Research

19 Mar
19/Mar/2024

Research

« La parité n’est pas encore atteinte mais nous menons des actions pour valoriser les carrières scientifiques »

Marie Curie, Ada Lovelace, Émilie du Châtelet, Eunice Foote, Katherine Johnson ou Rosalind Franklin… Ces grandes figures ont contribué dans leurs domaines respectifs, à faire avancer la connaissance scientifique. Les femmes scientifiques ayant contribué aux grandes avancées de la science sont nombreuses. Pourtant, leurs noms résonnent peu dans la mémoire collective. Mais surtout leur place a été chaotique à prendre. La journée des droits des femmes le 8 mars dernier donne l’occasion de s’interroger sur l’évolution de la mixité dans les sciences et la recherche. Regards croisés avec la directrice de la Recherche et de la Valorisation, et quatre directrices de laboratoire de l'INSA Lyon. 

« Il est plus facile de désagréger un atome qu'un préjugé ! »1

Les stéréotypes de genre ont la peau dure. Une étude menée par des scientifiques du Laboratoire de Psychologie Sociale et Cognitive (CNRS/Université Clermont Auvergne), du Laboratoire de Psychologie Cognitive (CNRS/Aix-Marseille Université), et de l’Université de British Columbia (Canada), en 2019, a démontré que le concept de science demeure beaucoup plus fortement associé au masculin qu’au féminin dans les esprits2. Ce biais automatique, déjà identifié dans la population générale, est aussi présent chez la plupart des scientifiques sans que les intéressés n’en aient forcément conscience. Est-ce dû à un manque de représentations culturelles ? Car avec le prisme recherche, on imagine tout de suite le savant fou avec ses cheveux blancs et sa barbe, ou désormais le geek ou le nerd pour les sciences qui ont trait à l’informatique. « Et pourtant, les politiques se sont emparés de ce sujet depuis plus de 20 ans. Une mission pour la parité en sciences et en technologie a été créée en France, la Commission européenne a donné des directives concernant la représentativité des femmes dans les hautes instances, les Nations Unies ont proclamé le 11 février comme Journée internationale des femmes et des filles de science afin de donner un espace médiatique et une visibilité aux femmes, la parité est devenue priorité du quinquennat du gouvernement… Cependant, beaucoup de choses se jouent au quotidien dans les familles où le rôle et la place de la femme sont souvent inscrits dans les non-dits » souligne Marie-Christine Baietto, Directrice de la Recherche et de la Valorisation à l’INSA Lyon. En retraçant la place des femmes dans les sciences tout au long de l’Histoire, on s’aperçoit qu’elles ont longtemps, comme pour tout ce qui a trait à la connaissance, été exclues3. « Exclues, spoliées ou effacées de leurs travaux ! Il y a d’ailleurs un terme pour cela : l’effet Matilda ! », commente Marie-Christine Baietto. 


« L’esprit n’a point de sexe »4 

Le temps de l’exclusion est pourtant révolu. Aujourd’hui, les jeunes femmes excellent dans leurs études. En 2021, la proportion de lauréates au baccalauréat est supérieure de dix points à celle des garçonsavec un taux de 47 % de filles dans les études scientifiques6. À l'université, les femmes représentent 56 % des étudiants, mais seulement 31 % en sciences fondamentales. Toutes formations confondues, la part des femmes diplômées d'un titre d'ingénieur en 2020 est seulement de 28 % et en 10 ans cette part n’a progressé que de 2 points. En 2019, 39 % des enseignants-chercheurs titulaires dans la filière universitaire sont des femmes. Elles représentent 63 % des enseignants-chercheurs titulaires dans les disciplines des langues et littératures et seulement 19 % dans celles des sciences de l'ingénieur. En 2017, dans le domaine des mathématiques et de l'informatique, 15 % des chercheurs sont des femmes7.

« Les compétences et les qualités ne sont pas valorisées de la même manière selon que l’on soit une fille ou un garçon. De plus, les filles ont tendance à opérer leurs choix d’orientation sur des critères de responsabilité sociétale. Cela induit que les filles ont plus de difficultés à choisir des filières scientifiques qui sont plus caractérisées comme “masculine”. On constate que les jeunes femmes s’orientent plus vers des domaines qui ont trait au vivant : médecine, biologie, agronomie, vétérinaire. Les facultés de médecine et les grandes écoles d’agronomie ont actuellement des taux de filles supérieurs à ceux des garçons », explique Valérie Sartre, Professeure des Universités, Directrice du Centre d’Énergétique et de Thermique de Lyon (CETHIL). Ainsi, le choix d’orientation pour les jeunes femmes serait biaisé.


Chercheur recherche la parité

Et dans la recherche ? Dans la majorité des entités de recherche, scientifiques ou techniques, la part des femmes augmente significativement d'année en année. Et l’INSA Lyon n’est pas en reste : on estime à 32 % le nombre de femmes qui travaillent dans la recherche9. Mais les choses n’évoluent pas de la même manière dans toutes les branches scientifiques. « À mon arrivée en 1986 en tant que doctorante au LMC (laboratoire de mécanique des contacts, aujourd’hui le LaMCoS), nous étions deux doctorantes », se souvient Marie-Christine Baietto. « De mon côté, quand je suis arrivée au laboratoire, en 1990, nous étions trois femmes. Aujourd’hui, nous sommes quatre dans une équipe de 33 chercheurs », souligne Valérie Sartre pour le CETHIL. « Bien que les jeunes femmes soient bien représentées dans la population de nos doctorants (37 % en 2024), le nombre de chercheuses n’évolue quasiment pas dans notre laboratoire ».

« Au contraire, dans notre laboratoire, les choses évoluent », poursuit Federica Calevro, Directrice de Recherche INRAE et Directrice du laboratoire Biologie fonctionnelle, insectes et interactions (BF2i). « À mon arrivée au BF2i, en 2001, j’étais la seule maîtresse de conférences sur douze chercheurs et enseignants-chercheurs. Je suis aussi la première DR et Directrice d’Unité femme au BF2i en 64 ans d’existence. Aujourd’hui, nous sommes 4 femmes pour un total de 10 chercheurs et enseignants-chercheurs, et notre comité de direction compte trois femmes sur quatre membres. Je suis persuadée que le recrutement de femmes a un effet levier pour d’autres recrutements féminins ».

Au laboratoire Ingénierie des Matériaux Polymères (IMP) avec à sa tête Jannick Rumeau, la proportion de femmes chercheuses est de 29 % : « Aujourd'hui, ce sont 15 femmes sur les 51 chercheurs/enseignants chercheurs que compte le laboratoire. Et sur les 15 chercheuses-enseignantes et chercheuses, 7 sont professeur ou DR CNRS. Nous sommes maintenant 4 femmes professeurs, mais nous sommes restées 2 pendant très longtemps. Je suis bien sûr la première directrice de l'IMP et au comité de direction de l'IMP, nous sommes 3, dont deux femmes : j'ai un adjoint et une adjointe ».

« La parité n’est pas encore atteinte, mais nous menons des actions pour valoriser les carrières scientifiques. Il me semble important d’encourager les jeunes femmes à postuler sur des postes de professeur sans auto-censure, à se positionner sur des postes de responsable d’équipe, de directrice adjointe d’unité et de directrice d’unité. Une femme a toutes les qualités et compétences pour occuper ces fonctions. J’ai ainsi demandé, par exemple, de veiller à la parité quand cela est possible dans les équipes de direction des laboratoires de l’INSA Lyon. Nous essayons aussi grâce aux dispositifs récemment mis en place, la promotion locale, de promouvoir des femmes à des postes de professeures » formalise Marie-Christine Baietto. 

Aujourd’hui, à l’INSA Lyon, nous comptons 4 Directrices d’Unité et 7 Directrices d’Unité Adjointes, soit 11 femmes à des postes de direction de laboratoires pour nos 22 laboratoires, et 26 responsables ou responsables adjointes d’équipes sur les 80 équipes composant ces laboratoires. « Il y a encore beaucoup à faire, néanmoins ces chiffres sont très positifs », commente Marie-Christine Baietto.   

 

Échecs en Maths 

« Lorsque j’ai commencé ma thèse, en 1995, j’ai beaucoup entendu dire à propos de la place des femmes dans la recherche en mathématiques “ça s’arrange“. J’ai pris cela comme un encouragement et j’ai trouvé que c’était positif. Malheureusement, le constat, presque 30 ans plus tard, est que la situation n'évolue que très lentement, trop lentement », nous fait part Véronique Maume-Deschamps, Directrice de l'Institut Camille Jordan. Le pourcentage de femmes professeures des universités en mathématiques est passé de 11 % en 2013 à 13,5 % en 2021 ; celui des femmes maîtresses de conférences en mathématiques de 26,6 % en 2023 à 27,5 % en 2021. La situation est même critique en « mathématiques fondamentales » où la proportion de femmes est passée de 6,7 % en 2013 à 6,5 % en 2020 et 7,2 % en 2021. Pourtant, depuis 30 ans, de nombreuses actions ont été menées10.

« Nous devons reconnaître qu’elles n’ont pas produit leurs effets. Sans une très forte volonté politique, je crains que dans 20 ans, nous fassions le même constat. Il faut d’abord « aller chercher les femmes » : solliciter des candidatures féminines, les encourager à faire des thèses de mathématiques, les inviter à des conférences et des séminaires. Les viviers de femmes existent pour le moment, mais nous constatons que les femmes sont moins souvent candidates que les hommes. Au-delà de l’incitatif, probablement que pour une phase transitoire, il faudrait des mesures actives », continue Véronique Maume-Deschamps, « comme attribuer des bourses de master de mathématiques pour les femmes comme ce qui est proposé par la Fondation Mathématique Jacques Hadamard, proposer des candidatures prioritaires pour les femmes sur les concours d’enseignantes-chercheuses comme cela est fait dans certaines universités étrangères11, avoir des objectifs contraignants de femmes en option mathématiques et mathématiques expertes dans les lycées ; ; attribuer des bourses d’études pour les femmes en sciences dès le lycée pour retrouver et dépasser les effectifs de 2019 de femmes formées en mathématiques au lycée. Ces effectifs ont dramatiquement chuté avec la réforme du lycée ». Car ce manque de féminisation dans les mathématiques fondamentales aura forcément des conséquences. 


Ne pas être absente de l’équation

Les femmes sont plus présentes dans les domaines scientifiques liés au soin comme la médecine par exemple, alors que les hommes le sont plutôt dans les domaines comme la robotique, les mathématiques, le numérique ou encore la physique des hautes énergies12. Sur 115 disciplines scientifiques, 85 d’entre elles sont majoritairement dominées par les hommes13. Elles restent encore peu présentes en sciences, particulièrement en mathématiques et en physique ou encore en astrophysique. Et pourtant, le regard des femmes est primordial sur ces sujets. À titre d’exemple, dans l’intelligence artificielle, une vision du monde exclusivement masculine peut engendrer des biais sexistes dans les algorithmes. Ainsi, on constate que les logiciels de reconnaissance faciale, développés majoritairement par des hommes, sont plus performants pour faire la différence entre des visages d’hommes qu’entre des visages de femmes. Leur absence impacte nécessairement la performance des recherches, mais également notre vision de la société.

« La mixité a forcément des impacts positifs dans les recherches et la science en général. Je le constate tous les jours dans notre pratique scientifique : plus les équipes sont diversifiées, avec des hommes et des femmes, des scientifiques plus jeunes et moins jeunes, issus de différents horizons, cultures et formations, plus elles s'enrichissent et progressent par le partage des idées, des points de vue, et des ressentis… Le travail collectif sur l’ensemble des domaines fait avancer la recherche », assure Marie-Christine Baietto. 


Lever les barrières 

Pendant longtemps, les carrières scientifiques étaient réservées aux hommes, trop contraignantes avec une vie de famille. « Lorsque je suis arrivée au laboratoire, nous ne devions pas compter nos heures… Plus tard, j’ai demandé un temps partiel pour m’occuper de mes enfants, c’était la première fois qu’on faisait cette demande dans le laboratoire », se souvient Valérie Sartre. Aujourd’hui, les femmes peuvent exercer dans la recherche, sans craindre pour leur équilibre vie professionnelle et vie de famille. Plusieurs schémas Directeur ont été mis en place.  
La compétence est encore aujourd’hui une barrière à lever : « Les femmes souffrent souvent du syndrome de l’imposteur. Je pense que cela est en partie lié au fait que la société est souvent plus critique envers les femmes qu’envers les hommes. Et la conséquence est qu’elles peuvent ne pas se sentir à la hauteur », remarque Federica Calevro.


La mixité au service du collectif 

« Dans une équipe aussi c’est primordial d’avoir une mixité. Cela nourrit nos échanges et nos regards. Chacune et chacun apporte son vécu et ses compétences, ses qualités. C’est comme cela qu’on avance, qu’on atteint la réussite. La mixité aide aussi dans la gestion RH, car on a souvent besoin de visions très différentes pour assister les collègues en difficulté, ou résoudre un litige. En travaillant en binôme avec des hommes à la direction de mon labo (le Directeur d’Unité dont j’étais la Directrice d’Unité Adjointe, ou le Directeur d’Unité Adjoint actuel de mon labo), j’ai pu voir comment on se complète, on se tempère, on arrive à se mettre des limites réciproquement, et ça marche », assure Federica Calevro.

« La diversité a du bon ! En tant que chercheuse, j'ai toujours apprécié de travailler avec des hommes. Pour moi, la difficulté d'interagir avec l'autre ne relève pas d'une différence de sexe, de couleur ou de nationalité mais celle de ne pas partager les mêmes valeurs. Peu m'importe que mon collaborateur soit fille ou garçon ou non genré, du moment que nos valeurs sont communes. Mais force est de constater les chiffres. Et de se dire qu'il y a de l'autocensure », complète Jannick Rumeau. 


Éviter l'auto-censure

Les femmes sont proportionnellement moins nombreuses dans le métier de chercheuse (29 %) que dans les professions de soutien à la recherche (42 %). Et lorsqu’on s’intéresse aux postes à responsabilité le chiffre est assez bas. « Je ne pensais pas que j’étais capable de prendre des fonctions de direction », commente Valérie Sartre « C’est grâce au soutien d’une autre femme, Marie-Christine Baietto, que j’ai franchi le pas de candidater à cette fonction ». Car pour prendre des fonctions de direction, il faut avoir bien évolué dans sa carrière. Pour la direction d’un laboratoire, par exemple, cela correspond à avoir déjà été promu dans le corps des Professeurs des universités ou Directeur de recherche. Et les femmes sont souvent moins nombreuses dans ces corps.

« De mon côté, lorsque je pose la question concernant des prises de fonction à responsabilité à des collègues d’autres laboratoires, alors qu’elles auraient les capacités pour diriger une structure, je constate qu'elles s'autocensurent. Elles pensent, à raison, qu’elles seront soumises à une pression supérieure que leurs collègues hommes, en recouvrant des fonctions de direction. Une femme se doit d’être compétente et organisée, il y a rarement la place pour une erreur, pour un faux pas, pour un moment de fatigue. Elles seront aussi critiquées plus facilement lors de leur prise de parole. Dans le cas d’une discussion, je vois encore des hommes couper la parole aux femmes, lever la voix pour couvrir leur voix. Je pense que certains ne s’en rendent même pas compte. Cela peut décourager les collègues » nous partage Federica Calevro. 

 

L’importance du Rôle modèle

Dès le plus jeune âge, il faut sensibiliser et montrer aux jeunes filles qu’elles peuvent embrasser une carrière scientifique. « D’ailleurs, je suis souvent intervenue pour présenter mon parcours au sein des lycées afin de témoigner de la possibilité d’être chercheuse, femme et mère » fait part Marie-Christine Baietto. « Les femmes, mais également les personnes issues de milieux sociaux moins favorisés, ne devraient pas s’exclure automatiquement des parcours scientifiques prestigieux » nous rappelle Valérie Sartre. « Il manque une représentativité pour encourager les profils compétents à embrasser une carrière scientifique ». Une partie se joue dès l’enfance et une autre au sein même de l’INSA. « Le fait que la Direction de la Recherche INSA soit assurée par une femme, qui est largement reconnue pour ses compétences et ses qualités à prendre des décisions, a un effet positif sur les motivations des jeunes chercheuses et enseignantes-chercheuses à prendre des responsabilités. Nous voyons en Marie-Christine un exemple très positif de réussite féminine » complète Federica Calevro.  


Plus largement, ce problème de représentativité, même si cela évolue, se retrouve dans les prises de parole médiatique. Les hommes occupent beaucoup plus cet espace. Certaines études, notamment celle de l’Observatoire des inégalités, confirment que les femmes sont présentes dans une bien moindre proportion que les hommes, qui dominent. Globalement, les hommes sont plus souvent invités par les journaux, on retrouve plus d’articles publiés par des hommes que par des femmes et celles-ci sont également beaucoup moins citées que les hommes. Et cela n’aidera pas à se débarrasser de notre savant fou… « Alors oui, il faut continuer à se battre en science et en recherche pour la génération suivante », conclut Jannick Rumeau.

 

L’INSA Lyon a fait de l'égalité professionnelle un engagement fort. Sa démarche repose sur trois piliers : favoriser la mixité dans les métiers, appliquer le principe d'égalité de rémunération et d'évolution professionnelle entre les hommes et les femmes, enfin favoriser et promouvoir la conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle pour chaque salariée et salarié. 

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[1] Aphorisme attribué à Albert Einstein – dont on se questionne aujourd’hui sur le rôle de sa femme dans ses recherches. 
[2] Cette étude montre que, de la physique des particules aux sciences sociales, les scientifiques, hommes et femmes, associent pour la plupart « science » et « masculin » dans leur mémoire sémantique (la mémoire des concepts et des mots). Ce stéréotype est implicite, c’est-à-dire que, le plus souvent, il n’est pas détectable au niveau du discours. Et il est équivalent à celui observé dans la population générale. Et ce biais influence les jurys. 
[3] Au Moyen Âge, la religion et la culture empêchent l’éducation et la participation des femmes dans les sciences. 
[4] Citation du philosophe Poullain de la Barre (1647-1723), ardent défenseur de la cause féminine. 
[5] Sources : MESRI - État de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation en France n°16
88 % contre 78 % . En 2019, avant la réforme du baccalauréat, elles étaient 47,5% en filière scientifique. En 2021, plus que 44,7% suivent un parcours scientifique au lycée.
[6] À nuancer avec la mise en place du nouveau baccalauréat. Les derniers chiffres concernant la nouvelle réforme montrent un net recul de la parité dans les matières scientifiques, surtout les maths.
[7] Discours : Frédérique Vidal rappelle son engagement pour favoriser la place des femmes dans les filières scientifiques
[8] À retrouver : Pourquoi les filles sont-elles toujours minoritaires dans les écoles d’ingénieurs ?
[9] Moyenne CNRS 34, 4 % en 2021 contre. 30,6% en 2001
[10] CNRS Mathématiques :Effectifs permanents en mathématiques produit
L’association : « Femmes & Mathématiques 
[11] Par exemple l’université technologique de Eindhoven, sur certains postes, pendant six mois, a mis un système où seules les femmes peuvent candidater, si à l’issue des six mois le poste n’est pas pourvu, les candidatures sont ouvertes à tous et toutes.
[12] Rapport 2020 – MESRI- Indépendamment de leur secteur d’emploi, public ou privé, le rapport femmes-hommes diffère principalement par le domaine de recherche. La parité est acquise dans les domaines de la santé et de la chimie, débouchés de disciplines de formation où la proportion de femmes est élevée. En revanche, la parité reste très éloignée dans l’aérospatial, l’énergie nucléaire et les technologies du transport et du numérique.
[13] Étude menée par l’université de Melbourne.