Jeux Olympiques

19 nov
19/nov/2019

Vie de campus

Premier sélectionné INSA aux Jeux Paralympiques 2020 !

Bravo à Fabien Filaire qui représentera la France dans une discipline d’orfèvre : l’escrime. Inutile de le chercher derrière un fleuret, il sera plutôt debout le long de la piste puisque c’est en tant qu’arbitre d’escrime handisport que le jeune homme a été sélectionné pour les Jeux Paralympiques de Tokyo 2020. Entretien.

Que ressentez-vous depuis l’annonce de votre sélection ?
« Je suis très heureux d’avoir obtenu cette sélection, après celle reçue pour RIO 2016, car cela vient récompenser près de quatre ans de travail pour devenir meilleur, plus juste et assurer le bon déroulement des matchs et des compétitions. La sélection est aussi un moyen de montrer que le travail fourni est reconnu et valorisé par les membres de la Commission Internationale d’Arbitrage. D'autre part, ayant déjà une première expérience des Jeux et ayant pu participer à deux Championnats du Monde en 2017 et 2019, je vais pouvoir aborder cette compétition plus sereinement, avec plus de maturité et de technique. J’espère donc avoir la possibilité d’arbitrer le plus possible et, pourquoi pas, avoir une nouvelle fois la chance d’arbitrer une finale Paralympique. » 

Comment se déroulent les épreuves ?
« L’escrime handisport aux Jeux Paralympiques se divise en plusieurs compétitions en fonction des armes pratiquées (fleuret, épée et sabre), du sexe des athlètes, de leurs catégories de handicap (A ou B*) et enfin, si l’épreuve est individuelle ou par équipe. Ainsi, sur les cinq jours d'affrontement, les trois premiers seront dédiés aux compétitions individuelles et une seule arme sera représentée par jour. Les hommes et les femmes, des deux catégories A et B, auront leur compétition en même temps. Les deux derniers jours auront lieux les compétitions par équipe à l’épée et au fleuret car il n’y a pas de compétitions par équipe au sabre aux Jeux Paralympiques. 
Étant arbitre international aux trois armes, je suis susceptible d’arbitrer chaque jour. Le choix des arbitres sur chaque match revient à la Commission Internationale d’Arbitrage d’Escrime Handisport et ne sera connu que le jour de la compétition. 
Et comme la sélection aux Jeux Paralympiques n’est pas terminée, les arbitres vont pouvoir se préparer avant les Jeux, avec notamment les Championnats d’Europe. Il reste un certain nombre de compétitions jusqu'en mai 2020. »  

Avez-vous un message à faire passer ?
« Je suis élève-ingénieur en 5e année au département Biosciences, parcours Biochimie et Biotechnologie. Je tiens à remercier l’INSA, sa section sport de haut niveau et le département Biosciences pour l'ensemble des aménagements dont j'ai pu bénéficier au cours de mon cycle ingénieur, et d'avoir considéré ma pratique d'arbitre d'escrime handisport comme n'importe quelle autre pratique sportive. C'est grâce à cela que j'ai pu faire toutes les compétitions qui m'ont permis d'être retenu pour les Jeux. Ce sera encore un plaisir de représenter mon école aux Jeux Paralympiques. »  

Les Jeux Paralympiques de Tokyo 2020 se dérouleront du 25 août au 6 septembre, avec les compétitions d’escrime du 26 au 30 août. 

Catégorie A : tireur avec équilibre du tronc - Catégorie B : tireur sans équilibre du tronc

 

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19 sep
19/sep/2018

Recherche

Jeux Olympiques 2024 : dans le viseur de la recherche dans l’enseignement supérieur !

Il n’y a pas que les sportifs qui se préparent pour les prochains Jeux Olympiques et Paralympiques. Il y a des chercheurs aussi. Et comme les épreuves ont lieu en France, raison de plus pour rentrer dans la compétition. Alors on commence maintenant, et le projet s’appelle Sciences 2024.

Doubler les chances de médailles françaises aux prochains J.O. ? Décrocher 15 médailles aux Jeux Paralympiques aussi ? Ok, on fait comment ? On booste la recherche en lien avec des problématiques sportives ? Super idée ! On signe où ?

Voilà l’état d’esprit dans lequel se trouvent certains chercheurs français à six ans de la plus grande compétition sportive mondiale organisée à Paris, ville hôte des prochains J.O.
Onze établissements français d’enseignement supérieur et de recherche ont décidé de relever le défi, avec parmi eux l’INSA Lyon. Le principe est le suivant : utiliser la physique, l’informatique, la mécanique et les mathématiques pour aider les sportifs à performer le jour J. En tout, ce ne sont pas moins de 500 projets qui devraient être développés d’ici 2024 dans près de 60 disciplines sportives.

« Les chercheurs vont faire le tour de toutes les fédérations sportives nationales et identifier les besoins des sportifs, explique Stéphane Grange, enseignant-chercheur à l’INSA Lyon à l’initiative de la participation de l’INSA Lyon à Sciences 2024. Il s’agira soit de les rassurer dans le choix de matériel par exemple, en réalisant des mesures et en leur donnant la preuve de l’excellence, soit de les aider à trouver mieux. »

L’année 2018-2019 sera donc consacrée à la phase de lancement de ce projet d’envergure international destiné, pour le monde du sport et de la science, à porter haut les couleurs du drapeau français.

À l’INSA, il s’agira ensuite de choisir 5 ou 6 projets qui seront menés sur 5 ans et qui auront pour ambition de contribuer au palmarès sportif de la France parmi plus de 200 pays en compétition.

« L’INSA Lyon a accueilli Sciences 2024 avec enthousiasme ! souligne Éric Maurincomme, son Directeur. C’est une chance pour nous de contribuer à ce challenge, qui s’inscrit dans la logique-même de notre établissement de maintenir un lien étroit entre la formation et la recherche. En effet, nous formons des élèves-ingénieurs qui ont pour certains fait le choix de mener également une carrière de sportifs de haut niveau à l’INSA Lyon. Notre recherche est en éveil concernant les problématiques sportives et certains de nos chercheurs ont déjà de belles réussites à leur actif en matière de performances sportives ! »

Sciences 2024 est autofinancé à 50% et nécessite d’être soutenu à 50% par une levée de fonds. En attendant, l’heure est au recensement des forces scientifiques insaliennes capables d’entrer dans la compétition et d’accompagner les sportifs sur le chemin de la victoire.

 

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06 juin
06/juin/2017

Vie de campus

Thibault Colard élu "Sportif de l'année" par la communauté INSA. 

Étudiant en 3e année au département informatique de l'INSA Lyon, Thibault est Médaillé de bronze en 4 sans barreur poids léger aux Jeux Olympiques de Rio 2016. 

 

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16 mai
16/mai/2017

Formation

Sport de Haut Niveau : quand les INSA visent les JO

Accompagner les élèves-ingénieurs sportifs de haut niveau sur les plus hautes marches des podiums, c’est l’objectif de la section SHN de l’INSA Lyon qui a mis en place un suivi sur-mesure pour ses athlètes prétendant aux JO.

Samson, Liam, Sophia, Louis… Ils sont 16 élèves-ingénieurs, tous sportifs de haut niveau, à bénéficier depuis quelques mois d’un accompagnement sur-mesure élaboré par la section Sportif de Haut Niveau du Centre des Sports de l’INSA Lyon, le projet  « Olympiades ». Equilibre sportif, scolaire et personnel, c’est le triple projet de la section Sportif de Haut Niveau de l’INSA Lyon.

« Diététique, cryothérapie, formation aux réseaux sociaux, prise de parole en public, accompagnement aux échanges académiques ou encore insertion professionnelle : on a développé une offre d’encadrement dans des domaines où n’interviennent pas les Fédérations Sportives. La sélection se fait sur dossier, chaque candidat présente un projet sportif construit en relation avec sa Fédération et on imagine ensemble le scénario de la victoire » explique Eric Dumont, directeur de la filière SHN de l’INSA Lyon, tout à l’initiative de ce projet.

Objectif : accompagner le plus de sportifs aux prochains Jeux Olympiques, au Japon en 2020 et à Paris en 2024.

« Ce suivi est proposé sur l’ensemble du parcours à l’INSA de nos sportifs de haut niveau, soit 7 années au lieu des 5 habituelles puisqu’ils bénéficient d’un temps aménagé. Mais à la fin de chaque année, le suivi est évalué et remis en question en fonction des performances sportives de nos athlètes » précise Eric Dumont.

Très investi, Eric Dumont n’a pas hésité à frapper à toutes les portes pour mener à bien son projet. Pour pourvoir l’inscrire dans le temps, et permettre un suivi personnalisé sur 7 années, il a fallu fédérer les espoirs et amener tout le monde à y croire.

« Un projet comme celui-là ne peut être mené si les professeurs n’y croient pas, et à l’INSA, tous y croient. Il leur faut accepter les horaires aménagés, les cours reportés, la priorité donnée au sport quand cela est nécessaire. Nos élèves-ingénieurs ont des contraintes de plus en plus fortes, comme l’obligation de partir à l’étranger pendant leur formation, et il fallait nous adapter » commente Eric Dumont, qui a commencé par se rapprocher de la Fondation INSA Lyon et du réseau d’entreprises liées à l’école pour accompagner financièrement et humainement ce projet.

Tant et si bien qu’à la rentrée de septembre 2017, ce dispositif pourrait être élargi à 20 sportifs élèves-ingénieurs à l’INSA Lyon.

 

Lea NavarroLéa Navarro

Léa est en deuxième année à l’INSA Lyon dans la section Sport de Haut Niveau (SHN) en athlétisme, plusieurs fois championne de France de 2000 mètres steeple et 7ème aux JO junior 2014.


« Certaines de mes grosses compétitions tombent pendant mes partiels et c’est beaucoup de pression. J’ai la chance de pouvoir compter sur un préparateur physique qui m’apporte son aide en cas de besoin. Grâce au suivi de la section SHN, je veux mener de front les études que je voulais faire en école d’ingénieur et mon sport, et me projeter sur mes compétitions sereinement. Je veux aller aux JO 2020, et d’ici là il y a les championnats du Monde et d’Europe. C’est l’entrée dans la vie active qui me fait le plus peur, parce que ce n’est pas facile de trouver une entreprise qui comprenne qu’en tant que sportifs de haut niveau, nous avons des impératifs sportifs. J’espère être accompagnée à ce niveau-là aussi par la suite. »

 

 

Thomas Koenig

Thomas vient d’intégrer l’INSA Lyon en première année, dans la section Sport de Haut Niveau, en tir à l’arc. Double champion du Monde junior en 2013, et en 2014, il est double champion de France toute catégorie 2015-2016.

« Il n’y a pas beaucoup d’écoles d’ingénieurs qui proposent ce suivi personnalisé. Quand on est sur une liste de haut niveau, on a un ensemble de suivi à faire, notamment médicaux. En faisant partie du « projet Olympiades » de l’INSA, le suivi permet d’aller encore plus loin et d’être encore plus adapté. Parmi les options à la carte, j’ai par exemple choisi le suivi nutritionnel et la formation aux réseaux sociaux. On met un pied à la fois dans le monde du travail et dans le monde professionnel sportif. Je suis en train de vivre ma dernière année en junior avec le championnat du Monde à la fin. C’est en tant que senior que je vais participer aux championnats d’Europe, du Monde et je l’espère aux JO de 2020. »


 

Crédit photo : FFTA

Informations complémentaires

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19 avr
19/avr/2017

INSA Lyon

L’ingénieur INSA le plus rapide du monde

Nous sommes au milieu des années 80. L’INSA remporte deux années consécutives le prix de l’école la plus sportive, décerné par le journal L’Équipe.
 

« La troisième année, l'Équipe a décidé que l’INSA, assurée de gagner le prix, serait hors compétition ! », se souvient Marcel Mendez, ancien directeur du service des sports. « Le modèle novateur de la Section Sport de Haut Niveau, fondée en 1981 sous son impulsion, commence à faire ses preuves et attire de plus en plus de jeunes talents sportifs. »


Parmi eux, le grand champion Bruno Marie-Rose. Lorsqu’il intègre l’INSA en troisième année IF à la rentrée 1985, il est à 20 ans l’étoile filante du sprint français. L’année précédente il a décroché le titre de champion de France au 100m et une place en finale aux Jeux Olympiques de Los Angeles. Alors étudiant à Lille, il fait le choix de l’INSA Lyon qui lui permet de poursuivre sa carrière sportive tout en préparant son avenir professionnel. Étudiant à l’INSA, Bruno Marie-Rose remportera le titre de champion de France sur 200m en salle en 1986.

L’année suivante il renouvelle la performance, emporte la victoire aux championnats d’Europe et établit un record du monde en salle en 20,36 secondes, qu’il détiendra pendant 8 ans.

Pour Bruno Marie-Rose, les années INSA furent aussi des années de basket. Marcel Mendez, alors coach de l’équipe, se souvient avec émotion de son premier entrainement à la rentrée 1985.
 

« C’était un étudiant discret. Il avait un très bon tir en suspension et près d’1 mètre en détente sèche ! ». Avec Marie-Rose comme n°4 et capitaine, l'équipe de l’INSA remporte le championnat de France des Grandes Ecoles, trois années consécutives. « Parfois, les autres équipes le reconnaissaient et étaient surprises de le trouver sur un terrain de basket, se souvient Marcel Mendez. En 1988, nous avons battu l’école de commerce de Caen, dont les principaux joueurs était des espoirs ! ». Cette année là l’équipe féminine remporte également le championnat. « L’INSA Lyon était l’équipe à battre, et c’est toujours le cas aujourd’hui ».


Tout juste diplômé de l’INSA, Bruno Marie-Rose décroche la médaille de bronze en 4x100m aux Jeux Olympiques de Séoul, discipline qui lui vaudra la célébrité mondiale deux années plus tard.

3 septembre 1990, trois mots en une du journal L’Équipe : « Magique. Magnifique. Monumental. » 

Les honneurs sont pour Bruno Marie-Rose. Deux jours plus tôt aux championnats d’Europe d’athlétisme à Split, il a fait rêver la France et le Monde en battant le record du monde du 4x100m, avec ses coéquipiers Max Morinière, Daniel Sangouma, Jean-Charles Trouabal. 37’’79 : 4 centièmes de moins que le record établi par Carl Lewis et les siens aux Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984 !



Jean-Charles Trouabal, Bruno Marie-Rose, Daniel Sangouma et Max Morinière (de gauche à droite)
l'emportent en 37''79 - ©Christian Rochard


Fort de sa formation à l'INSA, il occupera par la suite des fonctions chez Hewlett-Packard, avant de se diriger vers le domaine du conseil informatique et du management. Depuis 2009, il occupe en parallèle le poste de président de la Ligue Nationale d’Athlétisme.

Exploit sportif, réussite professionnelle : le parcours de Bruno Marie-Rose est emblématique du succès de la Section Sport de Haut Niveau. Un modèle unique qui s’inscrit dans une vision globale de la formation de l’ingénieur où le sport à toute sa place.

 

Marcel Mendez l’affirme : « Quand on regarde la place du sport dans l’école, l'INSA est une exception ! ».


Revivez l’histoire de lINSA, notamment à travers la création de la Section Sport de Haut Niveau sur le site du 5717 !

 

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