
INSA Lyon
Monde : la plus grande compétition des métiers organisée avec l'INSA !
En route pour WorldSkills 2023 ! Si la France a su tirer son épingle du jeu face au Japon pour l’accueil de la 47e WorldSkills Compétition, c’est grâce à la ville de Lyon ! Très motivée pour décrocher le titre de ville-hôte, la Métropole de Lyon a travaillé pendant de longs mois sur ce dossier, bénéficiant de nombreux soutiens. Parmi eux, celui de l’INSA Lyon.
Son directeur, Éric Maurincomme, affirme en effet l'engagement de son établissement dans cette aventure.
« WorldSkills 2023 s’inscrit complètement dans l’ADN de l’INSA Lyon, un modèle basé sur la recherche de l’excellence, l’envie de se dépasser, l’ouverture à d’autres cultures, l’échange avec les jeunes du monde entier, la pluridisciplinarité, la convivialité, l’entraide, l’esprit d’équipe et la créativité issue de la diversité. Des valeurs qui au-delà du campus sont largement partagées et mises en oeuvre au sein de la communauté lyonnaise » soulignait-il en octobre 2018.
Depuis, le jury composé de 60 pays votants, membres du mouvement WorldSkills, a rendu son verdict. Après Shanghai en 2021, c’est bien à Lyon que le rendez-vous est donné. Le projet conçu par la Métropole, en étroite coordination avec l’INSA, est celui qui a été retenu pour accueillir cet événement d’envergure exceptionnel !
Industrie, automobile, alimentation, végétal, services, bâtiments et travaux publics ou encore nouvelles technologies : une cinquantaine de métiers vont faire l’objet de concours métiers, où 1600 candidats de moins de 23 ans vont s’affronter.
82 pays participent à cette compétition qui s’étale sur quatre jours. Sur la dernière édition organisée cet été à Kazan, 250 000 visiteurs se sont déplacés.
L’INSA Lyon va donc se préparer à accueillir du 11 au 17 septembre 2023 les candidats qui viendront défendre leurs compétences professionnelles à Eurexpo. Le campus de l'INSA Lyon à Villeurbanne se transformera alors en Village Olympique, devenant la vitrine d’une belle compétition qui donne l’occasion à la France de « montrer son savoir-faire et son attachement aux métiers d’arts et d’excellence qui rayonneront dans le monde entier » souligne Michel Guisembert, Président de WorldSkills France.
« Nous mettons tout en œuvre pour accueillir les participants, avec une offre d'hébergement et de restauration sur-mesure. C’est une belle opportunité pour la visibilité de l’INSA Lyon, sur le plan national et un beau challenge pour nos équipes qui ont hâte de participer à cette aventure » indique Carole Brunie, directrice de la vie de campus de l’INSA Lyon.
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Recherche
Découvrir la recherche expérimentale
Étudiant en 4e année de Génie Énergétique et Environnement (GEN), Louis Dupont a intégré depuis avril, l’Université du Queensland en Australie, pour quelques mois dans le cadre d’un stage d’initiation à la recherche et au développement (SIRD)1. Entre premiers travaux de recherche expérimentale et conscience écologique, il raconte.
Trouver une alternative à la gestion des déchets issus de la biomasse
« Pour cette première expérience en recherche, je souhaitais trouver un sujet qui répondait à mes centres d’intérêts, comme les énergies renouvelables. En contactant Luis Yerman Martinez, chercheur uruguayen qui travaille à l’élaboration d’une nouvelle méthode de combustion, j’ai commencé à m’intéresser aux alternatives du traitement des déchets issus de la biomasse. La biomasse permet de générer du gaz, de l’électricité ou de la chaleur à partir des déchets organiques et leur gestion est devenue une vraie source d’intérêt. Les traitements de séchage nécessaires à leur combustion sont souvent énergivores et les autres solutions, comme le compost, trop longues.
Dans le cadre de mon stage, je suis chargé d’étudier le traitement du digestat issu de la production de biogaz. La première phase du processus porte sur la récupération d’un liquide noir, le digestat, qui est le résultat de la méthanisation des déchets organiques, dans mon cas, des plants de framboisiers. Je mélange ce liquide à des fibres de coco pour abaisser la teneur en eau et le rendre combustible. Le mélange est ensuite mis dans un réacteur à combustion auto-entretenue qui chauffe la matière jusqu’à une certaine température. En modulant les entrées d’air et le taux d’humidité, je trouve la zone de fonctionnement de l’appareil qui fournira une réaction exclusivement composée de cendres à son terme. Mélangée à du sable, la matière devient plus perméable, offrant de nombreuses possibilités et l’énergie de la combustion stockée par le sable est facilement valorisable. »
Un travail de recherche en phase avec ses convictions personnelles
« En découvrant l’activité de recherche au travers d’un SIRD, j’ai eu l’opportunité de me confronter à la réalité du terrain. Cela fait aujourd’hui quatre mois que je suis à l’Université du Queensland, et je prends petit à petit conscience de l’importance de l’esprit d’équipe dans ce type de travail. Aujourd’hui, je n’hésite pas à solliciter mes collègues du laboratoire pour échanger sur les bonnes pratiques ou bénéficier de leurs compétences pointues. Parfois, l’attente des résultats est longue, mais quand la solution se présente, on se félicite d’avoir travaillé collectivement.
En rejoignant le département GEN en troisième année à l'INSA Lyon, j’avais pour objectif de participer à la prise de conscience écologique de la société, en espérant pouvoir, au sortir de mon diplôme, sensibiliser les entreprises qui sont des actrices majeures de la transition écologique. Aujourd’hui, je suis convaincu du caractère essentiel de la recherche pour notre société et je réalise que c’est un monde incroyablement riche avec des opportunités infinies. Je me rends compte que du côté de la recherche, on peut prendre part au changement, aussi profondément que dans une entreprise. »

INSA Lyon
L'INSA Lyon parmi les établissements mondiaux les plus performants en matière de développement durable
Le nouveau classement de Times Higher Education, dévoilé le 3 avril dernier, place l'INSA Lyon parmi les meilleures universités mondiales en matière d'impact social et économique.
Ce palmarès inédit évalue la performance des universités et écoles mondiales dans la réalisation des objectifs de développement durable établis par l’Organisation des Nations Unies. Une façon originale de considérer l’excellence universitaire au-delà des critères relatifs à la formation ou la recherche mis en avant dans les classements traditionnels.
Au total, 462 universités, provenant de 76 pays différents, ont été passées au crible. Et ce sont 9 établissements français qui tirent leurs épingles du jeu. L’INSA Lyon se place au 4e rang des écoles d’ingénieurs françaises, derrière Centrale Nantes, Polytechnique et l’Institut Mines Télécom Altantique1.
Pour établir ce classement, le Times Higher Education s’est basé sur 11 critères parmi les 17 objectifs de développement durable2. Pour cette première édition, l'INSA Lyon se distingue sur quatre indicateurs :
- réaliser l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles - objectif 5
- faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables - objectif 11
- prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions - objectif 13
- lier des partenariats pour la réalisation des objectifs - objectif 17.
L'INSA se place au 1er rang des écoles d’ingénieurs françaises dans les catégories "égalité de genre" et "villes et communautés durables". Et au 3e rang des écoles d’ingénieurs françaises dans les catégories "mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques" et "partenariats pour la réalisation des objectifs".
Cette performance met en évidence l'investissement de l'établissement pour relever certains des défis mondiaux les plus pressants.
« Aujourd’hui, nous sommes particulièrement sensibles aux problématiques écologiques et sociales. Nous l’étions dès la création de l’INSA, avec un modèle qui prend en compte les notions d’éthique, d’équité, d’efficacité économique, de citoyenneté, de responsabilité sociétale et de qualité environnementale. Ces principes, plus que jamais d’actualité, prennent vie au travers de nombreuses actions en matière de développement durable, telles que l’accueil et l’accompagnement de la diversité sous toutes ses formes (sociale, culturelle, genre, handicap, internationale), l’éco-campus, l’ouverture à la ville et aux citoyens ou encore la sobriété dans l’usage des ressources » souligne Éric Maurincomme, Directeur de l’INSA Lyon.
1 L'INSA Lyon se classe au 4e rang des écoles d’ingénieurs françaises, soit au 8e rang des établissements français, place 300+.
2 Les 17 objectifs de développement durable selon l’Organisation des Nations Unies : 17 objectifs pour sauver le monde.

International
VISITE DU DEPARTEMENT GENIE ELECTRIQUE CHEZ LE PARTENAIRE AMERICAIN University of Pittsburgh
Objectifs de renforcement du double-diplôme et de promotion des cours en anglais INSA
Du 18 au 21 février, Claudine Gehin, Maître de Conférences en charge des échanges académiques du Département Génie Electrique de l’INSA Lyon, s’est rendue à l’University of Pittsburgh pour rencontrer des personnes-clés de la Swanson School of Engineering notamment le Vice-Recteur des Affaires Internationales, la Directrice des Relations Internationales, le Directeur de la Formation et le Professeur à l'origine du double-diplôme INSA Lyon et Master of Science du Département ECE (Electrical and Computer Engineering).
L’objectif de la visite était multiple : renforcer le partenariat au niveau du double-diplôme (en place depuis 2012), présenter aux étudiants américains la nouvelle offre de cours en anglais de l’INSA et le programme court INNOV@INSA.
L’occasion a aussi été saisie de rencontrer les étudiants INSA sur place dont 3 sont actuellement en 1ère année de double-diplôme, 1 en doctorat et un en poste à Pittsburgh.
Perspectives pour encourager les étudiants INSA à rester en thèse et accueillir les undergraduates de Pitt
Les discussions engagées avec les différents interlocuteurs ont permis d’identifier les points à améliorer, notamment pour encourager les étudiants INSA à poursuivre une thèse à l’University of Pittsburg après leur double-diplôme. Depuis 2012, seulement 2 étudiants sur 10 sont restés pour une thèse : un constat paradoxal vu la supériorité des salaires US comparés aux salaires français. L’INSA doit également réfléchir à des cours et des projets en anglais adaptés aux étudiants américains de premier cycle, les étudiants en Master partant peu en échange.
L’engouement des étudiants de l’University of Pittsburgh est en tout cas toujours aussi prononcé pour le programme court INNOV@INSA qui a accueilli 22 de ses étudiant depuis 2016. Le programme Information & Science Technology (IST) de l’INSA est une alternative de mobilité adaptée aux étudiants en Master du partenaire : un nouvel étudiant sera encore accueilli à la rentrée prochaine.
Partenariat renforcé grâce au réseau GE3 et une collaboration récompensée en Recherche
Au niveau institutionnel, l’INSA et l’University of Pittsburg bénéficient de liens rapprochés grâce au réseau GE3, et le comité de direction dont ils font aussi partie, qui vise à favoriser les échanges d’élèves-ingénieurs entre les universités membres.
Outre la formation académique, l’INSA et l’University of Pittsburg ont de solides relations en recherche. Un projet conjoint (2016-2018) entre le département ECE, les laboratoires LIRIS (Informatique) et INL (Nanotechnologies) de l’INSA, financé par la Région Auvergne Rhône-Alpes, a fait l’objet de plusieurs publications dont une a été récompensée du prix du meilleur papier étudiant par la conférence BIODEVICES en 2018.
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International
Visite de Chalmers University, partenaire historique et pluridisciplinaire de l’INSA Lyon
Le 9 janvier dernier, l’INSA Lyon a accueilli une délégation de haut-rang de Chalmers University of Technology (Suède), composée du Président et quatre Vice-Présidents, dont le VP Recherche et la VP Formation de l’université.
Du coté de l’INSA, le comité d’accueil était composé du Directeur Eric Maurincomme, des directeurs de la Formation, de la Recherche et de ses cinq adjoints, de la Directrice des Relations Internationales ainsi que les porteurs des chaires industrielles, créées toutes deux en 2014, avec les entreprises suédoises SKF et Volvo.
Les discussions engagées ont permis d’identifier des leviers pour les projets de Recherche et pour attirer plus d’étudiants de Chalmers à l’INSA Lyon. Une des pistes concerne le développement de projets de recherche de quelques mois co-encadrés entre nos deux établissements avec des échanges d’étudiants lors de stages. L’offre de cours en anglais de l’INSA, étoffée depuis la rentrée 2018 et étendue à tous les départements pour la rentrée 2019, a notamment été présentée. Favoriser les mobilités administratives et enseignantes entre les deux établissements a également été pointé comme perspective. L’accueil de la délégation s’est terminé par une visite des laboratoires LaMCOS et MATEIS.
Chalmers et l’INSA Lyon ont un partenariat renforcé de longue date, le premier accord de coopération ayant été signé il y a 25 ans. Chaque année, en moyenne dix-huit étudiants INSA partent à Chalmers dans le cadre de Erasmus+ et quatre de Chalmers, pour la plupart via le programme UNITECH, sont accueillis à l’INSA Lyon.
Les deux universités sont membres du consortium UNITECH, avec sept autres universités européennes d’excellence, mais aussi de CESAER, un réseau européen d’universités leaders dans les sciences et les technologies.

Formation
Programme Jeunes Ambassadeurs : un tremplin pour les étudiants
Cette année à l’INSA Lyon, trois élèves-ingénieurs sont devenus Jeunes Ambassadeurs et ont intégré un réseau de pointe pour les relations internationales des entreprises de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Rencontre avec deux d’entre eux : Jeffrey Etaghara en 5e année de Génie Électrique, et Tu Quynh Nguyen en 4e année de Biosciences.
Comment avez-vous découvert le programme Jeunes Ambassadeurs ?
Jeffrey Etaghara : J’ai intégré l’INSA Lyon en 2017 dans le cadre d’un double diplôme avec mon école au Maroc, l’École Nationale des Sciences Appliquées d'El-Jadida. Au début de l’année 2018, j’ai découvert sur le site internet INSA Carrières une annonce de l’association Jeunes Ambassadeurs qui a attisé ma curiosité. J’étais enjoué de pouvoir postuler à ce programme, c’est une belle opportunité pour moi de pouvoir déjà m’intégrer dans un monde professionnel en lien avec mes perspectives d'avenir.
Tu Quynh Nguyen : Dès l’obtention de mon baccalauréat, j’ai voulu partir à l’étranger. Désireuse de choisir un établissement spécialisé en biochimie et en biotechnologie, j’ai découvert l’INSA Lyon depuis le Vietnam, mon pays d’origine. Depuis que je suis à Lyon, je voulais intégrer une association où je pourrais rencontrer des étudiants du monde entier et connaître leur culture. Après quelques recherches et des échanges avec mes amis internationaux, je me suis tournée vers le programme Jeunes Ambassadeurs.
Quelles opportunités vous apportent ce programme ?
J. E. : Appartenir à l’association Jeunes Ambassadeurs m’apporte au quotidien. J’évolue avec Chantal Dagnaud, la fondatrice d’Institutions et Stratégies. C’est un cabinet de conseil spécialisé dans les affaires publiques et l’ingénierie de financements. Cela me permet de maîtriser les enjeux géopolitiques ayant un impact sur le secteur de l’énergie auquel je m’intéresse beaucoup en tant qu’ingénieur. C’est une façon pour moi d’avoir déjà un pied dans le monde de l’entreprise.
T. Q. N. : Pour ma part, c’est l’opportunité de pouvoir assister à des événements et des visites qui me permettent de découvrir les richesses culturelles et économiques de Lyon. J’ai notamment pu visiter l’entreprise Renault Trucks, pour laquelle j’ai compris le fonctionnement mais également l’organisation des métiers industriels et la réalité du monde professionnel. C’est également une opportunité pour l’INSA de créer ce type de partenariat. En effet, cela accroit l’intégration des étudiants étrangers dans la vie sociale, économique et professionnelle du pays tout en créant un incroyable réseau de Jeunes Ambassadeurs.
Quelles sont les conditions pour pouvoir candidater ?
T. Q. N. : Le processus de candidature est simple. Après avoir envoyé notre dossier avec une lettre de motivation, on reçoit en une semaine une réponse de l’association. L’inscription est entièrement gratuite pour les étudiants. Le processus de sélection est clôturé par une soirée d’intégration dans les Salons de l’Hotel de Ville de Lyon, organisée avec tous les nouveaux ambassadeurs de la région.
J. E. : Cela nous permet de rencontrer pour la première fois notre coach professionnel. L’objectif est que les parrains nous fassent découvrir la vie à la française. L’équipe de la Direction des Relations avec les Entreprises de l’INSA m’a guidé et épaulé pour que je puisse intégrer le programme dans les meilleures conditions.

Vie de campus
Cours à la carte à l’INSA Lyon : coopérer en contexte interculturel
Vingt-neuf élèves-ingénieurs de l’INSA Lyon ont travaillé avec vingt élèves migrants du Lycée Professionnel Flesselles pour co-organiser un tournoi de foot. Mission accomplie pour les deux établissements qui permettent ici l’ouverture de tous sur l’international et l’interculturel.
Sortir des sentiers battus, c’est toute l’intention portée par Élisabeth Aumeunier en proposant un cours atypique aux élèves ingénieurs de l’INSA Lyon. Cette professeure très engagée dans ses missions travaille depuis plus de deux ans avec une collègue enseignante, Erin Tremouilhac, sur une nouvelle dimension : participer au développement de l’international et de l’interculturel dans la formation des futurs ingénieurs INSA.
« Nos élèves peuvent choisir des cours SHS (Sciences Humaines et Sociales) à la carte en 4e et 5e année de leur formation. Ces cours viennent enrichir leur profil de futur ingénieur et compléter leurs compétences techniques explique Élisabeth. »
Avec trois collègues, Lorna Fitzpatrick (professeure d’anglais), Isabelle Hyunh (ingénieure) et Marianne Chouteau (enseignante-chercheure en SHS), elles imaginent un cours sur mesure. Les deux axes de formation sont l'accompagnement à la mobilité internationale et le questionnement des métiers de l’ingénierie sur la compréhension des enjeux de la mobilité.
« Nous avons souhaité organiser le cours autour de la co-construction et de la réalisation d’une action commune, un tournoi de football. Cette action a permis de confronter nos étudiants à une situation demandant de mettre en œuvre les apprentissages et la compréhension des enjeux interculturels traités en classe. C’est ainsi qu’ils ont travaillé avec des jeunes migrants scolarisés au Lycée Flesselles dans le 1er arrondissement » souligne Élisabeth.
Avant de travailler sur l'organisation du tournoi sportif, les insaliens ont d’abord été sensibilisés aux parcours difficiles de ces lycéens, majoritairement originaires d’Afrique francophone. Vice-versa, les lycéens ont pu en apprendre plus sur le cursus des élèves ingénieurs. Douze heures d’enseignement dédiées à la communication interculturelle associées à un travail autour de l’intercultularité géographique, sociétale et en ingénierie ont été nécessaires. Ils sont ensuite, ensemble, préparer le montage et la co-conception du tournoi de football. Plus qu’un cours, ce fut avant tout une aventure humaine puisque insaliens et élèves de Flesselles ont tissé des liens.
« Avant le tournoi, il y a eu des discussions sur les valeurs du foot : sont-elles universelles ou différentes selon les cultures ? Que reflètent-elles de la société ? précise Élisabeth.
Le tournoi s’est déroulé le samedi 15 décembre dans une ambiance chaleureuse et conviviale avec la volonté de tous de voir cette action réussir.
Pour Tchaa Kpemissi, originaire du Togo et étudiant en 4e année au département Génie Énergétique et Environnement, l’expérience a été très enrichissante.
« Je venais de faire quatre années d'étude au Maroc et j'étais un nouvel arrivant en France. Ce cours m’a permis de comprendre les enjeux qui sont mis en œuvre dans une communication interculturelle, de mieux appréhender les différences culturelles et de mieux m'adapter à ma nouvelle vie étudiante en France. Il m'a aussi permis de tisser des liens avec mes collègues grâce au travail en petit groupe » indique le jeune étudiant.
« C'est un complément à la formation d'ingénieur puisqu'il m'a ouvert les yeux sur une nouvelle dimension du métier d'ingénieur : l'ingénierie positive » conclut Tchaa.

International
Lyon-Tōhoku, un partenariat stratégique toujours plus structuré
Une délégation d'une soixantaine de chercheurs et représentants d'institutions japonaises était présente à l'INSA Lyon pour l'inauguration de l’Institute of Fluid Science Lyon Center et pour le forum annuel du réseau académique et institutionnel JANET (Japan Academic Network in Europe).
Le Directeur de l’INSA Lyon, Dr. Eric MAURINCOMME, le Professeur Hideo OHNO, Président de l’université du Tōhoku, et le Directeur de l'Institut INSIS du CNRS, Dr Jean-Yves MARZIN, ont eu l'honneur d'ouvrir la cérémonie d'inauguration du centre de recherche créé par l'Institute of Fluid Science (IFS) de l'Université du Tōhoku : l'IFS Lyon Center.
Fondé en 1943 à l'Université du Tohoku, l'IFS est aujourd'hui un centre de recherche de renommée mondiale avec une stratégie à l’international très ambitieuse. Le projet de l'IFS pour 2030 est de former un pôle de recherche international où se rejoignent des chercheurs du monde entier pour travailler conjointement sur sa finalité : continuer de progresser en sciences des fluides et des phénomènes de transport en général, et en technologies d'analyse de la dynamique des thermo-fluides.
L'IFS Lyon Center est également rattaché à l'UMI ELyTMaX (Engineering Science Lyon-Tohoku). Fondé par le CNRS, l'Université de Lyon et l'université du Tōhoku, ce laboratoire franco-japonais dédié à l’étude des matériaux et systèmes soumis à des conditions extrêmes, est localisé au Japon depuis 2016 et a inauguré l’ouverture d’un site à Lyon en mars 2018.
Ces deux entités ont, entre autres, l'objectif de faciliter l'accueil de chercheurs et d'étudiants de l'université du Tōhoku à l’INSA Lyon. La délégation a également visité les locaux d'ELyTMaX à Lyon et de l'IFS Lyon Center, ainsi que le bureau de liaison de l'université du Tōhoku et de l'Université de Lyon, basé sur le campus de l'INSA Lyon depuis 2004, où sont exposés une vingtaine de projets de recherche du LIA ELyT GLobal.
Le lendemain de l'inauguration, l'INSA a accueilli en collaboration avec l’université du Tōhoku, le forum JANET, le rendez-vous annuel d'un réseau de 28 universités et institutions japonaises qui ont des bureaux et des laboratoires en Europe, dont l'objectif est de promouvoir la collaboration avec des universités européennes.
Le forum a permis aux universités et centre de recherche japonais et français de présenter sous la forme de conférences leurs ambitions à l’international et de discuter de leurs stratégies et des outils de coopération avec les institutions présentes. Parmi les participants figuraient notamment l'université du Tōhoku, University of Tsukuba, Shinshu University, Nara Institute of Science and Technology, l’Université de Lyon, le Directeur de l’IDEXLyon, le CNRS, la Commission Européenne, et les agences gouvernementales japonaises JSPS et JST. Cet événement a également été ponctué par la participation notable de Mr. Hidekazu Nagasawa, Consul Chef du Bureau Consulaire du Japon à Lyon.
A l'occasion de ce rassemblement exceptionnel à Lyon, une session d'information, ouverte à tous les étudiants de Lyon et de la région, a été organisée pour présenter les programmes de formation. Parmi l'auditoire, représentants d'établissement, étudiants de master et doctorants ont découvert des opportunités de post-doc, d'échanges académiques et de programmes courts.
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Formation
Bachelor : une formation INSA pour évoluer à l’international
Il y a trois ans, l’INSA Lyon a lancé son Bachelor en partenariat avec l’ECAM de Lyon et l’Université de Strathclyde (Ecosse). Cette formation, soutenue par le géant de l’aéronautique Safran, permet à ses étudiants d’acquérir un profil international basé sur l’ingénierie mécanique et aéronautique. Rencontre avec Ramzi Abdelwahed (2e année) et Paul Perez (3e année).
Le Bachelor International accueille des étudiants aux profils très différents. Ramzi a 25 ans quand il décide de reprendre ses études après une classe préparatoire en mathématiques et quelques années de vie professionnelle.
« Reprendre ses études relève du parcours du combattant. Je me suis heurté à de nombreux refus et la seule option pour envisager des études d’ingénieur était un Bachelor aux États-Unis, ce qui sous-entendait de quitter Lyon. Lorsque j’ai découvert que l’INSA proposait un Bachelor international dans des secteurs aussi prometteurs et porteurs que la mécanique et l’aéronautique, j’ai soigné ma candidature et croisé les doigts pour être pris ! »
Paul, lui, a découvert le programme par hasard :
« J’étudiais au lycée français à San Francisco et lorsque j’ai dû faire le choix des études supérieures, j’ai vite compris que le rapport qualité-prix des études aux Etats-Unis n’était pas avantageux. Je voulais étudier en Europe et j’avais déjà candidaté au cursus classique INSA sur lequel j’étais sur liste d’attente. En entrant en contact avec Monsieur Velex, le responsable de la formation, j’ai été conquis par le concept d’études courtes, les cours dispensés exclusivement en anglais et la mention internationale du diplôme ».
En effet, le Bachelor international de l’INSA Lyon est une formation conçue pour correspondre aux standards internationaux de formation, compatible avec le système européen LMD (Licence-Master-Doctorat) qui séduit les étudiants étrangers, souvent plus familiers à ce concept d’études courtes.
« J’ai été très surpris de découvrir une école si internationale en arrivant à l’INSA Lyon. On entend parler plein de langues différentes tous les jours, et d’ailleurs, nous sommes peu d’élèves francophones dans notre classe », s’amuse Ramzi.
La formation a également la volonté d’inscrire les étudiants dans une réalité de terrain grâce à des cours pensés pour répondre à des enjeux sociétaux réels. Les deux premières années sont consacrées à la consolidation des connaissances scientifiques et la troisième, dédiée à la science appliquée s’articule autour d’un projet de fin d’année et des travaux techniques de groupe. Deux périodes de stage sont exigées sur la durée de la formation et les étudiants sont largement encouragés à en effectuer une troisième entre la 2e et 3e année. Les étudiants du Bachelor international bénéficient des relations entre l’INSA et l’Université de Strathclyde en Ecosse et sont invités à trouver leur place dans un nouveau contexte multiculturel, le temps d’un semestre d’études en ingénierie aéronautique :
« La qualité des études d’ingénieurs en France est vraiment élevée, et mes camarades étrangers du Bachelor en ont pris conscience durant l’échange en Ecosse. Le niveau d’exigence français est également très élevé », note Paul.
Au terme de leurs trois années de formation, Paul et Ramzi souhaitent continuer leurs études d’ingénieur en master.
« Nous avons la possibilité de présenter une candidature en deuxième cycle du parcours INSA, j’aimerais tenter d’entrer au département Génie Mécanique en alternance », explique Ramzi.
Le diplôme permet également de s’insérer directement sur le marché du travail à l’international ou de faire valoir sa candidature dans des écoles à l’international, comme Paul.
« Je continuerai mes études, je voudrais intégrer une école européenne pour poursuivre un master. J’aimerais changer d’environnement et profiter du fait que mon diplôme soit reconnu en Europe ».

International
Les Journées Internationales, le rendez-vous de la mobilité internationale de l'INSA Lyon
Les Journées Internationales se sont déroulées du 8 au 12 octobre dernier, avec pour cette 21e édition la Recherche mise à l'honneur. Retour sur cet événement emblématique de la mobilité internationale de l'établissement, qui attire toujours en nombre les étudiants et les universités partenaires.
Comme chaque année, la Direction des Relations Internationales organisait les Journées Internationales, pour promouvoir la mobilité sortante des étudiants INSA, à majorité en 3ème année et se préparant à partir l'année suivante. Les universités partenaires de l'établissement étaient invitées à présenter leur université auprès des étudiants.
Le jeudi 11 octobre, temps fort de l'événement, étudiants, partenaires et acteurs de la mobilité se rencontraient sur des stands et des conférences thématiques.
Le partage d'expérience entre pairs était au rendez-vous avec une trentaine d'étudiants internationaux ou déjà partis en échange qui représentaient des universités. Par ailleurs, l'INSA accueille cette année pour la première fois des étudiants d'échange de l'Universidad de la Republica (Uruguay), qui ont présenté avec enthousiasme leur université.
Du côté des partenaires, 34 représentants issus de 24 universités partenaires ont fait le déplacement, depuis l'Europe, l'Asie, l'Amérique du Nord, l'Amérique Latine et l'Afrique. Certains témoignent être "positivement surpris par le nombre d'étudiants présents et qui posent des questions" et les habitués soulignent "la sympathie ambiante" de cette journée riche d'échanges.
Au niveau des négociations, plusieurs rendez-vous privilégiés ont eu lieu notamment pour le renouvellement du double diplôme avec le KIT (Allemagne), des projets de double diplôme en Afrique (qui connaît un nouvel engouement chez les étudiants) et avec Lehigh University (Etats-Unis) pour recevoir des étudiants dans le cadre du programme INNOV@INSA.
Le vendredi 12 au matin, un focus inédit était dédié à la Recherche avec une quarantaine de chercheurs et enseignants-chercheurs de l'INSA qui ont présenté les 5 enjeux sociétaux de la Recherche aux partenaires.
Pour la première fois également, une session d'information dédiée aux Double-Diplômes était organisée où se sont rendus plus d'une centaine d'étudiants, preuve d'un intérêt grandissant pour ce type de dispositif qui sert la stratégie internationale de l'INSA.