GCU

12 déc
Du 12/12/2024 12:30
au 12/12/2024 13:45

Sciences & Société

Le réaménagement de la rive droite du Rhône à Lyon

Conférence de Marjorie Salles, Directrice de projet, Agence BASE

Dans le cadre des midis de l’aménagement, organisés par le département GCU et la composante EVS de l’INSA Lyon, nous recevons Marjorie Salles, Directrice de projet au sein de l’Agence BASE pour nous parler de la requalification des berges du Rhône à Lyon.

Le projet de réaménagement de la Rive droite du Rhône, porté par la Métropole de Lyon, a été conçu par l’agence de paysage et d’urbanisme BASE. Ce réaménagement vise à renouveler le lien entre le fleuve et la ville. Il s’agit de faire des berges un lieu à la fois de vie sociale, de loisirs et de biodiversité. Le nouvel aménagement, qui s’étendra sur 2,5 km, comprendra des terrasses et des belvédères ; environ 1200 arbres seront aussi plantés.

Le chantier débutera en 2025 pour une fin attendue en 2030.

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16 oct
Du 16/10/2024 12:30
au 16/10/2024 13:45

Sciences & Société

La “ville perméable”. Le cas de la Métropole de Lyon

Conférence de Christian Arlet, Direction du cycle de l’eau, Métropole de Lyon

Dans le cadre des midis de l’aménagement, organisés par le département GCU et la composante EVS de l’INSA Lyon, nous recevons Christian Arlet, responsable de l’équipe “Ville perméable” de la Direction du cycle de l’eau de la Métropole de Lyon pour nous parler de la politique de gestion des eaux urbaines de l’agglomération lyonnaise. La Métropole de Lyon est reconnue pour sa gestion intégrée des eaux urbaines, notamment son utilisation des techniques alternatives au réseau d’assainissement depuis les années 1990. En 2014, la Métropole de Lyon lance le projet “Ville perméable”.

Ce projet vise à désimperméabiliser les sols urbains et à privilégier l’infiltration des eaux pluviales sur site. Au cours de la période 2017-2019, la collectivité territoriale a désimperméabilisé 113 ha. D’ici 2026, il s’agira de désimperméabiliser 400 ha supplémentaires : voirie, cours d’école et de collège, cours d’immeubles sont concernées.

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04 déc
Du 04/12/2023 12:30
au 04/12/2023 13:30

Sciences & Société

Conférence – Le projet urbain du quartier Terraillon (Bron)

Dans le cadre des midis de l’aménagement, organisés par le département GCU et la composante EVS de l’INSA Lyon, Elvan Arik, Directeur Adjoint Politique de la Ville de Bron interviendra pour parler du projet urbain du quartier Terraillon à Bron.

Construit dans les années 1960 au nord de Bron, 6 700 personnes résident aujourd’hui dans le quartier Terraillon. Depuis 2008, un important projet urbain mené par la Métropole de Lyon, la Ville de Bron et l’État, a déjà profondément modifié la configuration de ce quartier. Cette transformation va se poursuivre jusqu’en 2030 dans le cadre du Nouveau programme national de renouvellement urbain. Son objectif est de rendre le quartier plus animé, plus dynamique et plus attractif (d’après le site de la Métropole de Lyon).

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21 nov
Du 21/11/2023 12:30
au 21/11/2023 13:30

Sciences & Société

Conférence – Les Voies Lyonnaises

Dans le cadre des midis de l’aménagement, organisés par le département GCU et la composante EVS de l’INSA Lyon, Guillaume Julien Neveu, Directeur projet des Voies Lyonnaises, à la Métropole de Lyon interviendra pour parler de ce projet.

Le réseau des Voies Lyonnaises représentera 250 kilomètres en 2026, et 355 kilomètres en 2030. Il comprend 12 lignes et est pensé comme un réseau en commun qui reliera le centre de l’agglomération aux communes périphériques et inversement. Il doit encourager la pratique du vélo en assurant la sécurité des cyclistes (d’après le site de la Métropole de Lyon).

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26 juin
26/juin/2023

Formation

SYSTRA-INSA Lyon : un nouveau partenariat au service de nos étudiants

Depuis cette année, le département Génie civil et urbanisme (GCU) de l’INSA Lyon propose un nouveau module de cours piloté par des collaborateurs de l’entreprise SYSTRA. Avec pour objectif de faire monter en compétences nos étudiants dans la gestion de projet, ces nouveaux modules ont été construits par les équipes de SYSTRA aguerries à cette thématique et proposés à 100 étudiants du département en 4GCU. La pédagogie est ainsi articulée autour de véritables cas d’études issus du monde professionnel.  

Les étudiants ont ainsi pu développer leurs compétences dans le domaine du management de projet sous ses différents aspects de cadrage et de pilotage, les aspects financiers, les risques et les opportunités, la mise en œuvre puis la clôture.  

Ces cours se sont tenus sur un semestre avec 30 heures de face à face (10 heures de cours et 20 heures de projet pour chaque étudiant). 

 

« Le partenariat entre SYSTRA et le département GCU de l'INSA Lyon est un développement passionnant qui ouvrira de nouvelles opportunités aux étudiants. Cette collaboration a débouché sur un nouveau module de cours qui est désormais proposé aux étudiants du département GCU. Le module offre aux étudiants l'occasion de se familiariser avec les dernières techniques de gestion de projet en ingénierie. Avec ce nouveau module de cours, les étudiants peuvent mieux comprendre les rôles joués par les différents acteurs d’un projet d’ingénierie et ainsi accéder à des opportunités d'emploi au sein de SYSTRA et de ses partenaires. 

« Cette collaboration entre l’entreprise SYSTRA et le département GCU de l'INSA Lyon est une étape innovante pour mettre en avant des exemples concrets pour nos étudiants. En effet, fournir à nos étudiants les compétences et les connaissances dont ils ont besoin pour devenir des professionnels performants passe par de réelles mises en situation et le retour d’experts. Une entreprise comme SYSTRA nous permet de montrer à nos étudiants leur futur rôle demain en entreprise. » 


Jean-Francois Georgin, Directeur du département génie civil et urbanisme (GCU)

 

Mots clés

10 mai
10/mai/2023

Vie de campus

« Sportif valide ou handicapé, pour faire avancer le bateau, il faut un tandem équitable »

Comme beaucoup de rameurs, Thibault Massolo est tombé dans le grand bain de l’aviron grâce à son histoire familiale. Lorsqu’il arrive à l’INSA Lyon, il intègre naturellement la section sportive de haut-niveau et le pôle espoir en quête de performance. Désormais, c’est à travers un autre projet sportif qu’il s’épanouit.

Aujourd’hui élève-ingénieur en 4e année du département génie civil et urbanisme, Thibault Massolo s’est vu proposer un rôle inédit : s’improviser guide handisport dans l’objectif d’accompagner un athlète aux championnats de France Élite d’aviron. Cette expérience s’est avérée formatrice et heureuse, même si accéder à la différence de l’autre n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Il raconte cette tranche de vie qui fait appel à l’humilité, l’ouverture et l’humanité.

Pendant plusieurs mois, vous avez accompagné Florian, un handi-athlète qui débutait l’aviron. Vous n’étiez pas nécessairement familiarisé avec le monde de l’handisport, n’est-ce pas ?
Lorsque Florian est arrivé au club
1, je n’ai pas tout de suite pris la mesure de l’aventure qui nous attendait. On m’avait proposé de l’accompagner vers le championnat de France, et cet objectif très concret m’a motivé à renouer avec la performance ; je me sentais capable de l’aider à l’atteindre son objectif. Florian est un ancien rugbyman de haut-niveau qui suite à un accident de la route, a hérité d’une mobilité restreinte sur la chaîne postérieure. Ses médecins n’avaient pas prédit qu’il pourrait remarcher un jour, mais il s’est beaucoup battu pour rééduquer son corps. Le monde de l’handi-aviron, prévoit trois catégories de classification empêchement. Pour Florian, c’est délicat : son dossier médical indique qu’il devrait concourir dans une certaine catégorie, mais sa force de caractère le fait jouer face à des sportifs qui présentent des déficiences très différentes des siennes, comme des déficiences visuelles. Cela soulève une vraie question éthique : comment mesurer l’empêchement dans le sport paralympique ? Car entre celui ou celle dont le genou ne se plie pas et quelqu’un de malvoyant, la pratique est parfois biaisée. C’est un peu étonnant à dire, mais certains handicaps sont plus favorisants que d’autres ; mais ils sont tous très différents, presque uniques. D’ailleurs, s’il fallait catégoriser par handicap, chacun gagnerait son championnat ! 
 
Comment l’accompagnement se déroule sur le bateau ?

Très concrètement, je suis sur le bateau avec lui, à l’avant. Il n’y a pas tellement de différence de mouvement avec un partenaire valide : nous sommes tous les deux rameurs. Et comme sur n’importe quel bateau, il faut apprendre à connaître son coéquipier, être à l’écoute en permanence et communiquer. Nous avons mis en place des adaptations car l’aviron est une discipline qui fait appel à la dissymétrie. Florian ayant une difficulté à articuler le coude gauche, il rame principalement à tribord. Il y a aussi des différences de force, mais finalement, c’est comme ramer avec quelqu’un de valide qui n'aurait pas exactement les mêmes caractéristiques physiques ou serait moins développé musculairement… En naviguant avec Florian, j’ai remarqué qu’il se posait énormément de questions. Il lui est difficile de ‘débrancher le cerveau’, comme on dit. Il porte beaucoup d’attention aux ressentis de son corps et il intellectualise chaque sensation. C’est une approche très différente de celle que j’ai eue à mes débuts : moi, j’ai appris à ramer, en ramant ! Mais c’est un échange très enrichissant et qui enseigne l’humilité. 

 

 

Dans un tel duo, comment chacun trouve sa place sur le bateau ?
Je me souviens de notre première course : je voulais le guider et faire à sa place. Bien évidemment, on s’est plantés ! On s’est arrêtés au milieu de la course car je ne l’avais pas laissé s’exprimer. À partir de ce jour, il a pris le lead mental sur le bateau. Il a une force différente de celle que j’ai pu voir chez mes coéquipiers valides. Avec une zénitude et l’insouciance qu’on prêterait aux rameurs débutants, Florian change les codes de la discipline, ce qui m’oblige à remettre en question ce que je pensais savoir. Aujourd’hui, chacun trouve sa place dans le tandem et on arrive à faire ensemble. De toute façon, il n’y a pas d’autres choix en aviron : si on ne met pas la pelle au même moment dans l’eau, le bateau ne peut pas aller ni droit, ni vite.

Les championnats de France Élite d’aviron ont eu lieu tout récemment. Comment s’est déroulée la compétition ?
Plutôt bien. Nous avons terminé vice-champions de France. Bien sûr, nous aurions voulu être sur le haut du Podium, mais c’est le jeu. Et puis Florian a seulement trois mois d’aviron derrière lui ! Pour ma part, j’ai vraiment vécu le championnat de France élite comme tous les autres sportifs et pas seulement comme un guide. Il y a eu beaucoup de préparation en amont bien sûr, mais c’était finalement très grisant de construire à partir de zéro et de voir la progression de mon coéquipier : handisport ou pas, l’investissement a été le même. Nos deux médailles ont la même valeur. 

 


Le podium du Championnat de France Élite d’aviron.

 

 

Le projet de Thibault Massolo a reçu un « Coup de pouce » de la Fondation INSA Lyon pour réaliser l’accompagnement en tant que guide handisport, pour les championnats de France Élite aviron. 

 

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[1] Club Aviron Toulonnais

 

Mots clés

03 mar
03/03/2023 12:30

Sciences & Société

Conférence – La Duchère, une histoire au futur par Pierre Gras

Une conférence proposée dans le cadre des Midis de l’aménagement.

Dans le cadre des Midis de l’aménagement, organisés par le département Génie Civil et Urbanisme (GCU) de l’INSA Lyon et l’UMR 5600 Environnement Ville Société, Pierre Gras, Docteur en histoire des villes et des formes urbains, écrivain et chercheur associé au LAURe-EVS (ENSAL), viendra parler du quartier de la Duchère et ses évolutions, à partir de son livre, coécrit avec Philippe Dufieux, La Duchère, une histoire au futur, paru aux éditions Libel.

La séance aura lieu de 12h30 à 13h30

Plus d’informations sur la séance : https://objeturba.hypotheses.org/437
Plus d’informations sur les Midis de l’aménagement : https://objeturba.hypotheses.org/406

Informations complémentaires

  • sophie.vareilles@insa-lyon.fr
  • INSA Lyon - Salle IOA, 1er étage, bâtiment E. Freyssinet, département GCU.

Mots clés

27 fév
Du 27/02/2023
au 03/03/2023

Art & Culture

L'Arte del Costruire : Composer avec le fleuve / Progettare insieme al fiume

Au croisement entre génie civil et architecture, cette manifestation biennale franco-italienne est organisée par l’ECL, l’ENSAL, l’ENTPE et l’INSA Lyon.

L’édition 2023, intitulée « Composer avec le fleuve / Progettare insieme al fiume», proposera des lectures multiples des phénomènes fluviaux à partir d’une confrontation entre la culture italienne et la culture française de l’aménagement et de la gestion des fleuves.

Le programme, articulé sur plusieurs sites du Grand Lyon, prévoit des conférences, une table ronde, une joute de traduction, des visites et expositions, etc.

La manifestation s'adresse aux étudiants des grandes écoles d’ingénierie et d'architecture, de l’EUR H2o, ainsi qu’au public de l’IIC Lyon. Elle est ouverte au grand public, dans la limite des places disponibles.

Programme : 

07 avr
07/avr/2022

Formation

Lyon, belle de nuit : des élèves-ingénieurs participent au plan Lumière

Loin de se résumer à des lanternes urbaines plantées tous les trente mètres le long des rues, l’expertise lyonnaise en matière d’éclairage urbain n’est plus à prouver. Fin janvier, la Ville de Lyon a décidé de rebattre les cartes en envisageant un troisième plan Lumière, prévu pour 2023. La réflexion, historique, doit désormais placer en son cœur l’enjeu environnemental. Jusqu’alors pensé comme un service aux usagers et un outil de valorisation du patrimoine urbain, l’éclairage devra intégrer le souci de la protection de la biodiversité et les réductions énergétiques. 
Dans le cadre d’un projet d’initiation à la recherche et au développement (PIRD), quatre étudiants du département génie civil et urbanisme ont participé à la question. Pour nourrir la réflexion des élus et celle de l’équipe de la direction de l’éclairage de Lyon, ils ont étudié avec attention l’activité nocturne de la dénommée « ville des lumières ». 

Lyon et la lumière : une histoire qui ne date pas d’hier
La capitale des Gaules n’en est pas à son premier « plan Lumière ». Pionnière sur le sujet, la Ville avait mis en œuvre le premier plan en 1989 avec une volonté forte : transformer les rues en véritable scène de théâtre, en illuminant les ponts, le patrimoine urbain et tous les espaces capables de transformer la ville en belle de nuit. Si les coûts bas de l’électricité de l’époque avaient favorisé cet éclairage en grande pompe, le nouvel exécutif arrivé au début du nouveau millénaire souhaitait en réduire les coûts. C’est ainsi que le deuxième plan Lumière s’était formalisé, jusqu’à aujourd’hui. « C’est un plan qui n’était pas figé et qui a fait l’objet de recherche et d’innovation. Les temporalités de la ville étaient étudiées ; aujourd’hui, le jeudi n’est pas éclairé comme le samedi soir par exemple. Depuis 2003, la lumière fait l’objet d’expérimentation, avec des travaux universitaires consacrés », explique Jean-Michel Deleuil, enseignant-chercheur au département génie civil et urbanisme. « Mais après une vingtaine d’années de vie, le deuxième plan Lumière semble arriver en bout de course. Il faut désormais réfléchir à un troisième plan », ajoute le chercheur impliqué dans ce travail avec la Ville de Lyon depuis 2003. 

Offrir un nouveau paysage nocturne respectueux de l’environnement
Les volontés politiques et les convergences des enjeux environnementaux amènent la Ville de Lyon à repenser ses pratiques en matière d’éclairage urbain, envisagé pour la fin du premier semestre 2023. Désormais, l’ambition est d’adapter le niveau d’éclairement à la réalité des usages, avec plus de sobriété énergétique. Comment trouver le bon équilibre entre préservation environnementale, sécurité des usagers et mise en beauté de la ville ? 
Pour répondre techniquement au premier enjeu, plusieurs quartiers lyonnais ont été soumis à des essais d’éclairage novateurs. Le plateau de la Croix-Rousse a par exemple accueilli des systèmes de détection de présence capables d’adapter la puissance de l’éclairage urbain en fonction de l’activité du lieu. Le remplacement quasi-systématique des lanternes à LED a également permis une économie d’énergie considérable. Aussi, des ilots nocturnes ont été mis en place, comme dans les grands parcs qui, éteints après leur fermeture, constituent des réservoirs d’obscurité favorable à la préservation de la biodiversité.

Adapter la lumière aux activités humaines
Thierry Marsick, directeur de l’éclairage urbain de Lyon et ingénieur INSA (1991), prévient : il ne s’agit pas seulement d’apporter des solutions technologiques innovantes pour repenser ce nouveau plan lumière. « C’est une réflexion globale sur la ville et ses activités. Il faudra peut-être envisager une relation étroite entre la lumière publique et la lumière privée car le paysage nocturne se construit aussi avec les vitrines et les enseignes des commerces. Pour coordonner et équilibrer ces initiatives lumineuses, il faut travailler de concert avec l’ensemble des usagers de l’espace urbain et comprendre précisément l’activité locale. C’est pour cela que nous avons fait appel aux étudiants de l’INSA », explique-t-il. 
Pour nourrir les réflexions, l’équipe de la direction de l’éclairage urbain a donc récemment confié un travail d’observation à des élèves-ingénieurs de 4e année. Mathilde Adain, Amélie Dive, Léonardo Cardenas et Thibault Lemitre se sont attachés à surveiller les affluences lyonnaises sur deux jours clés, le mercredi et le samedi. « Nous nous sommes rapidement aperçus que récolter et compiler des données cohérentes pour quantifier des activités géolocalisées précises n’était pas chose facile », expliquent les élèves-ingénieurs. « Jusqu’alors, les estimations de l’activité se basaient sur des points immobiles, que l’on appelle des ‘attracteurs’ comme les bars, les épiceries de nuit, les établissements publics ouverts la nuit, les stations de taxi, de vélov’… Nous sommes partis d’un principe différent : la nuit, ce sont les gens qui se déplacent qui ont besoin d’être éclairés, donc nous avons concentré notre étude quantitative sur ces déplacements. En plus des points d’attraction éclairés la nuit, nous avons pris en compte les transports et les équipements de la ville », ajoutent-ils. Les données temporelles et spatiales ont été ainsi combinées afin de réaliser quatre cartes, représentant chacune une tranche horaire de la nuit. « Nous les avons présentées à la direction de l’éclairage urbain qui, très enthousiasmée, nous a demandé de résumer nos travaux aux élus. Ce travail pourrait permettre de réduire les consommations d’énergie sur les secteurs de faible intensité d’activité. »   

 
Le Pont Raymond Barre, Lyon 2e (© Luca Gallone/Unsplash)

 

Imaginer la lumière avec poésie 
Lyon, proclamée « ville des lumières », porte en son histoire tant de faits en rapport avec celle-ci, que la coïncidence en est étonnante : l’étymologie de son nom, Lugdunum
1 ; les frères cinématographes ; sa tradition du 8 décembre et sa fête associée et… son premier plan Lumière. Tous ces éléments ont placé la lumière comme un atout du rayonnement international de l’agglomération. Plus encore pour les habitants, la poésie lumineuse de leurs rues est autant source de confort que de fierté. Alors pour Thierry Marsick, ce troisième plan ne doit pas omettre l’approche créative. « La diversité du paysage de notre ville doit être prétexte à travailler les ambiances nocturnes : les collines, les fleuves, les édifices sont autant de lieux qui méritent une attention particulière tant ils peuvent participer à la qualité de vie des usagers. D’ailleurs, cette même qualité de mise en lumière n’est pas incompatible avec les économies d’énergie : créer une ambiance apaisante peut suppléer un besoin de ‘plus de lumière’ dans certains lieux. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 2001, les 79 000 points lumineux représentaient 21 gigawattheures annuels dépensés. En 1990, avec 42 000 points, le chiffre grimpait à 35 gigawattheures. Malgré l’ajout de points lumineux supplémentaires qui participent notamment à créer une ambiance nocturne particulière, la consommation énergétique a baissé. C’est selon moi, la preuve que nos ambitions environnementales ne sont pas incompatibles avec les ambitions poétiques », conclut Thierry Marsick.

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1Lugdunum, dont la racine est « lux » et signifierait donc « colline de la lumière »

 

Mots clés

10 jan
Du 10/01/2022
au 15/01/2022

Art & Culture

Exposition "L'eau dans la ville"

Une exposition proposée par l'Association IACES LC Lyon

Suite au concours photos lancé en novembre dernier, venez découvrir les 15 oeuvres insaliennes qui se sont le plus démarquées.

L'objectif était de mettre en valeur le génie civil et l'urbanisme autour du thème "l'eau dans la ville". 

L'IACES est la première antenne française de l'association internationale IACES qui a pour but de rassembler les étudiants du Génie Civil à travers le monde.

 

Informations complémentaires

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