
Vie de campus
Chroniques culturelles INSA : Révolution sociale : Des animaux, des virus et des hommes
N’est-il pas légitime, aujourd’hui plus que jamais, de se questionner sur la nature des rapports entre un humain, un pangolin, une chauve-souris, un chien et un porc « élevé » en batterie ?
Alors que les scientifiques s’interrogent sur l’origine de l’épidémie de covid-19, l’humanité confinée exprime ses craintes quant à la transmissibilité du virus entre humains et animaux (Zoonose1), et apprécie en même temps, plus que jamais en ces temps de distanciation physique, la proximité réconfortante des animaux domestiques.
Ancienne éleveuse, sociologue engagée dans la défense de l’élevage paysan contre les violences engendrées par les « productions animales », Jocelyne Porcher connaît bien ces paradoxes. Aujourd’hui directrice de recherches à l’INRAE2, elle étudie les relations affectives entre humains et animaux, plus particulièrement dans le domaine de l’élevage.
Nous avons eu la chance de l’accueillir dans la programmation du service culturel de l’INSA Lyon le 14 novembre dernier, dans le cadre du festival (Re)faire société, Mode d’emploi organisé par la Villa Gillet et à l’occasion de la journée INSA Campus durable.
« Encore carnivores demain3 ? », c’est la question que nous lui avons posée lors d’une conférence-débat préparée avec des étudiants, dont certains de la section théâtre-études avaient joué Pig Boy 1986-23854 au printemps 2019.
Aujourd’hui, elle nous fait l’honneur de partager avec nous son analyse des liens entre pandémies et productions animales mondialisées, et nous propose un texte inédit écrit pour cette publication.
Alors que nous sommes séparés de notre « environnement », il est urgent de repenser notre rapport aux autres espèces vivantes, et de considérer la biodiversité non pas comme une menace, mais comme une nécessité.
Industrie porcine et covid 19. Rien à voir ?
Jocelyne Porcher
La crise sanitaire mondiale que nous traversons actuellement fait des milliers de morts, dont une grande part sans aucun doute aurait pu être évitée par des politiques de santé humaines plutôt que gestionnaires. Elle atteint notre humanité, mais elle touche également de manière insidieuse une part de notre intégrité : nos relations aux animaux. Alors que nombre de nos concitoyens se réjouissent de la présence de leurs compagnons animaux dans le contexte actuel de rupture des contacts entre humains, d’autres, avec plus d’opportunité que de décence, insistent sur le fait que la cause première de cette pandémie est à rechercher dans notre proximité avec les animaux5. L’élevage et la domestication même seraient à l’origine de la crise sanitaire, mais également, en amont, de la crise environnementale. Haro sur le baudet, sur le pangolin, sur la chauve-souris et plus récemment sur le chien. Car, si pour les uns, le criminel est l’animal sauvage, pour les autres, c’est l’animal domestique, et au-delà, l’animal humain, générique, celui dont Gaia aspirerait à se débarrasser enfin.
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1 Zoonose : maladie infectieuse transmissible des animaux à l'homme et inversement.
2 Depuis le 1er janvier 2020, l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) a fusionné avec l’IRSTEA (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture) pour former l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement).
3 D’après le titre d’un ouvrage d’Olivier Néron de Surgy, auquel a participé Jocelyne Porcher : Encore carnivores demain ? Quand manger de la viande pose question au quotidien, Quae, 2017.
4 Pièce de Gwendoline Soublin, mise en scène de Philippe Mangenot, jouée à l’INSA Lyon du 29 avril au 2 mai 2019. La première partie de cette pièce singulière raconte l’histoire d’un jeune éleveur de porcs français confronté à la crise agricole des années 2010.
5 Au prétexte de la crise sanitaire actuelle, cette tribune vise à faire la promotion d’une agriculture sans élevage, c’est-à-dire d’une rupture de nos liens de domestication avec les animaux de ferme et plus largement avec tous les animaux domestiques.

Vie de campus
Chroniques Culturelles INSA : let’s Dance
Let’s Dance est aujourd’hui comme un irrésistible appel du corps à se mettre en mouvement, à sortir de son propre confinement.
Let’s Dance est aussi le titre d’une chanson tirée de l’album éponyme (le 15e) de David Bowie, tout juste sorti en 1983. Ses paroles évoquent une jeune fille possédée par la danse. Inspiré du conte Les Chaussons rouges d'Andersen, l’histoire de cette danseuse frénétique n’est pas sans rappeler une autre histoire de virus et de danse mise en récit par Jean Teulé Entrez dans la danse* et adapté en BD la même année (2018) par Richard Guérineau.
Let’s Dance est enfin un air qui enivre et entête et nous rappelle que depuis sa création l’INSA est une terre de danse, tradition du modèle humaniste de l’ingénieur.e libre et résilient.e.
Chaque année, la danse est au cœur de la vie des insaliens. À la Rotonde, avec les étudiants de la section Danse-Études , au Théâtre Astrée durant le festival Chaos Danse et le festival des Arthémiades avec l’association sportive de danse InciDanse, à l’Institut Lumière pour les 10 ans de la Fondation INSA ou à la prestigieuse Salle 3000, pour la Cérémonie de Remise des Diplômes, la danse est partout.
Elle nous entraîne des plus grandes salles de spectacle aux chroniques culturelles et nous propose dans cet épisode une traversée de soi vers les autres.
- Danser, « se mouvoir et s’émouvoir pour émouvoir »
- Portraits de jeunes danseuses et danseurs investis à l’INSA
- Farandole, récit d’une histoire de métissage
- Carte blanche à Natacha Paquignon, chorégraphe
- Danser sa peine avec Angelin Preljocaj, chorégraphe du Pavillon Noir à Aix en Provence : documentaire disponible jusqu’au 24 avril
- Découvrir la suite :
Chroniques Culturelles INSA #4 : let’s Dance
*Entrez dans la danse, roman de Jean Teulé, édition Julliard, adapté en BD par Richard Guérineau, édition Delcourt : une étrange épidémie a eu lieu dernièrement et s’est répandue dans Strasbourg de telle sorte que, dans leur folie, beaucoup se mirent à danser, pendant deux mois, sans interruption, jusqu’à tomber inconscients. Beaucoup sont morts.

Vie de campus
Chroniques culturelles INSA : love story telling
Jeudi 16 avril 2020, jour 32.
Ce matin, je me lève et attrape lentement la cafetière à piston qui fume dans ma cuisine. Une douce odeur légèrement épicée envahit la pièce. Je me sers une tasse de café tout en ouvrant mon ordinateur. Puis je parcours le fil de mes e-mails et me décide enfin à en lire un.
Jusqu’alors je n’ai remarqué ni la cafetière, ni la tasse, ni l’ordinateur, ni la souris, blanche et sans fil.
J’ai simplement oublié de regarder.
Récemment, des étudiants du département Informatique de l’INSA Lyon se sont livrés à une expérience sensible inédite : choisir un objet conservé au Musée des Confluences et le mettre au cœur d’une fiction.
Aujourd’hui, ils nous ouvrent la porte de leur cabinet de curiosités pour nous faire découvrir une armure de cheval japonaise, un morceau de fer rubané, une momie de chat, un microscope, un squelette de rorqual, une photocopieuse à crêpes, la déesse Molizhi ou encore le buisson du vivant...
Objets extraordinaires ou coutumiers, objets étranges ou quotidiens, reliques d’êtres vivants figés à jamais ou roches animées de mille couleurs et reflets, tous nous invitent à observer et à toucher le monde autrement, en prenant le parti des choses.
Chaque semaine, nous publierons ces incroyables Récits d’Objets* pour repenser notre lien aux objets qui nous entourent, au quotidien.
Et si nous commencions par une plongée au cœur du Musée des Confluences, avec un objet choisi et mis en récit par François Chaubeau, Molizhi - la déesse entourée de ses quatre grands rois célestes…
Récit d’Objets est également une collection éditée par le Musée des Confluences. Leurs auteurs sont régulièrement invités à un café littéraire au Musée des Confluences.
Pour en découvrir davantage, suivez-nous sur le Facebook de l’INSA Lyon et sur celui du Musée des Confluences.
Récit d’Objet 1 : Molizhi - la déesse entourée de ses quatre grands rois célestes
par François Chaubeau
© Musée des Confluences, Agence VU' - Pierre-Olivier Deschamps
William choisit de profiter des quelques heures qu’il avait avant sa conférence sur la Chine ancienne pour aller au musée des Confluences. Il parcourut les salles les unes après les autres sans rien trouver qui attirât son attention. Alors qu’il commençait à penser qu’il perdait son temps, il passa devant la vitrine contenant les statues des dieux du panthéon chinois. Il s’arrêta net en apercevant la statue de la déesse Molizhi. Cette statue avait déjà attiré l’attention de centaines de visiteurs étant donné sa taille imposante et la pureté de l’or dont elle était composée.
Il se mit à examiner chacun des détails de la statue afin d’en apprendre plus sur elle. Il s’attarda tout d’abord sur les traits finement ciselés de la déesse qui lui donnaient un air calme et serein. Le reflet de l’éclairage artificiel sur le front doré de la déesse était éblouissant. Cela n’empêcha pas William de faire un pas en avant pour mieux voir la merveille qu’il avait sous les yeux. Le trône de la déesse était constitué d’un empilement de coupelles, comme des coquillages disposés les uns sur les autres. Ce trône flottait dans les airs, maintenu au-dessus du sol par un tourbillon sortant d’un océan en furie, comme un pilier d’eau.
L’attention de notre visiteur se porta ensuite sur les innombrables bras de la déesse répartis autour d’elle comme s’ils formaient un cercle protecteur. La plupart de ces bras tenaient fermement un objet, symbole de pouvoir : globe, disque, corne, fiole… Au fur et à mesure qu’il progressait dans son observation, William sentit une bouffée de chaleur l’envahir et sa bouche s’entrouvrit. Il fit un pas de plus vers la vitrine et commença à se poser des questions sur son épaisseur, se demandant si elle pouvait se briser facilement. Après avoir posé une dernière fois son regard sur les yeux clos, comme endormis de la déesse, il tendit presque inconsciemment les bras vers la statue. Cela ne manqua pas d’attirer l’attention de la gardienne postée dans un coin de la salle qui observait d’un œil auparavant distrait le visiteur. William resta les bras levés quelques instants puis les remit derrière son dos car les vitrines des musées sont plus solides qu’elles n’en ont l’air, et il le savait. Il tourna les talons et se dirigea vers la sortie, sans remarquer qu’il avait attiré l’attention de la gardienne.
En arrivant dehors, il pensa à ce qu’il pourrait faire lors d’une visite nocturne avec un équipement approprié, et un sourire s’esquissa sur ses lèvres.

Vie de campus
Chroniques Culturelles INSA : premier contact*
Par Cécile Beaugiraud, responsable du service culturel de l'INSA Lyon
Imaginer maintenant est une nécessité pour chacune et chacun, et ce, particulièrement en cette période de confinement. C’est pourquoi nous avons décidé de proposer à la communauté INSA de vivre autrement la culture. Chaque semaine, ces chroniques à suivre sur la page facebook de l’INSA Lyon, nous permettront de découvrir des artistes professionnels et des artistes en herbe programmés ou reprogrammés et qui nous interpellent tant par les sujets qu’ils évoquent que par les formes proposées.
Dans cette première édition, nous avons choisi de présenter Révolte, pièce écrite par la très engagée autrice britannique Alice Birch, couronnée de récompenses internationales, et mise en scène par Béatrice Bompas, comédienne et metteuse en scène de la Compagnie de la Commune, formée à la très renommée école de la Comédie de Saint-Étienne.
Les thèmes abordés dans cette pièce reprogrammée en janvier 2021 nous sont particulièrement proches : famille, travail, place dans la société, respect du corps, engagement…
Béatrice Bompas, artiste associée de la saison Culture INSA, sera à l’honneur avec deux pièces et des animations d’ateliers : Révolte d’Alice Birch et Je reviens de loin de Claudine Galea (autrice associée depuis 2015 au Théâtre national de Strasbourg).
Ne manquez pas ces rendez-vous qui vous surprendront, bouleverseront, transformeront.
Avant de donner la parole à Béatrice Bompas, nous vous confions à Edgar Morin, dont la justesse nous invite à la réflexion et au partage :
« Nous passons brusquement d’une civilisation de la mobilité à une obligation d’immobilité. Nous vivions principalement dehors, au travail, au restaurant, au cinéma, aux réunions, aux fêtes. Nous voici contraints à la sédentarité et l’intimité. Nous consommions sous l’emprise du consumérisme, c’est-à-dire l’addiction aux produits de qualité médiocre et vertus illusoires, l’incitation à l’apparemment nouveau, à la recherche du plus plutôt que du mieux. Le confinement pourrait être une opportunité de désintoxication mentale et physique, qui nous permettrait de sélectionner l’important et rejeter le frivole, le superflu, l’illusoire. L’important c’est évidemment l’amour, l’amitié, la solidarité, la fraternité, l’épanouissement du Je dans un Nous. Dans ce sens, le confinement pourrait susciter une crise existentielle salutaire où nous réfléchirions sur le sens de nos vies. » - Edgard Morin, Libération 28/03/2020
Découvrez dès maintenant la première chronique culturelle INSA !
* En référence à Premier contact ou L'Arrivée au Québec (Arrival), film réalisé par Denis Villeneuve.

Art & Culture
Exposition Scène de recherche - Acte II - Antre
En présence des artistes-chercheuses Silène Audibert, Elodie Lefebvre et Marie-Pierre Escudié
Fouiller, entrer dans le creux et faire émerger
Suite à l’Acte I sur la dimension archaïque du rapport femme/nature, le deuxième acte est le temps de l’entrée dans la grotte.
Cette exposition est le passage, l’antre, qui part à la recherche du pouvoir-du-dedans, inspiré par l’activiste et sorcière Starhawk. Depuis l’en-dessous, la terre, l’intime et l’obscur, des figures se relèvent, d’où surgissent des histoires singulières et multiples.
- Vernissage Scène de recherche : 17 mars 2020 - 18h00 - Galerie des humanités.
Additional informations
- culture@insa-lyon.fr
-
Hall d’exposition des Humanités - Bâtiment Les Humanités - INSA Lyon - Campus LyonTech La Doua 1, rue des Humanités - 69621 Villeurbanne cedex
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Last events
Ventes de rentrées de la Recyclerie
From 09 to 12 Sep32e édition du festival Un Doua de Jazz
From 01 to 11 Oct
Art & Culture
Vernissage : Scène de recherche - Acte II - Antre
En présence des artistes-chercheuses Silène Audibert, Elodie Lefebvre et Marie-Pierre Escudié
Fouiller, entrer dans le creux et faire émerger
Suite à l’Acte I sur la dimension archaïque du rapport femme/nature, le deuxième acte est le temps de l’entrée dans la grotte.
Cette exposition est le passage, l’antre, qui part à la recherche du pouvoir-du-dedans, inspiré par l’activiste et sorcière Starhawk. Depuis l’en-dessous, la terre, l’intime et l’obscur, des figures se relèvent, d’où surgissent des histoires singulières et multiples.
- Exposition Scène de recherche : du 17 mars au 10 avril 2020
Additional informations
- culture@insa-lyon.fr
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Hall d’exposition des Humanités - Bâtiment Les Humanités - INSA Lyon - Campus LyonTech La Doua 1, rue des Humanités - 69621 Villeurbanne cedex
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Ventes de rentrées de la Recyclerie
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Art & Culture
35 ans de Musique-études : retour en 2019 - ANNULÉ
Au printemps 2019, plusieurs générations de Musique-études se sont rassemblées pour une tournée exceptionnelle des 35 ans de la section.
Trois concerts bossa Braz’insa ont endiablé les campus de l’Université Lyon 1, de l’INSA Lyon, à Villeurbanne et à Oyonnax.
Les photographes de Graines d’images comme les anonymes nous proposeront un joyeux coup d’œil dans le rétroviseur.
📽 Retour en vidéo Concert Braz'INSA - 14/02/2019 - Théâtre Astrée
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Sciences & Société
MACSUP #3 - ANNULÉ
MACsup a démarré sa troisième saison en octobre 2019 avec trois artistes Jan Kopp, Nicolas Daubanes et Linda Sanchez
Initié en 2017 par le Musée d'Art Contemporain de Lyon (MAC) avec l’Université Lyon1, l'ENS Lyon et l’École Centrale de Lyon, macSUP est un programme universitaire et artistique, invitant à vivre de l’intérieur l’art contemporain et ses protocoles créatifs.
macSUP propose aux étudiants de découvrir l’art contemporain à travers une pédagogie innovante. Étudiants, enseignants-chercheurs, artistes, professionnels de l’art expérimentent ensemble la coopération, sous de multiples aspects.
Cette année, de jeunes réfugiés intègrent le programme, grâce à la participation de SINGA. Ensemble, ils développent un programme transdisciplinaire et investissent différents champs de la connaissance en mêlant des processus de recherche et de création : sciences humaines, art contemporain, sciences exactes. À l’issue de 7 séances de travail, ils transmettent aux publics le processus de création vécu en proposant des ateliers expérimentaux.
Établissements participant en 2019-2020 :
L’Université Lyon1, l’École normale supérieure de Lyon, l’INSA Lyon, l’Université Lyon3, l’emlyon business school, l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon, SINGA Lyon (mouvement citoyen d’accompagnement aux réfugiés), le Musée d’art contemporain de Lyon.
Additional informations
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Cité Internationale 81 quai Charles de Gaulle 69006 Lyon
- mac-lyon.com
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Art & Culture
RÉVOLTE (Revolt. She said. Revolt again.), d’Alice Birch
Deux représentations : Mardi 5 octobre à 19h19 et Jeudi 7 octobre à 14h14
Je me souviens que mon beau-père m’a traitée de féministe de fauteuil quand j’avais environ 14 ans, ce qui m’a rendue vraiment furieuse. Il avait probablement raison. J’ai essayé de sortir du fauteuil. Alice Birch
Invitée au Théâtre Astrée, le Service culturel de l’INSA Lyon met à l’honneur pour son ouverture de saison, le texte d’Alice Birch, commande de la vénérable Royal Shakespeare Company. Un défilé de saynètes transperçant les thèmes de la sexualité, du mariage, de la famille et du travail, est porté dans la mise en scène de Béatrice Bompas, avec humour par les 5 comédiens. Un théâtre qui interroge toutes les conventions.
*Révolte (Revolt. She said. Revolt again.) d’Alice Birch ; traduction Sarah Vermande ; autrice représentée par Renauld & Richardson pour les pays de langue française en accord avec United Agents London.
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- Mise en scène : Béatrice Bompas, Compagnie de la Commune
- La Compagnie de la Commune est soutenue par la région Auvergne Rhône-Alpes, la Ville de Saint-Etienne et le Conseil Départemental de la Loire.
Additional informations
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Théâtre Astrée - Campus LyonTech La Doua, bâtiment Astrée, 6 avenue Gaston Berger 69100 Villeurbanne
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Art & Culture
Théâtre - Les mots qu'on ne dit pas
« Dans la langue de mes parents pas de sous-entendus. Déjà qu’ils n’entendent pas, comment voulez-vous qu’ils sous-entendent ? » Véronique Poulain
La compagnie des Lumas a toujours su ouvrir, puis poser sa maison dans des territoires inattendus. Par territoires, entendons lieux, thématiques ou formes de spectacle. Maison, donc, posée çà et là sur des préoccupations, des envies, reliées toutes entre-elles par l’engagement fort de rendre le théâtre accessible à chacun. Avec Les mots qu’on ne me dit pas, d’après le récit autobiographique de Véronique Poulain, entendante née dans une famille de sourds, Éric Massé met en scène et en parole, en jeu et en guitare (si si ! Et alors ?), une histoire tendre où l’intime racontée avec humour sans voyeurisme lève le voile sur de nombreux tabous concernant la surdité.
Spectacle bilingue en Langue des Signes Française (LSF). La représentation sera suivi d’une rencontre avec les artistes.
Une représentation avec le soutien de l'Institut Gaston Berger de l'INSA Lyon.
D’après le roman de Véronique Poulain (© Editions STOCK)
Adaptation et mise en scène Eric Massé Avec : Géraldine Berger, Céline Déridet, Selena Hernandez, la voix d’Orane Duclos Régie générale et son : Orane Duclos Création musicale : Julie Binot ; collaboration LSF, Géraldine Berger
et Christophe Daloz - Production : Compagnie des Lumas / Théâtre du Point du Jour - Coproduction : Compagnie des Lumas / Comédie de Valence - CDN Drôme - Ardèche / Fête du livre de Saint-Etienne / Accueil en résidence Théâtre de la Renaissance, Oullins Lyon Métropole
© photo : Michel Ortega
Additional informations
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La Rotonde - INSA Lyon