Plasturgie

11 Oct
From 11/10/2023 09:00
to 11/10/2023 18:00

Sciences & Société

Salon REEP 2023

6e édition pour le REEP, le salon "Rencontre Étudiants Entreprises de la Plastics Vallée"

À l'initiative des étudiants du département Génie Mécanique de l'INSA Lyon qui propose une spécialité plasturgie et matériaux polymères, le salon REEP répond à un triple objectif : permettre aux étudiants de trouver des stages, alternances, et offres d'emploi, donner de la visibilité aux entreprises de la région et leur permettre de recruter et enfin faire découvrir la plasturgie au grand public.

Il s'adresse non seulement aux élèves en écoles d'ingénieur mais aussi élèves de Bac pro, BTS et Licence. 

Au programme : conférences et tables rondes en parallèle des stands, avec des thèmes divers en lien avec la plasturgie. 

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09 Oct
09/Oct/2020

INSA Lyon

Les brèves de la quinzaine

Campus d'Oyonnax. Le recteur Olivier Dugrip était en visite au PlastiCampus de Bellignat. Il a échangé avec les étudiants insaliens du Haut-Bugey du parcours de formation en plastronique sur leurs perspectives d’avenir.

En finale. Serveur cloud personnel connecté utilisant des disques durs revalorisés, Hurricane proposer de se libérer des grands noms du stockage en ligne par une approche éco-responsable. Le projet, porté par des élèves de l’INSA Lyon, est en finale du concours Coup2boost.

Formation durable. Bertand Raquet a répondu aux journalistes d'Usbek&Rica concernant les défis des sociétés modernes qui s’imposent aux ingénieurs de demain. Pour le président du Groupe INSA, aucun doute : «  Tout ingénieur devra demain intégrer les enjeux climatiques et énergétiques à son métier. » 

Objets connectés. Quatre livres blancs ont été édités par le laboratoire Citi et SPIE ICS qui travaillent dans le cadre de la chaire IoT à favoriser le développement de l’internet des objets pour une société connectée et respectueuse de l’individu. Le premier de la série traite de la sécurisation et du respect de la vie privée de l’utilisateur. 

Ingénierie positive. Au micro de RCF Radio, l’ingénieure INSA et fondatrice de l’association La Clavette, Isabelle Huynh expose son concept « d’ingénierie positive », l'évolution de sa vie professionnelle et la place des industriels dans la transition écologique et solidaire.

 

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17 Oct
17/Oct/2019

Formation

Voie de l’apprentissage : l’INSA pionnier depuis 10 ans

Il y a dix ans, la formation en alternance voyait le jour à l’INSA Lyon. Aujourd’hui, ce sont cinq filières au total qui offrent aux étudiants la possibilité de partager leur temps entre les bancs de l’école et l’entreprise. Rencontre avec Abderrahim Maazouz, à l’origine du premier parcours en apprentissage, GMPPA (Génie Mécanique des Procédés Plasturgie en apprentissage), et Khalid Lamnawar, responsable actuel de cette filière.  

GMPPA, la précurseuse
Le secteur de la plasturgie, composé à 90% de PME et PMI, est en demande croissante d’ingénieurs innovants et jeunes. « En créant la filière GMPPA il y a 10 ans, nous avons répondu aux besoins des industriels et des étudiants. Les entreprises avaient besoin de sang neuf et les jeunes voulaient être en pleine immersion dans l’entreprise le plus tôt possible. Pour l’INSA, il s’agissait de diversifier l’offre de formation d’ingénieurs et d’expérimenter de nouvelles méthodes pédagogiques, » explique Khalid Lamnawar. En créant le premier parcours en alternance proposé dans un établissement du Groupe INSA, cette formation, expérimentale à l’époque, a essuyé les plâtres. Aujourd’hui, c’est une formation d’excellence qui continue d’attirer de nombreux candidats. « Il y a dix ans, c’était tout nouveau. La naissance de la formation a été un vrai parcours du combattant mais aujourd’hui, nous sommes fiers des étudiants des promotions sortantes qui ont démontré l’excellence de la formation à travers des carrières brillantes ! » ajoute Abderrahim Maazouz. Le secret du succès ? Les deux professeurs s’accordent sur le sujet : « la polyvalence de formation ! En GMPPA, nous formons des ingénieurs mécaniciens généralistes dont le profil est à l’interface entre la conception mécanique, la science des matériaux, les procédés de transformations des polymères et composites et leurs simulations numériques. Nos étudiants se voient attribuer le même diplôme d’ingénieur que leurs camarades en filière initiale étudiante ; le volume horaire des enseignements fondamentaux étant équivalent à celui de la filière classique, » ajoute le responsable de la filière en apprentissage. 
 

Un état d’esprit et une pédagogie inductive 
Être au cœur de la pratique : c’est bien souvent la principale motivation des étudiants apprentis. Quinze jours à l’école et quinze jours en entreprise, il s’agit de trouver le bon équilibre. De l’entreprise à l’étudiant en passant par l’établissement de formation, l’alternance est un véritable travail d’équipe. D’ailleurs, les professeurs de la formation Génie Mécanique et Procédés Plasturgie en Apprentissage s’accordent à parler d’une relation « particulière » avec leurs étudiants alternants. « Les promotions sont petites, environ une quinzaine d’étudiants alors l’enseignement s’en ressent forcément ! C’est une façon de travailler qui fonctionne autour du partage, tant sur les valeurs humaines que sur les compétences professionnelles. Chacun peut avoir à apporter : de l’entreprise vers la formation et vice-versa et l’étudiant en est l’acteur. C’est un état d’esprit, » explique Abderrahim Maazouz, professeur à l’INSA Lyon, au département Génie Mécanique. L’alternance implique également une pédagogie différente de la filière classique. « Il s’agit plutôt de s’appuyer sur l’analyse du concret pour progresser vers la conceptualisation ; c’est de la pédagogie inductive, à l’inverse de la pédagogie déductive qui enseigne la théorie pour aller vers la pratique ensuite. D’ailleurs, cette approche permet aux étudiants d’aller dans des filières qu’ils n’auraient pas forcément choisies si elles n’avaient pas été proposées en apprentissage, comme c’est le cas de la plasturgie, » ajoute Abderrahim.

Quel futur pour GMPPA ?
Pour continuer à proposer un cursus en alternance innovant qui correspond aux attentes des industriels et des étudiants, la formation a été revue et adaptée à la profession tout en répondant exactement aux critères d’obtention du diplôme Génie Mécanique. « Nous sommes confiants, car il y a de vraies compatibilités entre la vision des jeunes et celles des industriels. Pour y répondre le plus justement possible, nous avons intégré les questions d’impact environnemental des procédés et des matériaux, à travers des cours d’écoconception par exemple. La plasturgie fait beaucoup parler d’elle dans le monde de l’industrie car elle doit entrer dans une nouvelle ère. Nous sommes confiants pour l’avenir de la formation, car nous sommes capables d’accompagner nos étudiants alternants pour répondre aux enjeux de demain, » conclut Khalid. 

Formation par voie de l'apprentissage accréditée par la Commission des Titres de l’Ingénieur, par le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche et par FORMASUP/Région Rhône-Alpes, la filière de formation "Génie Mécanique Procédés Plasturgie" peut être suivie, depuis 2009, par la voie de l’alternance sous statut d’apprenti sur les 3 années du cursus ingénieur en partenariat avec le Centre de Formation des apprentis de la branche professionnelle (CIRFAP).
Cette filière, à l’interface entre la mécanique, les matériaux et les procédés de mise en forme, assure une liaison étroite avec les entreprises, garantissant ainsi une insertion professionnelle réussie. L'ingénieur GMPPA pourra exercer des fonctions dans des domaines variés : gestion de projets, recherche, développement et innovation, production, méthodes… Les débouchés sont nombreux notamment dans des secteurs porteurs tels que l’aéronautique, l’automobile, le biomédical, l’électronique ou l’optronique, etc…

◾ En savoir plus : https://www.insa-lyon.fr/fr/formation/genie-mecanique-procedes-plasturgie-gmppa


 

 

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21 Nov
21/Nov/2018

Formation

Chef de projet plastronique : un métier en émergence

En croisant le monde du plastique avec celui de l’électronique, un nouveau domaine attire l’intérêt des industriels : la plastronique. Et pour mieux correspondre aux besoins du marché, un nouveau métier émerge : chef de projet plastronique.

C’est tout nouveau à l’INSA Lyon : une option de formation spécialisée pour prétendre à la fonction de chef de projet plastronique. Depuis la rentrée 2018, onze étudiants, aventuriers dans l’âme, ont choisi ce parcours de spécialité proposé en 5e année conjointement par l’INSA Lyon et CPE Lyon. Ils ont validé leur 4e année dans les filières chimie et numérique de CPE ou les départements Génie Mécanique, Génie Électrique ou Science et Génie des Matériaux de l’INSA Lyon et ont senti l’intérêt de se tourner vers ce domaine en pleine explosion. Après huit semaines de cours, la satisfaction se lit sur leur visage.

« J’ai choisi cette option parce que j’ai un projet personnel dans la récupération d’énergie. La plastronique me semblait un bon moyen d’intégrer des fonctions intelligentes dans des matériaux polymères et là, je sais que j’ai fait le bon choix » explique Louis Araouzos, jeune chypriote issu du parcours Génie Mécanique Plasturgie & Composites de l’INSA Lyon.

Aurélie, elle, vient de la filière Génie Électrique, et apprécie avant tout l’aspect transversal et pluridisciplinaire de sa dernière année de formation.

« Ce cursus est ultra innovant ! Je suis une touche-à-tout et le fait d’être à la croisée de plusieurs disciplines est très motivant. Notre valeur ajoutée : c’est la compétence de prototyper l’ensemble d’un produit. La plastronique vient en complément de toutes nos connaissances » précise-t-elle.

Faire le lien avec plusieurs domaines de compétences, c’est bien ce qui motive l’ensemble de la promotion.

« Je viens de CPE et une fois qu’on a choisi sa filière, même si elle est diversifiée, nous restons éloignés de certaines disciplines. Je veux travailler dans le développement des équipements de sport et suivre cette formation de plastronique me semblait cohérent » ajoute Lucie Desage.

Derrière la satisfaction des étudiants, il y a un travail considérable au quotidien de la part des enseignants, pour adapter les enseignements et les « manips » en réponse à l’énergie dont font preuve ces jeunes volontaires.

Si la première partie du semestre a été consacrée à la conduite d’un projet plastronique destiné à découvrir tout le champ des possibles de la discipline, la deuxième partie prend une autre envergure.

« Nous partons tous pour Oyonnax, sur le campus de l’INSA, pour travailler durant la deuxième partie du semestre sur des projets industriels en lien avec des entreprises. Les projets sont confidentiels, on ne peut pas vous en dire plus » indique Armand Brousselle.

Au cœur de la Plastics Vallée, ils auront à disposition du matériel de pointe pour mener à bien leur mission, et pourront mieux se projeter dans les fonctions d’un chef de projet plastronique.

« L’objectif de cette formation est de leur permettre d’acquérir un savoir-faire, un vocabulaire spécifique pour comprendre toutes les problématiques et pouvoir gérer un groupe d’experts », souligne Bruno Allard, Professeur à l’INSA Lyon et enseignant de l’option plastronique. « Le polymère a pas mal de vertus que les industriels veulent combiner à l’électronique. L’écosystème était prêt. Aujourd’hui, les entreprises sont à la recherche de profils d’experts et certaines nous soutiennent même financièrement dans la mise en place de cette formation spécialisée, qui a demandé des moyens matériels nouveaux. »

C’est d’ailleurs en menant un projet de fin d’études avec une entreprise soucieuse d’innovation, sur une durée de six mois, que les élèves-ingénieurs clôtureront leur cursus de spécialisation. Si leur immersion dans le monde du travail semble se profiler sans encombre, la formation pourra, quant à elle, évoluer après cette première année de lancement, forte d’un esprit pionnier qui pourrait s’ouvrir à d’autres établissements d’enseignement supérieur.

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18 Jan
18/Jan/2018

Formation

Nouveauté à Lyon : on forme à la plastronique 3D !

La plastronique 3D, qu’est-ce que c’est ?  C’est la convergence de deux technologies, la plasturgie et l’électronique, pour fabriquer des fonctions à haute valeur ajoutée sur plastique ou composite. Il s’agit d’exploiter au maximum les possibilités de la plasturgie pour répondre au mieux aux exigences fonctionnelles du système, en intégrant directement sur l’objet en 3D la fonction électronique et logicielle.

« Le premier objet plastronique ? C’est la carte à puce ! s’exclame Jean-Yves Charmeau, directeur du campus de l’INSA à Oyonnax. Derrière, c’est l’objet connecté. »

Et omniprésent.

« Partout, on vient associer des fonctionnements électroniques aux supports plastiques. Il faut fabriquer des objets de plus en plus compacts, de plus en plus légers, et cela implique une évolution forte de l’électronique vers des gains énergétiques en matière de poids, d’environnement et d’espace. La plastronique 3D touche tous les domaines » précise Jean-Yves Charmeau.

Mais comment former des ingénieurs capables de comprendre l’association des deux disciplines, quand on forme séparément au plastique, aux matériaux, à l’électronique ou encore à la chimie ?

« La discussion a émergé dans le cadre du pôle de compétitivité Plastipolis, qui recevait de plus en plus de projets liés à l’association plastique et électronique. Il y avait une envie de faire évoluer la formation avec un cumul de facteurs. Lorsque Allizé Plasturgie répond à un Programme d’Investissements d’Avenir (PIA : Plast To Be) autour de réflexion sur l’emploi, la formation et la plasturgie, nous décidons, avec la Fondation pour l’Université de Lyon, de déposer notre dossier « plastronique 3D », en le positionnant sur le volet formation d’avenir. Et nous avons été retenus » ajoute Jean-Yves Charmeau.

Objectif : mettre en place l’option plastronique 3D dès la rentrée de septembre 2018. Parties prenantes : deux écoles, l’INSA Lyon et CPE Lyon, l’école supérieure de chimie, physique, électronique de Lyon. A plus court terme : développer un réseau d’entreprises partenaires qui souhaitent soutenir et s’engager dans l’accompagnement de ces formations inédites, par le biais du mécénat.

« C’est la mission de la Fondation pour l’Université de Lyon, qui souhaite fédérer les mécènes au plus près de la conception et du développement de ces cursus, que nous voulons concevoir en parfaite adéquation avec les industries, en demande de profils comme « chef de projet plastronique ». Elles ont besoin de recruter des chefs d’orchestre capables de manager l’ensemble des compétences liées à la plasturgie et l’électronique et ce le plus rapidement possible » souligne Jean-Yves Charmeau.

Dès septembre 2018, la formation Plastronique 3D se déploiera du campus de la Doua à Oyonnax et devrait commencer par accueillir pas loin de 30 étudiants. Ils seront issus de différentes disciplines (Matériaux/Chimie, Electronique, Conception Mécanique, Mécatronique, Plasturgie & Composites). Ils auront validé leur quatrième année à l’INSA Lyon ou à CPE Lyon, pour pouvoir intégrer une 5e année transversale spécialisée en plastronique. Cette dernière année avant l'obtention du diplôme sera composée de 6 mois de cours et de projet dispensés sur les campus de Lyon et d’Oyonnax, au cœur de la Cité de la Plasturgie aujourd’hui en cours de réalisation, puis 6 mois de stage en immersion industrielle. Ces étudiants garderont leur identité, seront diplômés de l’INSA Lyon ou de CPE Lyon, dans leur spécialité initiale. Il est souhaité à moyen terme que ce parcours offre aussi une labellisation approuvée par les industriels et mise en place par la Fédération de la Plasturgie et des Composites, et la Fédération Electronique. L’ouverture d’un Mastère professionnel calqué sur cette formation initiale est en cours de réflexion pour la rentrée 2019.

Ils viendront ainsi contribuer au rayonnement d’un écosystème plastronique régional unique en France, et inspirant ailleurs.

 

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19 Dec
19/Dec/2017

Formation

« À Oyonnax, on peut plus facilement sortir du lot »

C’est ainsi que Nils, Clément, Guillaume et William expliquent leur engouement pour Oyonnax, ville où ils se sont installés quinze jours par mois pour suivre leur alternance. Apprentis ingénieurs à l’INSA Lyon, ils ont choisi la filière GMPPA (Génie Mécanique Procédés Plasturgie en Alternance) dont les cours sont dispensés au cœur d’une Plastics Vallée en plein essor. De quoi organiser le premier forum étudiants-entreprises, baptisé REEP, très prometteur.

1000 visiteurs, 40 stands, 30 entreprises représentées, 5 conférences et 22 tables rondes pour que les industriels présentent leur métier : c’est avec un concept bien ficelé que 4 élèves-ingénieurs de l’INSA Lyon ont réussi le pari d’animer la vie économique et scientifique du site d’Oyonnax, qui fait partie du campus de l’INSA Lyon.

« Nous étudions au cœur de la Plastics Vallée et on s’est rendu compte qu’on ne connaissait pas les entreprises du Haut-Bugey. Alors on a décidé de créer le REEP, pour Rencontre Etudiants Entreprises de la Plastics Vallée » explique Clément Bouguillon, élève apprenti ingénieur en 5e année de la filière GMPPA.

En 6 mois, avec 3 de ses camarades et sur initiative personnelle, ils démarchent, font du porte-à-porte, courent les salons professionnels et rencontrent même le Maire d’Oyonnax, Michel Perraud. La presse les interviewe, ils ne peuvent plus reculer.

« Nous avons avancé sur ce projet pendant notre temps libre, entre les cours et l’alternance. Le jour J, on a pu compter sur l’aide d’une trentaine de nos camarades. Tout s’est très bien passé, et depuis, nous avons beaucoup de retours d’entreprises qui d’abord, sont contentes que ces rencontres aient eu lieu, et qui souhaitent qu’elles perdurent » précisent William Gauttier, également apprenti ingénieur en 5e année de la filière GMPPA à l’origine de l’initiative.

« En effet, Oyonnax souffre d’une vraie problématique de territoire parce qu’a priori, c’est une ville peu attractive pour les jeunes mais pourtant, il y a beaucoup d’entreprises, qui ont beaucoup de besoins, et qui recrutent ! » ajoute Nils Lecuyer, le troisième co-organisateur du REEP.

C’est d’ailleurs probablement là que ces 3 ingénieurs, une fois diplômés, vont démarrer leur carrière. Un sentiment renforcé par le lancement du REEP, qui les a convaincus qu’ils évoluaient dans un contexte particulier. « Grâce à toute l’effervescence qu’il y a eu autour du REEP, je trouve la région de plus en plus attractive. Si on veut de la reconnaissance et sortir de la masse, il faut aller à Oyonnax » constate William.

« C’est vrai que la proximité avec le terrain, les élus d’Oyonnax, le contexte actuel fait que les initiatives comme la nôtre sont beaucoup soutenues. Il y a une vraie prise de conscience face au départ des jeunes de la Région et beaucoup œuvrent pour améliorer la situation » complète Clément.

C’est ce contexte qui a aussi guidé le groupe, qui par l’organisation de ce forum a cherché à démontrer que le territoire d’Oyonnax avait certains avantages, et pas des moindres.

« Il y a une multitude de grandes entreprises familiales, de grandes PME. La particularité d’Oyonnax, c’est qu’elle a dû développer un savoir-faire de pointe et très haut de gamme en plasturgie, elle a dû se réinventer et booster la technologie innovante, puisque l’usuel en plasturgie est désormais fabriqué en Chine ou dans les pays de l’Est » souligne Nils.

En septembre 2018, Nils, Clément et William seront diplômés. Ils espèrent d’ici là pouvoir « passer la main » à un autre groupe d’apprentis ingénieurs motivés pour continuer l’aventure du REEP, autant essentielle pour les élèves-ingénieurs de l’INSA Lyon que pour les entreprises du secteur, en plein boom.

Clément Bouguillon
Originaire d’Avignon, Clément a intégré l’INSA Lyon en filière classique au premier cycle, avec l’envie de faire de l’alternance en Mécanique. Il avait le choix entre les deux filières du département Génie Mécanique, GMCIP (Génie Mécanique Conception Innovation Produit) et GMPPA. « C’est la plasturgie qui m’a plu. Je me suis donc retrouvé à Oyonnax dans un contexte très privilégié : infrastructures récentes, relations privilégiées avec les professeurs, cours en petit comité, 3 associations étudiantes pour 120 élèves... À Oyonnax, on est comme à la maison » explique le futur diplômé.

En alternance chez Techné à Villefranche-sur-Saône, il jongle entre deux appartements, à Oyonnax et à Villeurbanne, où il vit en colocation avec Nils.

Nils Lecuyer
Originaire de Chambéry, Nils a grandi avec l’INSA et pour cause : ses deux parents se sont rencontrés à l’INSA Lyon, tous deux élèves ingénieurs au département Génie Civil et Urbanisme. Passionné de basket, Nils vise la section Sport de Haut Niveau (SHN) de l’INSA une fois le bac en poche. Il sera admis au premier cycle en filière classique en première année, avant d’intégrer finalement la SHN. C’est au cours d’une visite d’Oyonnax programmée avec les Sports-Etudes qu’il choisit sa voie. « J’étais intéressé par les matériaux polymères qui pour moi est un secteur d’avenir, et je voulais poursuivre mes études en alternance, pour me démarquer. GMPPA était la filière qui me correspondait, et j’ai été convaincu quand j’ai découvert les locaux à Oyonnax. »

En alternance à Lyon chez EDF, Nils réfléchit à son avenir et se trouve très intéressé par l’entrepreneuriat, fort de son expérience avec l’organisation du REEP.

William Gauttier
Originaire de Nantes, William a décroché un BTS industrie plastique avant de frapper à la porte de l’INSA pour rentrer en 3ème année. « Chez moi, le plastique est une vocation ! J’avais entendu parler d’Oyonnax via la filière plasturgie, et pour intégrer l’INSA, et plus précisément GMPPA, j’ai fait une mise à niveau en prépa ATS. J’ai été admis et j’ai découvert un campus sur lequel nous avons la chance d’être traités comme des individus à part entière. Avec nos professeurs, nous sommes plus collègues que dans une relation hiérarchique, et nos pensées tout comme nos initiatives sont respectées. »

En alternance à Bourg-en-Bresse dans un bureau d’innovation, chez Texen, William a pour mission de mettre en œuvre la réalisation d’une idée proposée par un designer. Il assure aussi une veille technologique et se tient au fait des avancées de la recherche.

Guillaume Brignone
Originaire de Montpellier, Guillaume a d’abord obtenu un DUT Mesures Physiques. Portant un intérêt tout particulier à la science des Matériaux, il est ensuite admis en filière GMPPA en 3ème année. « J’ai toujours eu l’objectif d’obtenir un diplôme d’ingénieur. Quand l’opportunité d’étudier à l’INSA s’est présentée, qui plus est dans un domaine qui me tient à cœur, j’ai sauté sur l’occasion ! Étant passionné de sport, j’ai pu trouver à Oyonnax un cadre idéal me permettant de mener mes projets professionnels et personnels avec une grande confiance de nos responsables de formation. Et c’est une chance inestimable ! »

En alternance à Audincourt, au sein de l’équipementier automobile Flex’N’Gate, Guillaume travaille sur le design et le dimensionnement de pare-chocs pour de grands constructeurs.

 

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