
Art & Culture
Chicago - Comédie musicale
La troupe de comédie musicale de l'INSA - plus de 60 artistes passionnés - est prête à vous présenter son nouveau projet sur scène : la célèbre comédie musicale de Concord Theatricals, Chicago, de Fred Ebb, Bob Fosse et John Kander.
Un spectacle à succès de Broadway autour du jazz dans un Chicago de 1920.
Suivez avec nous l'histoire de personnages intenses évoluant dans un univers de cabaret et de crime. Parmi eux, Roxie Hart, une jeune femme prête à tout pour devenir une star. Ou encore Velma Kelly, une danseuse de cabaret au destin quelque peu chamboulé. C'est en jeu théâtral, en musique, en chant et en danse que vous découvrirez une ambiance tantôt carcérale, tantôt burlesque. Ne manquez pas ce spectacle sur lequel plus de 60 artistes passionnés travaillent depuis plusieurs mois pour vous faire vivre un très beau moment.
Je réserve en ligne => https://www.helloasso.com/associations/art-scene/evenements/comedie-musicale-chicago
En partenariat avec l'Art-scène, Villeurbanne, le Crous Lyon, Fondation INSA, Alumni INSA, CGR, Vie Associative
Ouvert à tous les publics - Spectacle complet
Informations complémentaires
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INSA Lyon - La Rotonde, 14 avenue des arts - Villeurbanne.
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Art & Culture
On est trop nombreux sur ce putain de bateau !!! - Pièce de théâtre
La section théâtre-études vous présente l'une de ses deux créations théâtrales : "On est trop nombreux sur ce putain de bateau !!", d'après l’œuvre de Matéi Visniec, en co-création avec la Cie Marche au Vol (Davyd Chaumard)
Aujourd'hui, dans notre monde globalisé, nous sommes tous des migrants... Pourtant, la question migratoire pousse toujours à de nouvelles violences (politiques, sociales ou humaines) et à un inhumain repli identitaire... Alors comment aborder la question des migrants sur scène ? Matéi Visniec, auteur roumain exilé en France depuis plus de 35 ans, a trouvé sa propre réponse en jouant de l'absurde et de l'humour noir. La série de scènes, qu’il a imaginées sur ce thème, pousse la réalité au paroxysme du ridicule et, parfois, à la limite de l’insoutenable... Le tout, pour mieux nous faire réfléchir en nous faisant rire. Venez donc découvrir ces personnages hauts en couleurs : Une présidente qui tente de rédiger son discours sur l'immigration, sous les conseils douteux de ses coachs en communication. Les hôtesses du « Salon de Nouvelles Technologies Anti-Immigration » qui nous y présentent les dernières innovations cyniquement séduisantes. Un couple des Balkans, dont la femme, terrifiée, aperçoit des personnes de couleur à sa porte. Des trafiquants d'organes, d’enfants, des proxénètes en tous genres, qui tirent profit du désespoir des migrants en leur vendant des rêves. Et les "honnêtes" passeurs, enfin, naviguant surchargés en pleine tempête sur ce « putain de bateau », qui cherchent aussi à sauver leur propre vie.
Évènement ouvert à tous les publics et gratuit
Spectacle présenté en co-réalisation avec la Cie Marche au Vol, par les étudiants en 3e et 4e année de formation de la section théâtre-études
Informations complémentaires
- claire.baudy@insa-lyon.fr
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INSA Lyon - La Rotonde 14 avenue des arts 69100 Villeurbanne
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Art & Culture
Vertiges - Spectacle de danse
La section danse-études vous présente l'un de ses deux projets chorégraphiques annuels : "Vertiges", sous la direction de Nicolas Barry – Ensemble Facture en collaboration avec les sections Théâtre (option lumière et son et option jeu), Arts-plastiques, Théâtre, Cinéma et Musique-études.
Dans l’histoire de l’art, le principe de vertige peut être relié à l'invention de la perspective, qui a créé la sensation, chez les spectateurs et spectatrices, que « l’espace n’est peut-être pas l’espace ». À partir de ce principe, les élèves de Danse-études ont été invité.e.s à penser leurs pratiques à partir de l’idée de vertige, appliquée à leur propre médium. C'est la création d'une pièce hybride, où les spectateurs et spectatrices seraient invité.e.s à faire l’expérience du vertige. Non pas comme dans le cadre d’un spectacle de magie, avec des tours, mais comme une expérience sensorielle et poétique où il s'agit de saisir, grâce au vertige, le principe qui sous-tend une grande part de la plus belle émotion provoquée par les œuvres d’art : le trouble. Cette création a été pensée autour de la dernière partie du film Vertigo d’Alfred Hitchcock (1958). Dans ce film, le personnage principal, un enquêteur interprété par James Stewart, est « acrophobe », une peur irrationnelle des hauteurs, un vertige pathologique. Film sur le double, l’illusion, l’irrationnel, Vertigo (ou Sueurs froides en français), est un chef-d’œuvre complet, dont l’esthétique, le son, le jeu d’acteur, les dialogues et l’intrigue sont tous hissés à des hauteurs rarement égalées dans l’histoire du cinéma. Pour la pièce Vertiges la bande son du film (musique, dialogues et bruitages) a été utilisée, et les danseurs et danseuses ont composé sur ce support un nouveau trouble. C'est une pièce qui à la fois s’appuie et s’accroche au film, et à la fois s’en éloigne radicalement. Entre la narration que l’on croit suivre avec nos oreilles et celle que l'on voit, la pièce qui se déroule est à la fois Vertigo et dans le même temps tout autre chose. "Comme l’image célèbre de la silhouette d’Hitchcock qui se place entre l’image et la surface de projection, nous avons fait avec Vertiges l’ombre de son chef-d’œuvre."
Crédits : Chorégraphe – Metteur en scène : Nicolas Barry | Ensemble Facture, Assistante chorégraphe : Sophie Billon, Assistant chorégraphe : Julien Meslage, Avec la complicité de Delphine Savel, Vidéaste : Selim Tigrine Danseurs et danseuses : Mylène Ah Mouk, Maelys Alazard, Lila André-Gallis, Julie Durand, Eléonore Guiboud-Ribaud, Néa Joshua, Maelys Kaddour, Blaise Maurin-Gallet, Meije Pigeonnat, Bertille Roure, Héloïse Weiss et la participation au semestre 1 de Capucine Coudert, Mailys David et Alice Gangneux.
Comédiens et comédiennes : Margaux Khatchadourian, Damien Requillart et Hugo Valentiny,
Création lumière : Lucien Valle Régie lumière et son : Lucie David, Clarisse Darbois, Claire Garreau et Jeanne Menière sous la direction de Noé Germani-Boyer Vidéastes : Isalyne Albert, Robinson Baudet, Emma Berna, Nina Bernard, Zineb Rjimati, Encadrantes : Karine Priot et Elodie Lefebvre
Prélude musical : cours M.A.O de la section Musique-études sous la direction de Jean-Michel Pirollet Musique : séquence de la bande-originale de film Vertigo d’Alfred Hitchcock par Bernard Hermann, 1958
Costumes : Nicolas Barry
Photographe : Ugo Mary de l’association Graines d’Images (IG : @mary.aspect)
Je réserve en ligne : https://www.helloasso.com/associations/art-scene/evenements/vertiges-spectacle-danse-etudes
Évènement ouvert à tous les publics et gratuit
En partenariat avec : Compagnie Ensemble Facture. Projet soutenu par la DRAC
Informations complémentaires
- claire.baudy@insa-lyon.fr
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INSA Lyon - La Rotonde - 14 Avenue des Arts - 69100 Villeurbanne
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Art & Culture
Nos corps et nos espaces - Spectacle de danse
La section danse-études vous présente l'un de ses deux projets chorégraphiques annuels : "Nos corps et nos espaces", sous la direction de Natacha Paquignon – Cie Corps Au Bord
Qu'est-ce qui rend un espace accueillant ou oppressant ? Comment se répondent nos corps et les lieux ? À quel moment la relation devient-elle conflictuelle ? Pouvons-nous transformer notre perception de l'environnement, entrer dans un rapport de continuité avec les espaces et les occuper autrement ? Cette pièce est une proposition où la danse entre en résonance avec un environnement qui n'a pas été conçu pour elle. Les corps des danseurs et danseuses entament un dialogue avec les lieux qui évolue au fil de la rencontre avec différents espaces. En plus de leur présence physique, ils et elles habitent certains espaces dans une dimension invisible. Leurs corps virtuels augmentent les lieux réels. Les scènes de réalité augmentée seront accessibles via l'application Reveality, téléchargeable sur place ou ici : https://reveality.io/fr/
Crédits : Chorégraphe : Natacha Paquignon | Compagnie Corps Au Bord, Assistante chorégraphique : Laure-Anne Deltort, Regard extérieur : Delphine Savel, Musique : Valentin Durif, Vignettes de réalité augmentée : Selim Tigrine (vidéaste) et Maxime Touroute (ingénieur et artiste numérique | Reveality), Costumière : Nadine Chabannier
Danseurs et danseuses : Elise Auger, Camille Bar, Clémence Chaffanjon, Marine Charvat, Axelle Cherrier-Boiron, Célia Compère, Ninon Desclaux, Amélie Fort, Juliane Fraisse, Adèle Hamelin, Sterenn Le Roux d'Orvenn, Mohamed-Youssef Malki, Louise Marc, Thibaud Mathieu, Bianca Muccini
Création et régie son et lumière / Tecks : Mathis Arbez, Alice Cador, Arys Sahler et Mattéo Thenoz sous la direction de Noé Germani-Boyer
Photographe : Ugo Mary de l’association Graines d’Images (IG : @mary.aspect) –
Je réserve en ligne : https://www.helloasso.com/associations/art-scene/evenements/nos-corps-et-nos-espaces-spectacle-danse-etudes
Jauge limitée - réservation obligatoire – Évènement ouvert à tous les publics et gratuit
En partenariat avec : Compagnie Corps Au Bord.
Informations complémentaires
- claire.baudy@insa-lyon.fr
- https://www.helloasso.com/associations/art-scene/evenements/nos-corps-et-nos-espaces-spectacle-danse-etudes
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Agora et studio de de danse, Bâtiment La Rotonde, 14 avenue des arts, 69100 Villeurbanne
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Art & Culture
L'Affaire Correra, un feuilleton théâtral sur le relogement
Par le Collectif X
Nous sommes dans le quartier imaginaire de La Péruche. Dans le cadre de la réhabilitation du secteur de La Protection, il a été décidé d'abattre deux barres.
Les chargés de relogement du bailleur social rencontrent les habitants concernés, afin de leur proposer de nouveaux logements. L'une d'elle, Madame Correra, refuse les propositions qu'on lui fait, sans que ses raisons soient très claires.
Autour de l'obstination de Madame Correra se déploie un récit très large, qui mêle politiques et travailleurs sociaux, anciens et nouveaux habitants du quartier, destins heureux et vies brisées...
De 2017 à 2019, le Collectif X a été en résidence dans le quartier de La Duchère, à Lyon, pour accompagner par le théâtre le processus de relogement des habitants de barres promises à la démolition. En juin 2018, après un an pendant lequel nous avons proposé le projet VILLES#, nous avons décidé de changer nos outils.
Ce processus a donné L'affaire Correra, un feuilleton théâtral de fiction, que nous avons joué par épisodes, à mesure qu'il était écrit, dans tous les lieux de sociabilité du quartier, avant de le proposer en version longue en fin d'année.
L'affaire Correra déploie une histoire imaginaire nourrie de toute la matière que nous avions recueillie dans le quartier. Devenue une pièce de notre répertoire, elle garde trace de la manière singulière dont elle a été réalisée et reste découpée en épisodes.
Collectif X
Auteur : François Hien,
Mise en scène et interprétation : Jérôme Cochet, Clémentine Desgranges, Kathleen Dol, François Hien,
Scénographie : Charles Boinot et Jérôme Cochet
Création lumière : Benoit Bregeault et Charles Boinot
Régie lumière : Benoit Bregeault
Coordination : Julien Nini
Administration de production : Tiphaine Vézier et Maëlle Gagne
Diffusion : Nicolas Ligeon – cie Harmonie Communale
Production : Collectif X
Avec le soutien du CGET, de la Ville de Lyon, de Grand Lyon Habitat, de la Mission Duchère, du Centre Social de la Sauvegarde / Le Collectif X reçoit le soutien du Département de la Loire et de la Ville de Saint-Étienne
Informations complémentaires
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La Rotonde - Campus LyonTech-La Doua – Villeurbanne
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Art & Culture
Le Pas Grand Chose - Johann Le Guillerm - Cie Cirque ici
Johann Le Guillerm - Cie Cirque ici
Si ce que je vois me cache toujours quelque chose qui est derrière ce que je vois, quelle science peut affirmer fournir des clés sérieuses de compréhension du monde ? Et si on reprenait tout à 0 ? Dans sa conférence sur Le Pas Grand-Chose Johann Le Guillerm nous fait entrer de plain-pied dans quelque chose de son pas grand-chose ou comment recréer le monde à partir du point minimal ? Comment affirmer que le monde peut être réélaboré par soi-même pour ne pas le subir mais mieux l’éprouver, le penser, le vivre. Une utopie ? Sauf que quand Johann Le Guillerm dialogue avec le point, l’aventure prend des tours extrêmement inattendus. Accepter d’entrer dans les méandres de ce cerveau réfractaire nous fera perdre nos repères les plus élémentaires. Le déséquilibre menace, le tourbillon est permanent. La démonstration du conférencier semble implacable, ses expérimentations à vue très convaincantes. Mais derrière les apparences, jaillit une vision du monde qui met nos logiques en déroute. Car accepter de penser contre le monde, c’est abandonner nos a priori mais peut-être aussi nos à posteriori…
Entrée libre - sans réservation - Durée : 1h15
Voir => Dossier de presse Le Pas Grand Chose - Conférence spectacle
Distribution :
- Conception, mise en scène et interprétation : Johann Le Guillerm
- Création lumière : Anne Dutoya
- Régie lumière : Flora Hecquet
- Régie vidéo : David Dubost
- Création Sonore : Alexandre Piques
- Vidéo graphiste : Christophe Rannou
- Costume : Anaïs Abel
- Fabrication et construction : Silvain Ohl
- Déco : Alexandra Boucan
Informations complémentaires
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La Rotonde - Campus LyonTech-La Doua – Villeurbanne
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Art & Culture
Création chorégraphique de Lēnablou : « Le sacre du sucre »
« Insularité » et « pluriversalité », un pas de danse à la rencontre de l’autre.
Lēnablou est docteure en anthropologie de la danse, danseuse, chorégraphe et pédagogue autour de la Techni'Ka et de l'esthétique du Bigidi issues du Gwoka.
« Le sucre » est l’estampille d’une expérience unique dans l’histoire de l’humanité, celle de la colonisation où les corps ont été au bout de leur déshumanisation. Lēnablou, héritière de cette histoire nous embarque dans cette étincelle sensible de la création humaine qui est l’art du fap-fap, de l’inattendu, de l’improbable, de la rupture, de l’imprévisible…
En somme une esthétique de l’harmonie du désordre !
Porté par la section Danse-études du Centre des Humanités de l'INSA Lyon, l’Art de la Scène et Lafabri'K - Laboratoire des danses et expressions artistiques (Guadeloupe), avec les étudiantes associées : Lou Vereertbrugghen (Génie énergétique et environnement, 5e année), Jeanne Dupas et Pauline Lavainne (Biosciences, 5e année), ce projet est conçu en partenariat avec le département de notation du mouvement du CNSMD Paris et soutenu par la Maison de la Danse, le Centre national de la danse et la DRAC Auvergne Rhône-Alpes.
Conférence : Le geste chaotique du corps dansant : expression d'une nouvelle pluriversalité.
Mardi 8 novembre - 12h30 - Rotonde des Humanités, Campus LyonTech-La Doua – Villeurbanne
Entrée Libre – ouverte à tous
Informations complémentaires
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Rotonde des Humanités, Campus LyonTech-La Doua – Villeurbanne
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Formation
« Le bigidi, c’est faire corps avec le déséquilibre permanent sans jamais tomber »
Les prémisses de la relation entre Lēnablou et la section danse-études avaient débuté dès 2015. En avril dernier, des élèves-ingénieurs danseurs ont été accueillis en Guadeloupe pour découvrir un travail inédit : la théorisation d’une danse traditionnelle insulaire. Développée par Lēnablou, chorégraphe et anthropologue de la danse, « la Techni’ka » résulte d’un long processus d’analyse d’une culture qui se transmettait jusqu’alors par l’oralité. Accompagnés sur l’île par « Lafabri'k », un laboratoire des danses et expressions artistiques, les 32 étudiants de l’INSA Lyon ont ainsi découvert « l’art de vaciller sans tomber ».
Après ce premier temps d’échange au printemps, c’est à la section danse-études et à l’association l’Art de la Scène de recevoir la danseuse sur le campus en novembre prochain. À l’occasion du lancement de la seconde partie du projet, Marine Plaza (5GEN), Lisa Biche (5GM) et Julien Poletti (4GM), se sont prêtés au jeu de l’interview croisée pour raconter cette expérience sensorielle qui les a poussés à expérimenter le déséquilibre permanent.
En avril dernier, vous vous êtes rendus en Guadeloupe pour découvrir « la Techni’ka », une technique développée à partir du Gwoka, une danse traditionnelle. Comment peut-on résumer le travail de Lēnablou ?
Julien : Les danses populaires s’opposent aux danses savantes, celles qu’il faut apprendre à partir d’une théorie comme la danse classique par exemple. Le Gwoka fait partie de la première catégorie : c’est une danse qui tire ses origines dans l’histoire de l’esclavage, née dans les plantations. De cette culture, Lēnablou a théorisé ces mouvements qui ont coutume d’être transmis uniquement à l’oral. C’était la première fois que les pas étaient étudiés en vue d’être écrits. La Techni’ka est le nom de cette théorie.
Lisa : Autour de la Techni’ka, il y a une philosophie, appelée « le Bigidi », un mot créole qui signifie « chanceler » ou « vaciller ». C’est l’idée de faire corps avec le déséquilibre permanent sans jamais tomber. Dans cet esprit, les mouvements du Gwoka ont été étudiés pour être réappropriés. Pour comprendre les gestes et la tonalité, il faut comprendre la culture guadeloupéenne. D’ailleurs pendant notre séjour, les masterclass que nous suivions étaient complétées par des rencontres avec des gens de l’île, ce qui nous a permis de relier les mouvements de la Techni’ka et du Gwoka qui sont très liés à l’histoire de la Guadeloupe.
Comment pourriez-vous décrire les mouvements du Gwoka ?
Marine : Il y a dans le Gwoka, des positionnements de pieds totalement inédits, presque étranges et inhabituels pour le corps. Ces positions recherchent le déséquilibre et le chancellement, le fameux état du « Bigidi ». C’est une danse que l’on fait résonner à l’écoute d’une percussion et qui se danse pendant des soirées Léwoz, des fêtes locales où danseurs, chanteurs et tambouriers s’unissent. Nous avons eu la chance d’en vivre une et c’était très impressionnant. Les danseurs se mettent en mouvement plus par nécessité que par envie de danser, comme un besoin viscéral de faire corps avec la musique.
À titre individuel, que retenez-vous de cette rencontre inédite ?
Julien : En me rendant en Guadeloupe, je m’attendais à apprendre les bases d’une danse mais j’ai retenu une chose essentielle de l’enseignement de Lēna et du Bigidi qui me resteront longtemps : être fort, c’est savoir tomber et toujours s’adapter.
Marine : La méthode d’apprentissage de la Techni’ka est très rigoureuse et Lēna est une femme ferme qui a cherché à nous pousser dans nos retranchements. J’ai compris en dansant : parfois, il faut pouvoir « sentir » avec le corps plus que de « comprendre » avec la tête.
Lisa : À travers les bases de la Techni’ka, nous avons aussi découvert l’histoire de la Guadeloupe, et c’est ce côté qui m’a profondément touchée. C’est ce que je retiens surtout de cette expérience : la morale du Bigidi. Le déséquilibre fait partie du jeu, mais il faut se relever : après une épreuve, on se doit d’aller de l’avant.
Avril 2022
Le travail qui vous a été donné d’expérimenter s’apparente à un véritable travail de recherche du mouvement. En tant que futurs ingénieurs, y avez-vous vu des liens avec la science ?
Julien : Elle a fait un travail analogue à celle d’un chercheur en science ; elle a d’ailleurs même écrit une thèse sur le sujet. En allant à la rencontre des gens et en observant l’existant, le Gwoka, elle a formalisé la Techni’ka : c’est comme faire des expériences pour valider ou invalider une hypothèse scientifique.
Marine : Dans notre futur métier, il y a la théorie : la corde intellectuelle que l’on tresse à l’école. Avec le Gwoka, j’ai compris cela : toucher d’abord la sensibilité permet parfois de mieux la comprendre théoriquement. Pour être des ingénieurs mobilisés, il nous faudra prendre conscience de l’importance de la corde sensible.
Lisa : En tant qu’ingénieurs, nous allons agir dans un monde pour des gens. On peut le faire grâce à notre formation, mais si on veut des impacts réels, il faut être capable de comprendre les besoins de ces personnes. Je ressors de cette expérience plus nourrie en tant que future-ingénieure, car je crois que c’est important de savoir pourquoi on fait les choses.
• Conférence de Lēnablou sur la culture guadeloupéenne :
« Le geste chaotique du corps dansant : expression d’une nouvelle pluriversalité »
Le 8 novembre à 12h30 - Rotonde - Campus INSA Lyon - Entrée libre.
• Représentation par la Compagnie Trilogie Lēnablou :
« Le sacre du sucre »
Le 10 novembre à 20h00 - Rotonde - Campus INSA Lyon - Entrée libre.
Une campagne de financement participatif pour accompagner le deuxième volet du projet a été lancée par l’association étudiante l’Art de la Scène : https://lacooperative.groupe-insa.fr/en/projects/projet-gwada

Art & Culture
Match d'impro de rentrée – TTI
La Troupe Théâtrale de l'INSA Lyon vous convie au premier match d'impro de l'année !
L’équipe d’impro vous invite à démarrer l’année avec un match de folie ! Venez retrouver la TTI affronter les PolyGônes sur la scène mythique de la Rotonde.
Placement libre.
Informations complémentaires
- https://fb.me/e/3t3gdw46Q
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CGR La Rotonde - 20 avenue Arts, 69100 Villeurbanne.
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Art & Culture
Au-delà des serrures
Une pièce proposée par la section Théâtre-études de l'INSA Lyon et la Bande à Mandrin
Une création collective, hybride (musique et théâtre) sur le milieu carcéral, riche d'extraits de deux œuvres théâtrales (Le sas et Prison possession), de témoignages de détenus anonymes
et d'écrits de nos étudiants.
Comment vit-on en prison ? Est-ce l’enfermement qui me définit ? Est-ce mon crime ? Est-ce l’espoir de ma sortie ? Ma sortie…
Mise en scène : Laurence Besson
Comédiens-Auteurs : Gwenaëlle Ancel, Chema Ayadi, Claire Berthaud, Amélie Fortin , Elias Gabory , Margaux Khatchadourian, Alia Rifki, Charline Roubaud, Aurélien Thomas, Hugo Valentiny, Esteban Vaissière
- Lumière-Son : Alexandre Biaud, Aimé Bongiraud, Flora Hilt, Ama-Lisa Laclef
Encadrement professionnel : Cédric Chaumeron, Agnès Envain - Assistant de création : Simon Langlois
Entrée Libre
Informations complémentaires
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🕐 20h30 - Rotonde INSA Lyon - Campus Lyon Tech – La Doua - 14 avenue des arts - 69100 Villeurbanne