Campus LyonTech-La Doua

02 avr
02/avr/2020

Vie de campus

Président du Bureau des Élèves, il s’organise pour aider les confinés sur le campus

Geoffroy Vancauwenberghe vit certainement l’un des mandats de président de BdE des plus délicats à assumer. Entre sauvetage d’association et aide aux étudiants restés confinés sur le campus, il doit faire preuve de sang-froid et de diplomatie. Récit.

Après le tumulte des premiers jours, Geoffroy Vancauwenberghe souffle un peu. Du haut de ses 20 ans et de son 1,90 m, il observe avec recul la période agitée qu’il vient de traverser. Même si elle est n’est pas terminée, cette vague de confinement a laissé des traces indélébiles dans sa jeune vie, peut-être plus qu’il ne peut encore le constater. 
Propulsé président du Bureau des Élèves de l’INSA Lyon en début de semestre dernier, il avait endossé ses responsabilités avec sagesse, conscient des enjeux de l’année à relever et surtout désireux de pouvoir soutenir une jeune équipe à la tête de l’un des plus gros BdE de France, tant par ses effectifs de membres actifs que par son enveloppe financière. 
L’année se déroulait sans accroc pour cet élève-ingénieur de 4e année au département génie mécanique. Pour assurer ses fonctions associatives, Geoffroy bénéficiait d’un aménagement de scolarité afin de mener à bien son engagement bénévole et ses études. 
Le calendrier estudiantin suivait son cours, avec en ligne de mire le Gala de l’INSA Lyon et d’autres gros événements chers aux cœurs insaliens. Jusqu’à ce début du mois de mars. Et l’arrivée pernicieuse de ce virus dont tout le monde parle.

Geoffroy n’est pas serein. Il doit gérer une situation d’une ampleur inédite et la tâche s’annonce très compliquée. Chaque jour voit son lot de nouveaux problèmes arriver et le met à l’épreuve. Il doit être fin et diplomate en toutes circonstances, pour tenter d’avancer le mieux possible dans cette nébuleuse dont personne ne peut le tirer. À cela s’ajoute le suivi des cours et les soucis personnels rendant ces premiers jours très éprouvants pour le jeune homme, qui n’en est qu’au début de son périple.
Le danger sanitaire est tel qu’un premier décret ministériel annonce l’interdiction des rassemblements au-delà de 1000 personnes. Un vrai coup de massue pour l’équipe organisatrice du Gala, prévu le samedi 14 mars à la Sucrière, le lendemain de la cérémonie de remise de diplômes, elle-même organisée à la Cité Centre des Congrès et devant rassembler près de 3000 personnes.
Défaite, l’équipe encaisse la nouvelle de l’annulation à cinq jours de l’événement, après de longs et laborieux mois de préparation. Ce ne sera que le début d’une série de déceptions. Progressivement, la situation sanitaire du pays poursuit sa dégradation et les décisions s’enchaînent, impactant d’autres événements portés par des associations insaliennes sur le campus.

Commence alors avec toute l’équipe d’étudiants membres du BdE un conséquent travail de réflexion pour apporter des solutions aux problématiques posées à l’association. Il s’agit désormais de la maintenir hors de l’eau après avoir essuyé de nombreux revers, tant sur le plan financier qu’humain. Pleinement impliqué dans ce sauvetage associatif, Geoffroy ne compte plus les jours à répondre aux questions, trouver des solutions, essayer de ne pas baisser les bras dans un contexte exacerbé par le traitement médiatique et la réalité du terrain. La situation sanitaire du pays affole jusqu’à l’annonce de fermeture des établissement scolaires puis celle des commerces, et enfin le confinement, que Geoffroy vit comme la suite logique des actions appliquées. 
Il est en réunion de crise avec le conseil d’administration du Bureau des Élèves quand la décision tombe. Déjà à pied d’œuvre pour palier cette éventualité, Geoffroy et son équipe ont pris quelques décisions pour se préparer à cette isolation imposée du campus.
Et pendant que la grande majorité des usagers du site sont priés de ne pas revenir, d’autres, eux, s’apprêtent à ne pas pouvoir le quitter.

Ils seraient environ 700 étudiants à ne pas avoir pris le large à l’annonce du Président Macron, 700 à manger, dormir et vivre sur un campus en grande partie déserté. En lien avec le directeur de l’INSA Lyon, Frédéric Fotiadu, et le directeur général des services, Frédéric Desprès, restés eux aussi sur le site, il est convenu de maintenir partiellement le fonctionnement de la Maison des Élèves, pour assurer quelques services vitaux aux confinés. Les élèves du BdE s’organisent pour mettre en place des permanences. Ils ont récupéré auprès de la direction des restaurants de l’INSA toutes les denrées qui ne seront pas écoulées pour cause de confinement. Ils ont aussi contacté la Croix-Rouge pour récupérer des denrées alimentaires supplémentaires, prévues pour des évènements annulés. 
Outre la laverie, c’est la COOP, l’épicerie des étudiants, qui sera ainsi maintenue ouverte, afin de permettre l’approvisionnement en nourriture sans que les élèves ne quittent l’enceinte du campus. 
En favorisant cette ouverture, la Maison des Élèves devient le théâtre des impressions de chacun des confinés, français ou étrangers. Connue pour sa vie associative foisonnante, l’INSA l’est tout autant pour son esprit de solidarité, en plein exercice de son expression en ces temps mouvementés. 

Dans ce contexte exceptionnel inédit, Geoffroy ne se sent pas seul. S’il travaille main dans la main avec la direction de l’école, il vit en situation de confinement avec ses amis proches, également membres du BdE, avec qui il partage ses problématiques du quotidien. Face aux doutes auxquels ils ont été confrontés, ils ont pu faire appel à l’expérience de leurs aînés, anciens présidents et membres du BdE, pour leur prêter conseil. Aujourd’hui, la situation in-situ est maîtrisée et opérationnelle. Geoffroy et son équipe peuvent prendre un peu de recul. Et se rendre compte que, malgré la dangerosité de la situation, ils viennent d’acquérir une expérience de haut vol très formatrice. Face à cet épisode de tensions et de prises extrêmes de décisions, ils ont gagné en compétences et en connaissance de soi. Gage que l’engagement associatif auquel ils croyaient en intégrant le réseau INSA leur a apporté autant, si ce n’est plus, que les heures qu’ils ont arrêté de compter depuis qu’on leur a dit que le coronavirus rôdait là.

 

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12 déc
Du 12/12/2019
au 13/12/2019

Sciences & Société

Collecte pour les Restaurants du Coeur

Chaque geste pour les personnes sans-abri compte ! Participez à la collecte des Restos du Coeur.

Venez faire un don !

L’hiver qui s’installe rend plus dure encore la situation de précarité de trop nombreuses personnes. Vous pouvez faire un geste pour les aider ! Lors de vos prochaines courses, achetez un ou plusieurs produits (listés ci-dessous) et venez nous les apporter au Pied du Saule (midis), au RI (midis et soir) et à la MDE (midis). L'association insalienne du Culinarium se chargera de les donner aux Restos du Cœur qui les redistribueront.

Ce petit geste, qui peut s’adapter au budget de tous, participera à améliorer un petit peu la vie de quelqu’un.

Les produits demandés

  • Aliments non périssables : conserves de viande, de poisson, de légumes ou de fruits, légumes secs, riz, desserts, compotes, huile, farine, lait
  • Aliments pour le petit déjeuner : thé, café, sucre, biscuits, chocolat, confiture
  • Produits d'hygiène : savons, gels douche, shampoings, hygiène féminine, rasoirs, brosses à dents, dentifrice
  • Produits pour bébés : Produits d'hygiène, lait maternisé, couches (tailles 2 et 5)
27 nov
Du 27/11/2019
au 04/12/2019

Sciences & Société

IN SITU : la semaine de l'innovation de l'Université de Lyon

IN-SITU est une semaine d’événements dédiée à l’innovation et qui a pour objectif de mettre en valeur tous les services, structures et initiatives des établissements d'enseignement supérieur permettant aux acteurs socio-économiques d’innover en partenariat avec l’Université de Lyon.

Cette semaine thématique regroupera plusieurs dizaines d’événements disséminés sur l’ensemble des campus des établissements de l’Université de Lyon, ainsi qu’un challenge d’innovation, un colloque scientifique, une remise des prix ou encore des campus tours.

Nous listons ici les évènements se déroulant sur le campus de la Doua - Villeurbanne où l'INSA Lyon est particulièrement impliqué.

Mercredi 27 novembre 2019

Jeudi 28 novembre 2019

Vendredi 29 novembre 2019

Mardi 2 décembre 2019

Mercredi 3 décembre 2019

Jeudi 4 décembre 2019

 

14 nov
Du 14/11/2019 12:45
au 14/11/2019 13:45

Sciences & Société

Conférence-débat avec Jocelyne Porcher

(Modération Carine Goutaland) - Participation d’étudiants grands-répondants

Avant de devenir sociologue et directrice de recherches à l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique), Jocelyne Porcher, spécialiste des relations entre humains et animaux, a exercé pendant plusieurs années le métier d’éleveuse.

De Paris à la campagne et de la ferme au laboratoire, son parcours atypique est aussi un cheminement éthique. Dénonçant les souffrances animales mais aussi les souffrances humaines infligées par l’élevage et l’abattage industriels, elle interroge par ailleurs les paradoxes du véganisme.
Jocelyne Porcher nous invite à reconsidérer l’élevage comme une vraie relation de travail entre l’homme et l’animal. Et si repenser notre rapport aux animaux nous permettait de réinventer notre rapport aux autres, au travail, au monde ?

Un 2e rendez-vous est prévu en présence d’autres « penseurs du travail », mardi 21 janvier 2020 avec C’est quoi ce travail ?!

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Partenariat Villa Gillet, dans le cadre du festival (Re) faire société, Mode d’emploi
Du 13 au 20 novembre 2019
 

Informations complémentaires

  • Rotonde INSA Lyon - 20 avenue des Arts - 69100 Villeurbanne

04 oct
04/oct/2019

Vie de campus

Bâtiments : objectif parité atteint

Le verdict est tombé : sur 28 bâtiments INSA, 14 vont porter des noms de femmes. Le bâtiment Coulomb est le premier bâtiment à être renommé, en hommage à Charlotte Perriand, illustre architecte et designer française.

C’est officiel, l’objectif parité sur le terrain est atteint à l’INSA Lyon grâce à l’opération renommage des bâtiments. Personnels et étudiants ont été consultés en février dernier pour mener à bien ce projet.

Leur mission : voter pour des noms de femmes qui ont contribué à des avancées scientifiques, humanistes ou technologiques majeures avec des parcours exceptionnels.
1300 personnes se sont exprimées et à l’issue de cette consultation, 9 nouveaux noms de femmes vont désormais orner certains édifices de notre campus. Un nom de femme viendra symboliser l’axe vert qui le parcoure, provisoirement nommé Olympe de Gouges.

Le premier bâtiment nouvellement féminisé a été inauguré le jeudi 5 septembre et porte désormais le nom de Charlotte Perriand, architecte et designer française.

 

Découvrir Charlotte Perriand

La Fondation Vuitton lui consacre une exposition pour découvrir toutes les facettes de son talent et de ses engagements.
Le monde nouveau de Charlotte Perriand
Fondation Louis Vuitton
8, avenue Mahatma Gandhi, 75116 Paris (Bois de Boulogne
Du 2 octobre 2019 au 24 février 2020

Sur arte.tv/perriand à partir du 2 octobre 2019
Design signé Perriand

Episode 1 : Augustin Trapenard et la bibliothèque Tunisie 
Episode 2 : Fanny Herrero et le bureau Boomerang 
Episode 3 : Claire L. Evans et la chaise pivotante

Sur ARTE dimanche 13 octobre 2019 à 17h35
Charlotte Perriand, pionnière de l’art de vivre

Charlotte Perriand, révolutionnaire de l’intérieur
Télérama n°36-37 du 28/09 au 04/10

 

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29 aoû
29/aoû/2019

INSA Lyon

Monde : la plus grande compétition des métiers organisée avec l'INSA !

En route pour WorldSkills 2023 ! Si la France a su tirer son épingle du jeu face au Japon pour l’accueil de la 47e WorldSkills Compétition, c’est grâce à la ville de Lyon ! Très motivée pour décrocher le titre de ville-hôte, la Métropole de Lyon a travaillé pendant de longs mois sur ce dossier, bénéficiant de nombreux soutiens. Parmi eux, celui de l’INSA Lyon.

Son directeur, Éric Maurincomme, affirme en effet l'engagement de son établissement dans cette aventure.

« WorldSkills 2023 s’inscrit complètement dans l’ADN de l’INSA Lyon, un modèle basé sur la recherche de l’excellence, l’envie de se dépasser, l’ouverture à d’autres cultures, l’échange avec les jeunes du monde entier, la pluridisciplinarité, la convivialité, l’entraide, l’esprit d’équipe et la créativité issue de la diversité. Des valeurs qui au-delà du campus sont largement partagées et mises en oeuvre au sein de la communauté lyonnaise » soulignait-il en octobre 2018. 

Depuis, le jury composé de 60 pays votants, membres du mouvement WorldSkills, a rendu son verdict. Après Shanghai en 2021, c’est bien à Lyon que le rendez-vous est donné. Le projet conçu par la Métropole, en étroite coordination avec l’INSA, est celui qui a été retenu pour accueillir cet événement d’envergure exceptionnel !
Industrie, automobile, alimentation, végétal, services, bâtiments et travaux publics ou encore nouvelles technologies : une cinquantaine de métiers vont faire l’objet de concours métiers, où 1600 candidats de moins de 23 ans vont s’affronter.
82 pays participent à cette compétition qui s’étale sur quatre jours. Sur la dernière édition organisée cet été à Kazan, 250 000 visiteurs se sont déplacés.

L’INSA Lyon va donc se préparer à accueillir du 11 au 17 septembre 2023 les candidats qui viendront défendre leurs compétences professionnelles à Eurexpo. Le campus de l'INSA Lyon à Villeurbanne se transformera alors en Village Olympique, devenant la vitrine d’une belle compétition qui donne l’occasion à la France de « montrer son savoir-faire et son attachement aux métiers d’arts et d’excellence qui rayonneront dans le monde entier » souligne Michel Guisembert, Président de WorldSkills France.

« Nous mettons tout en œuvre pour accueillir les participants, avec une offre d'hébergement et de restauration sur-mesure. C’est une belle opportunité pour la visibilité de l’INSA Lyon, sur le plan national et un beau challenge pour nos équipes qui ont hâte de participer à cette aventure » indique Carole Brunie, directrice de la vie de campus de l’INSA Lyon. 
 

Informations complémentaires

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08 mar
08/mar/2019

INSA Lyon

En route vers l’égalité femmes-hommes

Ma fille, tu seras informaticienne, mécanicienne ou même ingénieure si tu le souhaites ! À l’heure où l’Académie Française adopte un rapport sur la féminisation des noms de métiers de la langue française, l’INSA Lyon, déjà bien engagé sur la notion de problématiques de genre, souhaite rebaptiser la moitié des bâtiments de son campus avec des noms de femmes scientifiques aux parcours d’excellence. Une opération collaborative qui prend racine dans les fondements de son modèle et qui vise à faire entrer dans les mœurs, le droit d’existence des femmes dans la sphère scientifique et technique.

Ça n’est pas parce qu’on ne les connaît pas, qu’elles n’existent pas !
C’est une opération « coup de poing » menée par l’Institut Gaston Berger (IGB) en mars 2017 qui a donné naissance à cette démarche de renommage. Durant la nuit du 7 au 8 mars 2017, dix-sept bâtiments avaient vu fleurir leur façade de pancartes portant des noms de femmes scientifiques, avec pour objectif de faire émerger une prise de conscience de la communauté INSA sur l’égalité des genres. Le directeur de l’établissement, Éric Maurincomme s’était alors engagé à rebaptiser la moitié des bâtiments du campus au féminin. La démarche s’est organisée de façon collective puisque chaque département de formation a proposé des noms de personnalités scientifiques féminines en vue d’une consultation des étudiants et du personnel. Le renommage progressif des bâtiments s’étalera ensuite jusqu’en septembre 2021.

Une action de communication et pas seulement.
L’INSA est une structure d’enseignement public dont le modèle, défini par le philosophe et haut-fonctionnaire français Gaston Berger, défend l’ouverture des études d’ingénieur et de docteur à toutes et tous. En tant qu’établissement public, l’INSA porte les valeurs de la République Française et se doit d’offrir la garantie d’un environnement de travail sain, bienveillant et respectueux de la dignité humaine. L’égalité femmes-hommes est une question dont s’est emparée Florence Françon, chargée de mission en études de genre et promotion de l’égalité à l’IGB.

« Renommer la moitié des bâtiments de notre campus est un acte symbolique qui a toute son importance dans un établissement engagé depuis sa création dans le respect des individualités. Cela nous donne l’occasion de parler des problématiques de genre tout en valorisant le travail de ces femmes scientifiques trop souvent oubliées ou même cachées. En renommant nos bâtiments, nous revendiquons leur droit d’exister dans le paysage scientifique. »

L’Institut Gaston Berger (IGB), gardien d’une politique d’égalité au sein de l’INSA Lyon
Structure unique dans l’enseignement supérieur et intégrée à l’INSA, l’Institut Gaston Berger accompagne l’école dans son développement au moyen d’activités de veille et d’actions sur des thématiques de société. La démarche est transversale comme l’explique Florence Françon :

« Pointer du doigt des stéréotypes, ça n’est pas les soigner. Loin de prôner un discours moralisateur, notre mission est de sensibiliser, d’accompagner et de former les acteurs de notre environnement. La question de la représentativité des sexes dans les domaines professionnel et scientifique est une des thématiques centrales de l’IGB. »

Ateliers, séminaires, cycles d’évènements… Les actions sont à destination des lycéens, des élèves-ingénieurs et des entreprises. Un cours à la carte sur le genre, porté par le Centre des Humanités, a également vu le jour l’an passé : comment repérer, analyser et déconstruire les stéréotypes de genre et leurs effets ? Comment mobiliser l’approche intégrée de l’égalité dans les entreprises et les pratiques des ingénieurs ? Le cours « Le genre en jeu » propose d’ouvrir les yeux sur des réalités que l’on devine mais qui manquent de vision globale. Il propose aux étudiants de se positionner en acteur et actrice pour agir face à des problématiques fortement ancrées dans la société.

Défenseur d’un modèle d’éducation original, l’INSA Lyon s’applique à former les ingénieurs de demain, observateurs et observatrices du monde environnant, en soutenant les évolutions du métier face aux enjeux contemporains grâce à une politique d’ouverture et d’égalité.

 

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15 fév
15/fév/2019

Vie de campus

Trois géocaches sur le campus : on chasse ?

Avez-vous déjà entendu parler du Géocaching ? Cette chasse au trésor grandeur nature permet de trouver des petites boites cachées à travers le monde entier. Que sont ces boîtes ? Qu’en est-il sur le campus ?

Depuis l’an 2000, plus de trois millions de géocaches ont été dispersées à travers le monde. Mais qu'est-ce qu’une géocache ? Ce sont des boites de différentes tailles, cachées par des géocacheurs, permettant généralement de découvrir des endroits, villes, paysages ou monuments insoupçonnés. Les participants qui les découvrent indiquent leur visite en inscrivant leur pseudonyme sur un petit carnet (logbook) présent dans la boite et sur le site géocaching. Contrairement aux chasses aux trésors, les boites restent sur place. L’objectif ? En trouver le plus possible à travers le monde !

Comment les trouver ?

Vous pouvez télécharger l’application officielle géocaching, l’application gratuite C:Geo ou vous rendre sur le site internet géocaching pour avoir accès à une carte qui liste l’ensemble des caches. Une fois qu’une cache attire votre attention, rendez-vous sur place et commencez la recherche ! Ouvrez bien vos yeux : elles peuvent être très petites, en hauteur, suspendues à une branche, magnétisées à une grille, dans un mur… Laissez-vous prendre au jeu et cherchez le petit trésor. Si vous ne le trouvez pas, vous avez accès à des indices ou des photos sur le site.

Et une fois que je l’ai trouvée ?

Armez-vous d’un stylo, notez votre pseudonyme dans le logbook présent dans la boite, et enregistrez votre visite sur le site ou l’application. Vous voilà membre de la communauté des géocacheurs ! Ensuite ? Cherchez-en d’autres pour en avoir le plus possibles ! À titre d’exemple, le géocacheur français ayant trouvé le plus grand nombre de géocaches en est à plus de 80 000 !

Y en a-t’il sur le campus de la Doua ?

Le campus LyonTech-La Doua étant ouvert sur la ville et accessible à tous, trois géocaches y sont dissimulées. Elles permettent aux participants de découvrir l’histoire de la Doua et quelques lieux symboliques. L’une de ces géocaches est actuellement inaccessible en raison de travaux, une autre est située à côté de l'amphithéâtre Capelle et vous pouvez tenter de découvrir celle qui vient tout juste d’être installée à proximité de la piscine INSA ! Vous y trouverez une petite surprise dedans…

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18 déc
18/déc/2018

INSA Lyon

Responsable et durable : l’INSA Lyon désormais labellisé DD&RS 

L’INSA Lyon, qui a fait du développement durable un enjeu majeur de sa stratégie d’établissement, vient d’obtenir le label DD&RS, Développement Durable & Responsabilité Sociétale. Une reconnaissance qui engage à poursuivre les efforts entrepris. 
Trois questions à Nicolas Gaillard, Directeur adjoint du développement durable et du patrimoine de l’INSA Lyon.

Pourquoi l’INSA Lyon s’est lancé dans cette course au label DD&RS ? 
La « course » dans laquelle nous nous sommes engagés est un marathon ! On se lance dans cette épreuve grâce à une ambition, inscrite dans le règlement intérieur de l’établissement, affichée dans la charte DD&RS signé par le Directeur de l’INSA Lyon en février 2016 et incarnée par les trois engagements de l'INSA. Tout d’abord, former des ingénieurs humanistes, responsables et citoyens qui aideront l'entreprise à intégrer la « responsabilité sociétale » dans son développement. Puis, être un établissement exemplaire dans son organisation et son fonctionnement, crédibilisant ainsi sa réponse à l’enjeu majeur de notre génération. Enfin, mobiliser les laboratoires et les chercheurs ayant une expertise sociétale pour faire rayonner sciences et ingénierie pour le développement durable. 
Pour arriver à répondre à cette triple responsabilité, la direction a souhaité faire du développement durable un enjeu majeur de la stratégie de l'établissement, basé sur l'obtention du label DD&RS. Après s’y être inscrit, il faut s’y préparer avec méthode, pour l’aborder avec sérénité et tenir la distance ! Comme l’a dit Patti Sue Plumer, coureuse olympique américaine : « Courir nous apprend à nous remettre en question. Cela nous apprend à repousser nos limites, au-delà d’où nous pensions pouvoir aller. Cela nous aide à découvrir ce dont nous sommes faits. » 

Quelles actions ont permis à l’INSA Lyon de décrocher le label ? 
En réalité, l’INSA Lyon faisait déjà beaucoup de choses dans le domaine du DD&RS avant même de candidater à la labellisation. Il fallait surtout structurer la démarche et se donner, progressivement, des objectifs plus ambitieux. Nous avons donc travaillé sur la base de notre « Plan Vert » puis mis en place un outil de pilotage et de suivi des performances dans une logique de progrès continu.
Nous avions déjà des points forts assez uniques, comme l’Institut Gaston Berger qui travaille sur des missions handicap et d’égalité des genres et un ancrage territorial permettant de nombreuses coopérations avec notre environnement proche. Étant une école d’ingénieur, nous avons aussi une forte capacité de réponse aux défis environnementaux qui sont largement abordés dans les programmes pédagogiques ou la recherche. Des cours d’écoconception sont par exemple réalisés en FIMI (Formation Initiale aux Métiers de l’Ingénieur) ou en GM (Génie Mécanique), notre campus se fait le théâtre d’expérimentation à échelle 1, et nous pouvons être fiers des investissements et des efforts de gestion menés pour réduire l’impact environnemental de l’Institut, car nous travaillons depuis longtemps sur la biodiversité, l’infiltration des eaux de pluie, l’utilisation d’éco-matériaux, achetons des denrées sur des circuits courts et menons des opérations avec des entreprises d’insertion. Je suis conscient que ces démarches dépendent des moyens de l’établissement, mais la volonté existe depuis déjà longtemps, en témoigne la démarche ISO 14001 (Management Environnemental) que nous avions engagée il y a une quinzaine d’années. 
Ces atouts expliquent sans doute et en partie que nous ayons obtenu ce label pour quatre ans, soit l’attribution maximum pour notre première candidature.

Quelles perspectives et quels engagements pour demain ? 
On peut considérer, pour reprendre l’image du marathon, que l’on vient de passer les premiers 5 km. Le temps est bon mais il faut tenir le rythme ! Ces efforts seront poursuivis au-delà de l'obtention du label, toujours en respectant son esprit et en le dépassant. Nous souhaitons maintenant agir avec encore plus de transversalité et de manière plus globale.
La structuration de la recherche en enjeux sociétaux est révélatrice de la dynamique engendrée par cette mission. L’enseignement doit être de plus en plus irrigué par cette démarche. Il a été décidé, durant le dernier comité de pilotage, de repenser également les activités de gestion en y intégrant des objectifs DD&RS. Nous allons par exemple essayer, avec l’aide de la DSI (Direction des Services Informatiques) de proposer, très bientôt, une méthode de compensation carbone de notre usage du Web.
L’évènement « INSA campus durable » organisé le 15 novembre dernier par les membres du comité DD&RS (composé d’enseignants, chercheurs, personnels et étudiants), avait permis de mobiliser la communauté INSA sur des problématiques très diversifiées. Nous essayerons de mener un deuxième évènement pédagogique sur les enjeux du climat, encore ouvert à tous et sera un moyen de fédérer plus largement. Pour continuer à incarner cette démarche durable et responsable, nous accélérerons un peu plus le pas de course et travaillerons à mobiliser encore plus d’énergies, toujours en équipe.

 

Le label DD&RS (Développement Durable & Responsabilité Sociétale) porté par le Cirses (Collectif pour l’Intégration de la Responsabilité Sociétale dans l’Enseignement Supérieur), la CGE (Conférence des Grandes Écoles), la CPU (Conférence des Présidents d’Universités) et le Ministère de l’Enseignement Supérieur, valorise les établissements en matière d’engagement durable et sociétal à travers cinq axes : stratégie et gouvernance, formation, recherche, politique sociale et ancrage territorial et environnement.
 

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19 nov
Du 19/11/2018
au 23/11/2018

Sciences & Société

Tour de France Agir Ensemble

Opération nationale de mobilisation des étudiants et des personnels de l’Enseignement Supérieur et la Recherche pour des campus durables dans des villes durables

Le tour de France AGIR ENSEMBLE est une opération nationale pilotée par l’AVUF (Association des Villes Universitaires de France) en partenariat avec l’ADEME, la MGEN, la CPU, la CGE, les Crous, et la Caisse des Dépôts pour stimuler des coopérations territoriales positives face aux enjeux de la transition énergétique et écologique.

Des ateliers sont proposées toute la semaine pour tout savoir sur les gestes éco responsables du quotidien, faire le point sur les projets de notre territoire en termes de développement durable, en savoir plus sur les différentes façons d'agir chez vous ou sur votre campus...

A la Bibliothèque Marie Curie de l'INSA Lyon - Mardi 20 novembre 2018 - 10h00 à 13h00

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