Inspirée de l'immensité fabuleuse du Vivant, cette exposition propose une immersion dans la vision du monde de demain et des futurs souhaitables de l'architecte Luc Schuiten.

« Le paysage urbain a un passé, un présent et un futur qui est parfaitement perceptible à l’observateur attentif. C’est ce que je tente de montrer dans mes tableaux en intégrant la 4ème dimension dans le champ d’un cadre limité à 2 dimensions. Par cette façon de procéder j’invite les gens à entrer dans mes œuvres pour mieux percevoir les mutations en cours et les vrais enjeux d’un monde nouveau à bâtir. »

Selon un avis largement partagé, l’avenir est apocalyptique. Pour contrebalancer ces dystopies préjudiciables, Luc Schuiten a pris le parti d’imaginer des futurs souhaitables. Il a rêvé de villes où respirer à fond, rendant la place aux odeurs des plantes, aux chants d’oiseaux, aux potagers et aux méandres des rivières. Son travail utopique a trouvé un ferment dans les recherches biomimétiques. S’inspirer du Vivant pour innover lui a permis d’asseoir son imaginaire dans un contexte crédible.

Cet architecte de métier propose de diluer la frontière entre l’artificiel et le naturel et de réconcilier l’humain et son environnement dans une vaste relation d’interdépendance et de respect.

En parallèle d'une conférence organisée pour la fin des Enseignements sur les Enjeux des Transitions Écologiques au département FIMI, Il est invité à l’INSA pour échanger sur ses travaux et présenter une exposition.

En partenariat avec : FIMI, Centre des Humanités, Service Culturel, Fondation INSA

Le biomimétisme, qu’est-ce que c’est ? Pour faire simple, c’est s’inspirer des inventions et des solutions produites par le vivant pour le mettre en application dans les innovations scientifiques et l’ingénierie.

Afin de sensibiliser les étudiants, les personnels de l’INSA et toutes les personnes intéressées par le sujet, une exposition d’objets, de posters et d’ouvrages est organisée à la Bibliothèque Marie-Curie.

Une inauguration de l’exposition dans le hall de la Bibliothèque Marie-Curie, est prévue le mardi 19 mars à 18h, suivie d’une conférence à 19h30 dans l’amphithéâtre Émilie du Châtelet.

Pour découvrir, et peut-être, susciter des vocations, des ateliers seront proposés le jeudi 21 mars dans les salles de travaux en groupe au rez-de-chaussée.

Ils ont reçu plus de 300 lettres de motivation d’étudiants venant de 30 pays, pour participer à leur Spring Course. Ils, ce sont les élèves-ingénieurs de l’association BEST (Board of European Students of Technology) qui organisent du 15 au 24 avril 2017, 10 jours de cours et d’activités culturelles sur le thème du biomimétisme.

Interview de Tom Van Den Maegdenbergh, président de BEST et de Candela Yuste Durán, organisatrice du Spring Course « BIO is the new TECH ». 

Pourquoi avoir choisi ce thème ?
Tom : Cette thématique est actuelle, passionnante et rassemble beaucoup de spécialités d’ingénierie. C’est un défi pour nous cette année de lancer un thème un peu plus précis que d’habitude mais cette problématique est incontournable aujourd’hui. Nous savons que le biomimétisme ne va pas s’apprendre en 10 jours, mais on voudrait sensibiliser les jeunes pour les familiariser avec cette thématique et les inspirer dans leurs études et leur vie future.

Qu’est-ce que le biomimétisme ?
Tom : C’est l’art d’apprendre de la nature sans l’impacter ! C'est aussi comprendre la nature pour ne plus la gaspiller. Je le vois comme un nouveau type d’économie. Il y a un exemple de biomimétisme que je trouve inspirant, que j’ai vu sur cette vidéo : il existe un coquillage qui produit une toxine (la mu-conotoxin) et qui est vendu à 3$ sur le marché, pour son aspect décoratif. Mais sa toxine est rare et de plus en plus recherchée en nanotechnologie et neurochirurgie. Elle vaut plus de 800 millions de dollar le kilo ! C’est très révélateur de l’importance fondamentale du biomimétisme. 

Quel est le rôle de BEST ?
Candela : On a une équipe dédiée qui travaille toute l’année à l’organisation de ce Spring Course (séminaire de printemps). Nous accueillons 22 étudiants européens pendant 10 jours avec un planning sur-mesure. On s’occupe de leur trouver des professeurs pour les cours du matin, des activités pour les après-midi, de les loger et de les nourrir. On favorise les échanges culturels et la diversité, tout ­­en les initiant à la vie lyonnaise. Et le tout en anglais bien-sûr !
 

Si vous souhaitez participer à un Summer Course parmi les 50 destinations proposées par BEST, vous avez jusqu’au 19 mars pour vous inscrire : https://best.eu.org/courses/list.jsp. Ouvert à tous les élèves-ingénieurs de l’INSA Lyon.