Université de Lyon

23 nov
23/11/2021 19:00

Sciences & Société

Souveraineté industrielle. Le made in France est-il souhaitable ?

Dans le cadre la 7e édition de son Forum sur l’industrie, Pop’Sciences ouvre le débat : relocaliser d’accord, mais à quel prix ?

Si les pénuries de la crise sanitaire ont ravivé les perspectives et les discours autour de la réindustrialisation, force est de constater que le principe de souveraineté industrielle se heurte encore à de nombreux obstacles. Vue l’hégémonie planétaire du système marchand globalisé – alimenté par 70 ans de croissance économique – et les enjeux financiers des secteurs industriels, le Made in France demeure une exception à la règle de l’industrie mondialisée. Avant de tout vouloir rapatrier, demandons-nous quelles sont les industries que nous souhaitons voir revenir ; et anticipons les conséquences d’une réindustrialisation sur les prix, sur l’emploi et l’environnement.

Le débat " Souveraineté industrielle, le made in France est-il souhaitable" est un évènement proposé dans le cadre de la semaine de l'Industrie 2021.

Avec la participation de  :

  • Anaïs Voy-Gillis, géographe, chercheuse associée au CRESAT (Université de Haute Alsace) et consultante.
  • Hervé Joly, historien, directeur de recherche au Laboratoire Triangle (Université de Lyon)
  • Guillaume Faburel, professeur d’études urbaines à l’Université Lumière Lyon 2, enseignant à Sciences Po Lyon et à Paris 1 Panthéon-Sorbonne
  • Animation : Raphaël Ruffier-Fossoul, journaliste, fondateur de l’Arrière Cour

Événement gratuit sur inscription, entrée sur présentation d’un passe sanitaire valide

 

27 nov
Du 27/11/2019
au 04/12/2019

Sciences & Société

IN SITU : la semaine de l'innovation de l'Université de Lyon

IN-SITU est une semaine d’événements dédiée à l’innovation et qui a pour objectif de mettre en valeur tous les services, structures et initiatives des établissements d'enseignement supérieur permettant aux acteurs socio-économiques d’innover en partenariat avec l’Université de Lyon.

Cette semaine thématique regroupera plusieurs dizaines d’événements disséminés sur l’ensemble des campus des établissements de l’Université de Lyon, ainsi qu’un challenge d’innovation, un colloque scientifique, une remise des prix ou encore des campus tours.

Nous listons ici les évènements se déroulant sur le campus de la Doua - Villeurbanne où l'INSA Lyon est particulièrement impliqué.

Mercredi 27 novembre 2019

Jeudi 28 novembre 2019

Vendredi 29 novembre 2019

Mardi 2 décembre 2019

Mercredi 3 décembre 2019

Jeudi 4 décembre 2019

 

19 sep
Du 19/09/2019
au 04/10/2019

Sciences & Société

La boutique des sciences

La BMC accueille la Boutique des sciences du 16 septembre au 4 octobre 2019

La recherche avec les citoyens pour inventer demain 

La bibliothèque Marie Curie de l’INSA Lyon accueille jusqu’au 4 octobre 2019 l’exposition Boutique des sciences. L’occasion de découvrir ce dispositif qui permet aux associations et collectifs de citoyens du territoire, de bénéficier de l’expertise d’une équipe universitaire.
Les citoyens développent une multitude d’initiatives en matière de développement durable, de santé ou encore de solidarité en réponse aux mutations et aux problèmes sociaux ou environnementaux qui émergent. Pour soutenir ces initiatives, la Boutique des sciences de l’Université de Lyon favorise depuis 2013 le dialogue et la collaboration entre les associations et le milieu de la recherche. Avec des reportages terrain et des photos, l'exposition permet une immersion dans le dispositif. De quoi mieux cerner le fonctionnement de la Boutique des sciences ainsi que la diversité des projets qu'elle soutient.
Habitat groupé participatif, résilience énergétique, place des aidants dans les parcours de soins… Cette diversité se retrouve sur les projets qui seront menés cette année par des étudiants de master ou de 5e année. Encadrés par des chercheurs du site universitaire, ils répondront aux problématiques proposées par les associations dans le cadre de leur stage de fin d’étude.
Retrouvez les stages proposés cette année ici : https://boutiquedessciences.universite-lyon.fr/stages-a-pourvoir-80733.kjsp?RH=VF-46863395672&RF=OFFRE-6864308818

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 4 novembre !

 

 

 

29 mar
29/mar/2019

Recherche

Recherche européenne : deux chercheurs de l’INSA Lyon sélectionnés par l’Élan ERC

L’ERC (European Research Council) est une subvention européenne reconnaissant la valeur et le potentiel de très haut niveau des recherches exploratoires. Le dispositif étant extrêmement compétitif, l’Université de Lyon au travers de l’Élan ERC identifie les chercheurs susceptibles de postuler au financement européen sur les campagnes 2019 et 2020, pour les accompagner dans leur démarche. D’une durée de 5 ans, le financement ERC est compris entre 1,5 et 3,5 millions d’euros et est attribué à un chercheur, débutant ou confirmé, dont le travail exploratoire est susceptible de constituer le fondement de nouvelles industries, nouveaux marchés et innovations sociales. 

Mis en place par l’Université de Lyon depuis le début de l’année 2018, le dispositif Élan ERC accompagne les chercheurs et les enseignants-chercheurs dans la candidature d’appel à projets ERC. Parmi les 16 dossiers sélectionnés sur le bassin lyonnais et stéphanois, deux chercheurs de l’INSA Lyon : Angela Madeo, du laboratoire GEOMAS (Géomécanique, Matériaux, Structure) et Guilhem Baeza, laboratoire MATEIS (Matériaux Ingénierie et Science).

« L’obtention de cette bourse ERC serait une aubaine pour mener mes recherches dans des conditions exceptionnelles. Le soutien de l’Université de Lyon permet d’affiner son projet et de bien comprendre le dispositif ERC », indique Guilhem Baeza, spécialiste des élastomères thermoplastiques.

Guilhem Baeza

Guilhem candidatera dans la catégorie « starting grant[1] » avec un projet de développement d’un caoutchouc innovant réparable et recyclable. Ses recherches ont pour but de comprendre les propriétés des particules ferromagnétiques et d’en proposer une formulation destinée à des applications industrielles ou biomédicales. 

Angela Madeo présentera son projet en tant que « consolidator grant[2] ». Elle travaille sur les méta-matériaux, une discipline récente développée depuis une dizaine d’année à l’INSA Lyon. En modulant leur microstructure, ces matériaux absorbent les ondes, les bruits ou les vibrations. Angela voit en l’Élan ERC une opportunité de développer ses expérimentations.

« L’Élan ERC est un réel soutien face à la sélection drastique qu’induit l’appel à projets européen. Cela nous permet de dégager du temps d’enseignement, de former une équipe en intégrant des post-doctorants sur nos projets ou d’effectuer des missions à l’étranger », ajoute Angela Madeo. 

Angela Madeo

▪️ Plus d’infos sur l’Élan ERC http://bit.ly/2FFeJeH

[1] Catégorie qui s’adresse aux jeunes scientifiques (2 à 7 ans après la thèse).
[2] Catégorie constituant le second type de bourse destinée aux scientifiques expérimentés (7 à 12 ans après la thèse).

 

Mots clés

12 déc
Du 12/12/2018
au 14/12/2018

Sciences & Société

Symposium Supr@Lyon

Symposium consacré à la Chimie Supramoléculaire rassemblant, entre autres conférenciers prestigieux, les deux lauréats du Prix Nobel de Chimie (Jean-Marie Lehn et J. Fraser Stoddart).

Cette manifestation, organisée à l’Université de Lyon, se déclinera sous la forme de 4 conférences plénières et 10 conférences par des acteurs majeurs du domaine et, en présence d’un public international de plusieurs centaines de chercheurs du monde académique et industriel.

Le fil rouge de cette manifestation sera bien entendu la chimie et l’ingénierie supramoléculaires des architectures complexes, dont les applications en lien avec les défis majeurs actuels seront abordées par les différents intervenants (dans des domaines aussi variés que le diagnostic, les matériaux, la chimie thérapeutique, la catalyse, le développement durable, le stockage de l’information, la robotique moléculaire pour n’en citer que quelques-uns) avec un accent tout particulier sur les aspects humains du métier.

Au programme :

  • Jean-Marie Lehn (Université de Strasbourg, Prix Nobel 1987)
  • David Alan Leigh (University of Manchester, UK)
  • Jeremy Keith Morris Sanders (University of Cambridge, UK)
  • Sir James Fraser Stoddart (Northwestern University, USA, Prix Nobel 2016)
  • Jean-Pierre Dutasta (Ecole Normale Supérieure de Lyon)

Informations complémentaires

  • Bâtiment CPE (Rue Victor Grignard) - 43 boulevard du 11 novembre 1918 - 69100 Villeurbanne, France

17 oct
17/oct/2018

International

« Le plus dur n’a pas été de m’y installer, mais bien d’en repartir »

Jean-Yves Cavaillé, enseignant-chercheur à l’INSA Lyon, revient sur deux années passées au Japon dans le cadre du partenariat entre l’INSA Lyon, le CNRS et l’Université de Tohoku (TU).  

Dans quel contexte s’est présentée à vous cette opportunité ?
Pour la première fois dans l’histoire de l’INSA Lyon, une équipe d’enseignants-chercheurs, Gaël Sebald, Nicolas Mary et moi-même, est mobilisée depuis plus de deux ans dans le cadre de l’Unité Mixte Internationale (UMI) ELyTMaX pour renforcer la collaboration interuniversitaire. L’implication et la participation équilibrée de l’Université du Tohoku, de l’INSA Lyon et du CNRS nous permettent d’avoir la chance de vivre cette expérience. Lorsque l’opportunité d’une expatriation s’est présentée à moi en 2016, j’ai sauté sur l’occasion.
Je travaillais avec l’Université de Tohoku depuis 2000 et réalisais de nombreux déplacements pour consolider les liens entre les écoles. C’est une des meilleures universités au monde dans le domaine des matériaux, notamment métalliques : c’est même la meilleure du Japon ! Me plonger dans cette aventure humaine et scientifique, et découvrir une nouvelle façon de travailler ensemble me motivait depuis le début.

Vous êtes parti accompagné de votre famille, comment a-t-elle vécu ce changement ? 
Ma femme était un peu réticente à l’idée d'aller s’expatrier au Japon avec notre fils. La barrière de la langue et les différences culturelles l’inquiétaient. Notre fils, lui, était plutôt enthousiaste. Sa crainte, de très courte durée, était d'avoir à suivre les cours en anglais dans sa nouvelle école internationale. Mais en quelques jours à Sendai, nous avons adopté le pays et ses habitants. Certes, la barrière de la langue est bien réelle et difficilement surmontable. Cependant, la bienveillance, le dévouement et la gentillesse des Japonais nous ont toujours permis d’arriver à nous faire comprendre. Comme je le dis souvent, le plus dur n’a pas été de m’y installer, mais bien d’en repartir ! Dans le milieu académique, la langue utilisée est l’anglais, ce qui ne pose donc aucun problème pour travailler. Concernant mon fils, tout comme les enfants de Nicolas, ils ont eu la chance d’être scolarisés dans une école anglophone et sont maintenant bilingues. Une grande aide pour leur avenir ! De plus, leur jeune cerveau est un atout certain pour apprendre aussi le japonais ! Quant aux enfants de Gaël, bilingues franco-japonais, ils sont scolarisés dans une école japonaise.

Comment votre intégration professionnelle s’est-elle faite ? 
Nos collègues japonais ont été très accueillants, chaleureux et ont su se rendre disponible pour nous. Ils nous ont octroyé dès le début les moyens de travailler efficacement. Œuvrant depuis des années à cette collaboration qui a vu naître notre réseau Lyon-Tohoku (ELyT Lab d'abord, puis ELyTMaX), j’avais l’habitude de collaborer avec eux, d'une manière toujours positive. L’expression « lentement mais sûrement » prend tout son sens dans la mise en œuvre de cette collaboration. Nous avons franchi les différentes étapes allant de la simple discussion informelle entre nos aînés (les Professeurs Pierre-François Gobin et Junji Tani, à la fin des années 90) à la création de notre Unité Mixte Internationale avec le soutien continu de l'ensemble de nos tutelles. Cette dernière étape est essentielle : vivre et travailler au quotidien à Sendai nous permet de tirer le meilleur profit de nos complémentarités, de nos différences culturelles et cette situation constitue un véritable terreau porteur d'idées nouvelles, de nouveaux projets. Notre laboratoire n'en est qu'à ses débuts… Et il a pour vocation à accueillir de nouveaux talents ! C’est très agréable de travailler dans ces conditions !

Et maintenant ? 
Je suis revenu en France début septembre 2018 et je viens tout juste de prendre ma retraite. Heureusement, l’INSA a choisi de me nommer « professeur émérite », ce qui me permet de poursuivre mes projets pendant au moins deux ans et de continuer à participer à notre collaboration. Après l'inauguration du site français d'ELyTMaX en mars dernier, je vais faire mon possible pour accueillir le mieux possible nos amis japonais à Lyon. Tant que je peux apporter quelque chose de positif à cette aventure, je continuerai ! 

Prochaines dates et événements d’ELyT
- Mercredi 21 novembre : inauguration de l’Institute of Fluid Science (IFS) Lyon Center. L'IFS Lyon Center sera une composante importante d’ELyTMaX ayant les moyens de faciliter l'expatriation de chercheurs et d'étudiants de Tohoku à l’INSA Lyon. 
- Jeudi 22 novembre : JANET (Japan Academic NETwork in Europe).
L’INSA Lyon accueille les représentants de quarante universités japonaises autour de conférences et workshop

Informations complémentaires

Mots clés

17 oct
Du 17/10/2018 12:00
au 17/10/2018 18:30

Sciences & Société

Portes Ouvertes de la Pré-Fabrique de l'Innovation

Venez découvrir le fablab et la salle de créativité de la Pré-Fabrique de l'Innovation.

L’équipe de la Fabrique de l’Innovation vous invite à découvrir la Pré-Fabrique de l’Innovation de l’Université de Lyon.

À l’occasion de ces Portes Ouvertes marquant le premier anniversaire du bâtiment, vous pourrez visiter le fablab et la salle de créativité, mais aussi participer à des ateliers animés à l’aide de diverses méthodes d’idéation :

  • Un atelier permettant aux participants de décorer les vitres du bâtiment autour du thème de l’innovation avec l’aide d’un artiste et facilitateur graphique ;
  • Un atelier proposant aux visiteurs d’imaginer les noms que porteront les trois nouveaux bâtiments de la Fabrique de l’Innovation grâce à des méthodes d’idéation.

Événement est ouvert à tous et sans inscription.

Informations complémentaires

  • camille.benkahla@universite-lyon.fr
  • 28-30 Avenue Gaston Berger, 69100 Villeurbanne - Sous le bâtiment Quai 43, en face du Double Mixte - Campus LyonTech-la Doua 69100 Villeurbanne

18 oct
18/10/2018

Sciences & Société

oawlyon2018 : Bibliothèques et chercheurs : la science ouverte en commun

Conférences et posters #oawlyon2018

Dans le cadre de la semaine internationale du libre-accès, l’Université de Lyon, et ses partenaires (les Universités Lyon 1, Lyon 2, Lyon 3, l’URFIST de Lyon, l’enssib, Persée, Irstea, le laboratoire ELICO, la Bibliothèque Diderot de Lyon, la bibliothèque de l’INSA Lyon, la bibliothèque de l’École Centrale de Lyon, la Maison de l’Orient et de la Méditerranée, l’Institut des Sciences de l’Homme et le CCSD) vous proposent une journée d’étude.

Inscription obligatoire : https://oawlyon2018.sciencesconf.org

Ateliers autour de l’Open Access de sensibilisation

En complément des conférences du 18 octobre, les établissements de l’Université de Lyon organisent des animations autour des posters et des jeux réalisés par le groupe de travail UdL sur l’Open Access. Elles se tiendront selon le calendrier disponible sur : https://oawlyon2018.sciencesconf.org/resource/page/id/4

19 juil
19/juil/2018

Recherche

Une école de recherche dédiée aux problématiques de l’eau ? C’est fait !

Produire des cadres de haut niveau en matière de thématiques liées à l’eau, à l’interface de plusieurs disciplines et capables de proposer des solutions adaptables face à un avenir impossible à prévoir ? C’est toute l’ambition de cette École de Recherche H2O’Lyon, portée par l’Université de Lyon avec parmi les membres de sa direction : Sylvie Barraud, Professeure à l’INSA Lyon et chercheure au laboratoire DEEP (Déchets Eaux Environnement Pollutions).

L’eau, cette denrée précieuse. Sera-t-elle rare demain ? Incontrôlable ou au contraire maîtrisée ? Sera-t-elle associée à plus de sécheresse ou au contraire à plus de précipitations ? Autant de questions qui amènent à un constat.

« Nous sommes en situation d’alerte au sujet de l’eau depuis de nombreuses années, et nous nous devons d’anticiper et surtout, de trouver des solutions adaptables pour aménager et gérer nos territoires ». Le ton est donné par Sylvie Barraud, Professeure à l’INSA Lyon et chercheur au laboratoire DEEP.

Depuis un an, cette spécialiste de la gestion des eaux pluviales s’est lancée dans une nouvelle aventure. Avec Christophe Douady, Directeur de LEHNA (Laboratoire d’Écologie des Hydrosystèmes Naturels et Anthropisés – UMR CNRS 5023) et Hervé Piegay (Laboratoire Environnement Ville Société – UMR CNRS 5600), ils ont répondu à l’appel à projets « École Universitaire de Recherche » (EUR) du troisième volet du programme d’investissements d’avenir (PIA3) lancé par l’État. Leur objectif : renforcer l’impact et l’attractivité, surtout sur le plan international, de la recherche et de la formation sur toutes les thématiques liées à l’eau.

« On s’est aperçu qu’en recherche, on travaillait l’interdisciplinarité depuis longtemps mais qu’en matière de formation, chacun restait chez soi. Le dispositif du PIA nous a fait prendre conscience de toute l’étendue de nos formations dans le domaine, et nous avons compté jusqu’à 17 parcours proposés sur Lyon et Saint-Étienne qui traitent de la thématique de l’eau ou qui sont en lien ! Il est apparu comme une évidence d’amener de la cohérence autour de cette offre, surtout pour être mieux visibles et mieux compris à l’international » explique Sylvie Barraud.

C’est ainsi qu’est donc né le projet « École Universitaire de Recherche des Sciences de l’Eau et des Hydrosystèmes » (H2O’Lyon), grâce à la puissance de toute une communauté sur l’eau créée il y a plus de 30 ans.

« L’aventure a en effet commencé dès le début des années 80, avec l’émergence de structurations locales, comme l’OTHU que j’ai dirigé, la ZABR ou le GRAIE et bien d’autres dispositifs. En juin 2017, dans le cadre du deuxième volet PIA, c’est l’École Urbaine de Lyon qui voyait le jour, dirigée par Michel Lussault. On est cohérent en imaginant l’École de recherche H2O’Lyon notamment sur la thématique de l’anthropocène et le Labex IMU sur la ville » souligne la co-directrice.

Et c’est avec cette démarche de structuration et de mise en cohérence de l’offre de formation et de recherche lyonno-stéphanoise que le projet a remporté l’appel d’offres et 8,5 millions d’euros de financements. « De quoi développer les projets de recherche, les masters et l’encadrement associé, des universités d’été, des post-doc pluridisciplinaires, et de l’édition d’ouvrages pédagogiques. La production de cadres de haut niveau dans notre domaine est un enjeu national, européen et international, et travailler ensemble va permettre d’apporter des solutions pérennes, enrichies par l’interdisciplinarité » précise Sylvie Barraud.

10 établissements d’enseignement supérieur sont impliqués dans cette aventure, intégrant les Sciences Humaines et Sociales, Sciences Physiques et d’Ingénierie et les Sciences de la Vie et de l’Environnement pour appréhender l’ensemble des enjeux liés aux différentes thématiques de l’eau. L’Ecole de Recherche H2O’Lyon doit démarrer en septembre 2018, avec pour l’heure l’objectif de créer un label H2O. 

« Il y a une énergie incroyable autour de cette belle aventure, avec la petite étincelle de ceux et celles qui savent qu’ils vont faire des trucs sympas. Cet enthousiasme est peut-être né parce qu’on se connait depuis longtemps et que nous bénéficions déjà d’une belle visibilité en recherche » conclut Sylvie Barraud.

 

 

Pour aller plus loin sur le sujet : 
Podcasts « Les cœurs audacieux » - Saison 2 / Épisode 7 - 29 juin 2022
 

Mots clés

13 mar
13/mar/2018

Formation

Fabrique de l’Innovation : un challenge, deux INSA vainqueurs

Deux étudiants de l’INSA Lyon, Marc Aubry (Génie Électrique) et Yassine Zouggari (Télécommunications, Services et Usages) ont participé au challenge de la Fabrique de l’Innovation. Les deux élèves-ingénieurs font partie des gagnants du concours avec leur équipe respective, un challenge organisé pour et avec la société Alstom afin de répondre à des questions sur la sécurité dans les transports en commun ferrés. Témoignages.

Hugues Benoît-Cattin
Directeur Adjoint en charge de l’Innovation à l’INSA Lyon

« Le challenge est construit à l’image d’une séance de créativité sous la forme d’équipes composées de profils pluricompétents. Les participants ont été interrogés sur la thématique de l’insécurité et du sentiment d’insécurité dans les transports en commun. Le but était de faire travailler des étudiants mais également des collaborateurs Alstom sur une question précise d’entreprise afin qu’ils présentent leur projet devant un jury composé de personnalité Alstom (Directeur d’Alstom Madrid par exemple), de partenaires (Keolis ou encore Sytral) et d’universitaires avec également un public d’une centaine de personne.
La finalité du projet reste en faveur des étudiants, qui apprennent à travailler avec des étudiants de disciplines différentes. Ils doivent réfléchir, penser et s’organiser de manières différentes. Ils sont confrontés à des profils qu’ils vont rencontrer dans leur future carrière, et par ce biais, ils peuvent déjà apprendre à travailler avec. Le travail en équipe est quelque chose de primordial, cela leur permet de mobiliser des compétences et des qualités pour les mettre à profit dans un groupe de travail. Le challenge ne dure pas longtemps, ils doivent donc rendre des comptes rapidement, sans presque aucun support. Nous les formons à des techniques de créativité en situation difficile mais toujours de façon bienveillante. »

Marc Aubry
Élève-ingénieur en 4e année au département Génie Électrique à l’INSA Lyon

« Les challenges étudiants sont toujours intéressants pour la mixité des profils et des compétences. C'est une super occasion de travailler avec des gens qu'on n'aurait pas côtoyé normalement. J'ai vraiment apprécié tous les aspects du challenge : super organisation, accueil impeccable de la part d'Alstom et ambiance au top tout le long de l’événement.
Je pense que ce qui a plu à Alstom dans notre projet, c'est sa simplicité et notre vision de rendre le passager acteur dans sa sécurité. Il faut sensibiliser les usagers aux problématiques d’insécurité dans les transports. Notre projet est dans cette optique.
Ce qui m'a le plus plu, c’est la bonne entente et l'efficacité dans notre équipe. Je conseille à tous les étudiants de vivre cette expérience au moins une fois dans leur parcours. C'est une formidable opportunité de se rapprocher des entreprises, d'élargir son horizon et de voir comment on travaille en équipe sous pression. »

Yassine Zouggari
Élève-ingénieur en 4e année au département Télécommunications, Services et Usages à l’INSA Lyon

« Les travaux en groupe font partie intégrante du programme scolaire à l'INSA, mais évidemment les équipes sont formées d'étudiants au cursus forcément très proche. Ce qui m'a particulièrement attiré dans le challenge, c’est que nous allions travailler avec des étudiants aux parcours totalement différents : mon équipe était par exemple formée d'un ingénieur en activité, d'étudiants en Design, en Psychologie, en Entreprenariat. C'est donc l'occasion de rencontrer d'autres profils et de mener un projet proche de ce que l'on aura à faire dans le monde du travail. 
Je pense que les idées que nous avions étaient bien différentes des angles habituels pour contrer les problèmes d'insécurité dans les transports. Le « niveau » des utilisateurs donne une bonne manière de distinguer les utilisateurs habituels du réseau, dont les alarmes sont dignes de confiance et doivent être prises en compte rapidement. Enfin, je pense que notre idée est une piste ayant de fortes évolutions possibles et pouvant être facilement adaptée à des objectifs précis.
Personnellement, le challenge a été l'occasion de réfléchir sur un sujet de société et sur des façons concrètes d'améliorer ce qui est fait actuellement. J'ai également pu visiter les locaux de Keolis et en apprendre beaucoup sur les systèmes déjà en place. De plus, le concours en lui-même était très formateur : écriture d'un pitch, petites formations tout au long du challenge, discussions autour de l'idée et son évolution... J'ai aussi rencontré de nombreuses nouvelles personnes avec lesquelles les échanges ont été très intéressants. »

 

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