Bien-être

05 déc
05/12/2024

Vie de campus

FASSIL : Fresque de la santé mentale

Événement porté dans le cadre du FASSIL, Festival Arts Sciences et Sociétés de l'INSA Lyon.

Inspirée par le modèle de la Fresque du Climat et de la capacité à mobiliser de l’intelligence collective pour aborder des sujets complexes, Nightline crée la Fresque de la Santé Mentale®, dans une approche généraliste et universelle de la santé mentale à tout âge.

Son objectif ? Outiller chacun·e, et les jeunes en particulier, pour prendre soin de leur santé mentale et de celle des autres en :

👉 sensibilisant au sujet de la santé mentale via des espaces de discussion

👉 informant sur les ressources à disposition de chacun·e, pour soi et pour les autres

👉 proposant des pistes d’action pour s’engager en faveur de la santé mentale à une échelle collective Ainsi, la Fresque de la Santé Mentale® contribue au développement du pouvoir d'agir de chacun·e sur sa santé mentale.

Avec le soutien de la Fondation Sisley d’Ornano, et en partenariat avec le Psycom pour la conception.

Les ateliers se déploient en touchant en premier lieu le public cible de Nightline : les jeunes, et tout particulièrement les étudiant·e·s.

La Fresque de la Santé Mentale® est une marque déposée Nightline Pour plus d’informations, cliquez ici. Pour se donner une idée : https://www.youtube.com/watch?v=qTmRIiy19Mw

Inscription par mail : culture@insa-lyon.fr - Ouvert à toutes et à tous

 

Événement porté dans le cadre du FASSIL, Festival Arts Sciences et Sociétés de l'INSA Lyon.

En savoir plus : → Je découvre le programme du Festival FASSIL : 

22 avr
22/avr/2020

Vie de campus

Pour faire le plein de sérénité et bienveillance

Pour faire une pause dans nos pensées, beaucoup d’outils sont à notre disposition : méditation, sport ou encore activité artistique. Mais il est parfois difficile de dégager du temps pour ces activités dans la frénésie de notre rythme de vie, même confinés. Aujourd’hui, nous nous intéressons à deux façons de faire le vide, en se concentrant sur une tâche à la fois, et pourquoi pas, faire de ces principes des habitudes qui nous font du bien. Pour cette recette, il vous faudra un stylo, une feuille de papier ou un carnet, et un peu de temps devant vous. Du temps rien qu’à vous. 
 
Un mois de confinement, le bilan : notion du temps  
Déjà plus d'un mois de confinement s’est écoulé, nous laissant reprendre un semblant de routine quotidienne, à la maison. Pour certains et de façon paradoxale, ce nouveau rythme est peut-être aussi frénétique qu’avant : réunions en visio, école à la maison, cuisine, tâches domestiques… Jongler entre ces impératifs, dont la forme est plutôt nouvelle, sans profiter des soupapes de décompression que nous avions dans notre « ancienne vie » peut parfois laisser l’impression de manquer de temps, alors que ce confinement nous paraissait de prime abord la bonne occasion pour faire ce que nous n’avions justement pas le temps de faire. Ne serait-ce pas le bon moment pour faire le point ? À la manière de Rousseau, ou même de Bridget Jones, délestons-nous de nos pensées et de nos émotions qui s’entremêlent dans nos esprits d’êtres confinés.
 
Quelques outils pour ralentir 

  • Le traceur d’habitude : communément appelé « habit tracker », cet outil peut aider à transformer nos bonnes résolutions en automatismes.

Je voudrais me mettre au sport. Les deux ou trois jours suivants, cette volonté naissante est ponctuée de séances de sport intensives où rien ne semble m’arrêter. Puis le quotidien revient, reprend le dessus, dissipant comme par magie, la volonté si forte des premiers jours. 
 
La théorie communément admise voudrait qu’une - bonne ou mauvaise - habitude se change en 21 jours. Même si la véracité scientifique de cet adage n’est pas nécessairement prouvée, rien n’empêche d’essayer. Pour ce faire, quelques outils sont à disposition, tel que le « traceur d’habitude ».
 
Inspiré par la communauté des adeptes du « bullet journal » ou « bujo », un outil d’organisation qui fait fureur depuis quelques années, le « traceur d’habitude » est un bon moyen de prendre le temps de faire un point sur toutes les idées et projets qui naissent dans nos esprits. Coucher sur le papier les idées pourrait être une solution pour contourner le problème d’une motivation évanouie.
 
À partir d’un tableau ou de tout autre forme, il s’agit de lister les habitudes à mettre en place qui n’ont que votre imagination pour limite : méditation, sport, hydratation, écriture, affirmation, visualisation... Il vous faudra ensuite déterminer un moment de la journée pour « cocher » les cases correspondantes aux actions effectuées. L’objectif ? Créer une routine dans la mise à jour de son outil : le matin au lever, pendant que le déjeuner mijote dans la cocotte-minute ou le soir avant le brossage de dents. Le « traceur d’habitude » incite à répéter la tâche en question, chaque jour, pour la transformer en habitude. Si, à la fin du mois, lorsque vous analysez votre tableau et remarquez que certaines tâches n’ont pas été effectuées sur la durée, il est peut-être temps de faire le point sur la façon d’y remédier. 

  • Journal de gratitude pour dire « merci » 

Depuis le début du confinement, nombreux sont les applaudissements aux balcons des grandes villes pour remercier les travailleurs en première ligne dans la lutte contre le Covid-19. Chaque soir, nous remercions les personnels de santé, les travailleurs sociaux ou les employés de supermarchés sur lesquels nous pouvons compter pendant cette période si particulière. Et si nous continuions de cultiver et d’exprimer cette gratitude pour en faire une habitude ? Dire merci aux autres mais aussi à soi permet de se concentrer sur le positif et faire le plein de sérénité et de bienveillance. 

Valoriser les émotions positives qui nous traversent tout au long de la journée grâce au journal de gratitude. Quèsaco ? Il s’agit de lister les éléments ou les situations vécues tout au long de la journée pour lesquels nous sommes reconnaissants. Cultiver la gratitude au quotidien permet de valoriser ses émotions positives plutôt que ses frustrations. Dire merci au collègue qui nous a aidé à finaliser un dossier, se sentir reconnaissant pour cette pause-café en visio avec son équipe ou d’une pause déjeuner au soleil sont des éléments à noter dans votre journal de gratitude. Apprendre à se réjouir des toutes ces petites choses qui rendent heureux, à côté desquelles nous passons souvent sans dire « merci » permet de ralentir notre rythme de vie effréné, prendre le temps de vivre ses émotions positives pour aller vers plus de sérénité, notamment dans ses rapports aux autres. 

Confinement productif et détachement

Certains d’entre nous auront peut-être ressenti une certaine forme de pression face à cette injonction que certains médias ou réseaux sociaux ont parfois véhiculé : celle de « réussir son confinement », c’est-à-dire, mettre à profit cette période pour apprendre une nouvelle langue, entamer l’écriture d’un livre ou même lire un pavé par jour pour devenir la personne que nous rêvons de devenir et que nous n’avons jamais le temps d’être.

Ce confinement ne serait-il pas la véritable occasion de prendre la mesure d’une certaine culpabilité que nous abritons en nous, face à des images trop parfaites de confinement productifs ? Et de réaliser à quel point nos esprits tentent sans cesse de rester dans la course, au prix de notre paix d’esprit ?

Et si nous gommions les mots productivité et efficacité pour faire rimer confinement avec sérénité et bienveillance, chacun à son rythme ?

 

Mots clés

02 avr
02/avr/2020

Vie de campus

Manger équilibré même confinés

En cette période de confinement qui chamboule les habitudes, les repas représentent de véritables repères qui structurent la journée. Que ce soit pour partager un moment de convivialité, réaliser une activité manuelle ou tout simplement pour se faire plaisir, manger fait partie de la routine quotidienne. Voici donc quelques conseils de la part du Docteur Sylvie Rolland, responsable du service de médecine préventive des étudiants de l’INSA Lyon et titulaire d’un diplôme en alimentation santé et micro-nutrition.

Les courses, le moment tant attendu de la semaine
Alors qu’avant le confinement, faire ses courses pouvait ne pas s'anticiper, ce n'est plus le cas depuis quelques jours. Cette sortie de la journée voire de la semaine est donc à bien préparer pour ne manquer de rien les jours suivants. « Les magasins sont réapprovisionnés régulièrement, il est donc inutile d’acheter des kilos de pâtes, de riz et de conserves. Pour avoir de quoi cuisiner de bons petits plats, il est recommandé de prendre des produits non transformés, de bonne qualité et bio si possible. Les sorties étant limitées, il vaut mieux privilégier les fruits et légumes longues conservations comme pommes, poires, oranges, bananes, pommes de terre, carottes, choux, oignons », précise le Docteur Rolland. Planifier sa semaine de menus (petit-déjeuner, déjeuner, dîner, sans oublier les goûters) permet d’anticiper et de se réconforter avec une cuisine variée. Faire une liste permet aussi d’éviter de se retrouver avec un chariot rempli uniquement de gâteaux, bonbons et autres gourmandises.

La cuisine, l’activité à (re)découvrir
Plutôt que de céder à la tentation des plats préparés, cette période est propice à la création de nouvelles recettes, et ce, même sans avoir l’âme d’un top chef ! En effet, le Docteur Rolland rappelle qu’il est surtout important de manger des repas diversifiés 
« à base d’aliments riches en fibres, en probiotiques tels que les produits lactofermentés ou les produits à base levain, et en prébiobitiques tels que des céréales complètes, des bananes, des artichauts ou encore du potiron, des poireaux ou des pois chiches ». Elle propose également « de cuisiner avec des herbes aromatiques et des épices comme par exemple le curcuma, l’ail, le thym, la cannelle ou le curry qui apportent des oligo-élements, vitamines et anti-oxydants » ce qui permet de voyager tout en restant dans sa cuisine !

Le grignotage, le petit plaisir coupable à différencier du goûter
Avec les placards bien remplis à quelques mètres de son bureau, difficile de résister à la tentation de grignoter. 
« Pour éviter de manger sucreries, chocolat et chips, anticipez et prévoyez vos encas : compotes, banane, et même carreaux de chocolat noir. Les fruits secs sont également une bonne alternative car ils sont excellents pour votre flore intestinale : noix, noix de cajou, noix du brésil, noix de macadamia, pistaches, noisettes, amandes… Vous pouvez varier les plaisirs ! », précise le Docteur Rolland. Et de temps en temps, s’accorder un petit écart en mangeant un plat réconfortant peut être bon pour le moral, alors il faut se les autoriser tant qu’ils restent associés à des goûters et non du grignotage.

La boisson, l’élément indispensable
De l’eau en priorité, le reste de manière modérée... 
« Il convient d’éviter la surconsommation du thé et café pour ne pas engendrer du stress en cette période. Les tisanes de thym, de romarin, les camomilles ou encore les eaux fruitées réalisées par soi-même à base de fruits naturels permettent d’hydrater votre corps sainement », conclut Sylvie Rolland.

La liste de courses des aliments auxquels on ne pense jamais :

  • des légumineuses, riches en fibres : lentilles, fèves, haricots ;
  • des poissons, riches en oméga 3 et vitamine D, essentiels pour le bon fonctionnement cellulaire et neuronal : sardines, harengs et maquereaux ;
  • des huiles végétales variées qui apportent des acides gras et oméga 3 : colza, noix, lin, chia, noisette ;
  • des graines et fruits secs, riches en magnésium et parfaitement adaptés aux petites faims de l’après-midi : amandes, noix de cajou, noisette, noix, pruneau, cranberry ;
  • des céréales complètes pour changer des pâtes et du riz : avoine, seigle, sarrasin, quinoa, boulgours ;
  • des herbes aromatiques pour passer d’une poêlée méditerranéenne à un plat indien en quelques secondes : curcuma, curry, paprika, cumin, gingembre, coriandre.

Spécial Covid-19​
En rentrant des courses, il faut bien veiller à se laver les mains. Le mieux est de jeter les emballages quand c’est possible ou de les laver avec de l’eau vinaigrée. Idem pour les fruits et légumes qui ont souvent été au contact de nombreuses mains : laissez-les tremper dans de l’eau vinaigrée ou épluchez-les.
 

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26 mar
26/mar/2020

Vie de campus

Le programme sportif 100% INSA

La pratique sportive fait partie intégrante du modèle INSA. En ces temps de confinement, il est plus que nécessaire de l’adapter au quotidien des élèves et des personnels. C’est la mission que relève le centre des sports de l’INSA Lyon. Échange avec Caroline Bessac, directrice du centre des sports. 

Comment avez-vous vécu l’annonce du confinement ?
L’annonce du confinement total est arrivée pour moi par vagues successives, chacune apportant son lot d’informations sur le virus, les restrictions et les risques. À chaque vague, je comprenais de plus en plus et prenais conscience du mode de vie que nous allions devoir adopter. Lorsque l’annonce est tombée, j’étais avec mes équipes de basket. Alors que nous parlions de nos projets pour les mois à venir comme les championnats de France des Grandes Ecoles et les EUSA Games à Belgrade, nous avons compris que nous ne pourrions certainement pas les réaliser. Une fois le confinement mis en place, je me suis préoccupée des conditions de travail de tous mes collègues, de la continuité des enseignements et surtout l'envie de garder le lien avec nos élèves !

Pourquoi conseillez-vous de faire du sport ?
La pratique sportive est difficile à réaliser en période de confinement, mais l’activité physique devient encore plus indispensable. Elle permet de se dépenser, de structurer sa journée en variant ses activités et de mobiliser son corps soumis à plus de sédentarité. Autrement dit de contribuer à son bien-être. Cependant, je tiens à rappeler qu’il ne faut pas le pratiquer de façon trop sollicitante pour le système cardio vasculaire lorsqu’on est fiévreux et malade. Il faut également respecter une certaine progressivité, être à l’écoute de ses sensations et s’octroyer des temps de récupération.

Comment les cours à distance en EPS sont-ils possibles ?
L'essentiel est de garder le lien avec nos élèves, de savoir s'ils vont bien et de les inciter à poursuivre leur pratique physique et sportive régulièrement. Nous diffusons au moins une fois par semaine par email et sur notre plateforme pédagogique des recommandations et des entrainements variés. Nous partageons des vidéos existantes sur internet et nous nous sommes même prêtés au jeu en élaborant nous-mêmes des programmes d’entrainement spécifiques : renforcement musculaire, méthode Pilates, exercices cardio, Crossfit, HIIT* et running. Le tout respectant bien évidemment les recommandations ministérielles de ne pas s’éloigner de son lieu de résidence et d'en limiter la durée. 
Une des finalités du Centre des Sports, est d’amener nos élèves futurs ingénieurs à l’autonomie de la pratique physique et sportive. Plus que jamais, ils prennent conscience de son importance et en deviennent responsables. 

Quelles actions concrètes avez-vous mis en place pour suivre vos élèves ?
Plusieurs initiatives ont été prises par les enseignants du centre des sports, montrant la diversité de nos approches et leur implication : fiche de suivi des programmes de préparation physique notamment avec nos élèves compétiteurs de l'association sportive, défis, vidéos des élèves pour partager leurs pratiques, cours en visio. De mon côté, j'ai donné ma première séance en visio ce lundi midi en animant un cours de sophrologie. Il s’est très bien passé et a permis à nos élèves en situation de pratique adaptée d’y participer, d’avoir un moment de la journée pour se déconnecter, se détendre et se retrouver. Les retours de nos élèves sont très positifs, ils répondent présents, se prennent en charge et apprécient notre démarche. De son côté, la Direction de la formation, a respecté le jeudi après-midi libéré de cours, pour favoriser ce temps de pratique et d'échanges entre élèves et enseignant d'EPS.

Qu’est ce qui est mis en place spécifiquement pour les personnels ?
Tout ce que nous avons fait pour les élèves est partagé aux personnels. Nous souhaitons leur proposer des entrainements plus adaptés à leur profil et leur problématique de télétravail. Certains d'entre eux sont des sportifs confirmés et ont déjà adapté leur pratique au confinement, d'autres apprécieront d'être guidés et conseillés régulièrement. Nous mettons dès à présent à disposition sur l'Intranet des exercices en fonction des besoins de chacun. Nous ferons évoluer ces programmes deux fois par semaine pour fixer un rendez-vous régulier. Nous envisageons également de proposer des cours spécifiques en visio sur des plages horaires définies. Ces rendez-vous permettront de palier à l’isolement, de décloisonner et de créer une communauté autour du sport et bien-être.

Quel est le plus gros défi à relever ? 
Entretenir les liens qui existent entre tous les acteurs de l’INSA, étudiants comme personnels. Plus que jamais, nous devons garder la fierté d’appartenance à l’INSA et inciter les actions de solidarité. Nous favorisons les échanges de bonnes pratiques pour créer de l’émulation et de l’envie. Notre contribution est de permettre à tous de suivre un programme sportif « 100% INSA » et de fixer des rendez-vous réguliers pour découvrir de nouveaux entrainements et conseils. Également, nous allons organiser des défis qui permettront à tous de s’entrainer et garder la forme. L’objectif ? Progresser et créer un réflexe quotidien ! 

Pour aller plus loin : 

Quelques liens sélectionnés pour vous :

Retrouvez les conseils et les programmes des enseignants d'EPS du centre des sports :

  • Sur l’intranet du centre des sports (accès réservé INSA) : 2 fois par semaine
  • Sur Moodle (accès réservé INSA) : Centre des sports – Continuité des activités pédagogiques en EPS – Pour rester actifs
 

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