Entrepreneuriat

16 jan
16/jan/2019

Vie de campus

L’entreprise de demain : quand les Junior-Entreprises INSA s’emparent du sujet

Le 7 février prochain, les Junior-Entreprises des six INSA français organisent conjointement une journée consacrée à l’entreprise de demain. Un événement majeur pour ces organisations étudiantes qui marquera le début de l’année anniversaire des cinquante ans du mouvement des Junior-Entreprises. Cette première édition sera ponctuée d’une conférence multi-campus qui se tiendra à Lyon et sera diffusée en temps réel sur les autres campus INSA. Rencontre avec Maïlys Pascail, présidente de la Junior Entreprise ETIC

Quel est l’objectif de cet événement organisé sur la thématique de l’entreprise de demain ?
Nous avons constaté que les étudiants sont très intéressés par les enjeux sociaux et environnementaux que rencontrent les entreprises mais souvent, ils n’ont pas connaissance de toutes les problématiques qui s’y rattachent. Le souhait est de faire de cette journée une occasion d’informer et de débattre. Pour cela, nous avons pensé l’événement en deux temps : durant des ateliers, les participants pourront découvrir les différentes problématiques de l’entreprise de demain et confronter leurs points de vue pour ensuite assister à la conférence multi-campus en fin de journée. En ce qui concerne l'atelier précédant la conférence, le principe sera de réfléchir sur quatre questions posées en amont par les intervenants aux étudiants. Nous avons également pris l’initiative de faire un micro-trottoir pour ajouter du corps aux ateliers, qui servira d’introduction à la conférence. Les personnes acceptant de participer au micro-trottoir répondront à des questions sur les problématiques d’entreprises et leur vision de cette dernière. Les questions/réponses seront ensuite proposées lors de la conférence pour que les entreprises répondent en direct tout en créant un débat avec les participants. L’objectif est de créer du dialogue entre les entreprises et les étudiants tout en leur donnant le temps de faire des retours d’expériences et des suggestions pour le futur.

Comment va se dérouler la conférence multi-campus qui clôturera cette
édition ?
Cette année, la conférence abordera le thème « oser la transition vers une entreprise durable : comment concilier enjeux et acteurs ? » en présence de quatre intervenants provenant d’horizons différents. Elle permettra de donner la parole aux entreprises, grandes ou petites, à propos de ce qu’ils attendent des étudiants et comment ces derniers peuvent s’intégrer dans les sociétés de demain, quels sont leurs rôles… Les acteurs de la vie économique sont à un tournant majeur de l’histoire et les futurs ingénieurs seront les protagonistes du renouveau. Nous souhaiterions faire de cette journée un événement pérenne, en changeant de thématique et d’INSA chaque année.

Qui sont les intervenants et pourquoi les avez-vous choisis ?
Les étudiants veulent de plus en plus s’engager dans des métiers ou des missions qui ont du sens pour eux. Le but n’est pas d’orienter le débat ni d’amener des réponses toutes faites, mais bien d’accompagner les futurs ingénieurs, grâce à des travaux de groupe, pour donner un visage à l’entreprise de demain. Nous avons donc contacté quatre personnes :

  • Sandrine Sommer, directrice du développement durable chez Guerlain, est ingénieure conception de formation. Elle travaille depuis dix ans sur des problématiques de RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Elle investit énormément en recherche et développement pour trouver des solutions innovantes.
  • Fouad Benseddik est le directeur de Vigéo, une agence de notation sociale et environnementale internationale fondée en 2002. Qui de mieux pour évoquer les problématiques de RSE qu’une personne qui donne des notes aux entreprises sur le sujet ?
  • Hervé Knecht, fondateur et directeur d’Altereos, aide des entrepreneurs sociaux à se développer. La charge de travail des entreprises ainsi que les locaux sont adaptés en fonction des handicaps de chacun des employés. Là, nous sommes moins sur les problématiques RSE mais plus sur la question de comment créer un modèle différent, comment créer une entreprise sociale sans être une association.
  • Diana Martin de Argenta est enseignante d’écoconception à l’INSA Lyon. Elle a longtemps travaillé en entreprise avant d’enseigner. Nous l’avons choisie car elle incarne l’aspect critique de la RSE, est très impliquée dans l’ingénierie et proposera son regard sur les étudiants, les ingénieurs et leur place dans le monde. Le but est qu’elle challenge les autres intervenants.

Je voudrais rappeler que les Junior-Entreprises ont pensé cette conférence dans un seul objectif et dans l'esprit de ce message : arrêtons de critiquer et agissons pour transformer l’entreprise ! Les étudiants sont les travailleurs de demain. »


Ouverte à tous, la Conférence multi-campus aura lieu le jeudi 7 février prochain à partir de 14h à l’amphithéâtre Gaston Berger.

Programme :
14h30 – 16h00 : Ateliers et animations autour des enjeux de l’entreprise de demain
16h00 – 18h00 : Conférence multi-campus 

Pour plus d’informationshttps://www.facebook.com/events/317903375489701/ - contact@etic-insa.com
Pour suivre la conférence en live le jour de l’événement : https://www.youtube.com/channel/UCSIdw1LE81vsgGHyjChLCHw
 

Mots clés

18 oct
18/oct/2018

Vie de campus

Adrien Lepic : « J’ai entrepris une année de césure »

Adrien Lepic vient de rentrer en 5e année au département Informatique (IF) après une année de césure, parti à la conquête du réseau européen des Junior-Entreprises… Retour sur l’expérience d’un INSA qui a trouvé sa voix chez ETIC INSA Technologies, la Junior-Entreprise de l’INSA Lyon.

130 associations sont présentes sur le campus de l’INSA Lyon, pourquoi ETIC INSA Technologies ?
J’avais envie de prendre part à un processus de création de valeur. À notre âge, on a déjà quelques cordes à notre arc, un étudiant sait déjà faire un minimum de choses. Le but est donc de s’investir un peu plus et de commencer à être utile pour les autres tout en restant étudiant. On met la théorie en pratique et ça devient concret. La Junior-Entreprise est également un excellent moyen de se valoriser en entretien. Avoir été actif dans une Junior-Entreprise est bénéfique sur un CV.
ETIC m’a accueilli à bras ouverts, tellement bien que j’y suis resté pendant trois ans sur mes cinq années INSA. Ma scolarité adossée à mes responsabilités à ETIC m’ont permis d’affiner mon projet professionnel et de faire des choix. L’insertion professionnelle fait toujours peur à un étudiant, je voulais mettre toutes mes chances de mon côté. En trois ans, j’ai été d’abord chargé de mission, puis chargé d’équipe pour terminer vice-président.
Malgré ces trois années où je me suis impliqué en tant qu’étudiant dans une Junior-Entreprise, j’avais envie de plus. J’avais envie de m’investir d’une autre façon et d’être encore plus actif dans le réseau. Pour ce faire, l’idée d’une année de césure était à envisager. J’ai commencé à en parler au directeur du département IF dès ma 4e année en janvier 2017. J’ai motivé ma demande en expliquant bien que ce n’était pas dans le but de ralentir mes études mais d’utiliser cela comme d’un tremplin pour mes objectifs professionnels. Après, j’étais déjà très impliqué à ETIC, ça a donc été plus facile de motiver cette envie.

Pourquoi avoir choisi de couper vos études durant une année ?
L’année de césure offre, selon moi, de nombreuses opportunités. La première était de me connaître mieux en milieu professionnel. Je voulais savoir comment j’aimais travailler, quelles étaient mes limites, comment je pouvais être efficace… En tant qu’étudiant, je trouve que l’on n’est pas assez poussé à être soi dans le travail et du coup, ce regard sur soi est nécessaire car on ne peut pas vraiment apprendre tant que l’on a pas essayé.
Mon deuxième objectif était d’obtenir une expérience professionnelle à l’internationale plus longue qu’un stage. Pouvoir travailler avec des personnes venant d’autres horizons, avec d’autres cultures, d’autres habitudes… Le facteur international est toujours compliqué car il faut que tout le monde s’adapte et passe au-dessus de la barrière de la langue.
Le dernier objectif est un peu la cerise sur le gâteau. Avoir une expérience internationale longue permet de s’insérer dans un réseau. Pour ma part, il était surtout européen mais dorénavant, je pourrai compter sur des personnes pour m’aider un peu partout dans le monde.

Qu’avez-vous fait durant cette année ?
Tout a commencé en avril 2017 avec la passation. J’ai été élu au poste de Secrétaire Général de la Confédération Européenne des Junior-Entreprises appelée JADE (Junior Association for Dévelopment in Europe). Nous étions un bureau de quatre élus avec en appui une équipe composée d’une quinzaine de personnes.
Plusieurs responsabilités m’ont été confiées. D’abord, j’étais chargé d’aider chaque Confédération des Junior-Entreprises nationale afin de garantir la qualité du réseau. J’étais également en charge des ressources humaines avec notamment le recrutement des membres de l’équipe d’appui et également celui du prochain bureau. Pour coller à ma formation, j’ai également aidé la JADE d’un point de vue informatique, avec la gestion du site web. Enfin, je me suis occupé des aspects légaux. C’était plus simple que ce soit moi pour la bonne raison que j’étais le seul à parler français et que les textes de lois étaient en français.
On était aussi en appui des autres personnes du bureau sur des projets plus transversaux. Celui auquel j’ai le plus aimé participer a été celui de la stratégie triennale qu’il fallait réfléchir pour le prochain bureau. Nous avons été confrontés à ce moment-là, à toutes les problématiques liées à l’international : se faire comprendre en anglais, gérer les différences de culture et d’habitudes…

Quel message pourriez-vous livrer aux autres étudiants ?
Je pense que les étudiants doivent davantage s’investir dans la vie associative. Le but est de faire du pratique afin d’associer la théorie obtenue en cours. Tout ne s’apprend pas dans les livres, comme par exemple la gestion de projet ou le management, qu’il faut appliquer sur des problématiques terrains afin de mieux comprendre.
Mes études insaliennes associées à cette expérience associative et à la JADE m’ont formé plus que si j’étais resté un simple étudiant.

JADE, la Confédération Européenne des Junior-Entreprises regroupe l’ensemble des fédérations et confédérations nationales de Junior-Entreprises en Europe. Elle se compose de 280 Junior-Entreprises sur 15 pays européens pour 28 000 Junior-Entrepreneurs avec un chiffre d’affaire de 16 millions d’€.
ETIC INSA Technologies, la Junior-Entreprise de l’INSA Lyon, n’accueille pas moins de 80 junior-entrepreneurs avec un chiffre d’affaires de plus de 100 000€.
 

Mots clés

11 sep
11/sep/2018

Vie de campus

INKK tu connais pas ? Mais télécharge !

C’est le mot d’ordre pour les étudiants sur le campus de l’INSA Lyon : télécharger une appli faite par eux et pour eux, pour avoir toutes les infos possibles et imaginables utiles au quotidien. Entretien avec Aurélien Leygues et Gladys Peretti, élèves-ingénieurs INSA mais pas seulement !

C’est la rentrée à l’INSA Lyon, l’occasion de bien utiliser son smartphone et de télécharger l’application INKK, 100% made in INSA ! Alors, INKK, c’est quoi ?
G.P. : Une application qui regroupe tous les services pour les étudiants sur le campus. Agenda, boîte mail, notes, informations administratives, associations du campus et bien plus encore !
A.L. : La vraie pertinence de cette appli, c’est la centralisation. Toutes les informations sont accessibles au bout des doigts avec le téléphone.

G.P. : Et à terme, l’objectif est de parvenir à décharger les boîtes mails des étudiants grâce à des outils adaptés au partage instantané d’informations.

Comment vous est venue l’idée de cette appli ?
A.L. : Par notre vécu d’étudiants ! Quand on galère une fois le matin pour chercher le numéro de sa salle de cours et qu’on est déjà en retard, on rêve d’une appli qui nous donnerait l’info le plus vite possible ! C’est comme ça qu’INKK est née.

Quels sont les points forts d’INKK ?
G.P. : L’interface : elle est simplifiée, allégée, agréable à utiliser. On a cherché à respecter les guides de styles de chaque OS pour que ce soit intuitif et simple, pratique.
A.L. : On en est à la troisième version majeure de cette application, sur laquelle j’ai commencé à travailler dès ma deuxième année à l’INSA. Plus de 2000 étudiants ont utilisé INKK l’an dernier. On espère que 80% des nouveaux arrivants à l’INSA le feront également avec cette rentrée !

Quels retours ont pu vous faire les utilisateurs ?
G.P. : Les gens sont contents, INKK répond à leurs besoins. Ils nous remercient et proposent parfois même de nouvelles fonctionnalités !

Dans ce cadre, quel est votre lien avec l’établissement ?
A.L. : L’INSA nous a accordé sa confiance pour travailler sur cette appli. Aujourd’hui, il y a un gros travail de maintenance parce que chaque utilisateur qui installe l’appli doit se connecter au réseau INSA pour le faire. INKK est une simple interface, ce qui veut dire que nous ne sommes pas impliqués dans la problématique de la protection des données. Et INKK est destinée à évoluer au fil du temps, grâce à la confiance que l’INSA nous accorde.

Et vous, INKK a-t-elle changé quelque chose dans votre vie ?
A.L. : Oui ! Nous avons le projet de monter une société, parce qu’INKK est une appli transposable à d’autres établissements.
G.P. : Nous sommes déjà en contact avec d’autres INSA et établissements du réseau Polytech pour parler de notre appli.
A.L. : Notre vie va changer dès cette année. Je passe ma soutenance de fin d’études ce mois-ci et serai diplômé dans la foulée si tout va bien, et Gladys entre en 5e et dernière année du département Génie Mécanique. Nous sommes tous les deux inscrits au pôle Beelys de l’Université de Lyon pour obtenir le diplôme d’étudiants entrepreneurs, et bénéficier d’un accompagnement sur le plan financier et juridique. Du coup, on peut rester en proximité avec l’INSA !

 

Mots clés

17 juil
17/juil/2018

Entreprises

Loïc Bontemps : un data scientist entrepreneur et expérimentateur

Diplômé en 2017 de l’INSA Lyon, il a le challenge dans la peau. Rencontre avec Loïc Bontemps : un jeune ingénieur-entrepreneur en télécommunications.

Né à Londres, Loïc a eu l’occasion de vivre et voyager aux quatre coins de l’Europe. Il pose ses valises à Lyon en 2012 puis intègre en 2014 le département Télécommunications, Services et Usages de l’INSA Lyon après deux années de classes préparatoires. L'élève-ingénieur se spécialise ensuite dans le traitement de données lors d’une 4e année d'échange à Dublin. 

« L’INSA Lyon offre beaucoup de perspectives en termes de stage et mobilité à l’étranger, et l’ouverture de l’école sur le monde est une des raisons pour laquelle j’ai choisi d’étudier à l’INSA. En plus de mon année à Dublin, je suis parti quelques mois en Floride, travailler auprès d’une organisation environnementale autour de la COP21. »

L’année suivante, c’est à l’occasion de son stage de fin d’études d’ingénieur que Loïc, également musicien, va intégrer les bureaux parisiens de Deezer, la célèbre plateforme d’écoute de musique en streaming. Une expérience enrichissante, mais une fois diplômé, il décide de s’essayer à l’entrepreneuriat. Il fonde avec deux associés « Start Corporation », une start-up spécialisée dans le divertissement et les services digitaux. Cette société est lancée dans la continuité des succès récents de « Nuit sans folie » (793 173 abonnés), « Et ça se dit » (820 165 abonnés) ou « Rapunchline » (3 525 128 abonnés), pages et applications orientées vers le divertissement.

Aujourd’hui, la start-up est représentée par une nouvelle application, « Whosup », dont l’objectif est de faire se rencontrer des gens dans la vie réelle autour de petites activités.

« Avec Whosup nous avons voulu répondre à un besoin recensé, celui de la rencontre physique. Notre plateforme connecte les gens dans la vie réelle. Le plus gros du travail a été de développer la notion de confiance entre les utilisateurs. Grâce à une famille de « Coachs » recrutée par l’équipe de Start Corporation, l’application prend un nouveau visage et permet aux utilisateurs de se rémunérer grâce à leurs passions. Aujourd’hui, l’application comptabilise 60 000 utilisateurs dont plus d’une centaine de « Coachs », et nous espérons que la nouvelle version, accessible depuis quelques jours, séduira encore de nouvelles personnes désireuses de créer du lien ! »

Depuis octobre 2017, Start Corporation travaille en collaboration avec « Triller », une application américaine née il y a 3 ans. Triller est un outil pour créer automatiquement des montages vidéo sur une bande son, qui rencontre le succès auprès de 28 millions d’utilisateurs. Appuyée par de nombreux influenceurs sur les réseaux, l’application semble avoir une longue vie devant elle. 

Malgré son jeune âge, Loïc n’a pas froid aux yeux. Son credo ? Fuir la facilité et expérimenter.

« Mon travail m’oblige à une diversité de compétences. A travers la formation pointue de l’INSA, j’ai appris la rigueur et à développer une expertise technique. Un ingénieur dans une start-up, c’est une vraie valeur ajoutée et ça n’est pas forcément commun dans les petites structures. Aujourd’hui, mon quotidien est partagé entre technique et management, aux côtés d’une équipe d’une vingtaine de personnes et je suis très heureux d’en faire l’expérience. J’ai toujours eu le goût d’essayer des choses qui paraissent à contre-courant, mais en prenant des risques mesurés. Beaucoup de gens vous recommandent d’entreprendre quand vous avez un peu de bouteille, ce que je peux comprendre. Mais aujourd’hui nous sommes bien entourés et apprenons des choses incroyables, les opportunités sont multiples ! »

 

 

 

Mots clés

20 juin
20/juin/2018

Entreprises

Renaud Sornin
Heureux, engagé, professionnel, et authentique.

Heureux, engagé, professionnel et authentique.

Authenticité. C’est le cheval de bataille de Renaud Sornin, co-fondateur d’Attestation Légale et Président de Lyon French Tech. Lui qui affiche 20 années d’expérience professionnelle à son compteur poursuit sa route, avec la sérénité de celui qui sait qu’il est sur le bon chemin. 

« Il y a un moment où vous ouvrez les yeux sur une espèce de leurre. Vous avez réussi mais cette réussite ne vous correspond pas forcément. Il faut alors chercher en profondeur, et redonner du sens au pourquoi » confie l’entrepreneur. 

C’est d’ailleurs en vivant un véritable échec professionnel qu’il rebattra les cartes de ses désirs et trouvera le chemin de l’entrepreneuriat.

Ingénieur diplômé de l’INSA Lyon en 1993, du département Génie Civil et Urbanisme, il avoue n’avoir pas été très bon élève pendant ses 5 ans de formation, mais sentir déjà le goût du marketing et de la gestion. Ce qui l’amènera à compléter son cursus en passant par l’IAE d’Aix-en-Provence, dont il ne validera pas le parcours, avant de découvrir une grande société de l’intérieur : Bouygues Construction. 15 années de carrière vont suivre, avec notamment la satisfaction d’avoir créé la filière Achats, aux côtés de son patron de l’époque. Réussite, performance, engagement sont les moteurs de son investissement et lui permettent de vivre une très belle aventure professionnelle.
Jusqu’au jour où il faut laisser les clés de la maison à quelqu’un d’autre. 

« J’ai eu beaucoup de mal à comprendre que ceux qui ont créé doivent passer la main aux managers qui structurent et franchissent d’autres étapes » explique Renaud, qui à l’époque, a le vent en poupe.

Entre Paris et Lyon, les opportunités se multiplient et c’est le cœur qui l’emporte quand Renaud choisit sa ville de souche, bordée des deux fleuves, près de sa famille.

« J’accepte un poste qui ne me correspond pas… Directeur développement campus. Je dois développer les relations avec les universitaires et environner les prochaines opérations immobilières du plan de rénovation des universités, un poste aux antipodes de mes habitudes et de mes règles » précise-t-il.

L’ennui est dur à vivre. Mais il fait place à un sentiment profond, enfoui depuis longtemps : entreprendre. 
C’est vers la stratégie que ses idées se tournent, avec un premier projet dont l’objectif est de simplifier le quotidien des entreprises et sécuriser leur situation juridique. 

« J’en parle à mon ami d’enfance, Bertrand Laffay, fondateur d’Infolégale, qui aide les entreprises à anticiper des risques d’insolvabilité. Il adhère au projet et part à la recherche d’investisseurs. Se présente à moi le choix de créer une boîte sur la base de mon projet avec Bertrand, alors que Bouygues mettait un terme à notre longue collaboration… » 

Attestation Légale (ALG) naît en 2011. Son activité consiste à collecter, numériser, authentifier, archiver et sécuriser l'ensemble des documents administratifs (légaux, financiers, sociaux et juridiques), notamment les attestations, au service des entreprises.

« Pendant 18 mois, Bertrand a révélé l’entrepreneur qui était en moi, et m’a soutenu dans ma transformation. J’ai eu le sentiment de devenir moi-même » se souvient Renaud.

Au cours de sa route, il développe une vision, qui va reposer solidement sur certaines valeurs. Replacer l’humain au cœur de toutes les décisions est devenu légion. « Mon sens du collectif s’est transformé en intelligence collaborative. J’ai ALG dans les tripes et le cœur parce qu'il y a dans cette entreprise une « magie ». L'implication de ses collaborateurs et de ses pionniers est stupéfiante » souligne-t-il. Avec une organisation à plat et inversée, ALG place le manager au service du collaborateur et nourrit la confiance nécessaire à l’équipe. 
Entreprise innovante, elle obtiendra par trois fois le Pass French Tech, programme national destiné à accompagner et amplifier le développement d'entreprises en hyper-croissance à très fort potentiel. Elle-même petite sœur d’Infolégale, elle permet la création d’une constellation de petites sociétés autour d’elle, liées par une vision et des valeurs communes. 
ALG compte aujourd’hui 70 collaborateurs et plus de 20 000 clients. Chaque semaine, 100 clients et 100 donneurs d’ordres supplémentaires rejoignent son réseau B2B. 

Mais pour continuer sa croissance, elle doit poursuivre sa digitalisation et s’industrialiser. Il est de nouveau temps de laisser le bébé dans les mains de quelqu’un dont le professionnalisme permettra l’évolution. « J’ai confié la Direction Générale d’ALG à Romain Benoît. J’ai compris que mon rôle était de suivre ma vision et d’emmener les gens avec moi, et pour cela, il faut de l’engagement » confie Renaud. « Sur le plan international, avec le challenge de devenir un groupe européen, et non pas « un groupe français qui s’exporte ». Sur le champ de l’innovation aussi, parce que c’est la raison d’être d’ALG. 

Et l’essence-même de Renaud. Perpétuellement en quête de voies nouvelles, il a besoin d’élargir son regard, un besoin qu’il ressent, qu’il peut parfois même anticiper.
C’est pour cela qu’il candidate à la Présidence de Lyon French Tech. Pour faire rayonner ALG mais aussi pour redonner ce qu’il a reçu, en s’investissant pour la cité et remplir ce devoir devenu vital de contribution au bien commun.

« Pour rayonner, je crois qu’il faut oser briller et éclairer. Rayonner, c’est pour moi un équilibre entre le droit à l’inspiration et le devoir de partage » écrira-t-il dans sa lettre de motivation. 
Élu en mars 2018, il amène un vent de fraicheur dans l’association et fait très vite parler de lui. Son ambition : jouer collaboratif, et être un patron authentique. « Cette recherche d’authenticité est une démarche, un chemin pour moi plutôt qu’une destination. La route est longue, et il me reste beaucoup de chemin à parcourir » termine-t-il.

Retrouvez ce portrait insastories.fr 

 

 

Mots clés

20 juin
20/juin/2018

Entreprises

Aurélien Leygues : de la passion à la vocation

Papa de l’application INK, Aurélien Leygues s’est lancé dans la création de sa société avant même de décrocher son diplôme d’ingénieur. Son histoire avec l’INSA ne fait que commencer.

Aurélien est au lycée à Luzarches, dans la banlieue nord de Paris, quand il entend parler de l’INSA Lyon. La renommée de l’école et la ville de Lyon le convainc de poser sa candidature dans cette école considérée comme la meilleure école d’ingénieurs post-bac en France. Il intègre alors la filière EURINSA.

« C’est l’un des meilleurs choix de ma scolarité. J’y rencontre une bande d’amis et on travaille dans une chouette ambiance. Au moment de choisir le département de spécialité, j’hésite entre Génie Civil et Urbanisme et Informatique. J’ai finalement tranché pour IF » explique Aurélien.

Passionné d’informatique

Initié à l’informatique par un frère de 4 ans son aîné, il pousse tout seul son expertise et veut tout connaitre. Comment se joue la communication entre le site web et le serveur, comment rendre accessible une donnée, comment l’afficher, comment savoir ce qui est utile à l’utilisateur et au métier ? C’est dans le cadre de ses études que naît l’idée d’une application à destination des étudiants du campus pour faciliter leur vie. L’aventure aurait pu s’arrêter à la fin de l’année, au rendu des projets, mais Aurélien décide de pousser plus loin sa réflexion. Grâce à la formation proposée par le département IF et l’encadrement de ses professeurs, il poursuit donc son développement, l’améliore et ajoute des fonctionnalités à son application, baptisée INK.

Tout seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin

Au gré des rencontres, il croise la route d’une élève-ingénieure d’un autre département de l’INSA Lyon, Génie Mécanique. Elle s’appelle Gladys Peretti et s’intéresse à la communication. Ensemble, ils s’accordent. Une version affinée au design travaillé voit le jour. Lancée en septembre 2017, elle fait le buzz et aiguise la curiosité de 1200 étudiants ! Et au fil des mois, Aurélien et Gladys constatent une fidélisation des usagers de leur application.

« On se donne alors jusqu’en janvier 2018 pour réfléchir au devenir d’INK. C’est une professeure de l’INSA Lyon, Frédérique Biennier, qui va nous donner le fil rouge et nous amener à un travail de professionnalisation et de pérennisation de l’application » complète Aurélien.

Ingénieurs et entrepreneurs

En janvier 2018, il se présente à sa soutenance devant un jury élargi avec plusieurs représentants d’entités de l’INSA, et devant leur intérêt, prend sa décision : officialiser l’application et créer son entreprise, toujours accompagné de Gladys.

« Une fois que le besoin existant a été démontré, ce sont les services de l’INSA qui nous ont poussés à aller plus loin. Aujourd’hui, nous souhaitons vendre une solution clé-en-mains, qui pourra également intéresser d’autres campus universitaires français » conclut Aurélien, qui termine sa dernière année d’études à l’INSA Lyon.
 

Retrouvez ce portrait insastories.fr 
 

Mots clés

24 mai
Du 24/05/2018 09:00
au 24/05/2018 17:00

Sciences & Société

Édition lyonnaise des Clefs Pour Entreprendre !

ETIC INSA Technologies organise l'édition lyonnaise des Clefs Pour Entreprendre !

Les Clefs pour Entreprendre ont pour ambition de permettre à chaque citoyen de transformer une envie ou une idée en un projet entrepreneurial.

Comment ? En fédérant sur une journée tout l’écosystème local de l’accompagnement à l’entrepreneuriat, afin de délivrer lors d’ateliers, de conférences, de grands témoignages, de speed-meeting ou de moments de networking une information pratique et concrète aux candidats à l’entrepreneuriat.

Que l’on soit animé par la volonté de créer un nouveau business ou bien devenir au sein de son organisme un véritable intrapreneur, les « Clefs pour Entreprendre » représente une opportunité inédite de bénéficier des méthodes, d’outils et de bons conseils qui permettront d’amorcer puis de mener à bien n’importe quel projet d’avenir.

Evénement national organisé par Les Chantiers de l'Entreprenalisme, la Confédération Nationale des Junior-Entreprises (CNJE) avec le soutien du MEDEF.

16 fév
16/fév/2017

Vie de campus

Classic Racing School : une école de pilotage vintage montée par des étudiants !

Ils sont encore élèves-ingénieurs à l’INSA Lyon et lancent la première école de pilotage de voitures de courses vintage. Entre bonne étoile, rencontres déterminantes et signes du destin : retour sur l’aventure hors du commun que vivent Julien Chaffard et Morgan Pezzo.

Quand Morgan Pezzo débarque à l’INSA Lyon après un DUT Génie Mécanique, il est passionné d’automobile mais ne sait pas encore de quoi son avenir sera fait. En 3ème année au département Génie Mécanique de l’INSA Lyon, il se rapproche de la vie associative et choisit de rejoindre le PIC, Proto INSA Club, pour participer à la fabrication d’un engin à moteur à faible consommation d’essence et gagner des compétitions. C’est là qu’il fait réellement la connaissance de Julien Chaffard, de la même promotion que lui, et vice-président du PIC. Les deux étudiants s’apprécient et développent chacun leurs propres compétences, sans imaginer que quelques mois plus tard, elles feront une excellente combinaison.

La saison des stages arrive. Morgan part en Suisse chez Rolex, Julien rejoint AGS Formule 1 sur le circuit du Luc au Nord de Saint-Tropez. Entre luxe et belles carrosseries, les deux passionnés se jalousent tout en mesurant la qualité de leurs opportunités respectives.

« Sur un concours de circonstances, je me retrouve pendant ce stage à conduire des voitures et à les mettre au point pour les clients. L’écurie était remplie de Formule 1 rutilantes très attirantes pour les clients, et dans l’entrée, sur la gauche, étaient discrètement exposés 3 modèles de plus petites monoplaces anciennes, sur lesquelles les visiteurs finissaient toujours par s’attarder » raconte Julien.

Le jeune élève-ingénieur fait sa petite prospection et mesure un intérêt réel pour ces vieux engins à moteur, qui ont connu leurs heures de gloire dans les années 70.

« Je sens un engouement certain pour ces véhicules à la ligne épurée, de faible puissance, qui permettent la maîtrise et l’exploitation totale par leur propriétaire à faible coût d’entretien… Je suis séduit aussi » poursuit Julien.

Hasard ou coïncidence, il fait la connaissance sur le circuit de Bruno Gardien, un client intéressé par son parcours d’étudiant. Les hommes parlent rêve et écurie de courses et Bruno laisse sa carte à Julien, comme on jette une bouteille à la mer.

Les stages s’achèvent, Morgan reste à l’INSA Lyon et se lance dans le montage du premier salon des transports innovants tout en prenant la suite de Julien au PIC. Julien, lui, part pour l’année au Canada et découvre Entrepreneuriat Laval, l’un des premiers accélérateurs d’entreprises au monde. Quand Morgan explose le carnet d’adresses et ramène 12 sponsors au PIC, Julien développe sa culture entrepreneuriale et commence à croire à un projet d’école de pilotage de voitures anciennes, à l’image des modèles exposés sur son lieu de stage.

« L’idée avait germé à force d’en parler autour de moi et d’avoir des réactions très positives. Je décide de rappeler Bruno Gardien » explique Julien.

Les deux hommes pactisent et en excellent mentor, Bruno relit les plans d’affaires, corrige les premiers contrats, apprend à sa jeune pousse l’attitude d’un business man, et le met en garde contre les pièges du marché. Paré, Julien enchaîne les démarches et contacte constructeurs automobiles et circuits de course.

« Le constructeur Crosslé Car Company avait une vieille Formule Ford dans son usine d’Irlande du Nord, et le directeur du circuit de Charade, légendaire pour le sport automobile en France dans les années 70, est séduit par mon projet » confie Julien, qui, de retour du Canada en mai 2016, rencontre enfin tous les acteurs avec qui il échangeait à distance.

Depuis mars 2016, Morgan a décidé de le suivre dans l’aventure.

« J’ai accepté, parce que j’avais suivi toutes les étapes de sa réflexion. Je venais d’ailleurs de m’engager aux côtés de Vincent Beltoise, pilote de course et élève sportif de haut niveau à l’INSA pour m’occuper de ses partenaires et le suivre sur les circuits. Il aura en fait lui aussi un rôle à jouer dans l’aventure » ajoute Morgan.

Les deux insaliens s’envolent alors pour l’Irlande du Nord à la rencontre de Paul McMorran, directeur de Crosslé Car Company. Et là encore, le projet va prendre une autre dimension.

« On ne voulait pas juste acheter une voiture, on voulait lui expliquer pourquoi. Et on découvre qu’il possède encore tout le savoir-faire et l’outillage pour fabriquer ces anciennes voitures ! On lui propose un deal : on conserve le châssis, la ligne, l’esprit et les sensations de vieux modèles, mais on change le moteur pour que les normes de bruits des circuits soient respectées et on permet l’adaptabilité du pilote » précise Julien.

Avec Morgan, ils achètent la Crosslé 16F d’un ancien pilote irlandais, Tommy Reid, et passent une commande de 7 voitures neuves au PDG de Crosslé Car Company. C’est décidé : l’école de pilotage ouvrira ses portes en juin 2017.

« Une poignée de main a suffi. Paul McMorran ne nous a pas demandé d’acompte, a lancé la production et nous a proposé un échéancier. C’était incroyable ! » se souviennent les deux étudiants.

La Classic Racing School est sur les starting-blocks avec une offre de service très simple : des monoplaces rétro, des locaux aménagés au look vintage, et une vraie expérience haut de gamme aux airs de voyage dans les années 1970. Concernant les voitures, il s’agit là de proposer un produit plaisir à des clients passionnés qui leur permet d’accéder à un réseau de contacts et qui par la même occasion aident deux jeunes entrepreneurs passionnés d’automobile à monter leur école de pilotage.

« L’idée est de rendre un acheteur propriétaire d’un des 7 exemplaires de Crosslé uniques au monde, de stocker et assurer l’entretien de sa voiture sur le circuit de Charade, de lui organiser des journées circuit en totale prise en charge, et de proposer son véhicule à nos clients de l’école de pilotage, encadrés par des pilotes comme Vincent Beltoise ou des instructeurs » résume Julien.

4 acheteurs se sont déjà portés acquéreurs et pourront découvrir comme le grand public le modèle construit par Crosslé Car Company le jeudi 23 février 2017 à Londres, lors du festival Historic Motosport International 2017.

En attendant, Julien et Morgan ont obtenu le statut d’étudiant entrepreneur et bénéficient du soutien de l’incubateur lyonnais Beelys. Ils se consacrent à 100% à leur société depuis la fin du mois de janvier 2016 et font figure d’ambassadeurs de la filière créée sur la base de leur profil : la filière entrepreneuriat qui s’adresse aux étudiants créateurs d’entreprise pendant leurs études. Ils seront ingénieurs diplômés l’an prochain de l’INSA Lyon.

 

Mots clés

13 déc
13/déc/2016

Formation

Félicitations à Olivier Brourhant !

Olivier Brourhant vient d’être élu Entrepreneur suisse de l’année 2016 par EY ! Portrait d’un ingénieur INSA Lyon diplômé du département Informatique en 1996, fondateur et PDG d’Amaris, groupe suisse de conseil en systèmes d’informations et organisation, né il y a 10 ans à peine.

 

Mots clés

14 juin
14/juin/2016

INSA Lyon

Appli "SOLEN" : quand deux INSA se rencontrent sur les bancs d’HEC

Diplômés INSA, l’un à Lyon et l’autre à Strasbourg, Clément Henry et Thomas Tirtiaux se retrouvent sur les bancs d’HEC et vivent alors un véritable coup de foudre entrepreneurial. Leur premier-né s’appelle SOLEN, une application destinée à trouver le meilleur spot ensoleillé où que vous soyez !

Comment est né SOLEN ?

Thomas Tirtiaux : L’idée m’est venue en me baladant à Londres en mai 2015. Il faisait très beau et j’ai cherché pendant un bon moment une terrasse au soleil pour boire un verre. Je n’ai jamais trouvé ! Je me suis demandé que faire pour que ça n’arrive plus et à partir de là tout s’est enchaîné. Inspiré par la technologie utilisée dans le domaine du photovoltaïque, j’ai créé un algorithme qui associe du traitement d’image aux courbes d’équation du temps, recoupé aux données météo.

Clément Henry : En Mastère Spécialisé Management de Grands Projets à HEC, il fallait que nous menions un projet de création d’entreprise. En discutant ensemble, on s’est dit qu’on devait aller plus loin et carrément créer une start-up à partir de ce que Thomas avait trouvé. Notre jury de classe nous a convaincu. Nous avons présenté le projet devant des professeurs et des investisseurs, qui nous ont dit que c’était le meilleur projet de création d’entreprise qui leur avait été présenté depuis dix ans ! On s’est donc mis au travail !

Thomas Tirtiaux : L’appli « SOLEN » est aujourd’hui en cours de développement et devrait être disponible en septembre !

 

Que vous apporte cette aventure entrepreneuriale ?

Elle d’abord commencé parce ce coup de foudre professionnel avec Clément ! On s’était croisé au High Five à Toulouse (ndlr : rencontre Groupe INSA) en 2013 quand on était élève-ingénieur et le hasard a bien fait les choses quand on s’est retrouvé 2 ans plus tard par hasard dans la promo du Mastère HEC à Paris !

Thomas est un créatif et moi, j’apporte la vision opérationnelle. Aujourd’hui, on a été rejoints par Enzo, aussi dans notre promo, et Geoffroy, en HEC commerce. SOLEN, c’est le mot suédois pour dire soleil, on ne voulait pas de traduction dans une langue courante. On vise deux marchés : le lifetime, et l’immobilier, et on a déjà nos premiers clients. Notre application est aujourd’hui en cours de développement et devrait être disponible en septembre.

Dans une start-up, le plus important, c’est l’énergie de l’équipe, et comment la consommer au mieux. J’ai déjà vécu l’expérience d’une première start-up quand j’étais étudiant et pour moi, c’est 5% d’idée, 95%, l’équipe. Parce que c’est sa force qui fera tenir face aux aléas.

Aujourd’hui entrepreneurs, que pouvez-vous nous dire sur votre bagage d’ingénieur INSA ?

La technologie SOLEN est technique et scientifique, il fallait le background ingénieur pour la comprendre. En Génie Industriel, département que j’ai choisi à l’INSA Lyon, j’ai aussi appris à m’organiser, à conduire des projets, à avoir une vision à court, moyen et long terme. J’ai aussi fait pas mal d’associatif sur le campus. Et à la fin de mes études, j’ai eu envie d’une aventure pour commencer ma vie professionnelle, j’ai choisi de m’inscrire dans le Mastère Spécialisé Management de Projets pour découvrir autre chose. L’opportunité de monter avec une boîte avec Thomas s’est alors présentée…

Moi, j’ai fait le département Génie Climatique et Energétique de l’INSA Strasbourg. C’est toute la théorie que j’y ai apprise qui a servi de base à SOLEN. J’ai aussi fait pas mal d’associatif, et c’est ce qui pour moi permet de se développer socialement. 

Un message aux élèves-ingénieurs ?

Pendant les études, c’est le meilleur moment pour lancer sa boîte.

On n’a qu’une vie !

 

Informations complémentaires

Mots clés

Pages