Pièce de théâtre programmée dans le cadre du Festival Arts, Sciences et Sociétés de l'INSA Lyon 2025 sur le thème « performanceS ».

Une récente étude^[1] vient confirmer un doute concernant l’IA générative. Les résultats sont tombés, plus les travailleurs du savoir^[2] s’appuient sur des outils d’IA générative moins ils font preuve d’esprit critique. C’est en ayant ces résultats en tête que Raphaël Gouisset, accompagné de personnels et élèves de l’INSA Lyon lors d’ateliers d’écriture, a tenté de relever un défi artistique improbable : créer une performance théâtrale avec l’aide de l’IA. Si le point de départ est absurde — car cela reviendrait à définir un goût artistique « parfaitement insalien » — il permettra surtout de s’interroger en profondeur sur notre rapport à cette technologie qui, de jour en jour, s’inscrit davantage dans notre quotidien professionnel et personnel.

[1] The Impact of Generative AI on Critical Thinking: Self-Reported Reductions in Cognitive Effort and Confidence Effects From a Survey of Knowledge Workers, Hao-Ping (Hank) Lee, Advait Sarkar, Lev Tankelevitch, Ian Drosos, Sean Rintel, Richard Banks, Nicholas Wilson. Etude réalisée par le Centre de recherche Microsoft de l’université Cambridge au Royaume-Uni et de l’université Carnegie Mellon en Pennsylvanie

[2] Des personnes dont le travail implique de manipuler des données ou des informations.

Raphaël Gouisset explore les enjeux du monde contemporain numérique et les manières que nous avons d’y (sur)vivre ; avec un regard sincère et amusé. Il s'appuie sur l'utilisation de l'ordinateur, le media Internet et des contenus scientifiques pour développer une écriture poétique. Il fait partie de la structure villeurbannaise porteuse de projets artistiques et coopérative de spectacles, Les Particules.

Distribution :

• Conception et mise en scène : Raphaël Gouisset
• Co-écriture : ChatGPT, Khadija Boulifa (étudiante INSA), Fabienne Salini (enseignante INSA), Gilles Velho (enseignant INSA) et Raphaël Gouisset
• Distribution plateau : Hugo Berthet-Rambaud, Anne-Colombe Hussenot, Emeline Juillard, Margaux Khatchadourian, Francis Labrosse, Capucine Poncet, Nathan Stephane, Thibaud Tantot (étudiants et étudiantes de la section Théâtre-études INSA Lyon) 
• Régie technique : Hugo Berthet-Rambaud
• Conception éclairage : Jacques-Benoît Dardant

Informations pratiques :

• Mercredi 12 novembre à 19h30 à la Rotonde
• Entrée gratuite - sur réservation ICI

Conférence programmée dans le cadre du Festival Arts, Sciences et Sociétés de l'INSA Lyon 2025 sur le thème « performanceS ».

Son domaine de compétence étant centré sur l’efficacité énergétique des bâtiments, Jean-Jacques Roux aborde la « performance » des bâtiments essentiellement au travers de ce prisme. Un bâtiment, des logements, une maison sont des espaces à vivre et bien sûr des indicateurs centrés uniquement sur les aspects énergétiques qui ne sont pas suffisants pour en définir la qualité. Le confort et le ressenti des usagers (d’un point de vue acoustique, visuel, thermique...) est essentiel dans le vécu des espaces habités, que ce soit en termes de logements ou de lieu de travail.

Par le biais du Diagnostic de Performance énergétique (DPE), cette conférence aborde l'impact environnemental des logements et leur disponibilité via les contraintes imposées par la loi pour les plus énergivores et donc à des problématiques économiques et sociales.

Conférencier : Jean-Jacques Roux est Professeur émérite au CETHIL (unité mixte de recherche sur le campus de la LyonTech La Doua de l’INSA Lyon, du CNRS et de l’Université Claude Bernard Lyon 1).

Informations pratiques :

• Lundi 24 novembre à 12h30 en Amphithéâtre Émilie du Châtelet (Bibliothèque Marie Curie)
• Entrée gratuite – réservation conseillée ICI

Conférence programmée dans le cadre du Festival Arts, Sciences et Sociétés de l'INSA Lyon 2025 sur le thème « performanceS ».

Il est proposé un retour sur les travaux menés dans le cadre du programme Sciences 2024, initiative interdisciplinaire visant à mobiliser la recherche scientifique au service de la haute performance sportive.

À travers plusieurs exemples concrets, il sera montré comment les apports de la science – en mécanique, biomécanique, data science... – ont permis d’optimiser les gestes, les équipements et les stratégies d’entraînement des athlètes olympiques et paralympiques, contribuant ainsi à améliorer leurs performances à l’approche des Jeux de Paris 2024.

Conférencier : Fabrice Ville est Enseignant-chercheur au département Génie Mécanique et Développement Recherche au LaMCoS (Laboratoire de Mécanique des Contacts et des Solides), INSA Lyon-CNRS.

Informations pratiques :

• Jeudi 13 novembre à 12h30 en Amphithéâtre Émilie du Châtelet (Bibliothèque Marie Curie)
• Entrée gratuite – réservation conseillée ICI

Conférence programmée dans le cadre du Festival Arts, Sciences et Sociétés de l'INSA Lyon 2025 sur le thème « performanceS ». En partenariat avec le Centre des Sports.

Les applications et objets connectés se sont largement diffusés depuis la fin des années 2000, agrémentant désormais la pratique sportive (tout particulièrement en course à pied et en cyclisme). Mais avec quels effets et pour quels résultats ? L’intervention portera tout d’abord sur ce que font (faire) ces dispositifs numériques aux personnes sportives (qu’il s’agisse de pratiquants ordinaires ou de sportifs de haut-niveau). Au-delà de ces usages pluriels, les dimensions sociales et communautaires associées aux applications seront aussi abordées. Enfin, il sera question des modèles de revenus, novateurs mais néanmoins fragiles, qui sous-tendent ce secteur de l’économie digitale et ne sont pas sans effet sur le design de ces applis et les appropriations dont elles font l’objet.

Conférencier : Bastien Soule est Enseignant-Chercheur à l'Université Claude Bernard Lyon 1 et Membre du Laboratoire sur les Vulnérabilités et l’Innovation dans le Sport (L-ViS).

Le Centre des Sports est en charge de l'enseignement de l'éducation physique et sportive pour l'ensemble des élèves-ingénieurs, cet enseignement est intégré de la formation à l'INSA de Lyon. Il contribue ainsi au développement des compétences motrices, comportementales et relationnelles par la pratique régulière d'une activité physique, sportive et artistique tout au long du cursus. Il favorise aussi l'intégration sociale, le développement personnel et permet une prise en charge active de sa santé physique et mentale.

Informations pratiques : 

• Mardi 18 novembre à 12h30 en Amphithéâtre Émilie du Châtelet (Bibliothèque Marie Curie)
• Entrée gratuite – réservation conseillée ICI

Des poupées robotisées – Un travail autour des distances de proxémie par Karine Priot (accompagnée des élèves en P2i-6 « robotique et mécatronique »)

La proxémie est une approche du rapport personnel, psychologique, social et sociétal à l'espace matériel qui nous entoure, introduite par l'anthropologue américain Edward T. Hall à partir de 1963. Il détermina de façon expérimentale l'existence de quatre distances chez l'humain, le passage de l'une à l'autre étant marqué par des modifications sensorielles. Son étude a permis de mesurer les distances physiques correspondant aux distances proxémiques.

Karine Priot, artiste plasticienne et enseignante au centre des humanités, présente une installation composée de six poupées. Grâce au travail des étudiants du P2i-6 « robotique et mécatronique », ces femmes de tissus et de céramique, de la taille de personnes humaines, entrent en interaction entre elles et avec le public au gré des mouvements et du franchissement des distances de proxémie.

Durant cette exposition évolutive, les robots laisseront progressivement la place à un dispositif symbolique.

Les poupées animées seront également visibles à l’occasion de la Foire des Sciences et Technologies le mercredi 25 juin 2025 de 13h30 à 17h00 sur la pelouse Mirzakhani.

C’est autour du thème de la fin de vie que les étudiants de Théâtre-Etudes (encadrés par la Cie Bande à Mandrin) se sont engagés collectivement dans l’écriture de cette pièce dystopique.

Mai 2143. Une entreprise nommée O2Life, spécialisée dans le commerce de la mort et de la communication post-mortem présente son nouveau produit : le forfait Éternité. « Mourrez bien, vous vivrez mieux ! », « Dans la mort, soyons plus vivants que jamais ! » Interroger la liberté de fin de vie. Questionner le deuil quand la mort est choisie. Jauger les quêtes d’immortalité, et surtout… En rire pour ne pas en avoir peur. Autant de sujets brûlants d’actualité : le 12 mai 2025 les débats commencent à l’Assemblée Nationale.

Du 19 au 22 mai 20h30 - Entrée libre

Le grand classique de Shakespeare en version revisitée et actualisée par la section Théâtre-études (encadrés par la Cie Théâtre de l'Iris et le Collectif Les Particules)

« Dans la belle Vérone, où se place notre scène, Deux familles, réputées d'égale dignité, pour d'anciennes rancœurs se déchirent à nouveau. Le sang des civils vient souiller les mains des citoyens. Or dans le sein fatal de ces deux ennemies Sont nés deux amoureux maudits par les étoiles, Et leur ruine néfaste et lamentable Va ensevelir dans leur tombeau le conflit de leurs parents. Les terribles péripéties de leurs funestes amours Et les effets de la fureur obstinée de leurs familles, Que peut seule apaiser la mort de leurs enfants, Vont plus d'une heure durant occuper cette scène. »

Du 5 au 8 mai à 20h30 - Entrée libre

Comme chaque année, l'AMI organise un concert particulièrement magique, permettant de voyager dans l'espace et dans le temps pour découvrir des musiques d'origines variées au cours de ce concert "musique du monde".

L'occasion de découvrir le travail des musicien.ne.s de l'AMI ainsi que des participant.e.s aux ateliers musique des Balkans et chant occitan organisés par la section musique-étude. Ce concert vous réserve plein de surprises ! Alors rendez-vous à la Rotonde à 20h30 !

Il s'agit du troisième concert de l'AMI à la Rotonde qui met à l'honneur les musique d'origines variées, l'occasion de découvrir de nouveaux horizons musicaux et de voyager le temps d'un concert ! 

Un bar vous régalera à l'entracte !

« C'est pas grave » est une devise consolante et révélatrice qui invite à chambouler les structures et à ne pas se laisser subjuguer par le poids des difficultés, celles du corps lourd ou celles de l’esprit blessé. Dans cette création, la Cie MF évoque la signification ambivalente de la gravité matérielle et symbolique qui imprègne notre vie à travers une méthode d'écriture chorégraphique ironique et légère qui simplifie la rencontre sans minimiser son impact.

Dans le cadre d'une résidence de la Cie MF à l'INSA Lyon, la section Danse-études de l'INSA Lyon sous la direction de la compagnie présente « Espaces du temps » qui se jouera du 15 au 18 avril à 20h à la Rotonde, la compagnie présentera également sa création « C'est pas grave » le 27 mai à 20h30 à la Rotonde et ouvre des workshop à destination de la communauté insalienne.

Une sortie de résidence avec la création « Advienne que pourra », fruit de collaborations de recherche avec les laboratoires de l'INSA Lyon se fera dans le cadre du FASSIL courant décembre 2025.

L’exposition Râtelier propose une mise en espace singulière des productions des étudiants et étudiantes de la section Arts Plastiques Études de l’INSA, en transformant les murs en un vaste râtelier visuel.

À raison d’une œuvre par mètre carré, chaque mur devient un territoire d’expérimentation où se mêlent les traces du travail en atelier et la diversité des médiums explorés au cours de l’année : sculpture métal et céramique, peinture, dessin, maquettisme d’architecture, gravure, photographie argentique et numérique. À l’image du râtelier d’un atelier, où les outils sont suspendus une fois le travail terminé, cette exposition évoque la clôture des enseignements tout en préservant l’énergie. Chaque pièce accrochée dialogue parmi les instruments de travail qui l’ont rendue possible : ciseaux à bois, équerres, pinceaux, pinces, grattoirs, poudres et pigments, révélateurs et bains chimiques. Ce tissage entre œuvres et outils rappelle que toute création est aussi une affaire de gestes, d’empreintes et de matières. En parsemant les productions étudiantes d’objets issus des différents champs de pratique, Râtelier met en lumière la pluralité des savoir-faire et l’interconnexion des disciplines. L’exposition devient ainsi une cartographie murale du processus de fabrication artistique, une mémoire matérielle du geste créatif. Elle invite à voir au-delà des œuvres exposées pour percevoir la fabrique de l’art elle-même, entre rigueur technique et exploration sensible.