
Sport
INSA Tri Crit Races - Triathlon Universitaire
Que vous soyez étudiant, sportif de haut niveau ou amateur de sensations fortes, cet événement proposé par l’AS Cyclisme INSA Lyon est ouvert à tous ! 🚴🏃♂️
Rejoignez l'une des courses les plus dynamiques et inclusives, avec un parcours sécurisé au cœur du campus de l'INSA Lyon.
Profitez d'une organisation professionnelle, avec des routes fermées, un tracé exigeant et des défis sportifs à relever.
Pour rappel, cet évènement est en 2 temps :
- Triathlon Universitaire : ouvert à tous les étudiants et quelques athlètes élites. Support du championnat académique. Format en Contre la montre, puis finale femme et homme en simultané.
- Critérium Cycliste Élite : réservé aux athlètes de catégories Elite, Open 1 & 2 de la fédération française de cyclisme, pour un spectacle garanti. Présence d'athlètes semi-professionnels !
Pour toutes les informations, rendez-vous sur l'Instagram de l'évènement : instagram.com/insaraces
En savoir+ → https://www.insa-lyon.fr/fr/actualites/insa-tri-crit-races-nouvel-evenement-sportif-l-cyclisme
Additional informations
- https://www.instagram.com/insaraces
-
Campus INSA Lyon, Piscine universitaire
Last events
Théâtre « Roméo et Juliette » (section Théâtre-études)
From 05 to 08 MayAteliers danse avec la Cie MF
Les 15 et 22 mai 2025
Vie de campus
INSA Tri’ Crit’ Races : le nouvel événement sportif de l'AS Cyclisme
L'INSA Lyon se prépare à accueillir un nouvel événement sportif alliant performance, convivialité et engagement étudiant baptisé « INSA Tri' Crit' Races ». Organisé par l’AS Cyclisme INSA Lyon, ce double événement – un triathlon étudiant et un critérium cycliste élite – se déroulera sur le campus le 15 mai 2025. Ce rendez-vous unique a pour objectif de réunir grand public, étudiantes & étudiants, et athlètes de haut niveau pour une journée de sport intense et de festivités.
L'AS Cyclisme INSA Lyon : une association en plein essor
Créée en 2023 et parrainée par Jean-Christophe Péraud, ancien cycliste de haut niveau et Alumni INSA Lyon (médaillé d’argent aux JO de Pékin en 2008 et deuxième du Tour de France en 2014), l’AS Cyclisme INSA Lyon connaît une très forte croissance. En seulement deux ans, l’association a doublé le nombre de ses membres, passant de 45 adhérents à 90, tout en élargissant ses activités. De la compétition à la pratique loisirs, en passant par les entraînements et les stages, l'association est désormais la plus grande association sportive cycliste étudiante de France.
Un événement au cœur du campus INSA Lyon
« INSA Tri Crit Races » se compose de deux événements distincts : un triathlon étudiant accessible à toutes et tous et un critérium cycliste élite, réservé aux athlètes de haut niveau. Ces deux compétitions sont conçues pour allier sport de haut niveau et participation étudiante, tout en mettant en avant le campus de l'INSA Lyon et ses infrastructures.
Triathlon étudiant : une compétition ouverte à tous
Le triathlon étudiant est l’un des moments forts de la journée. Inspiré de l'événement Aquath'Lyon, il proposera une compétition dynamique en trois disciplines : natation, cyclisme et course à pied. Le parcours se déroulera entièrement sur le campus de l'INSA Lyon, avec un format original et accessible à tous :
- Natation : 300m à la piscine de l'INSA
- Cyclisme : 7 km sur un parcours du campus, emprunté ensuite par le critérium
- Course à pied : 2,3 km autour du campus
Le format sera un contre-la-montre individuel, suivi de finales en simultanée pour les 12 meilleurs hommes et femmes du prologue. 80 étudiants universitaires (dont 30% d’élèves INSA) et 20 athlètes élites sont attendus pour cette compétition qui servira également de championnat académique en collaboration avec la Ligue AURA de Sport Universitaire.
Critérium cycliste élite : le grand événement de la soirée
En soirée, place au Critérium Cycliste Elite - INSA CRIT RACE, un événement du meilleur niveau amateur cycliste et premier échelon professionnel affilié à la Fédération Française de Cyclisme (FFC). Cette course intense se déroulera sur un parcours court et rapide de 81 km (environ 60 tours de 1,35 km) et verra s’affronter 80 athlètes de niveau national. Des sportifs de haut niveau issus de l’INSA Lyon participeront également à cette course. L’événement promet des moments palpitants et un spectacle grandiose pour tous les spectateurs.
Un programme riche et dynamique
L'événement s’étendra tout au long de la journée avec une série de courses et d'animations.
Tout au long de la manifestation, un village exposants sera installé avec une buvette, des animations, des démonstrations, des produits des partenaires et des stands de restauration, créant une ambiance festive et conviviale. Un affichage des chronos en live sur écran géant permettra à tous de suivre les performances en temps réel.
L’organisation de l’événement repose sur une équipe dynamique et jeune, dirigée par Simon Hue et Pierre Pereira, tous deux étudiants sportifs de haut niveau, accompagnés de 15 personnes pour l’organisation « hard » et soutenus par 60 bénévoles le jour de l’événement. « C’est un évènement unique que nous proposons, car c’est la seule course de la Fédération Française de Cyclisme de ce niveau organisée dans la Métropole de Lyon et il en va de même pour le triathlon ! Notre point fort, c'est de réunir sport de haut niveau et étudiant et de créer du lien entre les deux. Notre évènement est vraiment accessible à toutes et tous ! » souligne Simon Hue, étudiant SHN en cyclisme et président de l’AS Cyclisme INSA Lyon.
Les INSA Tri Crit Races s’annoncent comme un événement incontournable du campus. La fusion de sport de haut niveau et d’étudiants promet un moment unique pour tous les participants et spectateurs, avec une ambiance festive et un public enthousiaste.
Cet événement sera l'occasion idéale de promouvoir la vie associative et sportive du campus INSA Lyon, tout en offrant un spectacle de qualité. À ne pas manquer le 15 mai 2025 !

Sport
Course Croisière Inter INSA - 2C2I
La Course Croisière Inter INSA revient très bientôt !
Pour ceux qui ne connaissent pas, la Course Croisière Inter INSA - 2C2I est un événement inter INSA, ouvert à tous les étudiants des écoles du Groupe INSA et sans distinction de niveau. Il s'agit d'un weekend complet de navigation sur des voiliers dans un cadre magnifique.
Cette année, destination la Trinité-sur-Mer, le 22 et 23 juin 2024.
Le tarif proposé inclut la location des bateaux, ainsi que l'hébergement dès la veille sur les bateaux. Possibilité d'arriver le 21 juin au soir :). Il inclut également les repas pendant tout le weekend, un t-shirt à la couleur de votre école, un éco-cup ainsi que toutes les assurances nécessaires à la pratique sereine de l'activité.
⚠️ Afin de garantir une parité entre les INSA, limitation durant la première phase d'inscription du nombre d'inscrits par INSA. A partir du 26 avril 2024, toutes les places restantes seront disponibles pour tous les INSA sans distinctions.
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Théâtre « Roméo et Juliette » (section Théâtre-études)
From 05 to 08 MayAteliers danse avec la Cie MF
Les 15 et 22 mai 2025
Sport
« La voile et la mer m’ont rapidement confronté aux problématiques environnementales »
Vendée globe, route du rhum, transat Jacques Vabre et recordman du tour du monde en solitaire : avec un palmarès long comme le bras, François Gabart, ingénieur INSA, est l’un des plus grands skippers français. Actuellement en direction de Fort-de-France en Martinique dans le cadre de la transat Jacques Vabre, le Mozart de la voile qui a bouclé le tour du monde en 42 jours est aussi un entrepreneur très engagé dans la recherche d’une mobilité plus durable. Portrait d’un skipper qui entend pratiquer la course au large avec le plus faible impact environnemental.
Rigueur, plan action et mise au point : trois compétences nécessaires au métier de marin… mais aussi à celui d’ingénieur.
« On met souvent en opposition mon diplôme d’ingénieur et mon métier de marin, alors que pour moi, c’est parfaitement complémentaire dans le sens où le métier de marin est en grande partie un métier d’ingénieur. Que ce soit à terre ou sur l’eau, le marin doit traiter un nombre de problématiques qui relèvent de l’ingénierie. (…) Plus jeune, j’aimais la technique et j’étais curieux de comprendre comment fonctionnait le monde. À l’époque où j’étais à l’INSA, je ne savais pas que j’allais faire de la voile mon métier. (…) La voile est un sport mécanique, dont une bonne partie du travail consiste à développer et faire évoluer un bateau. Lorsque j'étais étudiant, le week-end, je bricolais mon bateau en appliquant les théories apprises pendant la semaine. C’était quelque part une application très concrète de mes études. »
Passé par la filière ingénieur entreprendre de l’INSA Lyon, il créait pendant ses études « Mer Concept », l’entreprise qui accompagne encore son activité aujourd’hui.
« L’entrepreneuriat m’intéressait déjà et c’est d’ailleurs une compétence indispensable pour le métier de skipper. On ne devient pas marin en allant sur un bateau avec un CV… Il faut savoir trouver des sponsors et vendre son projet. Quand j’étais à l’INSA, j’ai créé Mer Concept, d’abord comme un outil juridique. Au fil du temps, je me suis aperçu que j’avais constitué une équipe autour de moi. Et puis, on se rend compte qu’une entreprise a une responsabilité sociétale et une responsabilité vis-à-vis des gens qui travaillent dans notre écosystème. Je pense profondément que l’entreprise a un rôle social, sociétal et environnemental à jouer et c’est pour cela que nous sommes devenus une société à mission. (…) Mon métier consiste à utiliser le vent pour se déplacer sur la planète ou battre des records pour mon cas. Je trouvais cela dommage d’utiliser ces compétences pour ne gagner « que des courses », entre guillemets. (…) S’est posé la question suivante : comment faire pour que la course au large puisse aider à faire progresser le monde maritime ? Mer Concept a pour objectif d’amener des transferts technologiques vers le monde maritime pour se déplacer plus efficacement. »
©Guillaume Gatefait
Peut-on être l’un des skippers les plus performants de la compétition et un navigateur écolo ? Pour François Gabart, recherche de performance et réduction de l’impact environnemental ne sont pas inconciliables.
« On a la chance d’utiliser dans 99,9 % du temps le vent qui est une énergie renouvelable pour se déplacer mais il est clair que dans notre activité, la construction de nos bateaux a un impact considérable et direct. Il y a également beaucoup d’impacts secondaires liés à l’évènementiel comme le déplacement du public qui vient au départ d’une course par exemple. Aujourd’hui, on en est qu’au début de cette démarche. Des innovations commencent à se développer comme par exemple les outils de détections d’animaux marins ou l’utilisation du panneau solaire qui s’est bien démocratisée ces dernières années. À mon sens, la révolution du vol [grâce à l’utilisation de foils, NDLR] en course au large est une vraie rupture technologique dans nos bateaux et résulte d’une vraie évolution du bateau. On a essayé de faire mieux avec moins : on essaie de moins frotter dans l’eau, grâce au foil qui surélève le bateau sur le niveau de l’eau. Et j’ai bon espoir que cette révolution soit utilisée à d’autres fins que pour l’unique but de faire de la performance. (…) Sur un bateau, on est sur un système isolé. J’ai découvert la voile très jeune, avec mes parents et j’ai vite compris que si l’éolienne ne tournait pas, il n’y avait pas d’électricité le soir au repas. J’ai aussi pris conscience très jeune de la problématique des déchets car sur un bateau, on doit les stocker jusqu’à la prochaine escale : on s’aperçoit du volume des déchets que l’on génère… La voile, la mer m’a permis d’être confronté aux problématiques environnementales très rapidement. Je crois que le bateau un très bon outil pour comprendre et faire face à ces enjeux (…) »

Vie de campus
Dans les coulisses des 24 heures de l'INSA
À quelques jours de la 48e édition du festival des 24 heures de l’INSA, les équipes « orgas » se pressent pour finaliser l’arrivée de plusieurs milliers de participants. Courses, animations, concerts : l’ambiance folle des « 24 » dépasse depuis bien longtemps les frontières du campus de la Doua. Comment cet évènement est-il devenu aussi populaire, tant auprès des insaliens que des jeunes lyonnais ? « Grâce à l’investissement de ses membres et bénévoles, sans aucun doute », répondraient les orgas impliqués dans la grande aventure. Mais derrière cette grande famille de jeunes gens dévoués à l’organisation d’un des plus grands festivals étudiants de France, se cache une mécanique bien huilée, beaucoup de traditions et une forte culture de la transmission. Immersion au cœur des coulisses des 24 heures de l’INSA.
Qui aurait parié qu’un défi entre deux étudiants lancé il y a presque cinquante ans, deviendrait la coqueluche des festivals étudiants ? Depuis la première course lancée autour des résidences A et B, l’organisation a évolué au cours des dernières décennies ; désormais, près d’une centaine d’étudiants dévoués font vivre le festival des 24 heures de l’INSA, presque tout au long de l’année scolaire. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que devenir « orga » développe le sens de la contribution. « Une fois qu’on est entré dans la machine, on comprend que l’on va œuvrer pour un truc beaucoup plus gros que nous. Dès la première réunion, on s'aperçoit qu’il y a des règles bien précises à suivre, des traditions joyeusement ancrées et un niveau de rigueur très élevé. C’est rodé », explique l’un des membres du bureau actuel. Et pour cause, élaborer un festival accueillant près de 400 coureurs et 10 000 personnes par soir sur un campus, ne se sort pas du chapeau. « Chaque année, les membres du bureau et les organisateurs changent. Il y a quelque chose de très incrémental dans la façon de faire vivre l’association des 24h. Les passations de fin d’année sont primordiales. On se repose sur près de 50 ans d’expérience des anciens organisateurs, car on arrive souvent sans trop rien savoir faire ! Petit à petit, il faut trouver sa place. »
Le recrutement des bénévoles. (©24 heures de l’INSA)
Et pour trouver sa place dans l’organisation « des 24 », il ne faut pas chercher longtemps. Du maniement de la perceuse au développement de logiciels informatiques, en passant par l’art de l’intelligence émotionnelle, « aux 24h », les compétences des futurs ingénieurs sont mises à profit. Ainsi, dix commissions aux noms rocambolesques, sont chargées d’imaginer et mener à bien chaque trait en vue du week-end : la « Decom’ » est chargée de la décoration, les « pédales » sont en charge des courses, la « comsa » des services informatiques… « Le langage des 24h du côté des orgas est parfois un peu hermétique, il faut bien le reconnaître », avoue un membre du bureau. « Mais étonnamment, tout le monde a les mêmes références, on s’en aperçoit dès le premier jour : les membres ont déjà l’impression de se connaître depuis toujours, alors qu’ils se rencontrent pour la première fois ». Les origines de cette culture commune ? Des références transmises par « les anciens, qui parlent souvent plus fort » que les petits nouveaux, précise-t-il.
L’annonce des artistes aux membres est souvent un moment
d’émotion dans la vie de l’association. (©24 heures de l’INSA)
Si les traditions sont si fortes, c’est aussi pour maintenir l’esprit d’équipe et une cohésion au sein des orgas. Pour faire face à la charge de travail et maintenir l’implication des bénévoles tout au long de l’année, des rituels se sont progressivement mis en place. Ainsi, chaque mardi, les commissions se réunissent. Dans le local au pied de la résidence D, les étudiants amassés sur les canapés suivent pieusement le rituel. « Chaque CDC, la chef de com, commence par un bonsoir général. Puis chaque commission a sa petite tradition. Par exemple les chargés des courses doivent littéralement courir autour du bureau avant de débuter chaque assemblée. Et puis, il y a la coutume des surnoms aussi... ». Ainsi, au cœur du folklore « des 24 » : l’usage des pseudos fait loi. Attribués en référence à une anecdote ou une situation vécue, chaque membre se voit prêter un nom de scène dont la signification finit bien souvent emportée par le temps. « Souvent, on connaît plus les gens à travers leur surnom, que leur prénom. Cette tradition est tellement ancrée que même les roadbooks contiennent d’abord les surnoms des gens, puis leurs prénoms ». Sous leurs airs ingénus, ces petits rituels constituent en réalité la base d’une acculturation fondamentale pour la bonne réussite du festival des 24 heures. « Je crois que ces petits rituels ingénus en apparence, permettent aux équipes de faire connaissance et de prendre un peu de recul sur la fastidieuse tâche qu’est l’organisation d’un festival comme les 24 heures, en parallèle d’une formation d’ingénieur. C’est aussi ici que les premiers souvenirs se créent, c’est important », ajoute un membre.
Pendant « la semaine orga », les membres et bénévoles s’activent. (©24 heures de l’INSA)
Et puis lorsque le printemps éclot, la date se rapproche. Alors que le campus se vide pour les vacances de Pâques, les membres organisateurs et les bénévoles engagés se réunissent avant la dernière ligne droite, à l’occasion de « la semaine orga ». Point de repos avant le grand saut. « C’est le moment où l’on donne vie à toutes les idées qui auraient pu germer pendant l’année. On bricole, on peint, on scie, on nettoie, on répare, on affiche dans toute la ville…. Tout devient plus concret et l’excitation monte ! ». Et bricoler sous le soleil d’avril avec ses amis d’école peut parfois donner du vague à l’âme ou susciter une mélancolie heureuse. « Pendant la semaine orga, on voit l’ampleur de ce qu’il est possible de créer ensemble, en seulement quelques mois. Organiser les 24 heures de l’INSA est une aventure unique dans une vie. On peut vivre et ressentir des choses stressantes, joyeuses, émouvantes… Pendant ma première manifestation, l’année dernière, j’ai ressenti une énergie positive que je n’avais jamais ressenti dans ma vie; et j’en suis sortie grandie », confie une membre active.
Chaque année, le visage du campus est transformé
par des structures scéniques impressionnantes. (©Luca Magnin/Graines d’Images)
Début mai, le visage du campus de l’INSA Lyon se verra transformé par les structures scéniques, les barrières et les arches gonflées au départ des courses. À leurs postes, les membres des 24 heures verront leur projet prendre vie. Dans le chalet backline, la centaine de bénévoles et techniciens craindra peut-être les imprévus de dernière minute comme une météo peu clémente, un artiste malade ou même une pandémie mondiale. Mais lorsque les balances retentiront dans les baffles du système son, les cœurs seront remplis d’excitation, d’adrénaline et de joie. Dès le vendredi soir, à 20h00 passées sur la fréquence radio des talkies-walkies, le message sera passé pour annoncer l’entrée des festivaliers. « Message à tous les orgas, ouverture de la zone, bon courage à tous et n’oubliez pas de vous amuser ». À partir de cette minute-là pour les orgas, chaque regard croisé avec l’un de ses pairs ne nécessitera pas de mot. « On se comprend d’un simple regard ».
Les « orgas » posent pour une photo souvenir. (©Luca Magnin/Graines d’Images)

Sport
Cross de l'INSA
Le Cross de l’INSA revient le mercredi 29 mars 2023 sur le campus de la Doua pour sa 27e édition. Au programme : une color run de 2 km, une course loisir de 5 km et une course performance de 10 km.
Le Cross, c’est plus de 400 coureurs, des centaines de spectateurs, des déguisements extravagants, et beaucoup de bonne humeur. Il se déroule en deux temps forts :
- La course folklorique où les déguisements s’enchainent, tous différents les uns des autres. Cette course est une color'run : des poudres multicolores vous attendent pour rendre cette course encore plus folle !
- La course loisir 5 km et performance 10 km, avec un départ simultané Vous pouvez courir en individuel ou monter une équipe sur les 3 courses (déguisement collectif pour la folklo et loisir ou en équipe compet’ pour le 10km).
En parallèle, vous pourrez visiter les stands tenus par de nombreuses associations sur le village coureur.
Restez jusqu’à la fin pour profiter du spectacle sportif et festif des courses, des animations et assister à la remise des récompenses ! Et bien sûr, comme chaque année, des dossards seront tirés au sort à l’arrivée pour gagner de super lots.
Plus qu’à chausser vos baskets, on compte sur vous pour le 29 mars à partir de 18h !
Additional informations
- cross.insa@gmail.com
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10 rue des sports, 69100 Villeurbanne (en face de la piscine universitaire, devant le bâtiment GCU), Campus de la Doua
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Théâtre « Roméo et Juliette » (section Théâtre-études)
From 05 to 08 MayAteliers danse avec la Cie MF
Les 15 et 22 mai 2025
Vie de campus
Que font nos étudiants cet été ?
Les dernières copies sont rendues et les turnes vidées de leurs habitants ; le campus est désormais déserté par les 6 000 étudiants qui le parcourent quotidiennement durant l’année. Nous sommes allés à la rencontre de plusieurs étudiants de l’INSA Lyon pour leur poser la question suivante : « qu’est-ce que vous faites pour les vacances ? ». Au programme : recherche de sens, volonté de réduire son impact environnemental et belles rencontres.
Noëlie vient de passer son échange Erasmus à Trondheim, en Norvège. Étudiante en 4e année de génie énergétique et environnement, elle n’a pas souhaité prendre l’avion pour le trajet retour. Cette jeune fondeuse amatrice de vélo a profité de l’occasion pour vérifier l’adage qui prétend que le chemin est plus important que la destination. « Dès le 22 juillet, je rentrerai en France à vélo, en longeant la côte de la mer Baltique. Cette décision vise à réduire l’impact carbone total de mon échange universitaire, et est en lien avec le PassCarbone mis en place par notre département de formation qui nous incite à calculer notre empreinte sur l’environnement », explique Noëlie Maurin. Désireuse de donner un double sens à son voyage, elle souhaite également partager l’aide reçue sur sa route. « J’aimerais pouvoir transformer chaque coup de pouce en un don à l’association Solidarité Eau Sud qui agit pour le développement de l’accès à une eau de qualité. Ainsi, chaque repas, accueil, aide mécanique ou don financier permettra de soutenir les activités de l’association. » Noëlie a prévu d’arriver à destination en septembre prochain. Avec un calendrier plus large que celui dont elle aurait normalement besoin pour parcourir les 4 000 kilomètres qui la séparent de son arrivée, elle prendra le temps d’aller à la rencontre des gens et espère pouvoir mener des échanges sur les enjeux liés à l’eau.
Noëlie Maurin rentrera de son échange Erasmus à vélo dès le 22 juillet.
Malgré les fortes chaleurs, il semblerait que le trajet « actif » ait le vent en poupe cet été. Dimitri Lazarević, Walid Da Costa, Antoine Sermet, Maximilien Tessier et Benjamin Marre ont eux aussi été séduits par l’idée de la traversée à faible impact. Avec leur projet intitulé « la course pour le climat », les élèves-ingénieurs ont traversé la France, de Lyon à Paris, avec une ambition : militer pour la nécessité de changer de modèle de société tout en présentant des alternatives de vie durables et souhaitables pour l’avenir de la planète. Dès le 20 juin, le petit peloton de coureurs et cyclistes, a pris le temps du voyage pour aiguiser ses réflexions personnelles et collectives sur la question du climat. « Sur le trajet, nous avons été accueillis par des mairies, des campings et des particuliers sensibles à notre cause. Ce fut l’occasion de dialoguer mais aussi de réfléchir à nos perceptions et nos ressentis sur le sujet. Nous avons publié plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux qui font office de carnets de voyage, où l’on aborde autant nos petites galères techniques que des vrais sujets de fond. Cela nous a permis de partager les idées associées à notre aventure plus largement possible », explique Dimitri Lazarevic, porteur du projet. Rejoints par d’autres courageuses et courageux sur le trajet, les étudiants de génie civil et urbanisme sont arrivés 17 jours plus tard à la capitale, accueillis par la directrice de l’Académie du Climat et un adjoint à la mairie de Paris chargé de l’écologie et de l’énergie.
L’équipe étudiante de la « course pour le climat » arrivée
à Souppes sur Loing (Seine-et-Marne) pour leur 14e étape.
Pour les basketteuses de l’INSA Lyon, l’été 2022 sera l’occasion d’enfin participer aux EUSA Games 2022, en Pologne, une compétition reportée depuis la crise sanitaire. Qualifiées en 2019, les joueuses, vice-championnes de France de basket universitaire, n’avaient pas encore eu l’occasion d’affronter leurs homologues européennes. Leur coach et directrice du centre des sports de l’INSA Lyon, Caroline Bessac est admirative et fière de son équipe. « Notre école peut compter sur de nombreux champions en sport individuel mais il est assez rare qu’une équipe soit qualifiée à un tel niveau de compétition en sport collectif. Pour se hisser à cette qualification, nous avons dû nous mesurer à des équipes universitaires de grande taille. Malgré la crise sanitaire, la situation internationale et l’évolution des parcours personnels de chacune, nous avons réussi à nous retrouver à Lodz. Désormais, l’objectif est d’aller le plus loin possible dans la compétition. » Objectif : championnes de l’EUSA 2022 donc, pour les basketteuses insaliennes qui espèrent pouvoir fêter leur victoire à leur retour sur le campus insalien, après le 31 juillet.
L’équipe de basket féminin lors d'un stage de préparation physique aux Saisies.
Côté campus, Ariane Desclaux, élève-ingénieure en 4e année de génie industriel, a décidé de consacrer une partie de son été à accueillir ses nouveaux camarades arrivant à l’INSA. Coordinatrice des écoles d’été, elle veillera durant le mois d’août à ce que chacun des nouveaux arrivants soit bien installé. « Je devrais m’assurer que tout soit prêt, que tout le monde ait les bonnes infos et qu’aucun détail ne soit négligé ! », explique-t-elle. L’école d’été accueillera ainsi les étudiants étrangers, les élèves de la formation active en sciences et les admis directs en deuxième année. En journée, des cours de FLE pour les étudiants internationaux, des mathématiques, des sciences élargies et un module « diversité ». « En plus de ce programme pédagogique, les équipes du BdE proposeront une activité chaque soir et week-end. Du sport, des jeux de société, des quizz, des buffets, des séjours à thèmes… L’idée est de ne laisser personne de côté, tout en faisant vivre le campus souvent vide à cette époque de l’année ». Ce job étudiant a un sens tout particulier pour Ariane, qui originaire de l’île de la Réunion, se souvient de ses premières semaines à l’INSA Lyon. « J’ai moi-même eu l’occasion de participer à l’école d’été lorsque je suis arrivée sur le campus alors je sais ce que c’est que d’arriver pour plusieurs années dans un endroit qui se trouve loin de chez soi ! Je veux faire au mieux pour que chacun se sente bien dans son nouvel environnement et puisse attaquer la rentrée en beauté », conclut Ariane.
L’école d’été de l’année 2021-2022

Vie de campus
Les 24 heures de l’INSA : 50 ans de courses
L’ambiance folle de son festival musical a dépassé les frontières du campus de La Doua il y a bien des années. Les 24 heures de l’INSA, dont les courses, concerts, animations accueillent près de 10 000 personnes par soir, chaque année, sont nées d’un pari lancé entre des élèves-ingénieurs : qui fera le plus grand nombre de tours à vélo entre les résidences A et B, en 24 heures ? C’était il y a tout juste 50 ans.
« Pourquoi les 24h sont-elles devenues aussi populaires ? », questionne réthoriquement Raymond Hamelin, directeur de l’INSA de 1974 à 1991 dans un courrier de remerciements 1 adressé au bureau étudiant organisateur. « Sans doute parce que l’effort demandé aux concurrents n’est pas banal et que l’exploit sportif fascine. Sans doute aussi parce qu’autour de la course cycliste s’est développée année après année, un folklore sympathique où chacun trouve plaisir et détente. (…) Merci aux coureurs qui perpétuent une tradition déjà longue dans laquelle l’INSA aime se retrouver : effort et humour. »
L’idée naît d’un pari un peu fou entre quelques élèves-ingénieurs de l’INSA Lyon : tourner à bicyclette pendant 24 heures, autour des résidences A et B. Dans les cartons d’archivage, entre quelques courriers et dossiers de sécurité datés, on relève la toute première trace de la naissance administrative de la course. En 1972, quelques jours avant le premier coup de sifflet de la compétition, Jean-Claude M., Claude M. et Jean-Paul K. adressaient une lettre poliment manuscrite au secrétaire général de l’établissement avec un objectif affiché : « Nous proposons d’organiser une course cycliste (…) pour créer une ambiance sympathique et clore l’année scolaire ». Il n’est nul besoin de préciser pour la suite de l’histoire que l’objectif de sympathie avait été rempli : l’enthousiasme de la première édition est si fort que la compétition « mi- compétitive, mi- folklorique » est reconduite l’année suivante, signant les prémices de celles que l’on appelle communément, « les 24 ».
La « course sérieuse » dans les années 1980 (Fonds d’archives personnel de C. Olagnon)
Dès lors, le règlement pose les conditions : la course d’endurance prend place sur un circuit de 3 kilomètres et le but est de faire le plus grand nombre de tours de piste à vélo, sur les heures imparties. Sur le terrain plat du campus de La Doua, les « concurrents » avancent en équipe ou en solitaire, sur leur propre matériel roulant. Le classement est alors fait sur différentes catégories : « les sérieux », « les vétérans », « les folklos », « les tandems » et « les solitaires ».
La « course folklo » dans les années 1980 (fonds d’archives personnel de C. Olagnon)
La « course sérieuse », reste donc l’originale, celle que l’on parcourt pour gagner. Par opposition, « la course folklorique » est celle pour ceux qui, à la performance kilométrique, préfèrent l’originalité vestimentaire et les élucubrations créatives. Dans un article en 1985, Lyon Matin décrivait la scène dont un reporter local avait certainement été témoin la veille : « engins bizarroïdes, mus par la seule force musculaire, telle est la définition de ces véhicules issus tout droit de l’imagination de bricoleurs talentueux 2 ». C’est ainsi que baignoires et autres télécabines de skis sur roues arpentaient les rues du campus transformées pour l’occasion. Les « concurrents folklos » étaient-ils aussi endurants que les « cyclistes sérieux » ? Aucune archive documentaire n’a pu l’affirmer jusqu’ici, mais il est une certitude que les membres des deux camps livrent, encore aujourd’hui autant de gouttes de sueurs, expérimentent quelques inévitables gamelles et reçoivent les vigoureux encouragements de la part des spectateurs étudiants et villeurbannais présents le long de la ligne. Un peu plus tard, les courses se diversifient : course à pied, triathlon, roller ou même natation. Tout est prétexte à la compétition pourvu qu’elle soit de bonne guerre.
Tract publicitaire des 24 heures de l’INSA Lyon de 1984 (Fonds d’archives de l’INSA Lyon)
Le sens de la fête. Dans un journal de bord rédigé par un étudiant dans les années 1980, il est décrit3 : « la course sert de prétexte à de nombreuses autres activités, comme des tournois de water-polo, du rugby, des joutes nautiques, mais aussi des concerts de jazz et de rock qui viennent animer le campus. (…) Il y a même des concours de danse pour gagner une bouteille de mousseux. »
Parmi les animations destinées à soutenir les coureurs, chaque année a son lot d’activités : expositions, cinéma de plein air, concours de lancer d’œufs (1983), trial acrobatique (1984), soirée dansante au double mixte (années 1990), baptême de l’air en montgolfière ou descente en rappel (1991) ... La programmation n’avait de limites que l’imagination des élèves-ingénieurs, les moyens techniques de leur époque et l’inévitable accord préalable de l’administration de l’établissement. L’évènement « qui ne laisse pas de répit », a pourtant eu une animation récurrente, ayant eu de longues années de vie : la soupe à l’oignon servie le dimanche matin à 5 heures offrait de quoi réchauffer les cyclistes sérieux et les âmes -encore- éveillées.
La musique est intégrée à l’évènement dès les débuts en 1972, d’abord sur la ligne d’arrivée de la course et l’amphithéâtre de la Rotonde puis sur un podium et un chapiteau jusqu’en 1998 où les musiciens jouent désormais sur une scène métallique extérieure. Ce dernier dispositif de scène, doublé de la notoriété de la course et l’arrivée du tramway sur le campus en 2001, a certainement donné aux 24h, la tournure qu’on leur connaît aujourd’hui. Si l’esprit des courses toujours très présent, continue d’attirer des cyclistes avides de challenge, les 24 heures attirent un public de plus en plus nombreux et qui dépasse largement les frontières de l’INSA autant pour ses animations que ses concerts. Avec des têtes d’affiches importantes depuis le début des années 2000, chaque édition démontre une étonnante synergie mettant en phase les associations INSA, les administrations, les pouvoirs publics locaux et les entreprises partenaires. Les modalités d’organisation ont connu des évolutions mais le festival des 24 heures continue d’agir comme un outil d’ouverture du campus sur la ville ; Comme Lyon Matin l'a écrit en 1985 les 24 heures de l’INSA sont « l’un des rendez-vous les plus importants de l’année, aussi bien pour les étudiants que pour Villeurbanne ».
Le départ de la course des 24h en 2014 (M.B./Graines d’images)
Un véhicule de la course folklo 24h en 2019 (A.Dufeuil/Graines d’images)

Programmation : https://www.24heures.org/artistes/
Concerts solidaires (gratuit)
Le dimanche 22 mai, les 24 heures de l’INSA, le Crédit Mutuel, le Ninkasi, l’association Un Doua de Jazz, la Fondation INSA Lyon et Habitat Humanisme vous proposent de groover solidaire à travers une programmation jazz. Cette soirée, au profit du Collectif de Solidarité Étudiante, permettra de récolter des dons pour lutter contre la précarité étudiante.
Plus d’informations : https://www.24heures.org/concert-solidaire/
[1] Courrier de Raymond Hamelin au « Club des 24 heures de l’INSA », en 1986. (Fonds d’archives de l’INSA Lyon)
[2] Lyon Matin, 9 mai 1985
[3] « Galère d’un journal de bord », note manuscrite reliée, écrite par un certain surnommé « Sancho ». Il explique que la note était dédiée à F. Maupas, alors son enseignant en psychologie (environ 1980). (Fonds d’archives de l’INSA Lyon)