Lieu d'ouverture et d’innovation, l'INSA inaugure cette année sa première scène dédiée aux recherches mêlant arts et sciences.

Inédit ! Ou comment un conte écrit par la philosophe mexicaine Clarissa Pinkola Estés devient le point de départ d'un projet associant les plasticiennes Silène Audibert et Elodie Lefebvre à Marie-Pierre Escudié, docteure en sciences humaines et sociales à l’INSA Lyon.

Ensemble, elles exploreront tout au long de l'année les liens Femmes / Nature. Trois résidences et trois rendez-vous publics seront dédiés à la monstration de leurs travaux. A l'issue de la saison, un carnet de résidence sera édité afin de prolonger et d'ouvrir ailleurs leurs questionnements. Les artistes savent puiser l'inspiration dans la science et cette dernière se met au défi de saisir les propositions artistiques comme des hypothèses de travail. Arts et sciences, deux disciplines émancipatrices, qui à leur façon rendent visibles le fonctionnement du monde et l'intériorité des êtres.

• Expositions Scène de recherche : du 10 octobre au 8 novembre 2019
   

Pour l’ouverture de son nouveau programme « Scène de recherche », le Service culturel de l’INSA Lyon invite en résidence deux artistes plasticiennes respectivement lyonnaise et toulousaine : Silène Audibert et Elodie Lefebvre. En collaboration avec Marie-Pierre Escudié, docteure en sciences humaines et sociales à l’INSA Lyon, elles explorent les liens Femmes / Nature.

De juin à juillet 2019, elles développent leurs recherches autour du conte la Llova, dite aussi la Ramasseuse. Ce conte, extrait du recueil Femmes qui courent avec les loups, de l’écrivaine et chercheuse mexicaine Clarissa Pinkola Estés, éclaire la connexion entre femme et loup dans leur nature sauvage particulière. Le conte évoque une vieille femme récoltant des éléments qui risquent d’être perdus à tout jamais par notre civilisation ; elle les rassemble pour les propulser à nouveau dans la vie.
Ce premier temps de résidence leur permet une réflexion sur leurs pratiques respectives, et d’engager un dialogue sous forme de productions, de pensées, d’écrits, de dessins, de volumes et d’installations. Il pourra faire l’objet d’une collection.
En prolongement de cette résidence, une création continue se développera durant l’année. Plusieurs restitutions rythmeront les rencontres avec le public de juin 2019 à juin 2020. 

Les deux artistes se sont rencontrées en 2009 au Festival Carne à Paris, présentant des dessins pour l’une, des sculptures pour l’autre. Elles ont reconnu chez l’autre quelque chose de familier voire de parent, dans leurs pratiques, dans l’usage de représentations hybrides, symboliques, qui produisent une sensation d’étrangeté parfois teintée d‘un humour décalé.

Pour Silène Audibert, cela se passe dans l’espace de la feuille, par la matière du trait, en noir et blanc comme en couleur. Elle sature ses formes souvent très ramassées en danses sensuelles qui provoquent une sorte de transe pour l’œil, et crée un débordement qui s’échappe du cadre. De là, elle fait vibrer la pulsion d’être au monde.

Chez Elodie Lefebvre, dans ses vidéos comme dans ses sculptures et ses installations, le travail s’établit sur la dualité, de sens et de forme. Elle travaille « au-delà du vu » lorsqu’elle interroge les rapports de force et les ambiguïtés qui animent les relations humaines, ou lorsqu’elle explore la vision animale avec des professeurs de l’université du Minais Gérais au Brésil.

Marie-Pierre Escudié (membre de l’Institut Gaston Berger) travaille actuellement sur un corpus de textes écoféministes et sur la question de la responsabilité et de l’éthique de l’ingénieur. Cette recherche nourrit des « cours à la carte » en sciences humaines et sociales, enseignés au Centre des Humanités (cours à la carte sur le genre depuis 2018 et projet sur le thème de l’amour).

Le collectif Incidanse vous propose de venir vous immerger dans  une “expérience esthétique en mouvement” lors de sa nouvelle création chorégraphique . 

L’expérience esthétique c’est faire l’expérience de ses sensations, de ses émotions. C’est être en présence avec elles, de  les partager et de les donner à voir, à percevoir… à ressentir.
Se libérer des masques qui nous constituent, qui nous font tenir debout pour libérer notre singularité, notre authenticité, notre être vrai.
Quand nous dansons, nous ne trichons pas, nous ne jouons pas, nous sommes présents au monde !

Une rencontre exceptionnel dans le cadre du festival Mixed UP

En résonance de la table ronde « Le Courage de la dissidence » programmée en ouverture du festival des Assises Internationales du Roman*, des étudiant.e.s de la filière internationale ASINSA s’emparent du sujet et se proposent d’échanger avec Liao Yiwu, un auteur dissident chinois.
Condamné à 4 ans de prison et à l’interdiction de voyager par son gouvernement pour avoir publié « Massacre », un poème sur les manifestations de Tian’anmen, Liao Yiwu a néanmoins réussi à se réfugier en Allemagne où il vit actuellement. Cette carte blanche nous permettra de nous interroger sur ce que signifie aujourd’hui l’acte de création dans un pays où la répression fait rage. Parfois loin de leur pays, écrivains et artistes décident de prendre le risque de la « dissidence dans un monde sans extérieur ». Autrement dit, c’est la question du courage que nous allons
explorer ou comment désobéir dans un univers clos ?

Échange, débat, lecture de textes choisis par Jean-Philippe Ferrière sont au programme de cette rencontre.

* Les Assises Internationales du Roman sont conçues et produites par la Villa Gillet en partenariat avec Le Monde et France Culture, et co-réalisées avec les Subsistances. « Le courage de la dissidence », le 20 mai aux Subsistances à Lyon.

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Pour la première année, les Humas-noïdes Associé.e.s, hybridation des Humanités et du Service Culturel de l’INSA Lyon, nous invitent à un voyage sans frontières.
Décontractée des stéréotypes culturels, cette première édition du Mixed-up festival porte modestement des préoccupations politiques, culturelles, géographiques et sociétales au centre du débat public.
En ouverture, une rencontre exceptionnelle avec le poète et écrivain chinois Liao Yiwu, invité des Assises Internationales du Roman*, nous amènera du Sichuan à Lyon en passant par Berlin.

Un festival transversal et multiculturel ancré dans l'INSA Lyon

Pour la première année, les Humas-noïdes Associé.e.s, hybridation des Humanités et du Service Culturel de l’INSA Lyon, nous invitent à un voyage sans frontières.
Décontractée des stéréotypes culturels, cette première édition du Mixed-up festival porte modestement des préoccupations politiques, culturelles, géographiques et sociétales au centre du débat public.
En ouverture, une rencontre exceptionnelle avec le poète et écrivain chinois Liao Yiwu, invité des Assises Internationales du Roman, nous amènera du Sichuan à Lyon en passant par Berlin.

Au milieu du campus, ou en extérieur, des productions individuelles ou collectives uniques nous transporteront et susciteront l’imagination. Cette programmation dessinera la diversité des langues et des mots, des points de vue et des formats.
Les Insaliens d’aujourd’hui nous projettent dans leurs préoccupations de demain.

Porté par les étudiant.e.s, enseignant.e.s, associations étudiantes et personnels de l’INSA Lyon, le festival Mixed-up vient éveiller notre curiosité du 21 mai au 5 juin 2019.

Soirée proposée par l'Association CUID, asso CUlture et IDentité européenne de l'INSA.

• Première du film documentaire : Bulgarie - Plovdiv capitale culturelle européenne 2019
  Un pays d'Europe aux multiples visages. Ce film est le fruit de rencontres avec des musiciens, des luthiers, des journalistes, des étudiants... des bulgares mais aussi des représentants des communautés vivant en Bulgarie.
• Concert de musique des balkans avec le groupe GAÏMALIS, ensemble de 6 musicien(ne)s et chanteur(se)s, qui explore depuis plus de 15 ans les musiques traditionnelles des cultures européennes balkaniques et orientales.

Artiste associée de la Section Danse études, avec la chorégraphe Blandine Martel Basile.

Garance Li a accompagné pendant deux années les étudiants de la section danse-études dans leur travail de recherche et d’expérimentation chorégraphique. Le projet de création intègre image et danse, sur scène comme dans la photographie.

Le danseur et le spectateur sont à l’intérieur et à l’extérieur. L’image se démultiplie, depuis la focale de la scène, depuis celle de la photographe. Le spectateur sort de l'espace scénique et découvre un nouveau point de vue.

Dans la galerie comme sur scène, le spectateur découvre du live mais aussi le récit du processus de création en lui-même. L’exposition On the stage et le spectacle "Sens dessus dessous" se répondent, nous répondent.

Artiste associée de la Section Danse études, avec la chorégraphe Blandine Martel Basile.

Garance Li a accompagné pendant deux années les étudiants de la section danse-études dans leur travail de recherche et d’expérimentation chorégraphique. Le projet de création intègre image et danse, sur scène comme dans la photographie.

Le danseur et le spectateur sont à l’intérieur et à l’extérieur. L’image se démultiplie, depuis la focale de la scène, depuis celle de la photographe. Le spectateur sort de l'espace scénique et découvre un nouveau point de vue.

Dans la galerie comme sur scène, le spectateur découvre du live mais aussi le récit du processus de création en lui-même. L’exposition On the stage et le spectacle "Sens dessus dessous" se répondent, nous répondent.

Par la TTI

Charles Dexter Ward est un jeune homme brillant, passionné par l'archéologie et les secrets du passé. Cependant en retraçant sa généalogie il fait une étrange découverte : il est le descendant direct de Joseph Curwen, un individu mystérieux dont la vie est entourée de légendes. On dit qu'il pratiquait la magie noire, qu'il pactisait avec le Diable et les démons. Charles cherche alors à en apprendre plus… Jusqu'à ce qu'il perde la raison de façon abrupte. Le docteur Willet, son vieil ami, va alors mener l'enquête. De révélations troublantes en découvertes sordides, il va peu à peu lever le voile sur l'horrible cause de la folie de Charles Dexter Ward.

Une pièce d'enquête et d'épouvante, adaptée du texte de Lovecraft, inspirée par le célèbre jeu de rôle l'Appel de Cthulhu, dans laquelle les personnages découvrent que, dans l'ombre, sont tapies des choses trop atroces pour le simple esprit de l'Homme…

20h00

Spectacle de la section danse-études de l’INSA Lyon

Spectacle de danse intitulé « Sens dessus dessous » sous la direction de Blandine Martel Basile (Cie Désoblique), Maxime Freixas et Francesco Colaleo (Cie MF), Fabrice Guillot (Cie Retouramont) ainsi que Delphine Savel et Gaïa Merigot (assistants et regards chorégraphiques). 

« Sens dessus dessous » propose d’incliner vos têtes, de renverser l’image, de vous laisser porter ailleurs. Avec légèreté les danseurs questionnent leurs postures, leurs à priori, vos idées reçues. Regardons les sous d’autres perspectives pour les voir intérieurement se mouvoir, s’ébranler, incliner leur équilibre à la frontière du renversement. Complices, avec poésie et sans beaucoup de sérieux, ils se jouent de vos perceptions...

Spectacle couplé avec l'exposition ON THE STAGE Exposition Photographies de Garance LI.

crédits : INSA Lyon - LI Garance