
Formation
Forum de recrutement Catalyz
Première plateforme de recrutement en ligne, pour tous les élèves des grandes écoles d’ingénieurs à la recherche d’un stage, d’un Projet de Fin d’Etudes ou d’un emploi.
L’avantage de CATALYZ est la flexibilité. Sans contraintes vestimentaires ou géographiques, il vous suffit de vous connecter à la plateforme pour échanger avec les recruteurs et postuler aux offres qui vous intéressent. Prenez votre temps pour rédiger vos questions et vos réponses, le but de « l’exercice » : découvrir, échanger, postuler.
Informations complémentaires
Mots clés
Derniers évènements
[Exposition] - Lauréats du concours BD Manga Jeunesse 2025
Du 07 au 21 juin
Formation
Main dans la main avec les petites entreprises : le projet de fin d'études solidaire
Camille, Hugo et Corina sont trois étudiants du département science et génie des matériaux (SGM) de l’INSA Lyon. Dans le cadre de leurs projets de fin d’études, ils vont accompagner trois petites et moyennes entreprises à haut potentiel de développement technologique dans un contexte de relance économique post-confinement. Focus sur une démarche solidaire initiée par le département et le laboratoire IMP1.
Période de reprise économique oblige, le laboratoire IMP et le département SGM de l’INSA Lyon ont réfléchi ensemble à la poursuite des activités partenariales de recherche, développement et innovation (R&DI) avec les entreprises, fortement impactées par les mesures prises pour lutter contre la pandémie. « En temps normal à l’INSA Lyon, il y a beaucoup de projets de fin d’études en lien avec les industriels, grâce à des petits contrats permettant de couvrir les frais nécessaires à l’aboutissement du projet. Cependant, la reprise post-confinement a fait naître beaucoup d’inquiétudes sur la R&DI, notamment pour les petites et moyennes entreprises. Bien souvent, l’option choisie est d’abandonner l’innovation pour résoudre des problèmes de trésorerie », explique Jean-François Gérard, professeur au département SGM et vice-président du pôle de compétitivité AXELERA.
Face à constat critique, le département SGM et le laboratoire IMP ont décidé de soutenir et d'accompagner les travaux de R&DI de trois petites entreprises dont le contexte économique a bouleversé les démarches d’innovation, sans leur demander d’engagement financier. Une initiative solidaire est proposée aux étudiants de 5e année du département science et génie des matériaux dans le cadre de leurs projets de fin d'études, qui prennent la forme de projets individuels d'initiation à la recherche dans ce département et se déroulent de la mi-septembre 2020 à la mi-mars 2021.
Camille, Corina et Hugo sont séduits. « L’occasion de travailler aux côtés d’une entreprise à haut potentiel de développement technologique m’a attiré. Je n’ai pas pu réaliser de stage l’an dernier à cause de la situation sanitaire, j’attends beaucoup de ce PFE », indique Hugo Boufouchk. Enthousiaste, l’élève va travailler plusieurs mois avec la start-up Laclarée sur la conception de lunettes adaptives, et plus précisément sur le sujet d’optimisation de l’indice de réfraction d’un matériau pour verre de correction ophtalmique. Camille Godinot, et Corina Lanovaia parient, elles, sur l’avenir. Camille va collaborer avec une start-up en cours de création, Quiet, et s’intéresser aux différentes propriétés du silicone. « C’est un matériau qui est beaucoup utilisé dans le domaine du biomédical, domaine qui m’intéresse beaucoup, notamment sur les problématiques de biocompatibilité et ingénierie tissulaire. Je suis très contente de faire mon PFE sur un sujet concret, avec une entreprise en plus en cours de création ! », partage la future ingénieure. Corina, elle, s’apprête à accompagner une PME en pleine expansion, Lavoisier Composites, sur des problématiques de valorisation de sous-produits issus de la production de l’industrie de matériaux composites. Elle espère, une fois diplômée, travailler sur des matériaux haute performance pour diverses applications dans les domaines de l’aéronautique, de l’automobile ou du luxe. « J’ai choisi de travailler avec Lavoisier Composites parce que c’est l’opportunité pour moi d’obtenir une première expérience de travail avec les matériaux composites de haute performance. Et l’idée de participer à l’extension d’une start-up est très valorisante », précise-t-elle.
Pour les trois entreprises bénéficiaires de cette démarche, l’innovation est fondamentale à leur existence sur le marché, comme l’explique Guillaume Loiseau, co-fondateur de Lavoisier Composites. « Nous consacrons la quasi intégralité de notre temps au développement de nouveaux matériaux. Sans ce PFE, nous aurions dû reporter ce développement et nous aurions certainement moins appris. En ces temps si particuliers où le monde se réinvente, l’innovation collaborative est primordiale pour anticiper les évolutions de la société. »
Pour le département SGM, l’enjeu est important. D’autres actions de soutien aux TPE, PME et start-up seront prochainement engagées, notamment dans le cadre de projets collectifs. « Dans le contexte sanitaire et économique actuel, nous nous inquiétions de perdre le lien avec l'entreprise qui est clé pour la formation et l'insertion professionnelle de nos élèves, grâce à des projets comme les PFE, les projets collectifs ou encore les stages. Cette démarche est aussi un moyen d'engager nos élèves et le département dans une démarche de solidarité vis-à-vis des entreprises, notamment les plus fragiles », conclut Frédéric Lortie, directeur adjoint du département SGM de l’INSA Lyon.
À l'INSA Lyon, la formation des élèves se termine généralement par un « projet de fin d'études » (PFE), travail de recherche ou de recherche-développement, réalisé en individuel ou par très petits groupes sur 4 à 6 mois équivalent temps plein.
Les PFE se déroulent dans un laboratoire de l'INSA Lyon ou en entreprise. Dans tous les cas, ils sont suivis et encadrés par des enseignants chercheurs de l'INSA Lyon et donnent lieu à un rapport et une soutenance.
[1] Ingénierie des Matériaux Polymères (INSA Lyon/UdL/CNRS)

Formation
Projets de fin d’études : toucher du doigt le monde de la recherche
Dernière étape de la formation d’ingénieurs dans les INSA, le Projet de Fin d’Études (PFE) est un travail de recherche fondamentale ou de recherche & développement, réalisé de façon individuelle ou en petits groupes. Pendant 4 à 6 mois, les étudiants tissent leurs premiers liens professionnels en laboratoire ou en entreprise, encadrés par des enseignants-chercheurs de l’INSA Lyon. Interview croisée de Nacer Hamzaoui, enseignant-chercheur au département Génie Mécanique (GM), Nicolas Penet, Président du directoire d’INSAVALOR et Laurent Demia, ingénieur mécanique INSA chez Sandvik Mining and Rock Technology.
En quoi consiste un projet de fin d’études à l’INSA Lyon ?
Nacer Hamzaoui : « C’est une approche qui permet à l’étudiant d’aborder son futur métier dans des conditions réelles, en appliquant tous les acquis de sa formation et en découvrant de façon autonome de nouveaux concepts. En entreprise ou en laboratoire, il profite d’une première expérience en réelle responsabilité d’ingénieur, et découvre la recherche. Le PFE sert bien souvent de passerelle vers le premier emploi. Ces approches sont aussi bénéfiques pour l’enseignant-chercheur encadrant, qui élargit ses liens et concrétise ses travaux avec le monde socio-économique. Et au département Génie Mécanique, le PRI (Projet Recherche et Ingénierie) est complété par un concours intitulé ‘Mon projet INSA en 300 secondes’ dont l’objectif est de motiver et féliciter les futurs ingénieurs qui soutiennent leurs projets devant un jury de professionnels. Ce travail de communication et de synthétisation d’un sujet complexe est très bénéfique à leur future vie professionnelle. »
Le PFE : un produit d’appel vers la recherche ?
Nicolas Penet : « La recherche est encore trop souvent délaissée par les élèves-ingénieurs. Le PFE peut se dérouler dans l’un de nos laboratoires à l’INSA Lyon et permet à l’étudiant de s’initier à l’activité de recherche. Souvent, cela lui permet de s’engager dans la réalisation d’un doctorat, en collaboration avec une entreprise. Ce type de projet permet notamment à INSAVALOR, la filiale de valorisation de l’INSA Lyon, de nouer des liens et des collaborations longues avec les partenaires. Les projets de fin d’études restent une porte d’entrée privilégiée pour les industriels qui découvrent le potentiel d’innovation de nos laboratoires de recherche. »
Quels bénéfices pour les entreprises demandeuses ?
Laurent Demia : « Étant moi-même ingénieur INSA, j’ai bénéficié du dispositif PFE lorsque j’étais étudiant en Génie Mécanique. J’ai pu vivre l’expérience dans un service de R&D en entreprise et je sais donc ce que cela apporte à l’élève-ingénieur. En passant du côté de l’industriel, mais aussi en ayant collaboré avec les départements Génie Mécanique et Génie Électrique sur de nombreux PFE, on se rend compte de l’intérêt d’apporter un peu de sang neuf et un regard nouveau sur certains de nos projets. Cela nous amène également un côté théorique et académique qui permet d’anticiper certains sujets de développement ou de mener en parallèle des travaux de pré-analyse ou des études de faisabilité. Dans la plupart des cas, cette approche, fait naître de nouvelles idées et une réelle ouverture d’esprit à l’industriel. »
« Mon projet INSA en 300 secondes 2019 »
« Mon projet INSA en 300 secondes » est une façon innovante pour les étudiants de 5e année du département de Génie Mécanique de l’INSA Lyon de présenter leurs PRI. Le défi ? Présenter des sujets complexes de façon percutante et accessible à tous les publics. Cette année, 14 projets sélectionnés ont été présentés devant un jury de professionnels ce jeudi 20 juin.
Félicitations aux lauréats et à tous les participants :
◾ Théo Pinanel (1er prix)
◾ Axel David (2e prix)
◾ Théophile Vanlemmens (3e prix)
◾ Armand Brun (Prix Alumni INSA Lyon)