
International
L’INSA Lyon reconnu pour ses engagements de soutien au développement en Mauritanie
Le projet GI-DD « Génie Industriel et Développement Durable », porté par l’Ecole Supérieure Polytechnique (ESP) de Nouakchott en Mauritanie et l’INSA Lyon, est lauréat de la 1re édition « Partenariats avec l’Enseignement supérieur Africain » financée par l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre de la stratégie « Bienvenue en France » du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et opérée par l’Agence nationale de la recherche (ANR) avec Campus France.
L’objectif principal est de développer des formations en génie industriel pour accompagner la création d’industries notamment dans les domaines de la pêche, de l’élevage et de l’agriculture en Mauritanie.
Ce projet, le plus important jamais remporté par l’INSA Lyon en Afrique et au niveau international en terme de ressources financières, s’étendra sur 4 ans et impliquera de nombreux partenaires du Groupe INSA (Rennes, Hauts-de-France, Strasbourg, Centre-Val de Loire) et l’IUT de Roanne de l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne.
Les ambitions du projet sont en effet multiples :
◾ Développer des formations en Génie Industriel au niveau Licence, Master et Doctorat à l’ESP Nouakchott, ainsi qu’un Master Pro en Maintenance Industriel
◾ Accompagner l’ESP Nouakchott pour la création d’un laboratoire et d’une filiale R&D à l’image de INSAVALOR
◾ Créer une Fondation en suivant le modèle de la Fondation INSA Lyon
◾ Infuser l’égalité des genres dans ces différentes actions, grâce au soutien de l’Institut Gaston Berger
Les relations avec la Mauritanie étaient déjà étroites depuis 2019, avec le projet ADESFA pour l’accompagnement de l’ESP Nouakchott dans sa démarche d’accréditation par la CTI. L’ancrage sur le continent africain s’intensifie avec l’obtention d’un autre projet PEA au Tchad dans lequel l’INSA Lyon est partenaire.
Contacts à l'INSA Lyon :
- Nacer Hamzaoui, Coordinateur du projet PEA GI-DD.
- Jean-Yves Champagne, Chargé de Relations Géographiques Afrique.
- Valérie Lebey, Chargée de Projets Afrique à la Direction des Relations Européennes et Internationales.
Informations complémentaires

Sciences & Société
T.I.M.E.S Semi-Final
ESTIEM (European Students of Industrial Engineering and Management) est le réseau d’étudiants en Génie Industriel et en Management en Europe, composé de 76 “local groups” répartis dans 26 pays. Le local group de Lyon, basé en Génie Industriel à l’INSA, organise cette année, en partenariat avec Citwell, les demies finales du T.I.M.E.S les mercredi 2 et jeudi 3 février ! Citwell est une entreprise de conseil qui proposera une étude de cas pour l’événement.
Le T.I.M.E.S (Tournament In Management and Engineering Skills) est la plus grande compétition européenne de résolution d’études de cas, opposant des équipes d’étudiants de toute l’Europe.
Cette compétition permet aux étudiants de développer des compétences analytiques et rhétoriques à travers leurs présentations et en recevant un retour de professionnels. Après l’organisation des “Local Qualifications” en janvier avec l’entreprise Stäubli, qui ont permis de sélectionner l’équipe représentant l’INSA Lyon pour la suite du concours (félicitations à Charles Baguet, Alizé Bosio et Antoine Fargeon), le LG Lyon organise une des 4 demies-finales de la compétition.
Pour des raisons sanitaires, l’évènement se déroulera en ligne. 8 équipes de 4 étudiants européens participeront à ce concours : les équipes de Eindhoven, St-Petersburg, Ankara-Bilkent, Lappeenranta, Groningen, Istanbul-Yildiz, Trondheim, Stockholm.
Pour cet événement, Citwell, cabinet de conseil en management, fondé en 2004, spécialiste de la Supply Chain, des Opérations, du Service Clients et de la Conduite du Changement accompagnant les entreprises dans leurs projets de transformation proposera l’étude de cas et fera partie du jury départageant les candidats.
Informations complémentaires
- president.lyon@estiem.org
- https://estiem.org/event/5916/
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INSA Lyon Génie Industriel
Mots clés
Derniers évènements
"Râtelier" - Exposition de fin d'année de la section Arts-Plastiques-études
Du 22 mai au 11 juin50ᵉ édition du festival des 24 heures de l'INSA
Du 23 au 25 mai
Formation
Être acteur de sa formation à l'INSA et de son futur métier
Des étudiants et enseignants du département génie industriel tiendront une conférence à l’occasion du festival de l’apprendre. Ils reviendront sur la semaine d'accueil des 3e années du département qui a donné lieu à des ateliers d’intelligence collective.
Pour la première fois, une semaine complète fut dédiée à l’accueil des étudiants de 3e année du département génie industriel à l'INSA Lyon, avec l’intention de rendre les étudiants acteurs de leur formation et de leur métier. À travers des ateliers participatifs, les nouveaux arrivants du départements ont pu découvrir leur futur métier et se questionner sur leur rôle en tant que futurs ingénieurs sur les enjeux climatiques.
Dans le cadre du festival de l'apprendre, les intervenants de génie industriel témoigneront de cette expérience enrichissante.
Avec Françoise Sandoz-Guermond, Annie Benzeno, Leslie Gigarel, Marc Chatroux, Khaled Hadj-Hamou, Charlotte Letemplier, Sophie Marchand et Eric Zamaï.
Informations complémentaires
Derniers évènements
"Râtelier" - Exposition de fin d'année de la section Arts-Plastiques-études
Du 22 mai au 11 juin50ᵉ édition du festival des 24 heures de l'INSA
Du 23 au 25 mai
Sciences & Société
La loi PACTE
Comment être convaincu de la réalisabilité d'une loi aussi ambitieuse qui implique de nombreux acteurs et secteurs ?
Table ronde proposée par une équipe d’étudiants en 5e année au département Génie Industriel.
Mais qu’est-ce que la loi PACTE ? C’est le Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises destiné à faire grandir les entreprises françaises et repenser la place des entreprises dans la société.
Pour l’occasion, trois spécialistes de la question interviennent à cette table ronde : Bruno Bonnell, Député du Rhône et vice-président de la commission spéciale pour la loi PACTE ainsi que Damien Dreux, Président du Conseil Régional de l'Ordre des Experts-Comptables Rhône-Alpes et Franck Morize, Secrétaire général de la Confédération des petites et moyennes entreprises du Rhône.
Informations complémentaires
- rim.tadli@insa-lyon.fr
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Amphithéâtre Emilie du Châtelet - Bibliothèque Marie Curie - INSA Lyon
Mots clés
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"Râtelier" - Exposition de fin d'année de la section Arts-Plastiques-études
Du 22 mai au 11 juin50ᵉ édition du festival des 24 heures de l'INSA
Du 23 au 25 mai
Sciences & Société
Ingénieur et Business Angel
Une table ronde proposée par un groupe de 7 étudiants en 5e année au département Génie Industriel.
En quoi le profil d’ingénieur peut-il représenter un avantage dans l’activité de Business Angel ?
L'audience de la table ronde est ouverte à l’ensemble des étudiants de l’INSA Lyon, notamment les élèves ingénieurs du département génie industriel.
Seront abordés les questions suivantes :
- Qu'est ce qu'un Business Angel (ses enjeux, ses compétences, les risques liés à l’activité, etc) ?
- L'intérêt d'un ingénieur à devenir Business Angel L'intérêt d’avoir un Business Angel ingénieur dans une entreprise ?
- Le jeune ingénieur est-il formé pour devenir Business Angel ?
- Les femmes dans le rôle de Business Angel
Les intervenants présents : Françoise Nauts (Femme business angel), Sacha Stojanovic (Fondateur de Meanwhile), Gilles Assolant (INSA Angels) & plus à venir
Inscription non obligatoire mais conseillée => https://goo.gl/forms/DH2aGB0p1EshMcNi2
Informations complémentaires
- geoffrey.buisan@insa-lyon.fr
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Amphithéatre EST, Centre des Humanités, Campus LyonTech-La Doua, 1 rue des Humanités Villeurbanne 69100
Mots clés
Derniers évènements
"Râtelier" - Exposition de fin d'année de la section Arts-Plastiques-études
Du 22 mai au 11 juin50ᵉ édition du festival des 24 heures de l'INSA
Du 23 au 25 mai
Formation
Femme, sportive et ingénieure : Aurore Sacré, une poloïste engagée
Étudiante en 5e année de Génie Industriel, Aurore Sacré est également sportive de haut-niveau à l’INSA Lyon. Nous l’avons rencontrée en pleine semaine consacrée aux droits de la femme. Entretien avec une poloïste qui rêve de réussite sportive, professionnelle et personnelle.
Comment avez-vous découvert le water-polo ?
J’ai commencé par la danse et la natation et très vite mon entraineur a voulu que j’essaye le water-polo, un sport beaucoup plus masculin. Dès la 6e, j’ai pu aménager mon emploi du temps. J’avais des entrainements tous les soirs en 4e et 3e. Normalement, les filles et les garçons sont séparés dans les équipes, mais comme il n’y avait pas d’équipe féminine, j’ai dû jouer avec les garçons. Nous étions deux filles dans cette équipe masculine et c’était un peu compliqué car les hommes ne font pas du sport comme nous. Ils sont plus « bourrins » et misent sur la puissance du corps.
Notre niveau à toutes les deux a très vite évolué et on a eu l’opportunité de jouer avec une équipe féminine de filles plus âgées grâce à un double surclassement.
Le sport a toujours fait partie intégrante de votre vie. Comment avez-vous pensé à allier études et water-polo à haut-niveau ?
Un poloïste de ma ville m’avait parlé de l’INSA Lyon. J’ai pris rendez-vous avec l’ancien responsable de la section sport de haut niveau (SSHN) qui m’a accueillie pour me parler de l’école et surtout de la filière. Le campus offrait toutes les infrastructures pour pouvoir continuer le water-polo et l’INSA Lyon était en plus l’école d’ingénieurs la mieux cotée, je voulais l’intégrer.
Après mon admission, j’ai continué à m’entrainer dans mon club de Charente-Maritime jusqu’en 2016. Je faisais les aller-retours toutes les semaines et pendant les vacances, soit en train, soit en avion, en voiture ou en co-voiturage. J’ai réussi à organiser mon budget avec cette contrainte, j’en ai eu pour plus de 2000€ de trajets par an ! Il fallait aussi que je m’organise en termes d’emploi du temps. Là où certains hommes parviennent à être sponsorisés pour tout financer…
L’INSA a contribué à ma réussite tant scolaire que sportive. J’avais les infrastructures pour m’entrainer directement sur le campus, mon emploi du temps a été aménagé et j’ai reçu de la part des professeurs et des étudiants beaucoup de soutien.
Depuis la rentrée de septembre 2017, j’ai changé de club, je m’entraîne avec les poloïstes de Nice. Mon emploi du temps est adapté aux allers-retours car je m’entraine là-bas et j’ai des matchs tous les weekends. Le train est devenu ma deuxième maison ! Ce qui est génial, c’est que le club me finance mon logement sur Nice et les trajets. J’ai donc pu garder mon logement à Villeurbanne pour continuer mes études à l’INSA.
Comment vous voyez-vous après l’INSA ?
Je serai diplômée en juin 2019 et je vais pouvoir entrer dans le monde du travail. Ma grande interrogation est de savoir quelle place je donne à la pratique du water-polo dans ma vie, avec en ligne de mire les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020.
En effet, il est impossible en France pour une femme poloïste de gagner sa vie et de vivre du water-polo. J’aimerais que ça change. Mais pour l’instant, je sais que je n’aurai pas plusieurs fois l’opportunité de participer à ce type de compétition.
Éric Dumont, le directeur actuel de la SSHN organise depuis quelques temps des conférences pour sensibiliser les entreprises sur les moyens mis en place par l’État et d’autres organisations pour embaucher des sportifs de haut-niveau. Il faut savoir qu’un sportif peut être embauché à temps-partiel mais payé à temps complet grâce à des financements de la part de la région, des fédérations… Cela nous permet de continuer à pratiquer le sport à haut-niveau. Aujourd’hui, je rencontre des difficultés pour trouver des stages dans des entreprises qui comprennent mon engagement sportif.
Je me pose beaucoup de questions sur mon avenir, en tant que femme ayant des envies de femme : un sport-passion, une vie personnelle épanouie, des enfants…
Je suis sensible à la place de la femme dans la société. De nos jours, les hommes et les femmes sont quasiment sur le même pied d’égalité et encore plus à l’INSA où les clichés ne sont plus que des souvenirs. Cependant, dans le monde du water-polo, certaines perceptions inégales demeurent.
Comment faire évoluer les choses ?
J’estime qu’une femme a tout à fait les mêmes droits que les hommes. Une femme fait ce qu’elle veut : elle peut faire du sport, étudier et travailler. C’est important en plus pour l’épanouissement personnel de se sentir libre, de pouvoir cumuler les activités.
Les femmes ont la même place que les hommes. Nous pouvons être leaders et j’espère bien manager des équipes plus tard. Le sport développe la vision.
L’INSA a une réelle démarche au point de vue de la mixité. Changer les noms des bâtiments qui étaient auparavant masculins par celui de femmes au destin fabuleux prouvent la vision d’équilibre et de parité qui règne sur le campus. Il faudrait beaucoup plus de mouvements de ce type en France.
Le Premier Cycle se déroule en 3 ans et non 2. Nous sommes environs 25/26 étudiants en première année mais le nombre baisse en seconde année.
Ensuite, on formule ses vœux de spécialité. Mon premier vœu qui était Génie Industriel a tout de suite été accepté. Je pense que ce département est le plus général, c’est pour moi la formation qui permet ensuite à l’ingénieur de savoir s’adapter au mieux aux différentes situations. Ce que j’aime dans cette formation, c’est que l’on nous apprend les méthodes du management, la gestion des stocks, la production… Ces disciplines m’attirent beaucoup.
Quand on est SHN, on fait notre cursus ingénieur pour la plupart en sept ans et non en cinq comme le reste des étudiants mais cela nous permet d’allier notre passion à nos études.
Comme tous les étudiants, les SHN font des stages ouvriers. Le mien n’était pas très loin de la Roche-sur-Yon en Vendée chez Groupe Atlantic. Ensuite, j’ai effectué un stage pendant ma quatrième année chez WIT, une PME spécialisée dans la domotique, basée à Nice. Enfin, j’ai fait un échange aux USA non loin de New-York, à IONA College. Cet échange m’a permis de découvrir la pratique du water-polo à l’étranger, qui est différente de celle pratiquée en France.
Pour mon dernier stage de fin d’étude, j’hésite encore sur l’entreprise. Par contre, je sais qu’il va commencer en septembre car pendant l’été, j’ai trois mois d’entrainements et de compétitions avec l’équipe de France de water-polo.
Alors je dirai que le water-polo est avant tout un sport collectif dont le but est de marquer des buts ! On peut l'associer à du handball mais dans l'eau. Il y a un gardien et 6 joueurs de champs dans chaque équipe. Un match dure entre 1h et 1h15 et est découpé en 4 périodes de 8 minutes qui durent en fait 15 minutes car le temps s'arrête dès qu'il y a une faute. C'est un sport hyper complet autant physiquement que mentalement. Il faut travailler chaque partie du corps, les jambes pour pouvoir pousser l'autre et sortir de l'eau, les bras pour nager et shooter, puis la tête pour prendre les bonnes décisions.
Le water-polo chez les hommes, c’est quelque chose de plus physique, de puissant, beaucoup moins chez les filles. Les poloïstes n’hésitent pas à se frapper et se mettre des coups. Nous on est plus vicieuses, on se pince ou on se mord !

Formation
Etudiant et entrepreneur : il se lance dans la photo industrielle !
Il est élève-ingénieur en 4e année Génie Industriel à l’INSA Lyon et a l’ambition de vivre de sa passion : la photographie. Interview de Stanley Honoré, étudiant-entrepreneur.
Vous êtes encore étudiant à l’INSA Lyon et déjà entrepreneur. Quel est votre projet ?
Je développe une activité dans le domaine de la photographie industrielle. La dimension esthétique est de plus en plus prise en compte par l’industrie. Il y a un besoin de communication des entreprises, qui souhaitent valoriser leurs activités pour communiquer auprès du public mais aussi entre elles ou pour répondre à des appels d'offres. Je réalise des reportages photo pour répondre à cette demande.
J’ai obtenu le statut d'étudiant-entrepreneur en octobre 2016 et bénéficie d’un accompagnement au sein de l’incubateur lyonnais Beelys. Cela me permet de démarrer mon projet pour valider sa viabilité avant même d’être diplômé. Si cela fonctionne, je créerai une entreprise. Dans tous les cas, c’est une expérience qui me fait apprendre beaucoup sur moi-même et sur le monde industriel. Cela me permet aussi de m’offrir du matériel.
Pourquoi vous êtes-vous orienté vers la photographie ?
Depuis tout petit, je baigne dans le milieu de la photographie. C’est une véritable passion familiale. Mon grand-père faisait de la photographie et de la vidéo, mon père fait également de la photo, mon oncle en vit partiellement au Venezuela et mon frère se débrouille très bien aussi. J’ai eu accès très tôt à du matériel et à des photos de familles qui datent de plus d’un siècle. Quand j’ai eu mon bac, mes parents m’ont offert un reflex numérique. Aujourd’hui, j’ai plus de matériel que mon père ! J’ai également beaucoup appris lors de mon premier cycle en Allemagne. Mon colocataire était photographe et il m’a formé au studio. De retour à l’INSA en 3e année, j’ai rejoint l’association de photo Graines d’images.
Aujourd’hui je souhaite en faire mon métier. Même si j’ai choisi la photographie industrielle, j’ai quand même conservé une pratique plus personnelle. Je réalise des séries et participe à des concours. J’ai récemment gagné un concours NIKON avec « l’effet chrysalide », sur le thème du clair obscur. C’est une manière de me faire connaitre mais aussi de développer ma créativité car il faut répondre à un thème précis, un peu comme une commande d’entreprise. Cela est très utile pour ma pratique professionnelle.
Que vous apporte votre formation à l’INSA dans le développement de votre projet ?
Grâce à ma formation à l’INSA, je suis capable de comprendre ce que les gens font et c’est ce que j’aime dans la photographie industrielle. C’est un milieu dans lequel il y a de la concurrence mais très peu d’ingénieurs. C’est un plus pour moi dans un secteur assez fermé. Il faut un book pour trouver des entreprises mais il faut des entreprises pour constituer un book.
L’INSA m’a donné un coup de pouce en me confiant des projets. Après mon redoublement l’année dernière, je n’avais pas beaucoup d’heures de cours, et beaucoup de temps libre que j’ai fini par dédier à la création de mon entreprise. Mes professeurs m’ont dirigé vers Hugues Benoit-Cattin, directeur adjoint à l’innovation, qui m’a mis en contact avec des laboratoires comme le LVA (Laboratoire Vibrations Acoustique), pour qui j’ai réalisé des séries de photographies. J’ai également réalisé des photos pour le site internet de Provademse, une plate-forme d’innovation technologique. Cela me permet d’avoir accès à des endroits exceptionnels. J’ai aussi réalisé des photographies pour le laboratoire BF2I (Biologie Fonctionnelle Insectes et Interactions), lors d’une opération de culture de bactéries à haute pression et haute température, une expérience unique au monde.
En 5e année, j’aimerais intégrer le dispositif de Contrat de professionnalisation « déploiement d'une démarche LEAN », un programme en alternance qui remplace le projet de fin d'étude. Il y a un lien fort avec la photographie qui est une ressource pour faire du visual management, un élénement omniprésent dans le LEAN. J’espère être sélectionné.
Découvrez le site de Stanley : http://stanleyhonore.fr/
Informations complémentaires

Formation
Prospérité : la vision de Karim séduit le Cercle des Economistes !
Karim Mouzahir, élève-ingénieur de 5e année au département Génie Industriel (GI), représentera l’INSA Lyon aux prochaines Rencontres Economiques d'Aix-En-Provence. Son essai sur la technologie durable a été sélectionné dans le cadre d’un appel à idées lancé par le Cercle des Economistes, présidé par Erik Orsenna de l’Académie Française.
Comment avez-vous entendu parler de cet appel à idées ?
Nous avons tous reçu le mail de notre directeur de département, Julien Fondrevelle, pour nous présenter ce dispositif porté par le Cercle des Economistes. J’ai tout de suite été intéressé. Je me suis renseigné et j’ai appris qu’une ancienne diplômée de GI, Hajar El Hanafi, avait été lauréate par le passé, et en échangeant avec elle, elle m’a informée que ce concours était très prisé par les écoles. J’ai décidé de participer.
Quelles ont été les modalités de participation ?
Nous étions invités à répondre à cette problématique: « De quelle nouvelle prospérité serez-vous les acteurs ? »
J’ai donc écrit un essai de 3 pages sur ma vision de la prospérité, d’abord pour moi, pour savoir ce que j’avais à dire sur le sujet. Mon propos s’est construit en 3 axes : la prospérité de valeurs, la prospérité du savoir – avec l’accent mis sur l’éducation – et la prospérité du savoir-faire, en harmonie avec l’environnement et le développement durable. J’ai fait beaucoup de références au siècle des Lumières, une période qui a bouleversé le monde hier comme je pense que la technologie durable peut bouleverser le monde aujourd’hui.
Votre essai fait partie des 100 essais sélectionnés sur toute la France, qui seront d’ailleurs publiés. Que ressentez-vous ?
Je suis très, très content. Je connais la qualité des Rencontres d’Aix-en-Provence, auxquelles participent des personnalités connues et influentes dans le monde. Que mon essai ait été sélectionné veut dire que ma vision a peut-être plu, et qu’elle a été d’une certaine façon pertinente.
Pourquoi avez-vous choisi de faire vos études à l’INSA Lyon ?
Je suis Marocain, de Casablanca, et je me suis tourné vers l’INSA dès mon bac en poche. J’avais 17 ans. Je voulais m’épanouir et découvrir la vie associative à l’INSA que je savais très florissante. Mais avant tout, j’ai aimé ce modèle d’ingénieur humaniste formé à l’INSA, un ingénieur qui s’intéresse à la société qui l’entoure. Au cours de ma formation, j’ai constaté qu’on nous poussait à réfléchir. On suit des cours de culture, de communication, d’environnement, de développement durable, de commerce équitable… On nous imprègne sans qu’on le ressente. Quand j’ai écrit, cela est ressorti.
http://lesrencontreseconomiques.fr/2017/resultat-de-lappel-a-idees/

Entreprises
Cahê Kuczera Toporowicz : du Brésil à la France et de la France au Brésil
A 27 ans, Cahê Kuczera Toporowicz prend les manettes du bureau d’Amaris Lyon, également siège social d’Amaris France, leader européen des groupes indépendants de conseil. Une belle évolution pour ce jeune diplômé INSA Lyon du département Génie Industriel en 2013, qui construit également une passerelle professionnelle avec le Brésil, son pays natal. Entretien.
Premier emploi, carrière évolutive et maintenant Directeur Opérationnel d’Amaris Lyon : racontez-nous votre parcours !
Chez Amaris, on a l’habitude de faire confiance « a priori » et j’ai pu le constater dès ma rencontre avec Olivier Brourhant, co-fondateur et PDG d’Amaris, lorsque j’étais encore étudiant à l’INSA Lyon. Nous sommes en 2009 et je viens d’intégrer la junior entreprise ETIC INSA Technologies. En plein forum Rhône-Alpes, je rencontre Olivier qui me demande de ramener toute l’équipe d’ETIC sur son stand d’Amaris, qui n’avait alors qu’un an d’existence. Persuadé d’avoir décroché ma première étude pour ETIC, je m’exécute et une fois alignés devant lui, j’ai la surprise de l’entendre nous annoncer qu’il est notre concurrent ! Mais qu’une fois que nous serions diplômés, il pourrait nous recruter. Grâce à mon activité avec ETIC, j’ai créé par la suite un partenariat avec Amaris, dont j’ai découvert la vision, le potentiel de croissance et la volonté de s’implanter au Brésil pour créer une filiale. Je voulais travailler avec cette société. En 2013, la porte s’ouvre avec mon stage de fin d’études puis mon embauche officielle une fois diplômé, en tant que manager. Un an plus tard, je deviens manager senior à Strasbourg, où je monte une équipe de 50 personnes. En 2016, Amaris me propose de revenir à Lyon pour développer le département ingénierie, puis la direction du département IT/IS. On double le chiffre d’affaires… Lorsqu’il a fallu remplacer la directrice opérationnelle du bureau dans son ensemble, soit 180 personnes, Amaris a fait le choix de me faire confiance.
Quel regard portez-vous sur votre parcours, vous qui êtes né au Brésil et qui êtes arrivé en France il y a tout juste 10 ans ?
J’aime beaucoup la France, je suis devenu français, j’ai voté !
Je me suis toujours senti redevable à la fois de la France qui m’a offert une super opportunité, et du Brésil où j’ai vécu et grandi, et où est toute ma famille. Aujourd’hui, je m’occupe aussi du développement d’Amaris au Brésil, et je vais créer un pont entre mes deux pays. Je suis très content d’implanter une filiale là-bas, d’apporter du savoir-faire et de créer de l’emploi.
Que pourriez-vous dire sur votre formation à l’INSA Lyon ?
Ce sont des amis suisses qui avait assisté à une conférence dans leur lycée du responsable de la filière AMERINSA qui m’ont parlé de cette école. Le fait que ce soit une école publique, le principe de la filière internationale avec 50% de latinos, les facilités d’apprentissage de la langue française et les aides de la CAF pour le loyer m’ont clairement décidé ! Mais je croyais que je partais en France pour seulement un an, et au final cela en fait 10 !
En terme d’intégration, cela a été difficile au début. Pendant 2 ans, j’ai voulu rentrer chez moi tous les jours. Et je voyais des collègues brésiliens brillantissimes dans des situations personnelles plus difficiles que moi et je me disais qu’il fallait absolument qu’ils restent. Ce sont des gens que Facebook et Google se disputent aujourd’hui ! Un jour, j’ai eu un déclic, et je me suis dit que si je choisissais de rester, je devais me projeter. Je ne le regrette pas. La France est un super pays et c’est d’ailleurs dommage que les gens n’en voient pas tout le positif.
En ce qui concerne l’INSA, j’ai découvert un campus très adapté, extrêmement international avec une vie associative très riche, où des liens d’amitié se créent sans empêcher la prise de décisions nécessaire et parfois difficile dans une équipe. A l’INSA, on nous apprend beaucoup à se poser des questions et le fait d’avoir fait Génie Industriel m’a permis d’apprendre à parler plusieurs langages.

Entreprises
AOURO : le vêtement du futur pensé par un INSA
Sans couture et adaptée aux nouveaux usages, la marque AOURO débarque sur le marché du textile. Fabrication française.
Hugo Viallon est ingénieur INSA diplômé du département Génie Industriel en 2012. Pendant ses études, il effectue deux stages chez LAFUMA qui lui offre son premier emploi. En 2013, Hugo crée la société TOPTEX CUBE (toptexcube.com) avec deux autres associés rencontrés chez LAFUMA, une société tournée sur l’innovation technologique dans le monde du textile. L’objectif, créer l’usine textile du futur en France. Il assure la gestion opérationnelle de cette entreprise de 6 personnes, et crée courant de l’année 2016 sa propre marque de vêtements : AOURO.
« AOURO, c’est notre projet grand public pour diffuser nos innovations technologiques en matière de textile. Nous créons des produits innovants et techniques, conçus pour la vie de tous les jours, où l'innovation technologique des nouveaux assemblages permet plus de confort, plus de performances et surtout un style nouveau, très épuré. Nos produits sont fabriqués dans notre atelier basé dans la Drôme et nous avons lancé notre première campagne Kickstarter qui prendra fin dans une quinzaine de jours » explique Hugo Viallon.
Objectifs ?
« Engager la production dans notre unité nouvelle génération, d’une première ligne de vêtements confectionnés par thermocollage et soudure, sans aucune couture. Nous livrerons nos premiers clients avant Noël avant de poursuivre la phase de commercialisation. Notre ambition est d’être démonstratif d’un renouveau dans le monde de la confection textile, de communiquer sur une vision nouvelle de l’usine textile du futur ». 100% made in France.