GM

06 oct
Du 06/10/2023
au 16/10/2023

Sciences & Société

Fête de la Science 2023

Cette année encore, la Fête de la science, événement phare et populaire, célèbrera le partage des sciences, du 6 au 16 octobre 2023 en France métropolitaine et du 10 au 27 novembre en Outre-mer et à l’international.

Pour cette nouvelle édition, c’est le sport et la pratique sportive qui seront mis à l’honneur dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

Qu’il s’agisse de bien-être ou de haut niveau, qu’on le pratique comme un loisir ou dans un cadre éducatif, en amateur ou en professionnel, le sport occupe une place centrale dans notre quotidien et notre société. Il brille par son omniprésence sociale, économique, médiatique… et aussi scientifique.

La Fête de la science 2023 invitera chercheurs et citoyens à se retrouver autour du plaisir du sport afin de nourrir le dialogue entre sciences et société, entre chercheurs et citoyens. Un moment de partage qui permettra de mettre en lumière la contribution des chercheurs dans l’amélioration des performances des sportifs, et le développement des connaissances trouvant des applications dans de nombreux secteurs, tels que la pharmacologie, les matériaux, les neurosciences, la psychologie ou encore la médecine.

Organisée chaque année par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la Fête de la science est devenue un rendez-vous incontournable pour tous les publics. Pendant une dizaine de jours, familles, scolaires, étudiants, amateurs ou passionnés de sciences échangeront lors de milliers d’événements gratuits proposés partout en France.

 

30 nov
30/nov/2022

International

La buena onda de l’autre côté de l’atlantique

« Rugby, sciencia y buena onda1 ». C’est en trois mots que Charlotte Delevoie, étudiante en 5e année de génie mécanique, résume son échange universitaire. Cette jeune élève-ingénieure rugbywoman arrivée en terre argentine en juillet, a pris l’expérience à bras-le-corps : club de sport local, association d’aide humanitaire, travaux universitaires… Pas question d’en perdre une miette pour découvrir la culture du pays de l’intérieur, pour le meilleur comme pour le pire : une tranche de vie qui fait la part belle à la rencontre, la découverte de soi et à l’importance de collectionner les moments de vie. 

27 juillet 2022, 7 heures du matin. 
À la sortie de l’aéroport Ministro Pistarini d'Ezeiza, dans la province de la capitale argentine, Charlotte Delevoie s’est lancée dans une aventure de six mois dont elle ne connaît pas encore l’issue. Sa première rencontre, avec un chauffeur de taxi, donne le ton : ici, on échange comme si on se connaissait depuis toujours. Dans la voiture noire et jaune, le paysage urbain défile sous les yeux de l’étudiante. « Je me suis retrouvée catapultée dans un autre monde, une ville qui ne dort jamais et où tout le monde échange si naturellement. Les premiers jours m’annonçaient que je ne voudrais pas en perdre une seconde », introduit-elle. En échange à l’ITBA, l’Institut Technologique de Buenos Aires, la jeune mécanicienne partage son temps universitaire entre ses cours et un projet de recherche d’ingénierie. « Je suis chargée de remettre en forme la partie hydraulique d’un banc d’essai d’une pompe centrifuge qui est habituellement utilisée par les étudiants de l’école pour réaliser des tests. En rencontrant des ingénieurs qui m’aident à accomplir cette tâche, je m’aperçois que les choses ne sont pas si différentes qu’à l’INSA, comme si la science était le dénominateur commun. » 

Rapidement, Charlotte se fait à la vie portègne. Si bien, qu’elle souhaite se créer de nouveaux repères. Ancienne du Lou Rugby et des Chapsettes, l’ailière cherche à Charlotte Delevoie rugbyintégrer une équipe et se confronte à une différence culturelle de taille, la première d’une longue série : ici, le rugby féminin est à la marge. Cependant, une exception demeure au « Centro Naval », le club qu’elle intègre. « Quand je dis que je joue au rugby, on me regarde souvent avec des yeux ronds. En Argentine, ce sport n’est pas très féminisé. En trouvant ce club qui a une très forte volonté d’ouvrir ce sport aux filles, ça m’a donné envie de m’y investir pour les six prochains mois. » Si investie, qu’au sein de son équipe avec laquelle elle a remporté le tournoi régional de rugby à sept (URBA), Charlotte a même été officieusement élue meilleure joueuse de son équipe. « On a vécu des moments de sport très forts avec mes coéquipières que je n’aurais jamais cru pouvoir vivre. C’est une expérience qui me permet aussi de comprendre le fonctionnement de la société argentine ; le rugby étant tout de même un sport pratiqué par une classe sociale plutôt aisée dans le pays ». 

Découvrir le meilleur comme le pire du pays des gauchos2, c’est ce que Charlotte imaginait pour son échange international. « J’ai conscience que je suis installée dans un quartier aisé, où je mène finalement un petit train-train confortable. Un jour, une association de l’université proposait d’aller aider à construire un abri de quelques mètres carrés pour des familles vivant dans des bidonvilles à Pilar, dans la province de Buenos Aires. J’y allais pour l’expérience et pour apporter mes compétences techniques, mais c’était surtout pour toucher du doigt les inégalités de mon pays d’accueil, que je n’aurais jamais vu depuis ma petite routine bien tranquille. »

Vivant dans une colocation d’une quinzaine de personnes venues de toute l’Amérique latine, Charlotte Delevoie vit au tempo latino, en résonance avec des jeunes dont les préoccupations sont parfois bien différentes des siennes. « Ici, beaucoup de jeunes de mon âge rêvent de quitter leur pays car l’économie y est très instable. La question climatique, qui tient une place importante dans ma vie personnelle, est très lointaine pour eux. J’ai encore rencontré peu de gens touchés par la transition environnementale et je m’aperçois à quel point les habitudes culturelles peuvent être un frein à la prise de conscience écologique. Par exemple, la consommation de viande est quelque chose de très ancré en Argentine : pour la plupart des gens avec qui j’en ai discuté, il est absolument inimaginable de toucher à cet aspect culinaire. C’est parfois assez frustrant. »

Bientôt diplômée de l’INSA Lyon, la jeune fille ambitionne de travailler dans le secteur des énergies renouvelables. En contact avec des chercheurs de l’Université du Costa Rica, elle pourrait continuer l’aventure en terre latine avant de rentrer de son voyage en voilier. « J’ai récemment rencontré un père de famille, dont les enfants avaient fait la traversée de l’Atlantique avec une association. C’est une alternative qui commence à se développer sérieusement et c’est une option que j’envisage pour réduire l’impact de mon échange universitaire. Ça serait aussi une façon de découvrir mes propres limites, de rencontrer d’autres personnes et de grandir, toujours en expérimentant. »


 
[1] « Rugby, sciences et bonnes ondes »
[2] Les « gauchos » désignent les gardiens des grands troupeaux bovins d'Amérique du Sud, particulièrement dans les pampas.

 

Mots clés

07 oct
Du 07/10/2022
au 17/10/2022

Sciences & Société

Fête de la Science 2022

Événement national gratuit promouvant la culture scientifique, technique et industrielle, la Fête de la Science a pour objectif de faire découvrir à tout public, grâce à des rencontres avec les différents acteurs du domaine scientifique, par le biais d’activités ludiques diverses, tous les domaines scientifiques,  des sciences dites exactes et des sciences humaines et sociales….

La 31e fête de la Science se déroulera du 7 au 17 octobre 2022 avec pout thématique : le changement climatique, atténuation et adaptation 

🌱 Cette année encore l'INSA Lyon s'est mobilisé. Conférences, visites, rencontres/débats ateliers, jeux, spectacles, nos associations étudiantes, nos laboratoires, nos départements de formation et la Bibliothèque Marie Curie de l'INSA de Lyon vous ont concocté un programme riche et varié s'adressant à différents publics à partir de 6 ans.

👇 Découvrez le programme => 
https://www.fetedelascience-aura.com/

30 sep
30/sep/2021

Formation

« Faire du mieux possible : c’est ainsi que je souhaite mener ma carrière de basketteuse-ingénieure » 

À tout juste 25 ans, Clarisse Legrand, diplômée du département génie mécanique de l’INSA Lyon, signe son premier contrat de basketteuse professionnelle au Basket Club de Montbrison. Après un cursus aménagé, cette ancienne élève de la section sport de haut-niveau s’est retrouvée propulsée en ligue féminine 2, une chose rare dans le monde du basketball professionnel qui recrute généralement ses joueuses plus jeunes. Pour Clarisse, « rien ne sert de courir, il faut partir à point ».

Après sept années de « double vie » d’élève-ingénieure et sportive de haut-niveau, vous voilà désormais diplômée et basketteuse professionnelle. Briller en sport collectif est déjà une prouesse, et vous l’avez fait en même temps que vos études. Quel est votre secret ? 
Effectivement, j’ai longtemps mené deux parcours de front, entre l’INSA et le centre de formation de l’ASVEL ou l’équipe professionnelle de Charnay. Ça n’a pas toujours été facile de concilier les deux, malgré l’aménagement de mon cursus, car le sport collectif à haut niveau est contraignant en termes d’organisation avec les entraînements à heure fixe et les déplacements réguliers. Au milieu de mes études, j’ai d’ailleurs dû faire un choix : continuer en ligue professionnelle et mettre mes études de côté, ou redescendre de niveau pour continuer à vivre les deux. Et lorsque l’on fait un choix de ce type, on n’a jamais la certitude de pouvoir revenir à haut-niveau, plus tard. J’ai fait mon choix en toute conscience à l’époque : j’ai choisi les études d’ingénieure mécanique pour la simple raison que s’assurer un métier qui nous plaît vraiment pour le reste de sa vie, c’est important. Ensuite, j’ai eu la chance qu’un agent croit en mon projet à la sortie de mes études. Autant sportivement qu'humainement, mon profil était attractif et s’accordait bien avec les autres filles de l’équipe. C’est très important de faire corps avec son équipe dans notre sport.

En parlant d’équipe, vous suivez actuellement un Executive Master en management à distance. Vous avez des projets en vue ?
Je voudrais que ma carrière d’ingénieure puisse me permettre de combiner mes compétences techniques d’ingénieure au côté humain, qui me tient à cœur car j’aime collaborer en équipe. Et ce diplôme de management à distance était parfait, car il me permet d’étudier à mon rythme. Je crois aussi que je me suis lancée dedans pour préserver un certain équilibre personnel, car bien que j’adore mon sport, il est important de pouvoir compter sur une autre activité pour penser à autre chose et prendre de la distance. Pour le moment, je n’ai pas encore de projet professionnel bien défini concernant ce que je ferais après ma carrière de basketteuse. Il faut parfois savoir se laisser guider par le temps. Même si j’espère faire encore quelques saisons en tant que sportive professionnelle, je ne me fais pas d’illusions : vivre du basket féminin est encore très difficile. 

Est-il plus facile de vivre du basket masculin ? La question de l’égalité des genres est-elle une question qui vous tient à cœur ?
D’un point de vue médiatique, la différence est flagrante. Avez-vous déjà vu un match de basket féminin à la télévision ? Il y en a, bien heureusement, mais c’est rare. C’est qu’il y a encore beaucoup de progrès à faire en matière de représentation des femmes dans le sport, et le basket ne fait pas exception. Contractuellement parlant, c’est aussi plus compliqué pour une femme de vivre de son activité sportive. Contrairement au basket masculin, il n’y a pas de convention collective qui encadre un minimum de revenu pour une basketteuse professionnelle par exemple. Dans le basket, il y a beaucoup de joueuses professionnelles qui défendent nos droits. Je serai peut-être l’une d’elles un jour, mais aujourd’hui, je débarque tout juste dans ce monde. Il me faut du temps pour en comprendre les rouages. Dans tous les cas, je suis consciente que les inégalités ne s’arrêtent pas au basket ; elles existeront aussi dans ma carrière d’ingénieure ou elles auront diminué d’ici-là, j’espère.

N’existe-t-il pas des similitudes plus réjouissantes entre la carrière de basketteuse et celle d’ingénieure ?
Je crois qu’il y en a un point commun évident et qui cadre parfaitement avec la personne que je suis : le travail d’équipe. J’aime l’idée que, dans le basket ou dans une entreprise, le groupe soit la concentration de différents potentiels individuels qui, s’ils sont correctement exploités, fassent avancer la machine. Je suis une sportive alors j’aime que les choses bougent et qu’il y ait un mouvement perpétuel avec des objectifs à atteindre. Finalement, en sport ou ingénierie, lorsque l’on manque un objectif, on a cette possibilité de décortiquer le mouvement ou le système de jeu pour comprendre, rebondir et faire mieux la prochaine fois. C’est ce qui me guide dans la vie : toujours faire du mieux possible.

 

Mots clés

29 nov
29/nov/2019

International

Visite officielle d’une délégation mauritanienne

L'INSA Lyon et INSAVALOR ont accueilli une délégation officielle de l’Ecole Supérieure Polytechnique de Nouakchott en Mauritanie, dans le cadre d’un projet ADESFA, prévoyant l’accompagnement de ce partenaire dans sa démarche d’accréditation par la CTI.

Une semaine intense de présentations et de visites a été organisée par les professeurs Nacer HAMZAOUI et Jean-Yves CHAMPAGNE, du Département Génie Mécanique, pour la venue du Directeur des Affaires Académiques de l’ESP, accompagné du Directeur de la Formation, de la Recherche et du Département Informatique & Télécom, du Directeur de la Sécurité Informatique, du Directeur des Relations Internationales et du Directeur des Relations avec les Entreprises.

Suite à la réforme du Ministère de l’Enseignement Supérieur en Mauritanie pour la rénovation des formations ingénieurs du pays, l’INSA Lyon et INSAVALOR accompagnent l’ESP dans une démarche de perfectionnement et d’obtention d’une accréditation par la Commission des Titres d’Ingénieurs (CTI) à l’horizon 2021.

Soutenu par le Ministère de de l’Europe et des Affaires Etrangères, l’ambassade de France à Nouakchott et France Education International, ce projet s’aligne sur le modèle d’excellence et les valeurs humanistes de l’INSA, puisqu’il permet à plus grande échelle de soutenir le développement de l’enseignement supérieur en Mauritanie, freiner l’exode des étudiants mauritaniens à l’international et répondre à la demande de divers secteurs économiques du pays, à la recherche de diplômés de haut niveau.

L’accompagnement de l’INSA Lyon et d’INSAVALOR continuera à travers des échanges, des formations et des mobilités de personnels entre les deux établissements. L’ESP sera également accompagnée et soutenue dans la mise en place de services de gestion interne, d’une filiale de valorisation, d’un fablab et d’un pré-incubateur calqué sur le modèle de la Filière Etudiants Entreprendre de l’INSA Lyon.

La première échéance du projet est fixée en décembre 2020 pour la remise du dossier de candidature à la CTI. Une visite de la CTI sera organisée à l’ESP au printemps 2021 et la décision finale, remise en juillet 2021.

 

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18 juin
18/juin/2019

Formation

Projets de fin d’études : toucher du doigt le monde de la recherche

Dernière étape de la formation d’ingénieurs dans les INSA, le Projet de Fin d’Études (PFE) est un travail de recherche fondamentale ou de recherche & développement, réalisé de façon individuelle ou en petits groupes. Pendant 4 à 6 mois, les étudiants tissent leurs premiers liens professionnels en laboratoire ou en entreprise, encadrés par des enseignants-chercheurs de l’INSA Lyon. Interview croisée de Nacer Hamzaoui, enseignant-chercheur au département Génie Mécanique (GM), Nicolas Penet, Président du directoire d’INSAVALOR et Laurent Demia, ingénieur mécanique INSA chez Sandvik Mining and Rock Technology.

En quoi consiste un projet de fin d’études à l’INSA Lyon ?

Nacer Hamzaoui : « C’est une approche qui permet à l’étudiant d’aborder son futur métier dans des conditions réelles, en appliquant tous les acquis de sa formation et en découvrant de façon autonome de nouveaux concepts. En entreprise ou en laboratoire, il profite d’une première expérience en réelle responsabilité d’ingénieur, et découvre la recherche. Le PFE sert bien souvent de passerelle vers le premier emploi. Ces approches sont aussi bénéfiques pour l’enseignant-chercheur encadrant, qui élargit ses liens et concrétise ses travaux avec le monde socio-économique. Et au département Génie Mécanique, le PRI (Projet Recherche et Ingénierie) est complété par un concours intitulé ‘Mon projet INSA en 300 secondes’ dont l’objectif est de motiver et féliciter les futurs ingénieurs qui soutiennent leurs projets devant un jury de professionnels. Ce travail de communication et de synthétisation d’un sujet complexe est très bénéfique à leur future vie professionnelle. »

Le PFE : un produit d’appel vers la recherche ?

Nicolas Penet : « La recherche est encore trop souvent délaissée par les élèves-ingénieurs. Le PFE peut se dérouler dans l’un de nos laboratoires à l’INSA Lyon et permet à l’étudiant de s’initier à l’activité de recherche. Souvent, cela lui permet de s’engager dans la réalisation d’un doctorat, en collaboration avec une entreprise. Ce type de projet permet notamment à INSAVALOR, la filiale de valorisation de l’INSA Lyon, de nouer des liens et des collaborations longues avec les partenaires. Les projets de fin d’études restent une porte d’entrée privilégiée pour les industriels qui découvrent le potentiel d’innovation de nos laboratoires de recherche. »

Quels bénéfices pour les entreprises demandeuses ?

Laurent Demia : « Étant moi-même ingénieur INSA, j’ai bénéficié du dispositif PFE lorsque j’étais étudiant en Génie Mécanique. J’ai pu vivre l’expérience dans un service de R&D en entreprise et je sais donc ce que cela apporte à l’élève-ingénieur. En passant du côté de l’industriel, mais aussi en ayant collaboré avec les départements Génie Mécanique et Génie Électrique sur de nombreux PFE, on se rend compte de l’intérêt d’apporter un peu de sang neuf et un regard nouveau sur certains de nos projets. Cela nous amène également un côté théorique et académique qui permet d’anticiper certains sujets de développement ou de mener en parallèle des travaux de pré-analyse ou des études de faisabilité. Dans la plupart des cas, cette approche, fait naître de nouvelles idées et une réelle ouverture d’esprit à l’industriel. »

« Mon projet INSA en 300 secondes 2019 »

« Mon projet INSA en 300 secondes » est une façon innovante pour les étudiants de 5e année du département de Génie Mécanique de l’INSA Lyon de présenter leurs PRI. Le défi ? Présenter des sujets complexes de façon percutante et accessible à tous les publics. Cette année, 14 projets sélectionnés ont été présentés devant un jury de professionnels ce jeudi 20 juin.
Félicitations aux lauréats et à tous les participants :

◾ Théo Pinanel (1er prix)
◾ Axel David (2e prix)
◾ Théophile Vanlemmens (3e prix)
◾ Armand Brun (Prix Alumni INSA Lyon) 

 

Mots clés

12 mai
12/mai/2019

Formation

Au cœur de la construction d’un buggy

Dans le cadre de leur projet de fin d’études en Génie Mécanique (GM), trois élèves-ingénieurs participent à la construction d’un buggy, un véhicule tout-terrain caractérisé par sa légèreté et un châssis spécifique. Cette expérience innovante est basée sur la collaboration d’élèves de différents centres de formation lyonnais : les Compagnons du Devoir spécialisés dans la carrosserie et la construction de véhicule, l’INSA Lyon, la section BTS Conception et réalisation de carrosserie du lycée Albert Camus et Sup’de Com. Retour sur expérience. 

Depuis septembre 2018, ce travail divisé en plusieurs étapes a été réparti entre les différents groupes d’étudiants selon leurs compétences. Les Compagnons du Devoir, qui sont à l’origine de ce projet, ont mis en place un cahier des charges précis selon lequel le buggy doit être conçu avec un design futuriste et sportif à partir d’un modèle Yamaha existant. La contrainte technique est d’arriver à créer un véhicule aux courbes fines tout en apportant de la résistance et de la protection à l’usager. 

Ce projet pédagogique a permis un réel travail de collaboration entre les élèves : ainsi, l’équipe de l’INSA a d’abord réalisé des mesures sur le véhicule Yamaha avec un scanner 3D avant que les Compagnons du Devoir le démontent complètement pour mettre à nu le châssis et ainsi pouvoir le modifier. Un nouveau châssis a alors été conçu par les étudiants INSA via un logiciel de Conception Assistée par Ordinateur (CAO) afin de déterminer la section des tubes à partir des contraintes exercées sur la structure et la résistance des matériaux.
Suite à cela, un autre élève ingénieur a été missionné pour la réalisation de la maquette de ce châssis sur un logiciel de CAO puis en impression 3D par stéréolithographie, destinée à servir de support à plusieurs tests de design pour la carrosserie. Cette étape a quant à elle été réalisée par les étudiants du lycée Albert Camus et d’un professionnel démarché dans le cadre du projet. Grâce à leurs plans, les Compagnons du Devoir vont pouvoir habiller le châssis du buggy et finaliser sa construction, prévue pour juin 2019.  
En parallèle, une équipe d’étudiants de Sup’de com s’occupent toute l’année de la communication externe et diffusent ainsi les actualités du projet au moyen d’une newsletter mensuelle et de régulières publications sur les réseaux sociaux Twitter et Facebook

Ce travail pluridisciplinaire a été créé sur la base d’une pédagogie par projet, qui permet aux étudiants de différents horizons de confronter leurs points de vue et d’échanger leurs connaissances. De plus, il permet également de valider une partie de leur formation, dont le projet de fin d’études des élèves ingénieurs. Ils témoignent de leurs expériences. 

« Ce travail collectif est une véritable source de motivation. Les pièces et les plans du design que nous devions réaliser servent de formation aux étudiants des Compagnons. Un plan mal coté ou une pièce non référencée amène un problème pour eux. Il fallait donc leur rendre une copie parfaite ! », Étienne Jurado, étudiant en 5e année de GM. 

« Il s’agit pour moi d’une expérience réussie et valorisante qui se rapproche d’un stage en entreprise. Le gros avantage de ce travail est qu'il est mené de la réalisation du cahier des charges à la livraison client. Toute la boucle du projet est réalisée ! Cela donne de la confiance sur nos capacités à fabriquer un objet grandeur nature. De plus, via ma mission, j’ai pu développer ma sensibilité au design et mon côté artistique, chose nouvelle pour moi », Alexandre Garabédian, étudiant en 5e année de GM. 

 

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16 mai
16/mai/2019

Vie de campus

À la confluence de l’art et de la science

Jeune franco-malgache récemment diplômé INSA, Laurent Lille n’a jamais voulu choisir entre ses études et sa passion pour la danse. Rencontre avec cet ingénieur-danseur.

La danse, une échappatoire
Depuis le plus jeune âge, je côtoyais le monde de la danse underground urbaine à Madagascar. J’ai rencontré des danseurs qui dansaient sans miroir, parfois dans des endroits incongrus, de manière très intuitive et naturelle. À cette époque, j’étais novice en danse. C’est en pratiquant aux côtés de ces danseurs de rue que j’ai compris que la danse était un moyen de me révéler. Il n’était pas question que j’arrête la danse une fois mes études supérieures commencées. Le modèle INSA me permettait de poursuivre ma passion. En effet, je pouvais choisir d’intégrer la section spécialisée ou des associations étudiantes de danse tout en effectuant mes études d’ingénieur. C’était le combo parfait !

La mécanique à l’INSA
Après mes deux premières années d’études en filière Asinsa, j’ai choisi le département Génie Mécanique (GM) car pour moi c’est celui où la volonté d’innover et d’aller voir plus loin était la plus développée. La danse est pour moi un art qui permet de se confronter à ses limites. GM nous pousse à aller plus loin. Je trouve des similitudes entre les deux approches, particulièrement tournées vers le dépassement de soi. Avec mes camarades, nous avons eu l’opportunité de travailler sur des projets alliant la mécanique et l’artistique. Nous avons notamment conçu un plafond modulable composé de miroirs ressemblant à un origami grandeur nature pour un spectacle, à la confluence de l’art et de la science, où des robots dansaient dessous. 
J’ai persévéré dans les deux domaines, pour être toujours plus performant sans jamais faire le choix de l’un au détriment de l’autre. La mécanique est partout, dans nos mouvements aussi, et c’est en l’étudiant que j’ai commencé à remettre en question ma façon de danser. J’ai eu une excellente expérience au sein de l’association de danse RAGDA mais je restais en quête de davantage de challenge dans la danse. J’ai donc créé de fil en aiguille, avec un groupe de copains, un crew que l’on a appelé INSANITY, en l’honneur d’une chorégraphie qui portait ce nom.

Vivre avec deux passions
Quand j’ai terminé l’INSA je suis parti en Corée du Sud pour approfondir le management en intégrant un mastère spécialisé. À mon retour en France un an plus tard, j’ai décroché un travail chez Assystem, une entreprise de conseil en ingénierie, où je mène à bien des projets sur du long terme. En ce moment, j’effectue une mission pour une entreprise d’équipementier automobile qui fait essentiellement des directions assistées. Je suis en lien avec la recherche et le développement en analyse, matériaux, technique et suivi de projet : c’est très intéressant. Je suis très investi dans mon travail et je trouve du temps pour danser car ça fait partie de mon équilibre. Je suis d’ailleurs toujours leader d’INSANITY et nous participons à des concours professionnels ou semi-pro.

Mon conseil aux insaliens
Il ne faut pas essayer de se surpasser que dans un seul domaine. Mes années à l’INSA m’ont appris que la persévérance était la clé de la réussite. On ne doit se fermer aucune porte ni se fermer aux autres. Il faut chercher l’unité dans la diversité tout en essayant de voir au-delà des frontières et sortir la tête du guidon !

INSANITY Dance Crew est un groupe de danse composé pour l’essentiel d’étudiants ou de diplômés INSA. Les danseurs puisent leur inspiration dans divers styles et arts. Par l'expression du corps, ils cherchent en permanence à repousser les limites et à apporter quelque chose de nouveau, quelque chose qui les définit, quelque chose qui fait évoluer l'art et la culture, quelque chose qui pousse les gens à aller de l'avant. 
Au nombre de 13 pour l’année 2019, ils exercent différents types de danse : moderne, hip-hop, breakdance, mais aussi waacking, lyrical ou Krump tout en s'inspirant également de disciplines sportives et artistiques annexes comme de la gymnastique, des arts martiaux, des arts du cirque etc.
Récemment INSANITY Dance Crew a remporté la médaille d'argent au concours Free to Dance en catégorie adultes. Ce concours est ouvert aux compagnies professionnelles, semi-professionnelles et aux académies de danse spécialisées.

 

Pour aller plus loin sur le sujet : 
Podcasts « Les cœurs audacieux » -  Saison 1 / Épisode 5 - 10 juin 2021
 

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