisant les déperditions thermiques statiques, traitant les ponts thermiques et garantissant une grande qualité d’usage et un confort optimal pour les étudiants.
Afin de réduire son empreinte carbone, le projet prévoit :
- Le recours à des matériaux biosourcés :
- De la laine de bois dans le PANOBLOC pour l’isolation des façades
- Un isolant BIOFIB dans les cloisons intérieures qui associe chanvre et lin français avec du coton issu du recyclage.
- Des menuiseries mixtes bois – aluminium sur les bâtiments résidentiels et le bâtiment Camille Claudel.
Avec un taux d’incorporation de matière biosourcée > 18 Kg/m²SDP à l’échelle de l’opération, ce projet obtient le niveau 1 du label Biosourcé soit un niveau très élevé pour une réhabilitation énergétique.
- La mise en place d’une démarche zéro déchet ultime qui vise à réduire les déchets à la source, à favoriser le réemploi et la réutilisation et à maximiser le tri sur site et la valorisation
- L’installation de panneaux photovoltaïques sur la toiture de la résidence A
- Favoriser les circuits courts et de créer des partenariats durables avec l’économie locale.
Camille Claudel : juillet à septembre 2022
Saint-Exupéry : aout à septembre 2022
Louis Néel : avril à novembre 2002
Résidences A : mai à décembre 2022
Résidence B : juin à décembre 2022
Info Chantier
Des retards de livraison de matériaux et une panne dans la chaîne de fabrication des éléments de façades engendrent un retard important sur la réalisation des travaux de façade des bâtiments Néel et les deux résidences obligeant la réalisation des interventions en site occupé. L’entreprise BBSE met tout en œuvre pour réduire la gêne occasionnée pour les élèves.
Contact maître d’ouvrage : dpi.chantiers2022@insa-lyon.fr
Bâtiment Résidence A
![]() Bâtiment Louis Néel |
Bâtiment Camille Claudel |

Art & Culture
Ave CIILsar - Convention de l'Imaginaire 2023
27e édition de la convention de l'imaginaire de l'lNSA Lyon sur le thème de l'Empire romain.
Voici l'occasion parfaite pour s'initier aux jeux de rôles, jouer à divers jeux de société, aux échecs, aux nombreux wargames, à la peinture de figurine, à l'univers du cosplay et pour participer à plein d'autres activités ludiques.
Tous les bénévoles auront préparé des activités et des décorations pour vous faire vivre un week-end de folie !!
Informations complémentaires
- contact.cluji@gmail.com
- https://fb.me/e/2EkiKg9e8
-
Maison des étudiants 18 Avenue des Arts – 69621 Villeurbanne, INSA Lyon (bâtiment le Thélème)
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Vie de campus
Balade urbaine - La Doua, lieux communs ?
Dans le cadre des Journées Nationales de l’Architecture et de la Fête de la Science-Campus en Fête, le Rize et ses partenaires propose un balade urbaine.
Terrains communaux submersibles dédiés à l’agriculture, zone militaire inaccessible, rendez-vous des amateurs de sports et même projet de port sur le Rhône… Les identités du quartier sont multiples jusqu’à devenir « le premier centre scientifique européen ». Un projet de campus ambitieux et innovant, qui a donné lieux à des réalisations architecturales remarquables et qui continue sa mue. Partez à la découverte de la vie de campus !
Durée : 2h00
Tout public
Départ Square de la Doua, angle boulevard du 11 novembre 1918 et avenue Claude Bernard, Villeurbanne
D'autres balades sont proposées en septembre et octobre.
Informations complémentaires
- https://lerize.villeurbanne.fr/agenda/balade-urbaine-la-doua-lieux-communs-2/
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La Doua, angle boulevard du 11 novembre 1918 et avenue Claude Bernard, Villeurbanne