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Mission Chine : l'INSA Lyon en tournée dans de prestigieuses universités chinoises
La soirée du 5 décembre à Shanghai sera consacrée à une rencontre avec les alumni INSA, chinois, français et internationaux présents en Chine, afin de mieux structurer ce réseau désormais très important.
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Château de Javernand : quand 2 INSA développent leur domaine viticole
Pierre Prost (LY GEN 2003) et Arthur Fourneau (LY GPR 2003)* se sont rencontrés à l’INSA Lyon sans imaginer que les contours de leur avenir professionnel se dessineraient sur les terres de leur enfance.
En rentrant à l’INSA Lyon en 1998, Pierre est loin de se douter de ce que l’avenir lui réserve. Très bon élève, il s’est orienté vers des études d’ingénieur, n’étant pas certain de vouloir reprendre le domaine viticole de son père, à Serrières en Sud-Mâconnais.
Lyon lui tend les bras et l’INSA Lyon avec, une école d’ingénieurs qu’il lui semblait plus ouverte qu’une classe prépa. Il intègre donc la filière européenne de l’INSA Lyon et vit deux premières années de scolarité extraordinaires.
« L’esprit qui régnait en EURINSA était fabuleux. Je rentrais quand même chez moi presque tous les week-ends, et très rapidement, j’ai ramené des étudiants de ma promo pour faire les vendanges. Cela a duré les 5 années de formation, et le groupe de vendangeurs venus de toute l’Europe n’a cessé de grossir ! » se souvient Pierre.
C’est au cours de ces fameux week-ends que Pierre, alors en 5e année, fait la connaissance d’Arthur, également en fin de parcours à l’INSA. Les deux garçons se trouvent des similitudes liées à leur enfance, également passée sur un domaine viticole pour Arthur, sa famille étant propriétaire du vignoble de Javernand, à Chiroubles.
« Nous n’avions pas de projet particulier à ce moment-là mais en 2006, Arthur organise un week-end chez lui à l’occasion de la fête des crus du Beaujolais. Je rencontre sa cousine, Mathilde, qui était venue pour un projet de sculpture. Notre histoire d’amour commence et avec elle, mon aventure professionnelle » précise Pierre.
Mathilde installe son atelier à Javernand et vit avec son cousin Arthur, qui travaille sur le domaine avec son père. Pierre, lui, occupe un poste d’ingénieur dans une entreprise spécialisée dans le chauffage urbain. C’est lorsque le père d’Arthur envisage de prendre sa retraite que les choses s’accélèrent.
« Même si je n’étais pas malheureux dans mon travail, l’opportunité de rejoindre Arthur sur le domaine s’est présentée. Et ce projet avait plusieurs objectifs : la viticulture, le cadre de vie propice à l’épanouissement personnel et le lien avec l’activité professionnelle de Mathilde, devenue ma femme » complète Pierre.
En 2011, les clés du domaine sont officiellement transmises aux deux insaliens, qui deviennent vignerons. Et en 2013, c’est le père de Pierre qui décide à son tour de prendre sa retraite. Le Domaine de la Tournée fusionne avec le Château de Jarvernand, 13 hectares de terre dédiés à l’amour du vin plaisir, cultivé dans le souci de l’élégance.
« Vigneron, c’est un métier qui recouvre une palette assez large de métiers. On gratte la terre, on taille la vigne, on vinifie le raisin, on doit être commerçant pour vendre son vin, et gérer toutes les tâches administratives d’une entreprise. C’est un métier difficile, qui exige beaucoup d’investissement sur l’année entière. J’ai moins de congés qu’en étant ingénieur dans une société mais à côté de ça, nous construisons un projet de vie unique, dans un cadre de vie exceptionnel » souligne Pierre.
Les deux familles se sont agrandies et sont heureuses de voir leurs enfants grandir et jouer ensemble. Elles seront bientôt rejointes par la famille de Julien, également diplômé de l’INSA Lyon, qui envisage lui aussi de développer un projet agricole dans ce contexte idéal.
* Pierre Prost est ingénieur INSA Lyon diplômé du département Génie Enérgétique Environnement en 2003. Arthur Fourneau est ingénieur INSA Lyon diplômé du département Génie Productique la même année.
Le Château de Javernand fête ses 100 ans d’existence cette année, et à cette occasion, Pierre et Arthur ont décidé d’organiser un week-end portes ouvertes au programme étoffé pour permettre aux curieux de découvrir le domaine et le vin de ce vignoble.
Dégustation et vente des crus du Beaujolais et du Mâconnais, incluant des vieux millésimes (Mâcon-Village et Bourgogne blanc, Rose de Gamay, Chiroubles Les Gatilles, Vieilles Vignes et Indigène)
Dégustation verticale du Chiroubles Vieilles Vignes sur 15 millésimes.
Mise en bouteille de sa propre bouteille numérotée de la cuvée spéciale des 100 ans avant de l’étiqueter et de la cirer
Pique-nique, expositions photos, visites du domaine, présentation du travail de sculpture de Mathilde Pénicaud, jeux et animations pour enfants.
Renseignements : www.javernand.com
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Entreprises
Cahê Kuczera Toporowicz : du Brésil à la France et de la France au Brésil
A 27 ans, Cahê Kuczera Toporowicz prend les manettes du bureau d’Amaris Lyon, également siège social d’Amaris France, leader européen des groupes indépendants de conseil. Une belle évolution pour ce jeune diplômé INSA Lyon du département Génie Industriel en 2013, qui construit également une passerelle professionnelle avec le Brésil, son pays natal. Entretien.
Premier emploi, carrière évolutive et maintenant Directeur Opérationnel d’Amaris Lyon : racontez-nous votre parcours !
Chez Amaris, on a l’habitude de faire confiance « a priori » et j’ai pu le constater dès ma rencontre avec Olivier Brourhant, co-fondateur et PDG d’Amaris, lorsque j’étais encore étudiant à l’INSA Lyon. Nous sommes en 2009 et je viens d’intégrer la junior entreprise ETIC INSA Technologies. En plein forum Rhône-Alpes, je rencontre Olivier qui me demande de ramener toute l’équipe d’ETIC sur son stand d’Amaris, qui n’avait alors qu’un an d’existence. Persuadé d’avoir décroché ma première étude pour ETIC, je m’exécute et une fois alignés devant lui, j’ai la surprise de l’entendre nous annoncer qu’il est notre concurrent ! Mais qu’une fois que nous serions diplômés, il pourrait nous recruter. Grâce à mon activité avec ETIC, j’ai créé par la suite un partenariat avec Amaris, dont j’ai découvert la vision, le potentiel de croissance et la volonté de s’implanter au Brésil pour créer une filiale. Je voulais travailler avec cette société. En 2013, la porte s’ouvre avec mon stage de fin d’études puis mon embauche officielle une fois diplômé, en tant que manager. Un an plus tard, je deviens manager senior à Strasbourg, où je monte une équipe de 50 personnes. En 2016, Amaris me propose de revenir à Lyon pour développer le département ingénierie, puis la direction du département IT/IS. On double le chiffre d’affaires… Lorsqu’il a fallu remplacer la directrice opérationnelle du bureau dans son ensemble, soit 180 personnes, Amaris a fait le choix de me faire confiance.
Quel regard portez-vous sur votre parcours, vous qui êtes né au Brésil et qui êtes arrivé en France il y a tout juste 10 ans ?
J’aime beaucoup la France, je suis devenu français, j’ai voté !
Je me suis toujours senti redevable à la fois de la France qui m’a offert une super opportunité, et du Brésil où j’ai vécu et grandi, et où est toute ma famille. Aujourd’hui, je m’occupe aussi du développement d’Amaris au Brésil, et je vais créer un pont entre mes deux pays. Je suis très content d’implanter une filiale là-bas, d’apporter du savoir-faire et de créer de l’emploi.
Que pourriez-vous dire sur votre formation à l’INSA Lyon ?
Ce sont des amis suisses qui avait assisté à une conférence dans leur lycée du responsable de la filière AMERINSA qui m’ont parlé de cette école. Le fait que ce soit une école publique, le principe de la filière internationale avec 50% de latinos, les facilités d’apprentissage de la langue française et les aides de la CAF pour le loyer m’ont clairement décidé ! Mais je croyais que je partais en France pour seulement un an, et au final cela en fait 10 !
En terme d’intégration, cela a été difficile au début. Pendant 2 ans, j’ai voulu rentrer chez moi tous les jours. Et je voyais des collègues brésiliens brillantissimes dans des situations personnelles plus difficiles que moi et je me disais qu’il fallait absolument qu’ils restent. Ce sont des gens que Facebook et Google se disputent aujourd’hui ! Un jour, j’ai eu un déclic, et je me suis dit que si je choisissais de rester, je devais me projeter. Je ne le regrette pas. La France est un super pays et c’est d’ailleurs dommage que les gens n’en voient pas tout le positif.
En ce qui concerne l’INSA, j’ai découvert un campus très adapté, extrêmement international avec une vie associative très riche, où des liens d’amitié se créent sans empêcher la prise de décisions nécessaire et parfois difficile dans une équipe. A l’INSA, on nous apprend beaucoup à se poser des questions et le fait d’avoir fait Génie Industriel m’a permis d’apprendre à parler plusieurs langages.

INSA Lyon
« Vivre et avoir des projets est possible même quand on est gravement malade »
À 32 ans, Jonathan Drutel a réussi son pari : être le premier greffé coeur-poumons à courir un marathon. Le 9 avril dernier, il a franchi la ligne d’arrivée du marathon de Paris en 5h16. Un exploit pour ce diplômé INSA atteint de mucoviscidose.
Comment s’est déroulée votre formation à l'INSA Lyon ?
J’ai intégré l’INSA en 3e année Génie Electrique après un DUT. Mon état de santé a rapidement nécessité un aménagement de la scolarité. Atteint d'une mucoviscidose virulente, j’ai subi de nombreux traitements depuis mon enfance. En juillet 2008, alors que j’étais étudiant à l’INSA, j’ai subi une opération lourde : une greffe des poumons. Après avoir bénéficié d'un aménagement similaire à celui des sportifs de haut niveau qui s’est avéré inadapté à ma situation, l’INSA m’a fait confiance et m’a proposé un aménagement à la carte qui m’a permis d’effectuer les 3e et 4e année en quatre ans. Les suites de l'opération ont été compliquées.
En août 2009, j’ai donc subi une deuxième transplantation, mais cette fois du coeur et des poumons d’un même donneur. C'est tout simplement une prouesse médicale, un véritable miracle. Un mois plus tard, j’ai pu poursuivre ma formation d’ingénieur.
Diplômé en 2011, j’ai occupé un poste d’ingénieur d’études chez POMA pendant deux ans. Je travaille aujourd’hui pour Vinci Energie, et serai bientôt nommé responsable du bureau d’études électrique, après avoir occupé les postes de chef de projets techniques puis de responsable technique.
Pourquoi avez-vous décidé de courir le marathon de Paris ?
L’aventure a commencé l’année dernière avec un ami adepte de la course à pied. A l’époque, je faisais plutôt du vélo et nous avons entrepris l’ascension du Mont Ventoux . C’était déjà une performance inconcevable pour moi d’arriver au sommet. C’est là-haut qu’il m’a lancé un challenge encore plus difficile : courir un marathon. Dans l’euphorie du succès de l’ascension, j’ai accepté de le relever ! J’ai commencé les entrainements dès le mois de septembre. C’était au départ un défi entre amis mais j’ai souhaité communiquer plus largement, pour prouver qu'on peut entreprendre de tels projets même quand on a de graves problèmes de santé. Je voulais donner de l’espoir aux malades qui ne voient pas le bout du tunnel.
Vous êtes allé au bout de ce projet. Que représente ce succès ?
C’était déjà une grande victoire d’être sur la ligne de départ. Il y a 8 ans, j’étais sur le départ pour un bloc opératoire. Aujourd’hui, je suis capable de courir un marathon. Cela a nécessité un entrainement qui demande plus de temps que pour une personne en bonne santé. Je me suis entraîné sans coach, en solitaire, avec le soutien de mes amis et de ma soeur. J’allais courir le soir après le travail. Après les difficultés que j’ai traversées, c’est une manière de me prouver que je suis en vie.

Formation
Félicitations à Olivier Brourhant !
Olivier Brourhant vient d’être élu Entrepreneur suisse de l’année 2016 par EY ! Portrait d’un ingénieur INSA Lyon diplômé du département Informatique en 1996, fondateur et PDG d’Amaris, groupe suisse de conseil en systèmes d’informations et organisation, né il y a 10 ans à peine.

Vie de campus
Antoine Durand : « Lorsque j’étais jeune, j’ai manqué d’exemples autour de moi »
Ingénieur INSA Lyon diplômé du département Génie Civil Urbanisme en 2014, Antoine Durand s’est essayé à l’écriture d’un livre. Il est publié aujourd’hui et revient sur son expérience de vie, lui qui est atteint de myopathie, avec « des projets plein la tête ».
Votre livre vient d’être publié. Comment cette aventure littéraire a commencé ?
Je venais de finir mes études et j’avais du temps. J’avais envie de faire un projet pour aider d’autres gens dans ma situation et je décide de créer mon blog "depasser-son-handicap". Un an plus tard, une maison d’édition, Carnets Nord, me contacte et me propose d’écrire un livre. Ils avaient aimé l’état d’esprit positif de mon blog et apprécié mes messages.
Combien de temps vous a pris ce travail d’écriture ?
1 an et demi. C’était très intéressant et je suis très content de l’avoir fait. Ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir mener ce genre de projet.
L’objectif est pour moi d’aider un maximum de personnes handicapées (et pas seulement) à partir de mon expérience personnelle.
Il s’agit d’un récit autobiographique où j’explique comment j’ai dépassé mon handicap pour parvenir au diplôme d’ingénieur et à l’emploi que j’exerce aujourd’hui.
Je veux montrer à travers ce livre que l’on peut toujours trouver des solutions face aux obstacles, que l’on peut tout à fait réussir même avec un handicap lourd et évolution, que l’on peut trouver son bonheur même face à d’importantes difficultés.
Lorsque j’étais plus jeune, j’ai manqué d’exemples autour de moi, je ne savais vraiment pas ce qu’il était possible pour moi sans référence ni modèle sur lequel me baser. Tout a changé lorsque j’ai rencontré un myopathe de Duchenne qui était devenu chercheur en génétique après de brillantes études.
C’est aussi dans cette optique que j’ai écrit ce livre, afin de combler ce besoin auprès des personnes handicapées, de leur permettre à leur tour de croire en leurs capacités.
Pourquoi avoir choisi l’INSA Lyon pour vos études d’ingénieur ?
J’ai longtemps hésité entre une classe prépa et l’INSA Lyon, et j’ai finalement choisi l’INSA pour sa bonne réputation d’abord, et pour l’aspect pratique : l’école savait accompagner des personnes en situation de handicap et tout était centralisé sur le campus. Je suis en plus villeurbannais, mon père avait fait l’INSA et mon frère y étudie actuellement.
Pourquoi avoir choisi le département Génie Civil et Urbanisme ?
J’ai toujours adoré la construction, j’ai grandi en ville, je suis passionné par la ville et depuis que je suis enfant, je sais que je travaillerai dans ce domaine. Une fois diplômé, j’ai mis quelques mois à trouver ma première mission, et c’est la société dans laquelle j’avais fait mon stage de fin d’études qui me l’a proposée.
Depuis mi-2015, je suis chargé d’opérations immobilières chez Batigère, bailleur social, et j’y suis très bien. Je gère des projets immobiliers depuis l’achat du terrain jusqu’à la livraison du projet et j’ai la chance de pouvoir voir ces réalisations puisqu’elles se font à Lyon.
Antoine Durand, « Je m’appelle Antoine et j’ai des projets plein la tête », aux éditions Carnet Nord.
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INSA Lyon
Appli "SOLEN" : quand deux INSA se rencontrent sur les bancs d’HEC
Diplômés INSA, l’un à Lyon et l’autre à Strasbourg, Clément Henry et Thomas Tirtiaux se retrouvent sur les bancs d’HEC et vivent alors un véritable coup de foudre entrepreneurial. Leur premier-né s’appelle SOLEN, une application destinée à trouver le meilleur spot ensoleillé où que vous soyez !
Comment est né SOLEN ?
Thomas Tirtiaux : L’idée m’est venue en me baladant à Londres en mai 2015. Il faisait très beau et j’ai cherché pendant un bon moment une terrasse au soleil pour boire un verre. Je n’ai jamais trouvé ! Je me suis demandé que faire pour que ça n’arrive plus et à partir de là tout s’est enchaîné. Inspiré par la technologie utilisée dans le domaine du photovoltaïque, j’ai créé un algorithme qui associe du traitement d’image aux courbes d’équation du temps, recoupé aux données météo.
Clément Henry : En Mastère Spécialisé Management de Grands Projets à HEC, il fallait que nous menions un projet de création d’entreprise. En discutant ensemble, on s’est dit qu’on devait aller plus loin et carrément créer une start-up à partir de ce que Thomas avait trouvé. Notre jury de classe nous a convaincu. Nous avons présenté le projet devant des professeurs et des investisseurs, qui nous ont dit que c’était le meilleur projet de création d’entreprise qui leur avait été présenté depuis dix ans ! On s’est donc mis au travail !
Thomas Tirtiaux : L’appli « SOLEN » est aujourd’hui en cours de développement et devrait être disponible en septembre !
Que vous apporte cette aventure entrepreneuriale ?
Elle d’abord commencé parce ce coup de foudre professionnel avec Clément ! On s’était croisé au High Five à Toulouse (ndlr : rencontre Groupe INSA) en 2013 quand on était élève-ingénieur et le hasard a bien fait les choses quand on s’est retrouvé 2 ans plus tard par hasard dans la promo du Mastère HEC à Paris !
Thomas est un créatif et moi, j’apporte la vision opérationnelle. Aujourd’hui, on a été rejoints par Enzo, aussi dans notre promo, et Geoffroy, en HEC commerce. SOLEN, c’est le mot suédois pour dire soleil, on ne voulait pas de traduction dans une langue courante. On vise deux marchés : le lifetime, et l’immobilier, et on a déjà nos premiers clients. Notre application est aujourd’hui en cours de développement et devrait être disponible en septembre.
Dans une start-up, le plus important, c’est l’énergie de l’équipe, et comment la consommer au mieux. J’ai déjà vécu l’expérience d’une première start-up quand j’étais étudiant et pour moi, c’est 5% d’idée, 95%, l’équipe. Parce que c’est sa force qui fera tenir face aux aléas.
Aujourd’hui entrepreneurs, que pouvez-vous nous dire sur votre bagage d’ingénieur INSA ?
La technologie SOLEN est technique et scientifique, il fallait le background ingénieur pour la comprendre. En Génie Industriel, département que j’ai choisi à l’INSA Lyon, j’ai aussi appris à m’organiser, à conduire des projets, à avoir une vision à court, moyen et long terme. J’ai aussi fait pas mal d’associatif sur le campus. Et à la fin de mes études, j’ai eu envie d’une aventure pour commencer ma vie professionnelle, j’ai choisi de m’inscrire dans le Mastère Spécialisé Management de Projets pour découvrir autre chose. L’opportunité de monter avec une boîte avec Thomas s’est alors présentée…
Moi, j’ai fait le département Génie Climatique et Energétique de l’INSA Strasbourg. C’est toute la théorie que j’y ai apprise qui a servi de base à SOLEN. J’ai aussi fait pas mal d’associatif, et c’est ce qui pour moi permet de se développer socialement.
Un message aux élèves-ingénieurs ?
Pendant les études, c’est le meilleur moment pour lancer sa boîte.
On n’a qu’une vie !