
International
International partner day
Cette journée, dédiée aux élèves, leur offre l'opportunité d'échanger avec les équipes de l'INSA, les représentants des universités partenaires, et les étudiants ayant déjà vécu une expérience de mobilité.
C'est l'occasion de recueillir des informations précieuses et de mieux préparer leur projet de mobilité.
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La mobilité internationale est obligatoire à l’INSA Lyon pour former ses étudiants à un monde du travail concurrentiel et globalisé.
Au-delà des apports académiques et professionnels, c’est une formidable opportunité pour vous épanouir personnellement, développer votre adaptabilité et votre ouverture aux autres et ainsi faire de vous des ingénieurs capables de répondre aux enjeux sociétaux d’aujourd’hui.
Informations complémentaires
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Campus LyonTech-La Doua - INSA Lyon - Villeurbanne
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Derniers évènements
Festival Pint of Science
Du 19 au 21 mai"Râtelier" - Exposition de fin d'année de la section Arts-Plastiques-études
Du 22 mai au 11 juin
International
Échange académique en Tunisie : aventures et contrastes culturels
En matière d'expériences à l'international, Marion, élève-ingénieure au département génie électrique, n’en est pas à son coup d’essai. Ayant voyagé en Asie, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud, elle souhaitait pour sa mobilité académique, une destination qui lui était inconnue. C'est en Tunisie qu'elle a posé ses valises, à Sfax, la deuxième ville et le cœur économique du pays.
Au sein de l'École Nationale d'Ingénieurs de Sfax, Marion est d'abord étonnée par la similitude du système universitaire tunisien avec celui de la France. Cours, installations, matériel utilisé lors des travaux dirigés et pratiques : l'enseignement à l'ENIS présente des ressemblances surprenantes avec le système français. « Il n'y a pas ou peu de cours magistraux. La taille réduite des groupes pour les travaux dirigés et pratiques favorisent l'échange entre les étudiants et renforcent la cohésion de groupe. D'ailleurs, beaucoup de gens parlent français et je me suis fait de très bons amis dans mon groupe de classe. Le campus était très agréable et on avait accès aux salles de cours lorsque celles-ci étaient libres pour travailler et passer des moments ensemble. En bref, l'ambiance était très agréable ! »
Néanmoins, c'est dans le quotidien de la vie que l'étudiante aventurière a perçu la différence culturelle ; des contrastes qui auront certainement marqué sa construction personnelle. « J'ai dû faire face à des défis, mais rien d'insurmontable. Des petits défis quotidiens, comme les transports en commun quelque peu chaotiques par exemple ! Ce qui m'a peut-être un peu plus marquée, c'est le manque de loisirs ouverts aux femmes. Durant mon échange, j'ai tout de même pu rejoindre un club de judo en ville, qui avait un très bon niveau. Et j'ai plusieurs fois participé à des semi-marathons organisés le week-end dans différentes villes du pays. Il est indéniable qu'une femme en Tunisie aura une expérience d'échange très différente d'un homme. Cela m'a appris à compter sur mes propres ressources et sur la complicité humaine. »
Mais l'étudiante pondère : le choc culturel qu'elle venait chercher a surtout été source d'enrichissements. « J'ai appris énormément de choses sur le monde en général, notamment sur les inégalités. J'ai découvert un pays, avec son histoire et sa culture propre, avec une vision finalement très différente de celle de la France. Plus encore, j'ai visité des endroits magnifiques, insoupçonnés, avec des coûts qui restent très accessibles. »
Si la mobilité académique idéale consistait à concilier études de qualité et soif de découvertes, la Tunisie est une destination idéale. « C'est une destination qui ne répond pas forcément aux critères habituels des échanges d'études. Il faut parfois savoir être un peu débrouillard et faire preuve d'une large ouverture d'esprit. En revanche, si vous êtes étudiant et que vous cherchez à découvrir quelque chose de complètement différent de tout ce que vous connaissez, je ne peux que vous conseiller de réaliser votre échange académique en Tunisie ! »

International
International partner days
Le rendez-vous des partenaires internationaux de l'INSA Lyon
Chaque année, l'INSA Lyon accueille un trentaine de partenaires représentant des universités d’Europe, d'Afrique, d'Asie, d’Amérique du Nord et Latine pour les traditionnelles journées des partenaires.
Ces journées ont pour objectif de permettre à nos étudiants d'obtenir des informations sur les programmes de mobilité directement auprès des représentants de nos universités partenaires.
L'événement met également l'accent sur l'intérêt de nos étudiants pour le développement durable et présente les installations de l'INSA, ainsi que les programmes académiques et de recherche conçus pour des profils internationaux.
Informations complémentaires
- https://www.insalyon-partnerdays.com/
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Du 19 au 21 mai"Râtelier" - Exposition de fin d'année de la section Arts-Plastiques-études
Du 22 mai au 11 juin
International
Journée internationale de l'INSA Lyon
Evénement dédié aux étudiants INSA pour les aider à choisir une destination.
Comme sur un vrai salon, les étudiants pourront se rendre sur des stands et discuter via un chat privé avec des représentants et experts de la mobilité.
Au programme :
▪️ Stands tenus par des représentants d'universités partenaires, connectés depuis leur pays pour répondre aux questions.
▪️ Stands de services INSA, pour aider à s'y retrouver dans les démarches à effectuer er présenter les procédures de candidature internes.
▪️ Vidéoconférences par pays et par programmes de mobilité, animées par des experts internes toute la journée.
Informations complémentaires
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En ligne sur inscription.
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Du 19 au 21 mai"Râtelier" - Exposition de fin d'année de la section Arts-Plastiques-études
Du 22 mai au 11 juin
INSA Lyon
« Le mentor est un point de repère pour l’étudiant dans cette période de fortes incertitudes. »
Chaque année, l’Institut Gaston Berger propose de mettre en lien des élèves-ingénieurs avec un mentor ingénieur, femme ou homme. L’objectif : accompagner les jeunes élèves en quête d’orientation et d’expérience, à travers une relation d’échange mutuel. Quid du mentorat à l’INSA Lyon en période Covid ? Clémence Abry-Durand, chargée de mission à l’IGB, répond.
En quoi consiste le mentorat porté par l’Institut Gaston Berger auprès des élèves-ingénieurs ?
Il s’agit d’un dispositif qui met en relation des étudiants avec des ingénieurs, quel que soit leur niveau d’expérience et domaine d’activité. Il existe plusieurs types d’accompagnement : le mentorat individuel ou collectif et le mentorat pour les femmes, qui a pour but de favoriser l’insertion des élèves-ingénieures filles dans des domaines encore trop masculins. Pour chaque type de mentorat, l’objectif est d’apporter un soutien à l’étudiant.e dans ses choix d’orientation et d’insertion professionnelle, le tout, basé sur une relation d’échange. Bien souvent, le ou la mentor est une sorte de « point de repère » pour le ou la mentoré.e, notamment dans cette période de fortes incertitudes pour les élèves-ingénieurs.
La crise Covid a-t-elle influé sur le nombre d’étudiants participants à ce dispositif ?
Effectivement, nous avons enregistré le double de participations par rapport aux années précédentes. Il faut bien avouer que les motivations énoncées par les étudiants dans les formulaires d’inscription sont assez révélatrices du contexte actuel : nous avons comptabilisé beaucoup de questionnements sur l’insertion professionnelle et le rôle des ingénieurs dans les années à venir. Il ne s’agit ici que d’un ressenti personnel, mais je crois que ce doublement d’effectif traduit une volonté assez forte d’échanger sur les pratiques et les visions pour l’avenir de leur métier avec des professionnels. Ce qui est tout aussi intéressant, c’est que nous avons un beau record de participations du côté des mentors également, même s'il nous manque encore quelques volontaires pour pouvoir accompagner tout le monde.
Qui peut devenir mentor et pourquoi s’engager ?
Tout ingénieur issu de tout domaine confondu, peut s’inclure dans nos dispositifs de mentorat. Bien souvent, c’est l’échange que les mentors viennent chercher dans ces relations particulières. Je crois qu’ils apprennent beaucoup en étant au contact d’élèves-ingénieurs car cela engendre souvent un questionnement sur leur propre rôle d’ingénieur. C’est une sorte de retour sur eux-mêmes, car quand on conseille, on peut parfois remettre sa vision en question et la faire évoluer.
Cette année, je crois qu’il y a aussi une vague de solidarité qui se crée face à la situation économique engendrée par l’épidémie et les doutes qui lui sont associés. D’ailleurs, si des ingénieurs lisent ces quelques lignes et souhaitent s’intégrer dans le dispositif, ils et elles sont les bienvenu.e.s !
Je suis ingénieur.e et je souhaite accompagner un.e étudiant.e de l'INSA Lyon : https://bit.ly/2ISHmul

International
Journée internationale de l'INSA Lyon
Cette année, la journée internationale sera 100% virtuelle.
Evénement dédié aux étudiants INSA pour les aider à choisir une destination.
Au programme : stands d'universités partenaires, visioconférences, témoignages d'étudiants, échanges avec les équipes INSA.
170 destinations sont proposées pour partir en séjour académique.
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Du 22 mai au 11 juin
International
Erasmus : en direct de Tallinn
Clément Sirioud est étudiant en 4e année de Génie Mécanique, spécialité conception-étude à l’INSA Lyon.
Arrivé dans la capitale estonienne depuis quelques semaines dans le cadre de son échange académique, il raconte ses premières impressions.
Faire le point sur ses attentes
« Pour mon échange Erasmus, je voulais visiter un pays dépaysant et qui m’ouvre l’esprit ! Avant d’arriver ici, j’ai rencontré plusieurs personnes ayant fait leur échange à Tallinn et l’Estonie a tout de suite éveillé ma curiosité. Ici, on parle anglais très facilement et avec presque tout le monde. Et surtout, Tallinn est si bien placée que l’on peut voyager dans beaucoup de pays voisins. Je suis déjà allé à Riga en Lettonie, je prévois d’aller en Laponie et en Russie. À Taltech, mon université d’accueil, il y a beaucoup d’étudiants en échange. Cela crée une communauté qui m’a l’air plutôt soudé, notamment grâce à l’ESN, l’Erasmus Student Network qui organise beaucoup de sorties et voyages. C’est aussi quelque chose que je voulais, rencontrer des gens de tous les horizons. »
Prendre ses marques
« Ma première semaine d’installation à Tallinn a d’abord rimé avec papiers administratifs ! C’est la partie un peu lourde de l’arrivée, mais c’est pour être tranquille pendant les six prochains mois. Par exemple, il me fallait faire ma carte d’identité estonienne qui permet de bénéficier des transports publics gratuitement. Ça a l’air compliqué dit comme ça mais je vis dans un appartement réservé aux étudiants Erasmus donc nous avons tous été confrontés aux mêmes problématiques en arrivant, ça permet de s’entraider et puis les personnels de l’université sont plutôt disponibles pour nous aider sur ces questions. Alors, maintenant, place aux cours. Et à l’aventure. »
Découvrir l’autre« Ici, tout est paisible. Il suffit de marcher dans la rue pour voir comme les gens sont calmes et prennent le temps de vivre. L’Estonie est un petit pays de 1,3 million d’habitants, donc la vie est très différente du tumulte lyonnais. Au premier abord, les gens m’ont paru assez froids, mais je comprends petit à petit qu’il s’agit seulement d’une façon d’être différente de la mienne : ici, on met de la distance avec les gens que l’on ne connaît pas forcément et on ne s’entiche pas de formule de politesse, on va à l’essentiel. À Tallinn, les gens sont toujours disponibles pour aider. Et malgré que ce soit une capitale, aussi petite soit-elle, la ville est plutôt chaleureuse, ce qui contrecarre l’hiver pluvieux ! Ici, on a l’impression d’être dans un village, alors que nous sommes dans le pays le plus connecté du monde ! Presque toutes les démarches sont faisables en ligne : pour situer l'engagement de l'Estonie dans le tout numérique, c'est le premier état au monde à avoir proposé le vote citoyen par internet. C'est un peu déroutant d'imaginer que ce pays est hyperconnecté lorsque l'on se balade dans la vieille ville. Je suis impatient de découvrir toutes les subtilités de ce pays. »
Plus d’informations : https://www.insa-lyon.fr/fr/international

International
École d'hiver pour les étudiants d'échange
Spécialement conçu pour les étudiants d'échange du second semestre, ce programme intensif en français a lieu sur 10 jours (du 22 au 31 janvier 2020) et comprend 5h de cours par jour.
Il permet à ces étudiants étrangers arrivés en milieu d'année d'acquérir un bon niveau de français et d'apprivoiser leur nouvel environnement, le campus, les départements d'étude, la ville de Lyon...
C'est aussi un bon moyen pour eux de s'intégrer rapidement et de se faire des amis de tout horizon.
Les étudiants participant auront deux projets à réaliser adaptés à leur niveau de Français, généralement situé entre A2 et C1.
- Projet 1 : "Réussir ses études à l'INSA Lyon" (15h)
- Projet 2 : "Découvrir Lyon" (20h)
Ils seront évalués en continu : 2 crédits ECTS à la clé.
Coût du programme : 84€

Institutionnel
Global conference "Coming out stronger together"
Restarting international student mobility is what we all want. Sometimes we wish we could erase the last two years, as if the epidemic never existed, and continue working as before. But is this really what we want?
Pressing the restart button also implies resetting and forgetting everything. The ordeal has taught us a lot about ourselves, our teaching, and the management of our international relations.
So what exactly do we want to restart? What did we learn from the epidemic and how do we come out stronger?
Join us on Wednesday 12 October for a special conference "Coming out stronger together" organized in the framework of our annual International Partner Days.
We will show you facets of INSA Lyon in a new light, in presence of our international partners.
◾ Program
◾ 9.00 | Welcome coffee and croissants
◾ 9.30 | Greetings
by Pr. Frédéric Fotiadu, President of INSA Lyon | Pr. Damien Fabrègue, Vice-President for European and International Affairs
◾ 9.45 | Round table: Evolution of INSA Lyon's training towards sustainable development and social responsibility: from the French government’s instructions to a UNESCO Chair
with Laurence Dupont, Manager of the Training Evolution Project | Fatma Saïd, Head of Digital Teaching and Learning Support | François Rousset, Director of Studies for Energy and Environmental Engineering | Anne-Laure Ladier, Director of Studies for Industrial Engineering | Hugo Paris, a Ph.D. student in Education Sciences
◾ 10.30 | Talk: Ethics in Engineering, a common pathway
by Prof. Maria Mont Verdaguer, Consultant and Professor of Ethics and Critical Thinking
◾ 10.45 | Coffee break
◾ 11.00 | Round-table: The Lighting Plan, a Lyonnais art of designing the city
with Thierry Marsick, Director of Urban Lighting for the City of Lyon | Céline Lyoen, Project Manager at the Urban Lighting Department of the City of Lyon | Jean Michel Deleuil, Teacher at INSA Lyon for Civil Engineering and Urban Planning
◾ 11.30 | Talk: Let's Rewild our World!
by Emmanuel Rondeau, INSA Alumni, Writer and Director specialized in storytelling through Films, Photography, and 360° Experience. Emmanuel worked in many countries worldwide and his films and photo stories have been broadcasted to numerous channels including Animal Planet, National Geographic, RMC Découvertes, and more.
◾ 12.00 | Buffet lunch
◾ Registration
◾ More information: www.insalyon-partnerdays.com
Informations complémentaires
- dri@insa-lyon.fr
- www.insalyon-partnerdays.com
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La Rotonde INSA Lyon 14 - 16 Av. des Arts, 69100 Villeurbanne
Derniers évènements
Festival Pint of Science
Du 19 au 21 mai"Râtelier" - Exposition de fin d'année de la section Arts-Plastiques-études
Du 22 mai au 11 juin
International
Mon Australie vue par Louis Bonlieu
Élève-ingénieur en 4e année au Département Génie Énergétique et Environnement (GEN), Louis Bonlieu a débarqué en Australie il y a quelques semaines pour un stage de 6 mois en recherche. Il nous livre ses premières impressions.
Racontez-nous votre arrivée !
Le décalage horaire s’est beaucoup fait sentir les premiers jours ! Après plus de 24h de voyage, 3 avions, 10h de décalage horaire au moment de l'arrivée, réussir à comprendre comment le système de transport de Sydney fonctionne pour rejoindre notre "Backpacker" (c'est le nom donné aux auberges de jeunesse ici) a été une épreuve avec nos valises ! Et le défi était de ne pas dormir le premier jour quand c'est l'heure de la nuit en France…
Un point top en Australie, c'est que les australiens sont très accueillants. Il n'est pas rare que quelqu'un vienne te parler dans la rue, ou t'aborde pour t'aider s'il voit que tu cherches ton chemin. D'ailleurs au-delà de cela, les gens ici en général sont toujours souriants, c'est assez agréable. Par contre, il faut savoir que l'Australie est un pays très cosmopolite ! A l'université, il y a 54 000 étudiants et j'ai parlé avec plus de personnes étrangères qu'australiennes.
Sydney est une très grande ville. Au quotidien, ce sont les personnes avec qui tu passes du temps qui te rappellent que tu n’es pas en France, plus que le cadre en lui-même.
Cependant, le réseau de transport de NSW (l'État de Sydney) est assez bien fait et tu peux très facilement bouger le week-end à droite à gauche. Et pour le dépaysement, c’est génial ! Tu peux aller voir des kangourous par exemple ! Même si en ville, tu trouves pas mal d'ibis et assez souvent la nuit des chauve-souris.
Et l'Australie, c'est le pays des plages. Comme on est sur une île et que Sydney est sur le littoral, je vous jure que je n'ai jamais vu autant de plages de ma vie.
Pourquoi avoir choisi l’Australie ?
Un de mes meilleurs amis d'enfance, avec qui j'ai vécu en turne en résidence pendant mes 2 premières années INSA, a fait son lycée au lycée français de Sydney parce que son père était expatrié. Depuis l'époque où il vivait en Australie, à chaque fois qu'il m'en parlait, cela me faisait rêver.
Tous les élèves-ingénieurs de 4e année du département Génie Énergétique et Environnement doivent effectuer un stage d'initiation à la recherche et au développement. Nous avons l'opportunité d'aller un peu où on le souhaite. Je me suis donc lancé dans cette aventure pour finir ma 4e année dans une bonne université australienne, pour voyager et visiter ce qui se trouve aux antipodes de chez nous. Je vais rester 5 mois et demi ici, pour travailler sur le couplage d'une centrale solaire thermique avec un procédé de désalinisation.
Comment se passe votre intégration ?
La vie en Australie est assez sympa. Le rythme de vie est différent : les gens se lèvent tôt pour aller faire du sport et se couchent tôt. Dans la rue, tu trouveras donc facilement des joggeurs à 5h30-6h un peu partout, en revanche à 20h30-21h plus personne dans les rues, même les restaurants ferment à cette heure-là !
L'atmosphère est assez apaisante, moins "stressante" qu'en France. Le rythme au travail est différent. J'ai l'impression que les australiens font de plus petites journées que les français, et qu'ils sont moins efficaces aussi…Le plus dur en arrivant à Sydney, c'est de trouver un logement décent à un prix abordable. Les prix de l'immobilier sont assez incroyables. Pour la petite anecdote, on paie le loyer à la semaine, tout comme les salaires. Cela bouleverse un peu les habitudes et la manière de réfléchir à son budget mais au moins, c'est dépaysant.
Concernant la langue, pas de souci particulier. Je parlais déjà anglais sans problème en arrivant, c'est essentiellement du vocabulaire précis que j'apprends. Comme il y a beaucoup d'étrangers, il n'y a pas grand monde qui parle excessivement vite donc on peut toujours comprendre et se faire comprendre. On trouve beaucoup de français aussi. Ce qui est drôle par contre, c'est l'accent australien, on ne le rencontre pas trop en ville mais quand on va dans le « bush », plus à l'intérieur des terres, là on s'amuse. L'accent reste compréhensible, et puis on s'y habitue à force. Le plus gênant, c'est qu'ils utilisent des diminutifs très souvent donc il faut prendre le temps de les apprendre.
Comme je suis en stage de recherche, je suis avec des doctorants et des chercheurs, très peu avec des étudiants. Dans mon équipe, sur le projet sur lequel on travaille, il y a un américano-australien (mon tuteur), 2 égyptiens, 1 chinois, 2 australiens.
Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
La vie est belle.
J'essaie de profiter au maximum car je n'aurais jamais le temps de tout visiter pendant la période de mon stage. Il y a beaucoup trop de choses à voir.
Je dirais que même si c'est une super expérience, la France me manque quand même, cela me fera du bien de revenir tout autant que c'était génial de pouvoir partir.