Double diplôme

12 May
From 12/05/2023 18:00
to 12/05/2023 22:00

Institutionnel

20 ans du programme de double-diplôme KarlINSA

Double-diplôme entre le département génie mécanique de l'INSA Lyon et le KIT à Karlsruhe en Allemagne

En présence du président de l'Université Franco-Allemande, de la vice-consule générale d'Allemagne de Lyon et du VP Innovation et relations internationales du KIT, ainsi que de la directrice de la recherche de l'INSA Lyon.

Le cursus KarlINSA est proposé aux étudiants du département de mécanique de l’INSA Lyon (GM) ainsi qu’aux étudiants du KIT de Karlsruhe. Ce cursus commence en troisième année INSA, avec l’arrivée des étudiants allemands à Lyon. Il permet d’obtenir le diplôme d’ingénieur spécialité Génie Mécanique et le Master of Science allemand dans la spécialité Maschinenbau. 

 

18 Jan
18/Jan/2023

Entreprises

« La technique doit être au service de la poésie d’un lieu »

« Nu ». C’est l’adjectif évocateur que Grégoire Arthuis, ingénieur et architecte diplômé de l’INSA Lyon, et son associé ont choisi pour nommer leur agence d’architecture et d’ingénierie. Une référence au corps humain qui rappelle aussi un élément essentiel lorsqu’il s’agit d’ouvrages de construction : la structure. 

Après sept ans de double-cursus en école d’ingénieur et un diplôme d’architecte, Grégoire Arthuis sait tirer parti de sa biculture pour s’affranchir des conventions et des contraintes techniques. Chaque projet a ainsi rendez-vous avec une constante : inscrire l’ouvrage dans une unité capable de traverser les âges. Plusieurs distinctions ont d’ailleurs déjà salué ce goût de « l’essentiel ». La dernière en date : le prix de la Première Œuvre de l’Équerre d’Argent 2022 pour une passerelle à Brides-les-Bains. Entretien avec un ingénieur-architecte qui fait du « projet d’après », celui de ses rêves. 

En 2010, vous sortez de l’INSA Lyon avec un double diplôme ingénieur-architecte en poche. Alors « ingénieur », vous décidez de compléter vos apprentissages avec un Master à l’ENSA Paris-Malaquais, devenant ainsi pleinement « architecte ». Avez-vous choisi votre camp entre les deux fonctions ?
Avoir suivi un double cursus ingénieur-architecte permet une liberté folle : celle de ne pas avoir peur des contraintes techniques et même d’en jouer. Il me semble qu’il est illusoire de croire que l’on peut être ingénieur et architecte à la fois. Je l’ai longtemps cru en étant étudiant mais ce sont deux métiers distincts, avec des charges de travail et des responsabilités différentes. Moi, j’ai choisi l’archi mais j’utilise la connaissance et la méthode de l’ingénieur au quotidien. Je pense que je fais machinalement des allers-retours dans mon esprit entre les ambitions de l’architecte, et les contraintes de l’ingénieur. Mieux encore, ce double-diplôme me permet d’être en capacité de discuter avec tous les mondes de la construction, parce que je comprends leur argumentaire. D’ailleurs, j’ai commencé mon parcours professionnel chez un architecte qui avait aussi la particularité d’être ingénieur-architecte. C’est ainsi que j’ai rencontré mon actuel associé, Thibaut Dubegny, qui est ingénieur structure. Depuis 2019, nous avons fondé notre propre Agence, « Nu » avec laquelle nous cherchons à trouver des solutions à des problématiques auxquelles l’architecture classique et conventionnelle ne pourrait pas répondre. Notre démarche est d’ailleurs très « ingénieur », puisqu’elle dit : « posez-nous un problème, et c’est à nous de trouver une réponse ». 


Clubhouse de Dingy Saint-Clair avec une façade
s’ouvrant entièrement grâce à des baies coulissantes. 
(Agence Nu)


Cette réponse, vous semblez la trouver dans une appétence particulière pour la structure des constructions. C’est d’ailleurs ce qui explique le nom que vous avez donné à votre agence, « Nu ».
Effectivement, nous sommes convaincus que la dernière chose qu’il reste d’un bâtiment avant qu’il ne disparaisse, c’est sa structure. C’est un élément fondateur qui restera toujours à propos, malgré le temps qui passe : elle traverse les âges. Si elle n’est pas trop mal faite, une structure ne détermine pas la nature d’un bâtiment contrairement à une façade qui elle, peut évoluer en fonction des usages ou des normes. Ça n’est pas elle qui dicte la fonction du bâti qu’il s’agisse de bureaux ou de logements par exemple. Dans l’architecture, personne n’a trop d’ambition sur la structure, « tant que ça tient ». Nous en avons fait notre cheval de bataille : elle doit porter l’usage et la forme. Nous cherchons à travailler des ouvrages cohérents et unitaires. Le nom de notre agence fait également référence au corps humain et rappelle une chose presque invariable dans les cahiers des charges des constructions : notre mission est de dessiner des structures pour l’humain et ses activités. Et c’est assez génial de pouvoir travailler avec très peu de choses, de jouer avec les contraintes techniques et de chercher à donner une identité à l’ouvrage, que ce soit pour du bâtiment d’habitations ou des ouvrages d’art.


Pont Levant Watier, port de Dunkerque, actuellement en chantier (Agence Nu)

Parmi les ouvrages sur lesquels vous travaillez, la « passerelle » semble être l’un de vos favoris. Existe-t-il une raison à cette récurrence ?
Pendant plusieurs siècles, l’Homme a eu besoin de ponts pour traverser les cours d’eau. Aujourd’hui, nous devons franchir plus d’infrastructures que de cours d’eau : les autoroutes ou les rails de chemins de fer deviennent les nouveaux obstacles à enjamber. Je trouve que la passerelle est un formidable support de travail car contrairement au bâtiment, il est moins normé. Pour concevoir un pont, il suffit de répondre à une problématique qui tient en un mot : « franchir ». Ce que j’aime aussi sur ce type de projets, c’est que nous travaillons souvent avec des gens passionnés et qui ont une vraie culture de l’architecture. Même si le rôle de Nu, qui est à la fois une agence d’architecture et un bureau d’études structure, est de fabriquer des structures performantes, nous souhaitons que celles-ci soient toujours au service d’un lieu, d’une poésie et d’un message. C’est d’ailleurs un peu le sens de la loi de 1977 sur l’architecture qui souligne le rôle de la profession dans la qualité de l’aménagement du territoire et l’expression de la culture. Les ouvrages d’art permettent d’introduire des objets techniques et esthétiques dans le quotidien. Et assez paradoxalement, ce sont souvent des objets que personne ne regarde alors que je crois que toute chose mérite de l’attention.

L’un de vos derniers projets, une passerelle enjambant la rivière de Brides-les-Bains en Savoie, vient de recevoir le Prix de la Première Œuvre de l’Équerre d’Argent 2022 et a été Lauréate des Trophées Eiffel 2022, catégorie « Franchir ». Pourriez-vous la décrire ?
C’est un projet qui illustre parfaitement le travail de recherche d’unité à travers la structure. Cette passerelle piétonne enjambe le Doron de Bozel, en plein cœur de la Ville thermale de Brides-les-Bains. Il s’agissait de relier la buvette des sources thermales au parc botanique se trouvant en face, avec un ouvrage d’une seule pièce. D’ailleurs, cette passerelle de 20 mètres a été installée à l’aide d’une grue, en une fois. Nous voulions garder la vue dégagée sur le pont et rendre la structure invisible pour les usagers ; nous avons opté pour une structure en sous face, sous le tablier. Sur le pont, il s’agissait d’épurer au maximum : des garde-corps métalliques et un platelage en bois composite viennent compléter la silhouette. Le Bozon est un petit torrent dont la couleur est très particulière. Il fallait en tirer parti : les âmes inclinées des deux poutres parallèles ont été choisies en inox poli. Ces poutres sont faites d’une tôle de quelques millimètres d’inox pliée pour lui donner toute sa résistance. Ce matériau offre un reflet des éléments naturels alentours et en imitant le mouvement perpétuel de l’eau, donne à cette passerelle une certaine forme de vie, presque totalement intégrée dans le décor naturel.

 

 
La passerelle de Brides-les-Bains, enjambant le Bozon de Dorel en Savoie (Agence Nu)

Un double cursus ingénieur-architecte à l’INSA Lyon
Le double-cursus en architecture et ingénierie a vocation à former des profils polyvalents dans les métiers du génie civil et de l’urbanisme. Au terme de leurs 7 ans d’étude, ces professionnels sont pleinement diplômés d’architecture et pleinement ingénieurs, mais sont surtout des praticiens ayant la capacité de mettre en valeur la complémentarité de ces deux regards. Ces cursus pilotes visent ainsi à pallier la séparation historique (et très française !) entre des cursus pourtant complémentaires. À Lyon, 3 écoles d’ingénieurs proposent le double-cursus, dont l’INSA qui accueille les étudiants en double-cursus au sein de son département Génie Civil et Urbanisme (GCU).
Plus d’infoswww.insa-lyon.fr/fr/formation/genie-civil-et-urbanisme

 

 

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20 Jun
20/Jun/2019

Formation

KarlINSA, le double-diplôme franco-allemand de l’INSA Lyon

Vivre une expérience de deux ans en Allemagne et décrocher deux diplômes d’ingénieur, c’est possible grâce à KarlINSA. Ce cursus, proposé par le département Génie Mécanique (GM) de l’INSA Lyon et le Karlsruher Institut für Technologie (KIT) en Allemagne, permet à un petit groupe d’étudiants d’obtenir le diplôme d’ingénieur spécialité Génie Mécanique et le Master of Science allemand dans la spécialité Maschinenbau. Rencontre avec Myriam Perrousset, étudiante en 5e année de Génie Mécanique et actuellement en cours à Karlsruhe.

Une immersion rapide dans la vie professionnelle
À la fin de la troisième année, les étudiants ayant été retenus pour participer à KarlINSA intègrent un laboratoire pendant un semestre. Ils travaillent alors en collaboration avec des chercheurs et doctorants sur un projet de recherche. 

« Cette expérience m’a permis d’être plongée dans le milieu de la recherche très tôt dans ma scolarité. Au sein du Laboratoire de Mécanique des Contacts et des Structures (LaMCoS), j’ai étudié la possibilité de récupérer de l’énergie sur un rotor à partir des vibrations qu’il émet. J’ai ainsi pu mettre en application mes connaissances et être investie dans un projet avec des chercheurs », raconte Myriam.

Suite à cette expérience, les insaliens du double-diplôme partent réaliser un stage de six mois en Allemagne. 
« Je dois reconnaître que cette expérience, bien qu’extrêmement enrichissante, n’a pas toujours été facile. J’ai eu du mal à quitter mes amis, et globalement le monde étudiant, pour me retrouver dans une entreprise en pleine Forêt-Noire, au sud-ouest de l’Allemagne. Heureusement, les missions du stage étaient passionnantes : j’ai travaillé dans un service R&D sur des tunneliers. Grâce à cette expérience, j’ai gagné en assurance et développé très rapidement mon niveau d’allemand », ajoute Myriam.

 

Groupe KarlINSA
Groupe KarlINSA 2019, de gauche à droite : Héloïse Dandin, Pierre-Marie Tadiello, Myriam Perrousset, Quentin Rouby, Simon Scholl, Mark Espagnet, Aurélien Royet, Clément Santini, Benoit Vinière

Un retour aux études pour décrocher un double-diplôme
Après le stage, tous les élèves de KarlINSA se retrouvent à Karlsruhe et intègrent le KIT pour trois semestres. Ils s’inscrivent ensuite aux matières en lien avec l’ingénierie tout en s’assurant que cela correspond au programme du département génie mécanique.
 « J’ai été surprise de voir la variété des cours proposés par le KIT. La formation à l’INSA est très généraliste, ce qui nous permet de nous orienter à terme dans toutes les voies du génie mécanique, alors qu’au KIT, on a la possibilité de se spécialiser très rapidement. J’ai pu découvrir de nouveaux domaines auxquels je ne m’attendais pas et orienter rapidement mes choix de carrière dans le ferroviaire », précise Myriam.

À l’issue de cette expérience, les étudiants décrochent un double-diplôme leur offrant de belles perspectives. 
« En ayant qu’un semestre de plus à ma formation, je vais obtenir un diplôme de l’INSA Lyon et un du KIT. Ce dernier m’ouvrira des portes aussi bien sur le marché du travail français qu’allemand. Il agrémentera mon CV, tout comme ma maîtrise de la langue. J’ai également acquis une certaine ouverture d’esprit et une capacité d’adaptation, qualités recherchées dans le monde professionnel. Pour conclure, ces années en Allemagne m’ont permis d’être en contact avec de nombreux étudiants venant de partout en Europe, des enseignants et des professionnels. J’ai construit un réseau solide sur lequel je pourrais m’appuyer », espère Myriam.

 

En savoir plus : https://www.insa-lyon.fr/fr/double-diplome-karlinsa -  https://karlinsa.wordpress.com/ (site du réseau KarlINSA fédèrant les différentes promotions du double-diplôme)

 

Visite de Heidegberg

Groupe KarlINSA 2019 et 2018 en visite à Heidegberg

 

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14 Apr
14/Apr/2019

Formation

Quand l’ingénieur rencontre l’architecte

Les 23 et 24 mars derniers à Saint-Étienne, Charlotte Lovage et Vincent Jackow ont fait partie des équipes qui représentaient l’INSA Lyon au Bridge Challenge, un concours invitant étudiants ingénieurs et architectes à réaliser des maquettes de ponts. L'occasion pour ces deux étudiants en double diplôme ingénieur-architecte de revenir sur les différences de perception entre les deux métiers.

La tête dans les nuages ou les pieds sur terre
Il y a quelques siècles, les métiers d’ingénieur et d’architecte ne formaient qu’un. La séparation en deux domaines distincts est née au fur et à mesure des évolutions urbaines, et l’apparition des chemins de fer a naturellement renforcé l’opposition : les ingénieurs étaient au service du territoire et les architectes au service de la demande particulière. Les premiers faisaient des infrastructures et des réseaux au moyen des sciences quand les seconds imaginaient des palais pour répondre à une forme de « spiritualité matérielle ». 

« Peut-être qu’en entrant dans le monde du travail, on trouvera une autre réalité. Pour le moment, on ressent une sorte de scission. Nous sommes catalogués ‘architectes’ par nos camarades ingénieurs et nous sommes des ingénieurs GCU (Génie Civil et Urbanisme) pour nos camarades architectes » explique Vincent. 

Charlotte et Vincent semblent être avertis et conscients des clichés qui collent aux deux professions.

« L’architecte a la tête dans les nuages et l’ingénieur les pieds sur terre. Et il faut avouer qu’il y a une certaine forme de réalité derrière ces stéréotypes. En tant qu’élèves ingénieurs-architectes, nous le ressentons et nous l’incarnons malgré nous ! Mon côté ‘archi’ me fera dessiner un pont de plusieurs mètres qui ne tient sur rien, mais mon côté ‘ingé’ me fera vérifier que ça peut tenir ou pas. L’un a une démarche davantage artistique quand l’autre a une démarche plus rationnelle » précise Charlotte.

La relation professionnelle entre l’ingénieur et l’architecte peut donc parfois rimer avec frustration et conflits d’intentions, cependant, comme l’illustre le Viaduc de Millau qui a réuni l’ingénieur Michel Virlogeux et l’architecte britannique Norman Foster, lorsque la collaboration est harmonieuse, les ouvrages sont grandioses.

« Si je diffère de toi, loin de te léser, je t’augmente1 »
Les deux étudiants s’accordent pour parler de barrières de communication entre ingénieurs et architectes.

« Les mêmes mots ne veulent pas dire la même chose chez les uns et les autres ! Et certains concepts n’existent pas chez les ingénieurs, comme ‘la charrette’. La charrette, c’est la nuit blanche dont l’architecte a besoin pour finir son projet dans les délais parce qu’il a trop rêvé et chez les ingénieurs, il n’y en a pas car tout est calculé au millimètre près ! » rit Vincent.

Deux points de vue qui semblent se confronter en théorie, mais les visions des deux disciplines se complétent en réalité.

« L’architecte travaille un ensemble de structure. Il porte sa réflexion sur l’espace, la lumière ou les volumes. L’ingénieur identifie des contraintes et cherche à les résoudre au moyen de solutions techniques » explique Charlotte. 

Le double diplôme ingénieur-architecte : un pont qui facilite la
communication ?

À l’INSA Lyon, une quarantaine d’étudiants suivent le double diplôme ingénieur-architecte. Un cursus en sept ans, entre l’INSA et l’ENSAL, l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon, qui ouvre l’horizon professionnel comme l’expliquent les deux étudiants. 

« Nous savons qu’il faudra faire un choix entre les deux métiers à la sortie du diplôme, mais c’est une réelle liberté d'avoir le choix et se laisser guider par les opportunités. » 

Même si le choix n’est pas encore fait pour Charlotte et Vincent, chacun nourrit l’espoir d’incarner la clé de voûte d’un dialogue plus ouvert entre les deux corps de métier. 

« Peut-être qu’en tant que futurs ingénieurs-architectes, nous sommes des éléments intéressants à une meilleure compréhension entre les deux mondes ! » 

 

Bridge Challenge 2019
Parmi les quatre équipes représentant l’INSA au concours, deux ont été récompensées.
Le troisième prix d’architecte a été décerné à l’équipe de Bastien Bordas, Quentin Sola, Florian Bonfill et Jean-paul De Grandchamt et le prix Cobaty à l’équipe de Sara Hassani Idrissi, Clémence Thiriot, Andrew Ahpo et Samuel Grelier. Félicitations à eux !




 1 Antoine de Saint-Exupéry, « Lettre à un otage » (1943)

 

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21 Feb
21/Feb/2019

International

VISIT TO THE UNIVERSITY OF PITTSBURGH BY THE ELECTRICAL ENGINEERING DEPARTMENT OF INSA LYON

Objectives : strengthen the double-degree and promote INSA courses in English

From February 18th to February 21st, Claudine Gehin, Lecturer in charge of academic exchanges in the Electrical Engineering Department of INSA Lyon, visited the University of Pittsburgh in order to meet key people from the Swanson School of Engineering.  Among others, she met with the Vice Provost for Global Affairs, the Executive Director of Academic Affairs, the Director of International Engineering Initiative and the Professor who took the initiative of the INSA Lyon double-degree with the Master of Science of the ECE Department (Electrical and Computer Engineering).

Aims of such a visit were multiple: strengthen the double-degree partnership (created in 2012), present to American students INSA new courses in English and the short programme INNOV@INSA.

It was also an opportunity to meet INSA students on the spot, 3 of whom are currently in the 1st year of the double-degree, 1 PhD and another working in Pittsburgh.



 

 

 

 

 

 

Outlooks : encourage INSA students to stay for a PhD and host Pitt undergraduates at INSA Lyon

Discussions between various interlocutors have allowed to identify areas of improvement, especially to encourage INSA students to follow the double-degree with a PhD at the University of Pittsburgh. Since 2012, only 2 students out of 10 enrolled in a PhD: a paradoxical statement when US wages are generally higher than in France. Moreover, INSA has to think about courses and projects in English that are suitable for undergraduates from Pitt because few Master students come for an exchange.

Pitt students are still fond of the INNOV@INSA short programme which has welcomed 22 of them since its launch in 2016. INSA Lyon Information and Science Technology semester (IST) is also a great mobility alternative for Pitt Master students: a new student enrolled for the next Fall Semester 2019-2020.

 

Reinforced partnership through the GE3 network and successful research collaborations

At an institutional level, INSA and the University of Pittsburgh are both part of the GE3 network and board, which aim is to promote engineering students exchanges between member universities.

Beside academic affairs, INSA and the University of Pittsburgh have strong research relations. A joint project (2016-2018) between the ECE Department, the LIRIS (Computing) and the INL (Nanotechnologies) INSA laboratories, funded by the Auvergne Rhône-Alpes Region, generated several publications one of which was elected Best Student Paper from the BIODEVICES Conference in 2018.

16 Feb
16/Feb/2019

Formation

Mathieu Gaillard reçoit le Prix d’Excellence de l’Université Franco-Allemande

Mathieu Gaillard, ingénieur INSA Lyon, a été récompensé le 24 janvier dernier à l'Ambassade de France à Berlin par l’Université Franco-Allemande (UFA) pour ses résultats particulièrement brillants dans le cadre de son double-diplôme intitulé « Multimedia, Distributed and Pervasive Secure Systems ». Retour sur le parcours d’un surdoué de l’informatique.

Mathieu, pouvez-vous raconter en quelques lignes votre parcours à l’INSA Lyon ?

« Le département IF est celui que je convoitais lorsque j’ai postulé à l’INSA. Après les deux premières années, j’ai réussi à l’intégrer et je n’ai pas regretté mon choix. J’ai d’abord fait mes trois premiers semestres en cursus normal puis je me suis orienté vers le parcours franco-allemand. Un double diplôme particulièrement intéressant, car il permet d’obtenir en deux ans un diplôme d’ingénieur en France et un Master of Science en Allemagne, en associant l’ingénierie et la recherche. Plus précisément, mon travail a porté sur l’application des dernières avancées en intelligence artificielle à la recherche d’images quasi-similaires. Ma thèse de Masterarbeit (équivalent allemand du Projet de Fin d’Études) s’intitule 'Perceptual Hashing using Convolutional Neural Networks for Large Scale Reverse Image Search' que l’on pourrait traduire en 'Hachage perceptuel basé sur des réseaux de neurones à convolution pour la recherche d'image inversée'. »

Pourquoi avoir souhaité faire un double diplôme ?

« J’ai décidé de prendre part à ce double diplôme pour deux raisons. D’abord pour m’ouvrir à d’autres opportunités et pour progresser dans les langues étrangères. Ensuite, j’envisageais à plus long terme de faire une carrière dans la recherche académique ou industrielle, et ce cursus fortement axé recherche a tout de suite attiré mon attention. J’ai donc vu la parfaite opportunité d’allier ma passion pour l’informatique avec mon souhait de débuter une carrière scientifique à l’international. »

De gauche à droite : David Capitant, Président de l’UFA, Mathieu Gaillard, Johannes Marvin Eckhardt, Dieter Babiel, Président Directeur Général du Hauptverband der Deutschen Bauindustrie, Olivier Mentz, Vice-président de l’UFA (© Jacek Ruta/DFH-UFA) 

Qu’est-ce que cette expérience vous a apporté ?

« Indéniablement, j’ai énormément amélioré mon niveau d’allemand et d’anglais durant mes séjours. Mais indépendamment de l’aspect linguistique, j’ai eu la chance de travailler avec de très bons professeurs, qui m’ont aidé à appréhender tous les aspects de la recherche : identification d’un problème pertinent, synthèse bibliographique, réalisation de la contribution scientifique, rédaction et publication d’un article. J’ai aussi acquis beaucoup de compétences interculturelles et j’ai découvert l’Allemagne qui est un pays fascinant. Je me sens, en outre, beaucoup plus européen qu’au début de mes études. »

Et quels sont vos projets pour la suite ?

« Je suis actuellement étudiant en PhD à l’Université Purdue, dans l’Indiana aux États-Unis au sein du High Performance Computer Graphics (HPCG) Laboratory. Je travaille principalement sur la génération procédurale et l’informatique graphique. Je collabore d’ailleurs régulièrement avec certains de mes anciens professeurs du département informatique. À long terme, je ne sais pas exactement ce que je vais faire même si je suis conscient de toutes les opportunités qui pourraient s’offrir à moi. J’ai encore quelques années pour réfléchir. Je pourrais aller travailler dans la Silicon Valley ou devenir fonctionnaire européen ou encore maître de conférences en France. Pour le moment, j’ai l’impression de ne m’être fermé aucune porte, au contraire j’ai l’avenir devant moi ! »

 

 

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13 Oct
13/Oct/2018

International

Les Journées Internationales, le rendez-vous de la mobilité internationale de l'INSA Lyon

Les Journées Internationales se sont déroulées du 8 au 12 octobre dernier, avec pour cette 21e édition la Recherche mise à l'honneur. Retour sur cet événement emblématique de la mobilité internationale de l'établissement, qui attire toujours en nombre les étudiants et les universités partenaires.

Comme chaque année, la Direction des Relations Internationales organisait les Journées Internationales, pour promouvoir la mobilité sortante des étudiants INSA, à majorité en 3ème année et se préparant à partir l'année suivante. Les universités partenaires de l'établissement étaient invitées à présenter leur université auprès des étudiants.

Le jeudi 11 octobre, temps fort de l'événement, étudiants, partenaires et acteurs de la mobilité se rencontraient sur des stands et des conférences thématiques.

Le partage d'expérience entre pairs était au rendez-vous avec une trentaine d'étudiants internationaux ou déjà partis en échange qui représentaient des universités. Par ailleurs, l'INSA accueille cette année pour la première fois des étudiants d'échange de l'Universidad de la Republica (Uruguay), qui ont présenté avec enthousiasme leur université.

Du côté des partenaires, 34 représentants issus de 24 universités partenaires ont fait le déplacement, depuis l'Europe, l'Asie, l'Amérique du Nord, l'Amérique Latine et l'Afrique. Certains témoignent être "positivement surpris par le nombre d'étudiants présents et qui posent des questions" et les habitués soulignent "la sympathie ambiante" de cette journée riche d'échanges.

Au niveau des négociations, plusieurs rendez-vous privilégiés ont eu lieu notamment pour le renouvellement du double diplôme avec le KIT (Allemagne), des projets de double diplôme en Afrique (qui connaît un nouvel engouement chez les étudiants) et avec Lehigh University (Etats-Unis) pour recevoir des étudiants dans le cadre du programme INNOV@INSA.

Le vendredi 12 au matin, un focus inédit était dédié à la Recherche avec une quarantaine de chercheurs et enseignants-chercheurs de l'INSA qui ont présenté les 5 enjeux sociétaux de la Recherche aux partenaires.

Pour la première fois également, une session d'information dédiée aux Double-Diplômes était organisée où se sont rendus plus d'une centaine d'étudiants, preuve d'un intérêt grandissant pour ce type de dispositif qui sert la stratégie internationale de l'INSA.

Additional informations

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09 Oct
09/Oct/2018

International

L’Université de Passau et l’INSA Lyon renouvèlent le double master franco-allemand en informatique.

La présidente de l’Université de Passau, professeure Carola Jungwirth et le directeur de l’INSA Lyon, M. Éric Maurincomme, se sont rencontrés à l’occasion de la signature de la convention reconduisant le double master en informatique établi entre les deux établissements.

Vendredi 14 septembre 2018, les chefs des deux établissements partenaires ont évoqué, en présence de professeurs, d’étudiants et du Consul Général d’Allemagne à Lyon, l’élargissement de leurs activités conjointes ainsi que la mise en place d’un réseau commun d’établissements d’enseignement supérieur lors de la signature de la convention renouvelant le double master franco-allemand en informatique créé en 2013 à travers le soutien de l’Université Franco-Allemande.

Éric Maurincomme a souligné l’importance de l’acquisition de compétences interculturelles dans le cadre de séjours d’études à l’étranger qui participent à une meilleure compréhension de la culture du travail et des modes de management en France, en Allemagne ainsi que dans d’autres pays. Carola Jungwirth a également mis en avant la complémentarité des deux établissements à travers leurs méthodes d’enseignement et leurs cursus proposés. L’Université de Passau qui a fait de « l’influence du numérique sur la société » son thème phare, bénéficie d’une solide expertise dans les sciences humaines et sociales. Parallèlement, l’INSA Lyon, spécialisée dans les sciences appliquées et les technologies, promeut à travers « les Humanités », des enseignements interdisciplinaires en sciences humaines et sociale.

 

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17 Sep
17/Sep/2018

Formation

À la découverte du Canada par Martin Aury

Élève-ingénieur en 5e année au département Génie Civil et Urbanisme (GCU) de l’INSA Lyon, Martin Aury a choisi l’Université de Sherbrooke au Québec pour suivre un double diplôme dans sa spécialité. Arrivé au Canada avant l’été, il raconte son expérience riche de différences. Récit.

Présent à l’INSA depuis maintenant 4 ans, depuis le Premier Cycle-FIMI (Formation Intiale aux Métiers de l'Ingénieur), il était temps pour moi d’aller découvrir d’autres horizons pédagogiques et culturels. Je profite actuellement de l’offre de Double Diplôme que propose le département GCU pour entamer ma 5e année à l’Université de Sherbrooke au Québec (Canada). Cette ville, située à 2h à l’est de Montréal, est essentiellement basée sur son université. Ce sont entre 20 000 et 40 000 étudiants, qui chaque année, arpentent les bancs de l’université.

Cela fait maintenant 2 mois que je suis installé à Sherbrooke. Mais pourquoi être arrivé si tôt alors que la rentrée scolaire universitaire n’a lieu que la dernière semaine d’août ? En mars dernier, un enseignant chercheur sur place avec qui j'étais en contact me proposait un stage rémunéré de 2 mois ainsi que le remboursement de mon billet d’avion pour me rendre à Sherbrooke. Il est clair qu’une offre comme celle-ci est difficilement refusable, même si je n’ai malheureusement pas pu faire compter ce stage dans mon cursus INSA. Mais me voilà donc fin juin dans l’avion, direction Montréal, puis dans le bus, direction Sherbrooke.

Deux mois en labo, et des voyages
J’ai été auxiliaire de recherche en laboratoire de géotechnique pendant deux mois, mais ce n’est pas pour autant qu’il m’a été impossible de profiter de ces premières semaines pour voyager à travers le Canada. Ici, le covoiturage est largement démocratisé et bien utile pour les étudiants d’échanges n’ayant pas de véhicule. Des horaires de travail assez souples et un tuteur compréhensif m’ont permis de prendre plusieurs jours de vacances afin que je puisse découvrir ce beau pays. Toronto, Ottawa, les chutes du Niagara, Montréal et le parc du mont Orford sont autant d’endroits qu’il faut visiter au moins une fois, avec certes une petite préférence pour Toronto de mon côté. La démesure de cette ville contraste énormément avec les grands espaces qui la jalonnent. Ici, les trajets ne se comptent pas en kilomètres, mais bien en heures de route.

Une rentrée à l’université, des rencontres et des découvertes
Le Canada est une destination de plus en plus prisée par les étudiants. C’est donc avec beaucoup de surprise et de joie que j’apprends que certaines connaissances insaliennes sont également venues faire leur rentrée au Québec. Il n’est alors pas difficile de se faire aider par des personnes que l’on connaît plus ou moins en termes de logement ou bien même en compagnon de voyage. Cela rend tout de suite le voyage plus agréable.
Le sport est également très présent sur le campus. Les infrastructures sportives n’ont rien de comparable avec nombre d’écoles et universités françaises. Une salle de musculation mieux équipée que certaines enseignes en France, 3 bassins de natation, un anneau de course intérieur, plusieurs terrains synthétiques d’entraînement et même un stade avec tribunes (environ 10 000 spectateurs possibles, je pense). La notoriété des universités nord-américaines semble se jouer sur les résultats sportifs de leurs athlètes. Énormément de moyens sont mis à la disposition des étudiants pour performer, mais la charge de travail est par conséquent assez importante.
J’ai pour ma part intégré l’équipe de rugby des Vert&Or de l’Université de Sherbrooke en pensant que le rythme serait comme celui de l’Association Sportive de l’INSA à raison d’un entraînement et un match par semaine. Il n’en est rien. Le rythme à tenir est de quatre entraînements par semaine, des séances "vidéo" et les matchs les week-ends où les déplacements peuvent s’avérer longs. Ainsi, si l'on souhaite venir en université canadienne sans mettre le sport de côté, on ne peut qu'être satisfait. On ne peut pas non plus négliger le vecteur social que représente cette activité et qui m'a permis de rencontrer énormément de personnes, québécoises ou non.

Une pédagogie différente …
Les voyages et l’activité sportive sont inhérents à la découverte d’un nouveau pays. Mais qu’en est-il de la pédagogie de l’université ? Le point fort de ce double diplôme est la durée de la formation, flexible et adaptable. En effet, finir ce double diplôme en 12 mois avec beaucoup de motivation est faisable. Il paraît évident que la charge de travail est plus conséquente, mais de nombreux étudiants font ce choix et réussissent. Dans mon cas, j’ai décidé de le réaliser en 16 mois, jusqu’en décembre 2019. L'intérêt de choisir l’ensemble de ses cours est de pouvoir moduler son emploi du temps comme on le souhaite. Ainsi, même si je planifie d’avoir un second semestre plus chargé que les autres, cela me permettra de libérer le dernier (septembre à décembre 2019) pour profiter pleinement du pays dans le but de voyager et profiter de la culture canadienne.

… et un secteur d’ingénierie en pleine expansion
L’offre d’emploi dans le monde du génie civil et du bâtiment est, au Canada, une mine d’or. En effet, les constructions fleurissent à tous les coins de rue (surtout à Montréal). Les réhabilitations de bâtiments, les rénovations de routes, sont très fréquentes. Si le climat contribue à la détérioration accélérée des structures, les enjeux environnementaux de demain sont pris très au sérieux.
La demande en ingénieurs est donc très grande dans le pays et l’université de Sherbrooke l’a bien compris. Elle est reconnue au Canada pour axer ses études et son plan de formation pédagogique sur ces enjeux environnementaux : enjeux auxquels l’INSA souhaite sensibiliser chacun des étudiants qui intègrent l’école.

 

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18 May
18/May/2017

International

Groupe INSA : l’international comme pilier de développement

Réunis à Paris pour une rencontre avec la presse, les directeurs du Groupe INSA ont mis en avant la politique à l’international du Groupe, qui souhaite ouvrir encore plus grands les frontières entre établissements. Dossier de presse à l’appui.

3700, c’est le nombre d’étudiants de nationalités étrangères accueillis dans le Groupe INSA en 2015/2016. Renommé pour sa capacité à attirer des étudiants venus des 4 coins du monde, le Groupe INSA tient à faire savoir que l’internationalisation est au cœur de son développement.

« L’ingénieur humaniste que véhiculent les INSA a le monde pour champ d’action et l’international est l’affaire de tous les établissements du Groupe. Chacun d’eux met un point d’honneur à préparer les futurs ingénieurs à des carrières qui se joueront sur un terrain de jeu mondial » s’accordent à dire les directeurs d’établissement.

La mobilité française est aussi attractive pour les doctorants : plus de 570 doctorants étrangers ont été accueillis cette même année, 16% d'entre eux en cotutelle.

Si le Groupe INSA sait recevoir, il favorise aussi l’échange, avec plus de 3170 étudiants ayant effectué une mobilité sortante en 2015/16.

2015, c’est aussi l’année de naissance du premier INSA international, l’INSA Euro-Méditerranée, co-imaginé avec l’Université Euro-Méditerranée de Fès (UEMF), où ce nouvel établissement est implanté.

Entre doubles diplômes et accords-cadres, l’Europe et l’Indonésie, le Canada et la Colombie, le Groupe INSA poursuit le développement de sa politique à l’international, en s’appuyant sur sa commission internationale qui se réunit 6 fois par an, pour mettre en œuvre la politique retenue par l’assemblée des directeurs.

Télécharger ici l’intégralité du dossier de presse : https://www.insa-lyon.fr/fr/dossier-presse-groupe-insa-et-l-international
 

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