ENTPE

18 avr
18/avr/2025

INSA Lyon

1ʳᵉ  édition de la Journée de l’Ingénierie à Lyon : Réutiliser, Réinventer, Régénérer – pour une ingénierie du vivant et des territoires

Le 15 avril 2025, l’Hôtel de Région Auvergne-Rhône-Alpes a accueilli la toute première édition de la Journée de l’ingénierie, événement inédit, organisé par le Collège d’ingénierie (une alliance entre 4 grandes écoles : Centrale Lyon, l’ENTPE, l’INSA Lyon et Mines Saint-Étienne) ouvert à tous les acteurs de la région : ingénieurs, étudiants, lycéens, entreprises, collectivités, citoyens. Cette journée, pensée comme un espace de débat et d’inspiration, s’est articulée autour d’un triptyque ambitieux : « Réutiliser, Réinventer, Régénérer ». 

Cinq tables rondes et des ateliers de médiation scientifique ont rythmé cette journée dense, marquée par un objectif clair : remettre l’ingénierie au cœur de la transformation écologique et sociale, dans une logique profondément territoriale. 

 

 

Les directeurs et la directrice des 4 écoles : Pascal Ray (Centrale Lyon), Cécile Delolme (ENTPE), Frédéric Fotiadu (INSA Lyon) et Jacques Fayolle (Mines Saint-Etienne)

 

Réutiliser : valoriser les ressources existantes, changer de rapport à la matière

Dans un monde fini, où les ressources deviennent critiques, la réutilisation s’impose comme un levier incontournable. De nombreux intervenants ont pointé le caractère profondément gaspilleur de nos modèles industriels actuels.

Fabrice Bonnifet (Co-auteur du sixième rapport du GIEC & Président du Conseil Scientifique - Fondation pour la Nature et l'Homme) a été particulièrement direct : « 80 % des surfaces construites ne servent à rien, les voitures sont à l’arrêt 96 % du temps. » Il appelle à une réduction massive de la production, couplée à une durabilité accrue de tout ce qui est produit. Cela suppose de réintégrer dans chaque modèle d’entreprise une logique de dette environnementale à rembourser.

Bernard Yannou (Directeur du Laboratoire Génie Industriel et Directeur-adjoint de la Recherche - Centrale SupElec) a insisté sur la nécessité d'une approche low-tech : « faire avec le juste nécessaire. ». Dans le secteur du bâtiment, il rappelle que moins de 1 % des matériaux sont aujourd’hui réutilisés dans de nouveaux projets. Un enjeu colossal.

De son côté, Arnaud Mercier (Chargé RSE - stratégie et mobilité durable, Michelin) a présenté un modèle exemplaire d’économie de la fonctionnalité : vendre non plus des pneus, mais un service facturé au kilomètre, optimisant la durabilité, la sécurité et la réduction des déchets.

 


Réinventer : repenser nos modèles économiques et industriels à l’échelle des territoires

La réinvention ne concerne pas seulement les technologies, mais surtout la manière dont elles s’inscrivent dans les territoires, les usages, et les écosystèmes vivants.

Laure Flandrin (Enseignante Chercheuse - École Centrale Lyon) a posé un cadre fort dès l’ouverture : « Notre économie est prédatrice, linéaire, et pensée en opposition au vivant. Il faut réencastrer l’économique dans le social et le social dans l’environnemental. » Elle défend une approche territorialisée et coopérative, où les acteurs locaux construisent des réponses adaptées à leurs enjeux spécifiques, plutôt que d’imposer des solutions macro.

Antoine Denoix, PDG - AXA Climate, a poursuivi cette idée en soulignant que les risques climatiques diffèrent selon les territoires, et que les entreprises doivent se reconnecter à leur ancrage local pour s’adapter. Il appelle à modéliser la résilience – par exemple en valorisant économiquement le recyclage de l’eau ou la consolidation des sols en viticulture.

Isabelle Delannoy, Présidente de Symbiotique, quant à elle, appelle à passer d’une logique linéaire à une logique systémique, où la coopération autour des ressources vitales (comme l’eau) devient centrale. Elle rappelle que réinventer les méandres des rivières peut permettre de recharger les nappes phréatiques et d’éviter une explosion du prix de l’eau.

 

 

Régénérer : une ingénierie au service du vivant

Enfin, le troisième pilier de la journée portait sur la régénération : au-delà de la sobriété et du recyclage, il s’agit de redonner à la nature plus qu’on ne lui prend, d’imaginer des modèles industriels qui deviennent positifs pour les écosystèmes.

Pour cela, il faut, selon Fabrice Bonnifet, une transformation radicale du rôle de l’ingénieur : « L’entreprise doit devenir un agent de régénération. Elle doit rendre à la nature ce qu’elle prélève. Il faut que les sciences de l’ingénieur se mettent au service du vivant. »

De son côté, Laurence Borie-Bancel, Présidente du Directoire de la Compagnie Nationale du Rhône (CNR) a illustré cette approche avec l’exemple de la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), qui produit une énergie 100 % renouvelable tout en aménageant le fleuve Rhône pour stabiliser la nappe phréatique et soutenir l’agriculture locale.

La question de la géo-ingénierie, portée par François Gemenne, a également été abordée comme un signal d’alerte : face à l’échec des politiques actuelles, doit-on manipuler le climat artificiellement ?  
Entre technologies risquées (injection de soufre dans l’atmosphère, forêts artificielles, miroirs spatiaux) et dilemmes éthiques, le débat reste ouvert, mais il montre l’urgence d’agir autrement avant d’en arriver à ces extrêmes, et surtout le rôle que l’ingénieur devra jouer demain.


Une ingénierie des limites et des liens

Au terme de cette journée, une idée s’est imposée : l’ingénierie de demain ne peut être ni extractive, ni isolée, ni techno-centrée. Elle doit faire lien : entre les humains, avec le vivant, au cœur des territoires.
Réutiliser, réinventer, régénérer — ces trois verbes tracent un cap clair pour la transformation des pratiques, des formations, et des modèles économiques. La première Journée de l’Ingénierie pose ainsi les bases d’un nouvel imaginaire technique : celui d’un monde où l’innovation n’est plus synonyme de croissance matérielle, mais de résilience collective.

 

Mots clés

27 avr
27/avr/2023

INSA Lyon

Le projet E@SELY SKILLS, une ingénierie pour les transitions, lauréat de l’ASDESR

Le Collège d’Ingénierie Lyon Saint-Étienne (qui regroupe Centrale Lyon, ENTPE, INSA Lyon et Mines Saint-Étienne) en partenariat avec l’Université Jean Monnet Saint-Étienne, le CNRS, INSAVALOR et Centrale Innovation est lauréat de l’appel à projets « Accélération des stratégies des établissements de l’Enseignement et de la Recherche » (ASDESR) pour le projet E@SELY SKILLS, qui sera financé à hauteur de plus de 5 millions d’euros sur 10 ans.

Son ambition : créer un Centre de compétences mutualisées regroupant des ressources dédiées, afin d’amplifier l’accès aux financements européens d’une part et de créer une nouvelle offre de formation continue d’autre part, avec l’objectif d’accompagner et d’accélérer les transitions.

À travers la mise en place d’un Centre de compétences mutualisées regroupant des ressources dédiées, le projet s’inscrit au cœur des objectifs de France 2030, en priorisant les trois thématiques suivantes : l’industrie et la société décarbonée, l’économie circulaire et la société numérique responsable. Dans ces domaines clés pour l’industrie, regrouper les expertises, et renforcer les savoir-faire en matière d’accès aux financements européens et de formation continue permettra de créer un pôle d’excellence autour de l’ingénierie du site Lyon-Saint-Étienne. 

Amplifier l’accès aux financements européens 
En matière de recherche, l’enjeu est d’amplifier l’implication des établissements dans l’espace européen de la recherche et la contribution aux 4 piliers de sa stratégie afin de répondre plus rapidement aux enjeux sociétaux, économiques et environnementaux. À ce titre, augmenter le gain des projets du programme Horizon Europe est l’objectif clé de notre projet. 

Créer une nouvelle offre de formation continue pour accompagner les entreprises 
En matière de compétences, les évolutions à l’œuvre dans les formations n’apportent pas encore de réponses suffisantes aux entreprises, ni en termes de délai ni en termes de volume. L’enjeu est donc clairement d’accélérer les réponses aux attentes croissantes et urgentes qu’elles expriment pour leur permettre d’accéder rapidement à de nouvelles compétences, et de former les cadres en activité pour les encapaciter. Dans une Région qui affiche sa volonté de développer un « territoire d’ingénieurs et de techniciens », ce centre permettra de mieux cibler et adapter les besoins en compétences attendues par les entreprises pour la mise en œuvre de leurs transformations à travers des modules et blocs de formations conçus dans les écoles.  

Les quatre écoles du Collège d’Ingénierie Lyon Saint-Étienne, l’Université Jean Monnet Saint-Étienne et le CNRS se félicitent de ce résultat qui s’inscrit dans la forte dynamique de formation et de recherche qui se développe sur le site. Ce projet constitue le premier levier opérationnel du Collège d’Ingénierie Lyon Saint-Étienne. 

 

Annoncé par le gouvernement, jeudi 13 avril 2023, le projet E@SELY SKILLS est lauréat de l’appel à projet « Accélération des stratégies des établissements de l’Enseignement et de la Recherche » (ASDESR). Dans le cadre du plan France 2030 et de son levier « Accompagner l’excellence de nos écosystèmes d’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation », le programme ASDESR vise à accompagner la mise en œuvre d’une politique de développement pérenne des ressources propres, adossée à la stratégie des établissements d’enseignement supérieur et de recherche (ESR).

 

A propos 


Le Collège d'ingénierie Lyon Saint-Étienne, une alliance des 4 grandes écoles d'ingénieurs du site 
Apporter collectivement une réponse aux enjeux des grandes transitions constitue l’objectif principal de l’École Centrale de Lyon, l’ENTPE, l’INSA Lyon et Mines Saint-Étienne. A travers de nouveaux modèles de coopération impliquant les acteurs économiques privés, les collectivités locales et les acteurs de l’innovation, le Collège d’ingénierie s’engage à lancer des projets collaboratifs et à développer des actions communes dans les domaines de la formation, de la recherche, de l’innovation, de l’entrepreneuriat et de la diffusion des connaissances.
Cette alliance s'articule autour de trois enjeux sociétaux prioritaires : industrie et société décarbonées, économie circulaire, société numérique responsable.

 

 

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06 avr
06/avr/2023

INSA Lyon

Appel à projet maturation-pré-maturation de #France2030 : trois écoles du Collège d’ingénierie Lyon Saint-Etienne présentes dans le consortium du projet Sci-Ty

Dans le contexte de la valorisation et du transfert des travaux issus de la recherche publique, l’État a lancé un appel à projet (AAP) appelé « maturation-pré-maturation » avec pour ambition d’allouer 275 M€ du plan d’investissement France 2030 à 17 consortiums.

Le projet Sci-Ty « l’innovation pour les villes et mobilités de demain », copiloté par l’Université Gustave Eiffel et la Société d'accélération du transfert de technologies (SATT) Erganeo, est lauréat de cet AAP « maturation-pré-maturation » avec un financement global prévu de 30 millions d’euros pour une durée de 5 ans.

L’objectif :  développer et renforcer le soutien à la création de produits et services innovants pour la ville durable et la mobilité afin d’accélérer la transformation de notre économie à l’horizon de la neutralité carbone.

Sci-Ty associe l’IFPEN et le CEREMA, des Universités (CY Cergy Paris Université, Aix-Marseille Université, Université Clermont Auvergne, Université Polytechnique Hauts-de-France, Nantes Université, Université Paris-Saclay), des écoles (Ecole des Ponts ParisTech, ENTPE, ESTP Paris, Ecole Centrale de Nantes, Ecole Centrale de Lyon, INSA Lyon), ainsi que 5 SATT (Paris-Saclay, Nord, Ouest Valorisation, Pulsalys, Sud-Est). Le projet Sci-Ty couvre ainsi une grande partie du territoire. 

2 axes :

1. Innovation pour les villes

Développer les villes durables et les bâtiments innovants afin de refonder le développement urbain autour des 4 défis : la sobriété, la résilience, l’inclusion et la production urbaine.
Les projets identifiés serviront les axes suivants : 

  • Transformer les villes par une approche intégréeT
  • Agir sur le bâti pour la sobriété en énergies et en ressources
  • Développer la construction géo-sourcée

2. Mobilités

Favoriser la digitalisation et la décarbonation des mobilités afin de soutenir les objectifs de transition écologique, de compétitivité économique, de cohésion des territoires, de souveraineté et de résilience de la France.
Le consortium dispose d’un potentiel important d’innovation sur les 3 axes suivants :

  • Mobilité ferroviaire de demain
  • Logistique massifiée
  • Nouvelles offres de transport par automatisation et décarbonation

Les axes de Sci-Ty sont très cohérents avec les trois enjeux portés par le collège d’ingénierie et ce projet va permettre aux 3 écoles présentes dans le consortium d’accompagner des projets innovants issus de leurs laboratoires.

 


Collège d’ingénierie Lyon Saint-Etienne

Après 3 ans de travail en commun, Centrale Lyon, ENTPE, INSA Lyon et Mines Saint-Étienne ont créé, le 24 novembre 2022, le Collège d’Ingénierie Lyon Saint-Étienne pour répondre aux enjeux des grandes transitions. Les quatre Écoles ont décidé de coordonner leurs politiques et leurs stratégies autour de l’industrie et de la société décarbonées, de l’économie circulaire et de la société numérique responsable.

Afin de renforcer la visibilité de l’ingénierie du site Lyon-Saint-Étienne y compris à l’international, le Collège vise à être un démonstrateur de nouveaux modèles de coopération territoriale entre académiques et acteurs socioéconomiques, comme les entreprises, les branches professionnelles et les collectivités locales. Il impulse des projets collaboratifs et pilote des actions communes autour de la formation, de la recherche, de l’innovation et du transfert, de l’entrepreneuriat et de la diffusion des connaissances. 

Les quatre écoles du Collège d’Ingénierie forment chaque année plus de 11 000 apprenants, parmi lesquels plus de 10 000 élèves ingénieurs. Elles comptent plus de 1 100 doctorants et 1 300 personnels permanents d’enseignement et de recherche.
 

Mots clés

26 jan
26/jan/2023

INSA Lyon

Le Collège de l'Ingénierie dépose un dossier pour la vague 3 de l’appel à projets Excellence sous toutes ses formes

Fortes de leur longue collaboration dans des laboratoires communs, des masters et des écoles doctorales co-accrédités, les quatre écoles Centrale Lyon, ENTPE, INSA Lyon et Mines Saint-Etienne ont créé le 23 novembre 2022 le Collège d’Ingénierie Lyon Saint-Etienne dans l’objectif de renforcer leurs synergies en matière de recherche, de formation, d’innovation, de transfert technologique, d’entrepreneuriat et de diffusion des connaissances. 
Venant conforter cette dynamique de l’ingénierie sur le site Lyon-Saint-Etienne, le projet E@sely a été élaboré en réponse à la vague 3 de l’appel à projet « Excellence sous toutes ses formes » et déposé le 12 janvier 2023. Il associe, les membres du Collège d'Ingénierie Lyon-Saint-Etienne ainsi que l’Université Jean Monnet et quatre organismes de recherche : le CNRS, IFPEN, INRIA et INRAE.

Cette dynamique commune est développée autour de trois défis sociétaux majeurs : une industrie et une société décarbonées, l'économie circulaire et la société numérique responsable.
Le rôle de l’ingénierie est fondamental et déterminant pour faire face aux enjeux des transitions énergétique, écologique, environnementale et numérique. Le projet E@SELY propose de contribuer, en formation et en recherche, au processus de transformation globale de la société.

Regroupant les expertises des partenaires, E@SELY repose sur des programmes thématiques pluridisciplinaires, comme par exemple : « Energie, réseaux et efficacité énergétique », « Systèmes de transport et mobilité », ou « Data et intelligence artificielle : de la production à la gouvernance dans une démarche responsable et durable ».

Dans ce contexte, le projet E@SELY encourage la pluridisciplinarité dans les actions suivantes :

  • des bouquets de thèses sur un même enjeu sociétal afin de soutenir la fertilisation croisée pour la recherche de solutions techniques et humaines les plus transversales possibles ;
  • des doctorats « double compétences », de type majeur/mineur, avec un double encadrement, pour favoriser l’émergence de nouveaux types de chercheurs ;
  • des parcours de masters croisés sur les enjeux sociétaux pour diversifier l’offre de formation sur les transitions ;
  • un campus technologique La Forge-E@SELY, lieu de travail collaboratif entre étudiants, start-ups en maturation et experts pour accompagner l’innovation dans un processus productif ;
  • un Hub partenarial d’innovation E@SELY-Hub, opéré par l’Institut Carnot Ingénierie@Lyon pour encourager le travail à plusieurs acteurs académiques avec une ou plusieurs entreprises, sur des problématiques à l’interface de différents domaines.

Pour répondre à la complexité des enjeux sociétaux et encourager l’hybridation avec d’autres disciplines, les actions portées par le projet sont ouvertes aux autres membres académiques du site, membres associés du projet : les universités Lyon 1, Lyon 2, Lyon 3 et Gustave Eiffel, ENS Lyon, Sciences Po Lyon, CPE, ENSA Lyon, ENSSIB et VetAgroSup.
Les partenaires socio-économiques – entreprises, branches professionnelles, collectivités territoriales - sont également fortement impliqués dans les différents outils développés par le projet, notamment le campus technologique La Forge-E@SELY et le Hub partenarial d’innovation E@SELY-Hub.

Enfin, pour agir au plus près des besoins du territoire, la gouvernance d’E@SELY sera élargie à la Région Auvergne-Rhône-Alpes, et aux deux métropoles de Lyon et Saint-Etienne. 
En impliquant l'ensemble de ces acteurs, le projet E@SELY contribue à la visibilité et la reconnaissance de l'ingénierie sur le site de Lyon-Saint-Etienne. Les ingénieurs en formation au sein de la Région Auvergne-Rhône-Alpes représentent 10 % des étudiants et les quatre écoles du Collège d’Ingénierie forment chaque année plus de 11 000 apprenants, parmi lesquels plus de 10 000 élèves ingénieurs. Elles comptent également plus de 1 100 doctorants et 1 300 personnels d’enseignement et de recherche.

 

 

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24 nov
24/nov/2022

INSA Lyon

Centrale Lyon, l’ENTPE, l’INSA Lyon et Mines Saint-Étienne créent le Collège d’Ingénierie Lyon Saint-Étienne

Le 23 novembre 2022 Pascal Ray, Cécile Delolme, Frédéric Fotiadu et Jacques Fayolle, respectivement directeurs et directrice de l’École Centrale de Lyon, de l’ENTPE, de l’INSA Lyon et de Mines Saint-Étienne, ont officialisé l’alliance entre leurs quatre écoles avec la création du Collège d’Ingénierie Lyon Saint-Étienne.

Ouvert aux acteurs économiques et collectivités, le Collège d’Ingénierie Lyon Saint-Étienne a pour objectif de répondre aux enjeux des grandes transitions. Il vise à être le démonstrateur de nouveaux modèles de coopération territoriale entre acteurs académiques et acteurs socio-économiques. Dans ce cadre, les écoles s’engagent à impulser des projets collaboratifs, ouverts aux autres acteurs universitaires du site, et à développer des actions communes en ingénierie permettant de mettre en œuvre des synergies dans les domaines de la formation, de la recherche, de l’innovation et du transfert technologique, de l’entrepreneuriat et de la diffusion des connaissances.

 

Équipes dirigeantes des écoles d'ingénieurs du territoire Lyon Saint-Étienne à l'occasion du "Séminaire stratégique du collège d'Ingénierie".
 
Équipes dirigeantes des écoles d'ingénieurs du territoire Lyon Saint-Étienne
à l'occasion du "Séminaire stratégique du collège d'Ingénierie".

 

Initiée opérationnellement depuis 2019, cette alliance aujourd'hui officialisée, s'articule autour de trois enjeux sociétaux prioritaires : industrie et société décarbonées, économie circulaire, société numérique responsable.

Le Collège d’Ingénierie entend étoffer et structurer ses collaborations autour d'actions telles que :

  • Le développement de masters internationaux ;
  • La coordination des filières entrepreneuriat étudiant, en lien avec la I-Factory, sur le campus Lyon Tech - la Doua ;
  • Le développement de chaires industrielles et de recherche ;
  • L’organisation d’écoles d’été sur des thématiques de pointe ;
  • La mise en synergie des plateformes de recherche avec des offres de services croisées au profit des entreprises ;
  • La réalisation en commun d’actions de diffusion des connaissances et de promotion de l’ingénierie.

Les quatre écoles partenaires ont d'ores et déjà mis en œuvre un certain nombre d'actions, comme par exemple la création d’un Bachelor pour former des assistants ingénieurs sur les mutations industrielles en partenariat avec six pôles de compétitivité et la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

« Dans un contexte où le site de Lyon-Saint-Étienne se réinvente et repense son organisation et ses schémas de coopérations entre établissements, nous proposons de mobiliser l’extraordinaire potentiel de l’ingénierie, collectivement au service des grandes transitions », déclare Frédéric FOTIADU, Directeur de l’INSA Lyon.

Par sa volonté d’ouverture aux autres acteurs académiques du territoire, le Collège d’Ingénierie s’inscrit pleinement dans la démarche de dialogue et de concertation portée par la ComUE Université de Lyon pour contribuer à la structuration et à la dynamique du site.

 

 

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05 oct
05/oct/2022

INSA Lyon

Signature d’un partenariat d’échange sur le site Lyon-Saint-Étienne

Jeudi 29 septembre 2022, à l’université de Lyon, l’École Centrale de Lyon, l'École nationale des travaux publics de l'État (ENTPE), l’Institut national des sciences appliquées de Lyon (INSA) et Mines Saint-Étienne ont signé une convention ouvrant la possibilité de parcours de formation croisés pour les étudiantes et étudiants. Objectif : élargir l’offre de spécialisation pour les élèves de dernière année grâce à une mobilité inter-établissements.

La formalisation par Cécile Delolme, Jacques Fayolle, Frédéric Fotiadu et Pascal Ray, directrice et directeurs des 4 écoles, de cette convention en présence de Frank Debouck, Président de la comue Université de Lyon, ouvre une passerelle entre les écoles d’un même site et sous tutelle de trois ministères différents (Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Ministère de l’Industrie, Ministère de la Transition écologique). 

Offrir un modèle de formation un peu différent et s’adapter au projet des étudiantes et étudiants est primordial. Nos 4 écoles mènent à l’acquisition de diplômes d’ingénieur généraliste ou de spécialité, et cette complémentarité est importante pour nos élèves, dont le projet peut évoluer une fois qu’ils ont intégré une école”, soulignent Antoine Le Blanc (directeur de la formation initiale à l’ENTPE), Grégory Vial (directeur des formations à l’École Centrale de Lyon), Christian Olagnon (directeur de la formation à l’INSA Lyon) et Krzysztof Wolski (directeur adjoint en charge des formations à l’école des Mines Saint-Étienne). 

La modalité proposée par cette convention permet aux étudiants et étudiantes de ces 4 écoles d’opter pour une mobilité au sein d’une école partenaire lors de leur dernière année et d’élargir ainsi leur panel de compétences. Le dispositif proposé concrétise la complémentarité, la richesse et la diversité des cursus et vient ainsi renforcer au sein de chaque établissement une offre de formation multi-compétences, particulièrement recherchée par les entreprises. 

Une mise en place expérimentale est lancée dès la rentrée 2022, et le déploiement complet de cette nouvelle offre interviendra en septembre 2023. Une vingtaine d’élèves devraient ainsi être concernés lors de cette première année, chaque école pouvant accueillir 5 nouveaux élèves par an. 

Cette signature est un nouveau jalon du travail commun et collaboratif entrepris entre les 4 écoles : 

  • la réponse le 15 septembre dernier à l’appel à projets "Accélération des stratégies de développement des établissements d’enseignement supérieur et de recherche" pour développer la formation tout au long de la vie et des projets européens, à laquelle sont associés l’Université Jean Monnet Saint-Etienne et le CNRS ; 
  • la réponse à la 3e vague de l’appel à projets “Excellences sous toutes ses formes” prévue pour le 12 janvier prochain, visant à accompagner les établissements d’enseignement supérieur et de recherche porteurs d’un projet de transformation ambitieux à l’échelle du site, dans la mise en œuvre de leur stratégie propre, élaborée à partir de la dynamique territoriale et de leurs besoins spécifiques ; 
  • des événements organisés avec la participation de la communauté académique et les acteurs économiques, autour de la société numérique responsable, de l’industrie et de la société décarbonées et de l’économie circulaire. 

 

Lire le communiqué de presse :

 

 

 

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