
Sport
18e édition du Raid INSA Lyon - Orange
Au programme de cette 18ᵉ édition, Trail, VTT, Run & Bike, Course d’orientation
Organisé par le Bureau des Elèves de l’INSA Lyon, le RAID INSA LYON – ORANGE réunit 220 participants (répartis en équipes de 4 personnes) pendant 3 jours autour d’une passion commune : le sport de pleine nature.
Au programme : Trail, VTT, Run & Bike, Course d’orientation et bien d’autres !
Ouvert à tous, sportifs aguerris ou débutants motivés, le Raid est avant tout un moment de rencontres et d'échanges.
Chaque année, les entreprises sont également conviées à participer à l'événement qui propose un mode original de rencontre avec les étudiants.

INSA Lyon
Diplômés INSA Lyon de 2020 à 2024, participez à l'enquête insertion !
📢 Diplômés 2020 à 2024 de l'INSA Lyon, à vos smartphones, tablettes ou claviers !
L’INSA Lyon a lancé l’enquête Conférence des grandes écoles (CGE) 2025 sur l’insertion professionnelle de ses diplômés.
Cette enquête est la référence en matière d'insertion professionnelle et votre réponse est indispensable à la réussite de celle-ci. 🎓
📧 Un mail vous a été envoyé (pour les diplômés 2024 : sur votre boîte mail INSA) de la part de "INSA Lyon" avec l’adresse d’expéditeur secure.cge-insalyon@sphinxonline.com.
Si vous n'avez pas reçu le mail ou si vous avez des questions sur l'enquête, contactez-nous : enquete.diplomes@insa-lyon.fr ou 04 72 43 89 21.
Merci d’avance pour votre participation ! 👍

Sciences & Société
Le management côté pile et côté face
Cette conférence sera donnée par Jean-Michel Frixon, ouvrier Michelin à la retraite, et Jean-Christophe Guérin, ex directeur Manufacturing Michelin.
En 2021, Jean-Michel Frixon publie « Michelin, matricule F276710 », un livre dans lequel il raconte ses 43 années passées chez Michelin en tant qu'ouvrier.
Après avoir lu le livre, Jean-Michel Guérin, alors directeur Manufacturing chez Michelin, décide de le rencontrer.
S'ensuit une tournée dans les 15 usines françaises de Michelin : à travers son témoignage, c'est le management vu par un ouvrier que Jean-Michel Frixon partage avec les managers réunis.
En 2023, il publie un second ouvrage « L'ouvrier qui murmurait à l'oreille des cadres » qui est très médiatisé.
Depuis, l'ouvrier et le directeur industriel, tous deux à la retraite, interviennent ensemble sur le thème de l'excellence managériale avec l'ambition de réveiller l'importance de l'humanité dans la relation manager/managé et le souhait d'inspirer leur auditoire.
Vous souhaitez y assister : Inscription en ligne
Informations complémentaires
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INSA Lyon - Amphithéâtre Jean Capelle - Villeurbanne
Mots clés

Sport
17e édition du Raid INSA Lyon - Orange
Au programme de cette 17e édition, VTT, Run&Bike, Trail, Course d'orientation...
Organisé par le Bureau des Elèves de l’INSA Lyon, le RAID INSA LYON – ORANGE réunit chaque année plus de 200 participants (répartis en équipes de 4 personnes) pendant 3 jours autour d’une passion commune : le sport de pleine nature
Ouvert à tous, sportifs aguerris ou débutants motivés, le Raid est avant tout un moment de rencontres et d'échanges.
Chaque année, les entreprises sont également conviées à participer à l'événement qui propose un mode original de rencontre avec les étudiants.

Formation
L’entrepreneuriat étudiant sous Covid
En février dernier, l’INSEE publiait son rapport annuel sur la création d’entreprises en France. Contre toute attente et malgré la crise sanitaire, le pays enregistre une augmentation des immatriculations d’entreprises de +4 % par rapport à l’année précédente : la Covid-19 ne semble donc pas, en apparence, avoir freiné les efforts entrepreneuriaux. Plus encore : les jeunes de moins de 30 ans représentent, toutes catégories d’entreprises confondues, près de 38,5 % des sociétés créées. Du côté de la filière étudiant entreprendre à l’INSA Lyon, si l’année 2020 a été tumultueuse, la promotion semble vouloir aller de l’avant. L’entrepreneuriat est-il encore possible en cette période ou relève-t-il encore d’un pari fou ? Ici, quelques éléments de réponses.
Une bonne FÉE qui n’a pas été épargnée par la Covid
La « FÉE », pour « Filière Étudiant Entreprendre », est l’incubateur pédagogique commun à l’INSA Lyon1. Chaque année et en conditions normales, la filière accueille des étudiants désireux de porter un projet d’entreprise. Depuis sa naissance en 2000, près de 500 étudiants ont bénéficié d’un accompagnement particulier : entre cours, conférences, coaching et temps de travail, la formation de cinq mois permet aux étudiants d’acquérir les compétences nécessaires à la création d’entreprise.
Sébastien Perros est responsable pédagogique de la filière étudiant entreprendre. Pour ce professeur-entrepreneur, il n’est pas question de nier la difficulté posée par l’année 2020, malgré les chiffres statistiques. « En temps normal, nous avons généralement deux à trois projets qui se transforment en entreprises. En 2020 et sur les 7 projets en cours, un seul a véritablement émergé. Et pour cause, monter des boîtes en distanciel n’est pas chose facile : si l’idée est incubée sur le campus, il faut à un moment où un autre aller à la rencontre des investisseurs. Cette partie-là n’a pas été faisable à cause du Coronavirus », explique Sébastien Perros.
Confinement : baguette magique de la motivation ?
En janvier, alors que la situation sanitaire du pays ne semble toujours pas stable, les équipes pédagogiques de la FÉE hésitent quant à l’ouverture de la filière pour l’année 2021. Mais finalement, l’énergie étudiante aura fait pencher la balance. « Nous avons été en contact avec des étudiants extrêmement motivés à rejoindre la filière. Le retour des cours en présentiel a aidé à l’organisation, et aujourd’hui tout fonctionne parfaitement. Nous accueillons une vingtaine d’élèves, un peu moins que d’habitude pour adapter nos temps de travail aux contraintes sanitaires. Cette année, nous avons un groupe très homogène en matière de compétences, avec des étudiants en provenance de tous les départements de spécialité de formation. À présent, les chevaux sont lâchés : les confinements et la situation sanitaire ont décuplé la force de travail et la motivation de nos futurs jeunes entrepreneurs », ajoute le responsable pédagogique.
La crise sanitaire, ce berceau d’idées à impact
Parmi le groupe d’étudiants-entrepreneurs, Clémence, Pierre, Marion et Laurine ont choisi de puiser leur sujet d’étude dans l’émergence des problématiques de société accentuées par la crise sanitaire. Ici, la dépression. « Notre projet est celui d’une application capable d’accompagner les proches des victimes de dépression. Quelques années avant la Covid, personne ne nous aurait pris au sérieux : la dépression, c’était plutôt tabou. Mais aujourd’hui, la crise a mis en lumière cette maladie qui touche chacun d’entre nous de près ou de loin. Les proches sont une clé essentielle à la guérison des personnes dépressives et nous espérons que notre solution sera en mesure d’assister ceux qui sont témoins du mal-être », explique Clémence Bechet, en 5e année de génie mécanique.
Encore au stade préliminaire du lancement du projet, l’équipe étudiante voit loin. « Nous sommes actuellement en train de créer un conseil scientifique composé de neuroscientifiques, de psychiatres, de psychologues cliniciens, pour valider le contenu scientifique de notre application. Même si notre groupe de travail est composé de deux étudiantes en master en cancérologie et de deux ingénieurs, les compétences techniques ne font pas tout ! Il faut s’entourer pour que notre projet puisse être le plus efficace possible, de la naissance de l’idée jusqu’à l’utilisateur final. D’ailleurs, nous avons déjà choisi le nom de l’application, qui entre aussi en résonnance avec ce que l’on vit actuellement : « LUMI », pour l’image de la lumière à laquelle se raccrocher dans les périodes sombres. Nous aimions aussi l’idée que lorsque l’on prononce le nom de cette appli, on sourit », s’amuse l’étudiante.
Malgré les incertitudes économiques qui peuvent planer sur le pays, les jeunes étudiants n’ont pas peur. Ils entament le début de l’aventure avec un mantra : celui d’avoir confiance en l’avenir. « Fin juin, nous aurons terminé notre formation. Une fois sortie de l’école, j’espère participer à la vie de LUMI autant que possible et même si ça n’est pas le cas, j’aurais essayé et appris. Je reste confiante quant à l’aboutissement de notre projet car je pense qu’il répond à un vrai besoin de notre société actuelle. L’avenir nous le dira ! », conclut Clémence.
Marion Brun (Université Lyon 1), Clémence Bechet (5e année de génie mécanique), Laurine Grosmollard (Université Lyon 1) et Pierre Scheer (5e année d’informatique)
Cette filière apporte un complément aux futurs ingénieurs pour développer leurs capacités à manager une équipe, piloter un projet innovant et créer une activité ou une entreprise nouvelle. Elle permet d’acquérir la pratique des grands outils de la direction d’entreprise et de projet, et d’en maîtriser les processus et les comportements, par la pédagogie de l’expérience.
Plus d’informations : https://www.insa-lyon.fr/fr/cultiver-l-esprit-d-entreprendre-fee-lyontech
[1] La filière étudiant entreprendre est également ouverte aux étudiants de l’Université Lyon 1

Formation
Formation continue : INSAVALOR propose ses « classes virtuelles Techno »
Dans ce contexte inédit où de nombreux salariés se retrouvent en télétravail ou en chômage partiel, INSAVALOR et ses équipes pédagogiques se sont mobilisées et proposent une offre de formation 100% à distance. Essais non-destructifs, maintenance, acoustique, métrologie, mécanique, matériaux... C’est à travers une offre naissante d’une quinzaine de classes virtuelles que la filiale de valorisation de l’INSA Lyon propose aux salariés d’entreprises d’acquérir des compétences technologiques auprès d’experts. Interview de Rodolphe Bernard, directeur général d’INSAVALOR.
Dans quel cadre ont été créées ces « classes virtuelles techno » ?
À l’instar de nombreux secteurs économiques, la formation continue a connu un moment particulier avec la crise sanitaire. Proposer des classes en distanciel était un projet qui ne datait pas d’hier ; le confinement en a accéléré la concrétisation et s’avérait être l’occasion de se former à distance dans des domaines technologiques. À travers un format court, les classes virtuelles techno d’INSAVALOR proposent d’acquérir une connaissance 360° dans un nouveau domaine ou d’actualiser ses connaissances dans des domaines technologiques, porteurs de développement pour son activité.
Comment se déroule une formation à distance ?
Les classes se déroulent dans le cadre d’une visio-conférence collective, en inter ou en intra-entreprise. Elles sont conçues sur des formats courts d’une demi-journée par un expert du domaine en question. Tous nos animateurs sont, soit des chercheurs de l’INSA Lyon, soit des ingénieurs spécialisés ou des consultants-experts. Elles visent un apport de connaissances ciblées et à la pointe. Ce sont également des classes interactives où vous pouvez poser des questions à l’intervenant comme vous le feriez pendant une formation présentielle. Les acquis de ces modules à distance pourront, quand la situation sanitaire le permettra, être approfondis grâce à des modules en présentiel. À terme, ces classes virtuelles techno devraient offrir une approche complémentaire à notre offre existante, venant l’enrichir et permettant un « mix » de formation présentiel/distanciel.
Quelles thématiques sont disponibles et comment s’inscrire ?
Aujourd’hui, nous proposons une quinzaine de cours en ligne dans des domaines variés : essais non-destructifs, maintenance, acoustique, métrologie, mécanique et matériaux. D’ici la fin du mois de mai, la liste s’étoffera pour proposer une cinquantaine de thématiques différentes. L’inscription se fait en ligne, à travers le catalogue des classes virtuelles disponible sur notre site internet. Enfin, je crois qu’il est important de rappeler qu’en cette période particulière, les entreprises ayant des salariés en chômage partiel peuvent bénéficier du dispositif du Fonds National pour l’Emploi (dispositif FNE-Formation) qui offre la prise en charge totale des frais de nos formations. C’est une raison supplémentaire pour essayer les classes virtuelles !

La formation continue est une composante forte de l’activité d’INSAVALOR. Son expertise est bâtie sur un savoir-faire acquis pendant plus de 50 ans dans les domaines des sciences de l’ingénieur, avec une volonté permanente de se positionner au plus près des besoins professionnels de demain.
Chaque année, INSAVALOR accueille près de 1 200 stagiaires et propose quelques 400 actions de formation programmées au travers de 10 domaines de compétences (actions courtes ciblées, actions qualifiantes, certifiantes et diplômantes…). INSAVALOR dispose d’une offre en formations en inter et intra-entreprises ainsi qu’en formations sur-mesure.
Découvrez les « classes virtuelles techno » proposées par INSAVALOR : https://formation.insavalor.fr/page/nos-classes-virtuelles

Sciences & Société
Les ingénieurs peuvent-ils réparer le monde ?
Un évènement proposé par la Fondation INSA en partenariat avec Vinci.
Changement de lieu, rendez-vous => Amphi AE2 du bâtiment Gustave Ferrié - Département Génie Electrique.
Un débat animé par Usbek & Rica avec la participation :
- Océane LANNOY, étudiante en 5e année SGM et membre du collège de l'association Ingénieur•e•s Engagé•e•s Lyon
- Gaétan LEPOUTRE, co-fondateur des Détritivores Lyon - Les Alchimistes Lyon
- Thierry COVELO, directeur développement RH et diversité VINCI
Informations complémentaires
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𝗔𝗺𝗽𝗵𝗶 𝗔𝗘𝟮 𝗱𝘂 𝗯𝗮̂𝘁𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗚𝘂𝘀𝘁𝗮𝘃𝗲 𝗙𝗲𝗿𝗿𝗶𝗲́ - 𝗜𝗡𝗦𝗔 𝗟𝘆𝗼𝗻.
Mots clés

Formation
INSAVALOR : « Le train de la blockchain est en marche »
La blockchain s’est révélée au grand public par le bitcoin, une monnaie numérique cryptée qui a longtemps fait parler d’elle. Pour les entreprises, elle pourrait être un puissant vecteur d’efficacité et de sécurité. INSAVALOR, la filiale de valorisation de l’INSA Lyon, a nouvellement développé une offre de formation continue sur cette nouvelle technologie. Pour Rodolphe Bernard, directeur général d’INSAVALOR, il est encore temps de sauter dans le train. Interview.
Nodes, token, minage… La blockchain est un concept difficile à appréhender. À quoi sert-elle ?
C’est avant tout une technologie que l’on peut imager comme un grand registre décentralisé sur lequel sont enregistrées toutes les transactions des utilisateurs et dont la mise à jour est effectuée par le réseau lui-même. Le registre n’est pas contrôlé par une seule institution mais de façon collective par des « mineurs » qui jouent le rôle de modérateurs. Prenons l’exemple des paiements électroniques. Lorsque vous effectuez un paiement par carte bancaire, il y a un tiers de confiance qui arbitre la transaction : la banque. Elle vérifie que l’argent figure sur votre compte, la transfère sur le compte du vendeur et garde une preuve dans un registre de transactions centralisé. La banque est l’unique intermédiaire, arbitre et témoin de cet échange. Et vous la payez pour jouer ce rôle. Imaginez maintenant que cette transaction soit inscrite dans une blockchain : votre transaction est vérifiée par des mineurs, codée de façon anonyme, et inscrite dans le registre blockchain. Une fois enregistrée, elle demeure accessible à tous les membres du réseau. Le registre n’est pas hébergé sur un serveur central : chaque membre du réseau, également appelés « nœud actif » en possède une copie. Le tiers de confiance unique, ici la banque, disparait, au profit d’un protocole blockchain reposant sur une validation des transactions au travers d’une approche collaborative.
Pour quelles raisons INSAVALOR a souhaité se positionner sur cette thématique ?
INSAVALOR joue le rôle de passerelle entre les laboratoires de l’INSA Lyon et les acteurs du monde économique. Une part grandissante de nos formations et contrats de recherche industrielle concerne la science des données.
Blockchain et big data sont complémentaires : la première transforme notre façon de stocker et d'analyser les données tout en favorisant leur protection. Cela participe à diminuer la méfiance encore exprimée vis-à-vis du big data. Si la technologie blockchain demeure encore à ce jour difficile à comprendre, c’est qu’elle n’en est qu’à ses premiers pas. À l’image de ce qu’étaient les premiers protocoles internet, les vraies premières applications ne perceront que dans quelques années. Ce que nous souhaitons avec cette offre de formation continue, c’est permettre aux entreprises de comprendre et saisir les enjeux de cette technologie émergente grâce à l’expertise des laboratoires INSA, tel que le CITI1.
En quoi consiste l’offre de formation continue sur la blockchain proposée par INSAVALOR ?
Notre offre de formation a été construite afin de pouvoir répondre aux entreprises à chaque étape de développement de leur projet blockchain. Que vous soyez décideurs, juristes ou experts techniques, cette offre de formation s’appuie sur l’intervention de spécialistes de l’INSA Lyon et d’experts du domaine. Ainsi, dans une premier module de formation orienté « décideur », il s’agit de s’initier à cette nouvelle technologie, d’en mesurer les différents enjeux et d’appréhender de nouvelles opportunités pour son entreprise. L’approche technologique et pratique permet de concevoir des architectures et déployer des solutions basées sur la technologie blockchain, comme des smart contracts2. Enfin, le volet juridique aborde les problématiques de régulations internationales. Avec cette nouvelle offre de formation continue, nous nous adressons aux entreprises qui souhaitent devenir novatrices en la matière.
Située sur le Campus LyonTech - La Doua à Villeurbanne, INSAVALOR est la filiale de Recherche & Développement, Valorisation et Formation Continue de l’INSA Lyon. Promoteur actif de la recherche de l’INSA Lyon, INSAVALOR favorise les relations entre les laboratoires et les entreprises en quête de solutions technologiques, de compétences et de formations pour leurs projets innovants.
Plus d’informations sur la nouvelle offre de formation : La Blockchain, comment se former ?
1Centre d’Innovations en Télécommunications et Intégration de services
2Contrats intelligents qui exécutent automatiquement des conditions définies au préalable et inscrites dans une blockchain.

Formation
Partager son stage entre entreprise et association
Depuis cette année, l’INSA Lyon offre la possibilité à ses étudiants de réaliser un stage partagé entre une association et une entreprise. Ghyslain Le Crom, étudiant en 4e année de génie électrique, est le premier à profiter de ce dispositif. Rencontre.
2018. Ghyslain, élève-ingénieur, s’intéresse dans le cadre de l’association Ingénieurs sans frontières, à trouver des stages différents. « Bien souvent, les entreprises intéressées par nos profils sont des grands groupes. On voulait offrir une plus grande diversité de stage aussi bien au niveau des sujets que des entreprises. Nous avons donc rencontré Béatrice Weill-Bureau, en charge de l'Espace Carrières, qui nous a parlé des stages partagés », se souvient Ghyslain.
20% en association, 80% en entreprise
Les stages partagés ont été proposés initialement à l’INSA par Vinci, partenaire de la Fondation Groupe INSA, pour permettre aux insaliens de développer leurs compétences au sein d’une entreprise et d’une association. L’élève, rémunéré par l’entreprise, accorde 20% de son temps à une association pour travailler sur un deuxième sujet. « Le contenu pédagogique des deux missions est validé par le responsable de stage du département et doit permettre aux étudiants de développer des compétences d’ingénieur. Il ne doit pas forcément y avoir de lien entre elles, bien que les synergies soient encouragées, comme dans le cas de Ghyslain », précise Béatrice Weill Bureau.
Un contrat gagnant-gagnant
Ghyslain décroche un stage partagé entre Citéos, filiale de Vinci Énergie dans l’éclairage urbain, et Hespul, association qui accompagne justement des projets liés au photovoltaïque et à la transition énergétique. « Une telle expérience me permet de réaliser une mission engagée en rapport avec mes valeurs en associant deux structures. Citéos, expert dans l’éclairage public depuis des années, s’est positionné sur le domaine du photovoltaïque depuis moins de deux ans. Nous avons construit tous ensemble un sujet qui permet de mobiliser les savoir-faire de chacun : ‘Comment injecter de la production d’énergie photovoltaïque dans l’éclairage public ?’ »
Une découverte de deux environnements
Dimensionnement, amélioration de processus, visite de chantier, calcul de capacité d’accueil, réponse aux appels d’offres… Ces missions ont permis à Ghyslain de développer de solides compétences. « Depuis septembre, je me rends toutes les deux semaines à Hespul pendant deux jours. Ce rythme alterné me permet d’apprendre énormément et d’avoir une vision de structures et modes de fonctionnement différents. J’ai vraiment l’impression de réaliser deux stages en un ! », s’enthousiasme l’étudiant.
Des propositions futures
Fort de ce succès, l’INSA Lyon souhaite déployer ce modèle avec d’autres entreprises et associations. « Côté associations, Handicap International, partenaire de l'INSA, propose des missions telles que le calcul de l’impact environnemental de leurs événements. Habitat et humanisme propose des sujets dans le domaine de l’optimisation énergétique des hébergements. Nous espérons créer de nombreux stages pour les étudiants qui souhaitent s’engager autour des enjeux sociaux et environnementaux ! », conclut Béatrice Weill-Bureau.

Formation
Damien Guerrier, en charge de l’innovation d’un grand groupe à seulement 23 ans
L’ascension a été très rapide. Damien Guerrier, ingénieur INSA Lyon Génie Industriel 2018, a les pieds sur terre et la tête dans les étoiles : à peine diplômé et déjà Innovation Business Manager d’une grande entreprise de conseil créée par des ingénieurs INSA : Amaris. Rencontre avec ce jeune ingénieur de 23 ans qui n’a pas froid aux yeux.
Difficile d’imaginer que ce jeune cadre faisait son entrée il y a six ans seulement, à l’INSA Lyon.
« Mes professeurs de lycée m’avaient tellement parlé de l’INSA que j’avais l’impression de connaître l’école par cœur avant d’y avoir mis les pieds. Je ne savais pas vraiment ce qu’était le métier d’ingénieur, mais j’aimais les maths et la physique. Quand j’ai découvert l’écosystème associatif et l’énergie qui se dégageait des insaliens lors des journées portes ouvertes, j’ai tout mis en œuvre pour intégrer l’école. J’ai intégré le premier cycle en AMERINSA, puis j’ai rejoint le département Génie Industriel. Plus j’avançais dans le cursus, plus j’aimais la dimension managériale du métier d’ingénieur. En m’engageant dans la vie associative étudiante, j’ai vécu des situations de stress et de joie très fortes, mais j’ai surtout énormément appris en m’ouvrant aux autres. Avant l’INSA, j’étais quelqu’un d’introverti et timide, et maintenant, je me retrouve face à des décisionnaires qui palpent plusieurs millions
d’euros ! »
L’histoire de Damien et de l'entreprise Amaris débute lorsqu’il est contacté via le réseau social professionnel LinkedIn par son futur directeur, lui proposant un stage managérial au sein de la société lyonnaise.
« J’étais en échange au Portugal lorsque j’ai passé les entretiens en visio-conférence. À l’époque, j’avais besoin de peaufiner mon projet professionnel et je ne connaissais pas le secteur du conseil. Ça a été une véritable révélation ! J’ai signé avec les bureaux de Lyon sans même avoir rencontré les équipes. J’ai débuté comme stagiaire manager et je suis aujourd’hui en charge du développement des activités innovation du groupe. Les choses sont allées très vite pour moi et je ne pensais pas pouvoir accéder à ce poste, dont je rêvais, si rapidement. »
Pour Damien, manager rime avec confiance.
« Amaris fait confiance aux gens et je crois que c’est pour cela que je me suis senti rapidement en phase avec les valeurs de l’entreprise. Je me plais dans mon rôle d’ingénieur manager car on peut construire avec les personnes. J’accompagne des équipes de chercheurs de la naissance de leurs idées jusqu’au produit. Et puisque chacun a quelque chose à raconter, une histoire à vivre, je suis fier de pouvoir être en mesure d’aider mes collaborateurs à aller là où ils souhaitent aller. En tant qu’ingénieur INSA, on a cette double force, d’être à la fois très technique et d’avoir le sens de l’humain. »
Lever le voile sur l’innovation, un vaste chantier qui n’effraie pas le jeune diplômé.
« C’est un projet où il y a tout à construire. On part de zéro et à l’échelle du groupe il faut pouvoir se positionner comme une société innovante. Est-ce que ça n’est pas trop de responsabilités ? J’en redemande tous les jours ! Je crois qu’il ne faut pas avoir peur d’oser, garder confiance en soi et ne jamais se dire que nos épaules ne sont pas faites pour ça. On est capable de tout ce que l’on souhaite réaliser. Alors oui parfois j’ai un peu peur, car on me laisse des cartes à jouer pour construire quelque chose qui peut vite être gigantesque, mais dans deux ans, soit le pari sera perdant, soit je pourrais me retourner et me dire ‘c’est moi qui l’ai fait’. »