Laboratoire commun

10 avr
10/04/2019 08:30

Sciences & Société

Inauguration du laboratoire commun Behaviors.ai

Laboratoire commun financé par le programme labcom édition 2016 de l'ANR

Behaviors.ai est porté par l'équipe SMA (Systèmes Multi-Agents) du LIRIS* et par l'entreprise Hoomano qui conçoit des applications pour les robots d'interaction.

L'objectif de ce laboratoire commun est d'explorer de nouvelles approches de l'intelligence artificielle, et en particulier l'intelligence artificielle développementale, pour concevoir de nouvelles formes d'interactions et pour créer des robots plus empathiques, capables d'apprendre au fur et à mesure de leurs interactions avec l'environnement.

L'inauguration aura lieu dans le cadre du SIDO, l’événement fondateur de la filière IoT. Elle sera suivie du workshop annuel de Behaviors.ai sur le thème : Emotionally Intelligent Social Robots

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*LIRIS - Laboratoire d'InfoRmatique en Image et Systèmes d'information
UMR 5205 CNRS / INSA Lyon / Université Claude Bernard Lyon 1 / Université Lumière Lyon 2 / École Centrale de Lyon

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  • Centre des congrès, Cité internationale - 50 Quai Charles de Gaulle 69006 Lyon

17 jan
17/jan/2018

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Applications dentaires : le LEAD reconduit pour 18 mois !

Inauguré en mai 2015, le laboratoire commun public-privé LEAD vient d’être reconduit pour une période de 18 mois à compter de janvier 2018. Une très bonne nouvelle pour le laboratoire MATEIS et l’entreprise Anthogyr qui développent ensemble des matériaux innovants pour applications dentaires.

CONSO-LEAD, c’est même le nouveau nom de ce laboratoire commun qui bénéficie de 18 mois de plus pour pouvoir aller jusqu’à la commercialisation des nouveaux produits qu’il a conceptualisés.

Créé pour promouvoir la recherche et l’innovation dans le domaine des biomatériaux à usage dentaire, le LEAD (pour Laboratoire d’Excellence pour Applications Dentaires) a pu bénéficier durant ses trois premières années d’activité d’une subvention de l’agence nationale de la Recherche (ANR) à hauteur de 300 k€. Avec cette prolongation, il va pouvoir poursuivre son but, en bénéficiant d’une subvention de l’ANR équivalente à l’investissement de la société Anthogyr.

« Le LEAD a vu le jour pour permettre de développer des nouveaux produits dans le domaine des dispositifs médicaux dentaires et de créer des emplois pour faire vivre l’activité. 3 ans, c’est trop court pour lancer la phase de commercialisation, les durées d’introduction sur le marché médical étant souvent plus longues, explique Damien Fabrègue, responsable scientifique du LEAD. On a donc un peu plus de temps pour arriver sur le marché ! »

D’autant plus que certains produits innovants sont quasi prêts à faire leur entrée commerciale. « Nous proposons des implants et des prothèses dont les propriétés ont été optimisées, sachant qu’il s’agit d’alliages métalliques biomédicaux ou de céramiques à base de zircone. Nous avons cherché à les rendre plus résistants à long terme, plus stables dans le temps et mieux intégrés aux tissus. Par exemple, nous essayons de modifier l’alliage de titane habituellement utilisé par un traitement thermique innovant qui permettrait de gagner en résistance et donc pouvoir utiliser des implants moins invasifs pour améliorer la vie des patients » précise Damien Fabrègue.

Voici des exemples d’implants de la société Anthogyr

CONSOLEAD est composé de 11 personnes, 6 du laboratoire MATEIS, 4 d’Anthogyr, et d’un ingénieur embauché pour ces 18 prochains mois.

« Nous avions recruté une première personne, Aléthéa Liens, qui poursuit actuellement une thèse CIFRE sur les problématiques communes entre les matériaux métalliques, ma spécialité de recherche, et la céramique, spécialité de recherche de Jérôme Chevalier, directeur de MATEIS. Grâce à la création du LabCom, de nouvelles connexions sont nées, notamment avec l’Université de Leoben en Autriche et celle de Birmingham en Angleterre, que je rencontre très prochainement pour aller plus avant » conclut Damien Fabrègue.

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12 juin
12/juin/2017

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Forage pétrolier : un laboratoire commun naît à Villeurbanne

La société DrillScan et le laboratoire LaMCoS (CNRS/INSA Lyon) ont uni leurs forces pour créer le laboratoire commun DrilLab, inauguré il y a quelques jours à l’INSA Lyon. Entretien avec Lionel Manin, enseignant-chercheur à l’INSA Lyon et responsable de DrilLab.

Quelle est la mission de ce laboratoire commun ?
L’objectif est de développer un logiciel de simulation novateur pour le forage pétrolier et géothermique. Le LaMCoS a une expertise dans la dynamique des rotors et le train de tiges de forage étant une machine tournante, il est bien placé pour travailler sur cette problématique. En terme d’enjeu sociétal, il s’agit-là d’énergie et de sécurisation des moyens de forage. Nous allons développer un logiciel qui permet de prédire le comportement dynamique de la tige de forage et d’éviter des situations catastrophes. Mais ce logiciel pourra servir à n’importe quel type de forage.

Depuis quand existent les liens entre le LaMCoS et DrillScan ?
Nous travaillons ensemble depuis 2 ans. Cette collaboration a débuté par le projet de fin d’études d’un de nos étudiants, et elle a aussi été marquée par une mise en contact via l’Institut Carnot Ingénierie at Lyon.
Historiquement, le LaMCoS avait travaillé dans le domaine de la simulation pour le forage pétrolier. Ce sont ces travaux antérieurs qui ont suscité l’intérêt de la société DrillScan.

Quel est pour vous l’atout de ce labcom ?
DrillScan est une société qui n’est pas sous le joug des grosses majors, c’est un prestataire qui propose des solutions nouvelles qui justement ne sont pas proposées par les grosses compagnies.
Son centre de recherche et développement est basé au pôle Pixel, à Villeurbanne, et cette proximité facilite nos échanges. 10 personnes sont impliquées dans cette aventure du DrilLab qui part d’abord pour 3 ans, et qu’on espère bien voir durer sur le long terme.

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14 mar
14/mar/2017

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PITAGOR : les géosynthétiques passés au crible pour le marché

Comment apporter de la valeur ajoutée à un produit technique fabriqué par une entreprise française et faire évoluer les normes dans son domaine d’activité ? C’est tout le défi que s’est lancé PITAGOR, laboratoire commun associant l'équipe de recherche GRG du laboratoire SMS-ID de l’INSA Lyon et l'entreprise TEXINOV.

Spécialiste européen dans son domaine, le PME française Texinov a développé un savoir-faire unique dans l’innovation et la conception de textiles techniques fonctionnels. Au service de plusieurs marchés (Génie Civil, Agriculture, Médical et Industrie), elle s’est progressivement tournée vers l’expertise de l’INSA Lyon pour travailler main dans la main sur ses produits et améliorer leurs performances.
C’est ainsi qu’est né le laboratoire commun PITAGOR, pour Plate-forme d’Innovations Technologiques Appliquées aux Géosynthétiques des Ouvrages Renforcés, financé par l’Agence National de la Recherche.

« Notre contrat de laboratoire avec l’ANR a été signé en décembre dernier et nous allons pendant les 3 années qui viennent, grâce au budget alloué de 300 000 euros, aider Texinov à développer de nouveaux produits et à changer les normes vieillissantes du secteur, pas forcément adaptées aux géosynthétiques qui peuvent être développés aujourd’hui » explique Laurent Briançon, enseignant-chercheur à l’INSA Lyon et directeur de PITAGOR.

Cas pratique
C’est grâce au parcours de ce scientifique que l’aventure PITAGOR est rendue possible. D’abord Maître de Conférences aux Conservatoire des Arts et Métiers, Laurent Briançon suit le projet de la ligne TGV Tour-Bordeaux, qui a la particularité de traverser 2 km de zones marécageuses avant la Dordogne. Après un passage de deux ans en bureau d’études et une arrivée à l’INSA Lyon en 2014, il assiste la société Terrasol pour apporter la solution à VINCI et fait valoir l’intérêt du géosynthétique.

« La solution initiale de VINCI était d’implanter dans le marais de la « Virvée » des inclusions rigides de 12 mètres de profondeur dans ce sol inconstructible, puis de les coiffer de dalles de béton. Le remblai viendrait par-dessus et permettrait la construction de la ligne ferroviaire. Sollicité pour la validité technique de cette solution, nous avons proposé de remplacer les dalles de béton par des nappes de géosynthétique» raconte Laurent Briançon.

Les deux solutions sont testées sur le même tracé et l’étude va en effet démontrer que la géogrille en PVA (Polyvinyle Alcool) conçue par Texinov apporte une meilleure efficacité au projet.

« Le chantier était simplifié, moins coûteux, moins long, avec une solution durable puisque garantie pour la durée de vie de la ligne» précise le chercheur, qui annonce avec fierté que l’ouverture de la ligne TGV Tour-Bordeaux est imminente, grâce en partie aux produits de Texinov.

« L’entreprise a même intégrer des fibres optiques dans cette géogrille, pour mesurer les variations de la déformation des géosynthétiques installés permettant de vérifier leur efficacité. L’utilisation de ces rouleaux géosynthétiques complètement instrumentés est très intéressante » ajoute le scientifique.

C’est vers ce type de projet, où l’expérience valide la solution géosynthétique, que PITAGOR veux s’orienter.

19 personnes composent les 3 pôles de fonctionnement de PITAGOR (ingénierie & technique, scientifique, et administratif), rejoints à ce jour par deux doctorants et de nombreux étudiants. PITAGOR sera inauguré le 16 mars prochain sur le campus de l’INSA Lyon en présence de représentants du réseau INSA, Texinov, du pôle de compétitivité Techtera, d’Indura et de l’ANR.

 

PITAGOR développe son activité avec 7 sujets d’études :

- frottement aux interfaces
- géosynthétiques sur cavité
- géosynthétiques sur inclusions rigides
- fluage des géosynthétiques
- géosynthétiques multifonctions
- endommagement à la mise en oeuvre
- géosynthétiques instrumentés

 

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