Energie

04 Nov
04/11/2021 14:00

Sciences & Société

Cérémonie de remise du 4e prix de thèse de l'INSA Lyon

Un évènement organisé par le département FEDORA (Formation par la Recherche et Études Doctorales) afin de récompenser les meilleurs travaux doctoraux de l’INSA Lyon.

Les lauréats 2021 :

Santé Globale et Bio-ingenierie
Nellie Della Schiava

Information et Sociétés Numériques
Jordan Bouaziz

Environnement : Milieux Naturels Industriels et Urbains
Géraldine Cabrera

Transport : Structures, infrastructures et Mobilités
Alice Dinsenmeyer

Energie pour un Développement Durable
Giulia Lombardi

24 Sep
24/Sep/2020

Formation

Educating all students in climate-energy issues: INSA Group opens a partnership with The Shift Project NGO

The Shift Project, a think tank recognised for its expertise on climate-energy issues, and that works in favour of a ‘post-carbon’ economy, will support INSA Group institutions in their project to educate all their students on these issues. Interview with Nicolas Freud, spokesman for the ClimatSup project and pilot of the education development project at INSA Lyon.

What can you tell us about the INSA ClimatSup project, and what will it bring to INSA Lyon education?

INSA Lyon has been in regular contact with The Shift Project since the latter began its work on higher education (see, in particular, the report ‘Mobilising higher education for climate’, published in March 2019). We could see that we shared the view that all students should be educated on climate-energy issues. We then thought that The Shift Project could help us to conduct our education development project on these topics by providing us with methodological support and expertise on a scientific and technical level. It is this that gave rise to the Climatsup project, now in operation at the INSA Group level, which should help us to develop a coherent education programme on the climate-energy topic, within the more global framework of the education development project outlined by the institution's Board of Directors. 

Isn't there a risk in associating with The Shift Project, whose proposals can sometimes appear controversial? 

The Shift Project bases its proposals on the diagnosis of the scientific community, which clearly establishes the need to decarbonise human activities in order to limit global warming. It is always guided in its approach by the demand for scientific rigour. It is quite legitimate, however, that its proposals should provoke debate, as the problems to be solved to tackle climate change and achieve energy transition are challenging our habits in all areas. INSA Lyon believes that all its students must be educated on these issues, and must be actors in current and future transformations. Even though these are extremely complex subjects, the engineers we educate can and must contribute to informing debates and decision-making, in particular by providing their scientific and technical expertise (which is essential, for example, so as not to get the order of magnitude wrong when looking for solutions). The experience with The Shift Project will be very interesting to help us move forward on these issues.

INSA Lyon is a driving force for the development of its education, in line with key societal and environmental issues. Is this a strategic priority for the institution? 

Yes, absolutely. INSA Lyon has recognised the fact that key societal and environmental issues must play a central role in education. Now that the education policy stage has been completed (with the Board of Directors voting on two framework notes in 2019-20), the school is now entering the more operational phase of building future education models, which will be offered to new students from the start of the 2021 academic year. It is a complex project, but we are happy to be, among the Grandes Ecoles, one of the most involved actors in this transformation, which has become particularly urgent.

 

Find out more about the education development project =Resilient #7 - 14 May, 2020
 

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23 Apr
23/Apr/2020

INSA Lyon

L’INSA Lyon toujours plus investi dans le développement durable

Le Times Higher Education a publié hier, mercredi 22 avril, la deuxième édition de son classement mondial dédié à la performance des établissements d’enseignement supérieur en matière de développement durable et de responsabilité sociétale. L’INSA Lyon se classe parmi les 200 meilleures universités mondiales ayant un impact positif sur la société et décroche la 5e place ex-aequo des institutions françaises*. Un rang remarquable pour un établissement engagé de longue date sur ces problématiques. Interview avec Nicolas Gaillard, directeur adjoint en charge du développement durable.

Avec sa 54e place mondiale sur la thématique « Énergie propre et abordable » et sa 70e place sur la thématique « Villes et communautés durables », l’INSA sort son épingle du jeu sur l’énergie et la durabilité. Qu’en est-il vraiment ?
En matière d’énergie, l’établissement se mobilise depuis de nombreuses années pour définir une trajectoire de transition énergétique et écologique. L’efficacité énergétique du patrimoine immobilier et le développement des énergies renouvelables sont en effet des axes prioritaires, au même titre que la réduction des impacts environnementaux liés à la gestion de l’eau, de la biodiversité et des espaces verts. 
Nous avons mis en place cet engagement au service de la durabilité depuis de nombreuses années, en instaurant notamment un bilan des émissions de gaz à effet de serre depuis 2009, associé à un plan d’actions en réduction et en compensation. Nous avons également réalisé, en 2016, un diagnostic complet des aspects énergétiques et écologiques.
Avec les programmes de travaux de l'opération Lyon Cité Campus, qui visent à réhabiliter les bâtiments de notre campus, sont intégrées des exigences environnementales fortes, fondées sur des cibles de performances Haute Qualité Environnementale. Il faut savoir, par exemple, que les façades structurelles ont été réhabilitées avec un matériau bio-sourcé, le bois, remplaçant en partie les anciens éléments en aluminium. Toutefois, le nouveau parement est resté en aluminium pour respecter le choix de l’architecte Jean Prouvé. 
Cet intérêt pour le patrimoine historique est d’ailleurs l’un des éléments qui expliquent notre bon classement dans la partie « Villes et communautés durables ». Nous sommes en effet attachés à la préservation du patrimoine historique et culturel, et notre campus en témoigne. C’est un campus ouvert sur la ville, avec des espaces verts et des espaces culturels dynamiques et accessibles. 

Depuis quand date la prise de conscience de l’INSA Lyon dans l’intérêt des enjeux DDRS ? 
Dès le début des années 2000, il y a près de vingt ans, notre école a mis le sujet de l’écologie au centre des discussions, avec la création d’une association étudiante, puis très vite le recrutement d’un chargé de mission. C’est en 2011 que l’INSA propose dans son projet d’établissement, un programme d’actions ciblées intitulé Agenda 21, qui sera institutionnalisé ensuite pour structurer la formation et la recherche au regard des enjeux DD&RS. Et en 2016, tout s’accélère. Avec la signature par la direction d’une charte Développement Durable et Responsabilité Sociétale proposée par nos élèves, qui fait des problématiques de développement durable un enjeu majeur et collectivement admis. Tous ces efforts nous conduisent naturellement à une labellisation officielle obtenue en 2019, pour une durée de 4 ans, qui vient reconnaître tout le travail réalisé pour faire de notre institut un établissement exemplaire en matière de d’engagement durable mais aussi pour intégrer la responsabilité sociétale dans son développement et veiller à mobiliser tous les acteurs. Et dernièrement, juste avant le confinement, nous avons eu l’immense honneur de recevoir le trophée des Campus Durables pour deux projets « verts », une récompense pour toute la communauté INSA qui se mobilise largement sur tous ces aspects.

La crise sanitaire occupe et préoccupe tous les esprits à l’heure actuelle, mettant au second plan la question de l’urgence climatique.
Qu’en pensez-vous ? 

Effectivement, le discours ambiant a fait passer les problématiques DD&RS au second plan. Les médias focalisent leur attention sur la crise, avec toutes les problématiques sanitaires et aussi économiques que cela soulève. Cette crise met en lumière la désindustrialisation de notre pays et la délocalisation de certaines productions, comme celle de masques et de gants, vers la Chine notamment, illustrant notre dépendance et nous contraignant à des coûts et des délais importants, ce qui est également un non-sens environnemental.  
Aussi, j'ai le sentiment que ces questions autour des enjeux climatiques et la place de l’humain dans la société vont revenir au cœur du débat, notamment dans les plans de relance post-Covid. 
Notre école est également préoccupée par la crise actuelle. Mais il convient peut-être de distinguer l’urgence de la situation d'une stratégie d’action à long terme. Les enjeux de transition sont majeurs : transition énergétique, changement climatique, enjeux sociaux et solidaires… Ces problématiques touchent tous les citoyens. Elles doivent être au cœur de nos réflexions. Elles le sont particulièrement à l’INSA, où à terme, nous souhaitons nous affirmer encore plus dans les domaines de la transition écologique et durable. Ces classements sont très encourageants, mais nous voulons aller plus loin pour construire un avenir plus durable, qui porte des valeurs sociales et environnementales auxquelles nous croyons.

 

* L’INSA Lyon est classé dans les « 201-300 » sur 767 institutions pour le classement global. En 2019, l’INSA était classé « 301-400 » sur 450 institutions. L’école se distingue sur 8 indicateurs des 17 objectifs de développement durable établis par l’Organisation des Nations Unies : 

Égalité des sexes : 
Recherche sur l'étude du genre, les politiques en matière d'égalité des sexes et l'engagement à recruter et à promouvoir les femmes
INSA Lyon classé au rang 301-400 

Eau propre et assainissement :
Recherche liée à l'eau, à l'utilisation de l'eau et à l'engagement à assurer une bonne gestion de l'eau dans la communauté au sens large
INSA Lyon classé au rang 201-300 

Une énergie propre et abordable :
Recherche sur l'énergie, utilisation et politiques énergétiques, et engagement à promouvoir l'efficacité énergétique
INSA Lyon classé au rang 54 

Réduction des inégalités :
Recherche sur les inégalités sociales, les politiques en matière de discrimination et l'engagement à recruter du personnel et des étudiants issus de groupes sous-représentés
INSA Lyon classé au rang 101-200 

Villes et communautés durables :
Recherche sur la durabilité, le rôle de gardien des arts et du patrimoine et les approches internes de la durabilité
INSA Lyon classé au rang 70

Action pour le climat :
Recherche sur le changement climatique, l'utilisation de l'énergie et les préparatifs pour faire face aux conséquences du changement climatique
INSA Lyon classé au rang 101-200 

La vie sous l'eau :
Recherche sur la vie sous l'eau et éducation et soutien aux écosystèmes aquatiques
INSA Lyon classé au rang 101-200 

Partenariats pour les objectifs :
Les moyens plus larges par lesquels les universités soutiennent les objectifs de développement durable par la collaboration avec d'autres pays, la promotion des meilleures pratiques et la publication de données
INSA Lyon classé au rang 201-300

 

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19 Dec
19/Dec/2019

Formation

Energy transition: INSA fuels the critical thinking of its students

Resource depletion, greenhouse gas emissions, local pollution... The list of disastrous effects of predominantly fossil-based energy production is no longer a secret. Although the use of renewable solutions currently represents only 11% of total French energy production, there are many future scenarios. Fifth-year students in the electrical engineering department (GE) attended a conference with Marc Jedliczka, spokesperson for the NegaWatt association, which aims to rethink the French energy model. 

 

The NegaWatt scenario

‘Energy is not a goal in itself. The aim is to meet energy needs’. This is how Marc Jedliczka introduced his topic at the recent conference given to fifth-year GE students. The NegaWatt approach can be summed up in three key concepts: restraint, energy efficiency and renewable energies. ‘It’s a common-sense approach. By reducing the amount of energy needed at source for the same service, by prioritising essential energy needs, and by developing renewable energy sources, we can begin to contain runaway climate change. Although the NegaWatt approach does not offer a technological breakthrough, it admits that this same technology can help reduce consumption needs. This is the work of engineers’, says the association’s spokesperson.

Introducing electrical engineering students to alternative means of production

As electricity specialists, these engineering students are undoubtedly concerned by the issue of energy transition. Claude Richard, a lecturer in the GE department at INSA Lyon, explains how engineering students are taught there. ‘To move towards more renewable energy and rationalisation of energy use, we need engineers who understand the energy system as a whole. Since electrical energy is currently one of the main energy carriers, we make it a point of honour to support our students’ reflection, in particular through the ’fifth-year GE industrial conferences’ and business creation projects focused on energy transition with third-year students in the department. The arrival of Marc Jedliczka is also in response to strong demand from students who, feeling increasingly concerned by the climate emergency, wish to open their minds to the use of intermittent energies such as renewable energies. However, these systems require agile and skilled engineers in power electronics, electrical engineering, mechatronics and also the implementation of electronic control and communication systems. The challenges of electrical systems, energy distribution and conversion and related intelligence are key areas of expertise in multidisciplinary GE education and will also be at the centre of future energy upheavals’.

Between vision and concrete actions

Noé Delargillière, an INSA graduate in energy and environmental engineering, joined the Institut NégaWatt 1.5 year ago as a project manager. ‘The Institut NégaWatt is the operational arm of the vision developed by the eponymous association. Today, the building industry is the largest consumer sector in France. My work consists of jointly devising building renovation strategies with local authorities and business park managers. We are working together to reduce energy consumption in order to meet the targets set by law, and to do this, we need to involve decision-makers and teams around important changes. I am an engineer who does consulting - a large part of my job is to make results understandable and help overcome resistance to change. I think that going back and forth between a vision and concrete actions is part of the engineer’s role in energy transition. I am convinced that technology and engineering should no longer be seen as something neutral, but must be part of a long-term commitment and vision because we have decisions to make in the years to come’, concludes the young engineer.

Fifth-year GE industrial conferences enable students in the electrical engineering department to improve their career plans and benefit from examples of various career paths, while being exposed to different backgrounds and points of view. This year, Jean-Louis Ricaud (Assystem), Clément Ramos (Carbone 4) and Michel Deprost (Enviscope) were welcomed by GE students (third and fifth years). These conferences on energy transition are also complemented by feedback from young engineers working in companies of various sizes and sectors.
 

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18 Dec
18/Dec/2018

Recherche

Équipex PHARE : des moteurs plus sûrs et plus fiables étudiés à l’INSA Lyon 

Un cube jaune criblé par un réseau de taraudages à embase posé sur un massif d’acier et de béton de 41 tonnes, lui-même monté sur des suspensions pneumatiques… Non, ce n’est pas une nouvelle génération de caisse de magicien, mais bien un excitateur capable de secouer 450 kg selon six degrés de liberté. Installée à l’INSA Lyon, cette plateforme d’essais de grandes capacités, dénommée « PHARE-3 », fait partie de l’équipex PHARE dont l’objectif est d’élaborer les machines tournantes du futur. Rencontre avec Régis Dufour, professeur à l’INSA Lyon et au LaMCoS (Laboratoire de Mécanique des Contacts et des Structures) et responsable scientifique de PHARE-3. 

En quoi consiste la plateforme d’essais « PHARE-3 » accueillie par l’INSA Lyon ?
La plateforme « PHARE-3 » s’intéresse au comportement dynamique des machines embarquées, c'est un excitateur d’exception qui mobilise Éric Chatelet, maître de conférences, et Franck Legrand, ingénieur d'études CNRS. Ce dispositif est exclusif dans le monde académique français pour étudier le comportement des structures en rotation sous sollicitations extrêmes et d’en attester la bonne tenue. Avec sa force de 62 kN, il impose, grâce à trois paires d’actionneurs hydrauliques, des excitations par la base à des structures embarquées en combinant translations et rotations selon six axes de façon simultanée. Sa forme compacte offre cinq faces et donc une grande modularité pour tester selon plusieurs directions divers types de produits, comme des turbocompresseurs voire des optiques de voiture. Cette facilité de manœuvre fait de cet excitateur un outil profitable à tout domaine de recherche impliquant une machine tournante ou toute autre structure embarquée.

Dans quel contexte s’inscrit l’équipement d’excellence PHARE ?
L’équipex PHARE, pour Plateforme macHines tournantes pour la mAîtrise des Risques Environnementaux est né dans le cadre d’un PIA (Programme d’Investissements pour l’Avenir) en alliant principalement le LTDS (Laboratoire de Tribologie et Dynamique des Systèmes), le LMFA (Laboratoire de Mécanique des Fluides et d’Acoustique) et le LaMCoS, laboratoires installés à Centrale Lyon et l'INSA Lyon. Ces trois UMR CNRS sont labélisées institut Carnot Ingénierie@Lyon, label d’excellence dans la recherche partenariale. L’intention de l’Equipex PHARE est d'améliorer les moyens de transport et les dispositifs de production d’énergie au sein desquels les machines tournantes jouent un rôle essentiel. Pour cela, il propose trois modules d’essais répartis dans les bâtiments des deux écoles d’ingénieurs. 
 
A quels enjeux sociétaux répond l’équipex PHARE ?
Les moyens d’expérimentation mis en œuvre ont vocation à répondre à des enjeux de développement durable et de maîtrise des risques. Il s’agit pour les trois plateformes d’essai, d’étudier les phénomènes vibratoires pour élaborer des turbomachines et des moteurs performants, durables et fiables. L’équipex PHARE entretient un lien fort entre recherche académique et industrielle pour créer une avance technologique pour l’industrie française. Je souhaite que ce module PHARE-3 hébergé à l'INSA Lyon soit une plateforme ouverte autour de laquelle gravitent chercheurs, doctorants et entreprises pour faire avancer la recherche et répondre aux nombreux enjeux en fournissant une technologie innovante, frugale et sûre.
 

 

PHARE-1 et PHARE-2 à l’École Centrale de Lyon
PHARE-1 et -2 sont les deux premiers modules d’étude et sont hébergés par l’École Centrale de Lyon. Ils sont respectivement pilotés par le LTDS, le porteur de l’Equipex, et le LMFA. PHARE-1 étudie les vibrations sous vide d’un moteur d’avion civil à échelle et vitesse réelles et PHARE-2 consiste en un banc d’essai dans une chambre anéchoïque pour comprendre les liens entre l’aérodynamisme, les vibrations et les bruits émis par les machines tournantes.
 

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16 Nov
16/Nov/2018

Entreprises

The Compagnie Nationale du Rhône and INSA Lyon are launching a research chair: ‘Water, renewable energy and sustainable production’.

Didier Lhuillier, Managing Director of the Compagnie Nationale du Rhône (CNR), Éric Maurincomme, Director of INSA Lyon, and Jean Guénard, Chair of the INSA Lyon Foundation, have signed a sponsorship agreement for the creation of a scientific research chair dedicated to renewable energy and sustainable development.

The work carried out under this new chair will focus more specifically on improving prediction methods and optimising production data (digital, AI, etc.) in hydroelectricity. This new five-year partnership strengthens the existing collaboration and links between CNR and the Lyon engineering school. Supported by the INSA Lyon Foundation, it illustrates the open approach to innovation taken by CNR as part of its strategy. The signing took place on INSA premises in Villeurbanne, in the presence of several students, lecturers, researchers and CNR employees.

The geographical proximity and complementary nature of their work have naturally led CNR and INSA Lyon to collaborate for many years on scientific topics related to energy and the environment. The desire to give a broader framework to their partnership and the ambition to accelerate technological responses to the issue of energy transition are naturally leading them to combine their respective expertise within the INSA Lyon Chaires Enjeux programme, supported by its Foundation and Research Department.

A chair aimed at accelerating technological responses to the issue of energy transition

Forecasters predict 10 to 40% less water on the Rhone by 2050 to 2100 and episodes of extreme climate change increasing periods of drought and floods strongly impacting hydroelectric production. The partnership with INSA and the launch of the Chair will help strengthen CNR's adaptability to global warming and the increasing scarcity of water resources.

In close collaboration with the CNR teams, Marc Clausse, Professor, researcher and assistant to the Director of Research at INSA Lyon in charge of ‘Energy for sustainable development’ is the holder of this Chaire Enjeux. The specific features of this chair are to bring together scientific skills from several laboratories to conduct research on highly multidisciplinary industrial issues and to integrate societal and economic issues. The two key themes are:

  • ‘Corrosion and fatigue on hydromechanical works’;
  • ‘Optimisation and predictive maintenance of power generation facilities based on big data’.

The research group draws on complementary skills in materials, mechanics, chemistry and IT to support CNR's strategic vision for the smart and efficient conversion of hydraulic energy into electrical energy.

Thanks to the scientific excellence of INSA, this partnership will enable CNR to improve:

  • its predictive maintenance applied to material fatigue and corrosion;
  • its digital transformation: by making progress in AI and Big Data to improve the analysis of its production data and the operation of its plants.

The CNR INSA Lyon Chair, supported by the INSA Lyon Foundation, is part of one of the five issues that structure research at INSA Lyon - ‘Energy and Sustainable Development’. This issue, in line with the national research strategy, itself consistent with that of the European Union, aims to respond to the challenges of ‘Efficient management of resources and adaptation to climate change’ and ‘Clean, secure and efficient energy’.

Innovation and R&D at the heart of CNR's strategy

CNR is a laboratory company for the energies of the future, shaping the European energy landscape of tomorrow at the local level.

In 2015, through its ‘CNR 2020’ corporate strategy, it has committed itself to becoming a laboratory company for the energies of the future, with a twofold objective:

  • Putting innovation at the heart of the company culture. To this end, CNR launched its ‘Innov'action’ platform in 2016, which enables the creativity of each of its employees to be brought to the fore and valued. Since its creation, it has collected nearly 350 proposals.
  • Committing CNR to a comprehensive and open innovation process in order to participate in the emergence of new technologies and industrial sectors, and to create new sources of growth, in partnership with the world of research and education.

This strategy focuses on the development of new renewable energies (green hydrogen, storage, smart grids, electric mobility, etc.), operational energy management, strengthening CNR's industrial excellence, the environment and biodiversity, and agriculture.

 

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11 Oct
From 11/10/2018
to 12/10/2018

Sciences & Société

GDRe meeting on "Thermal Nanosciences and NanoEngineering"

Dernière réunion du Groupement de recherche européen (GDRE) sur les problèmes des transferts thermiques à l'échelle nanométrique ("Thermal Nanosciences and Nanoengineering") organisée par le thème Micro et NanoThermique (MiNT) du CETHIL.

Ce groupement réunit des chercheurs expérimentateurs, théoriciens et numériciens autour de la conduction thermique et du rayonnement thermique des nano-objets et matériaux nanostructurés. Ces études offrent des solutions pour une série d'applications pour la transition énergétique (récupération d'énergie par la thermoélectricité ou la conversion thermophotovoltaïque), l'électronique (refroidissement des composants par dissipation améliorée de la chaleur générée), la santé (traitement du cancer par hyperthermie localisée sur les cellules malignes), etc. Le premier GDR sur le sujet avait été créé très tôt en France, dès 2002.

60 participants se réuniront pour présenter les résultats des recherches, provenant de plus d'une dizaine de pays européens (notamment Allemagne, Angleterre, Suisse, Espagne, Finlande, et bien sûr la France) ou extra-européens comme le Japon.
De nouvelles modalités d'actions seront également discutées.
 

23 May
23/May/2018

Recherche

Biogaz : DELTALYS se positionne sur l’innovation

Depuis 2014, DELTALYS développe son expertise pour accompagner les acteurs de la filière des gaz renouvelables. Aux commandes de cette société indépendante, Charly Germain, ingénieur INSA 2007 diplômé du département Génie Mécanique Conception. Retour sur une histoire de famille.

Diplôme en poche, Charly Germain se tourne vers le domaine des énergies et passe quasi huit ans de sa vie dans l’univers du gaz non renouvelable. Jusqu’à ce qu’il ressente un vrai désaccord entre son activité professionnelle, et ses valeurs.

« Pour le dire simplement, j’en avais marre. J’ai ressenti le besoin de mettre mon temps au service des énergies renouvelables et non pas à celui du secteur pétrolier » explique l’ingénieur.

Et puis, quelque part en lui sommeillait l’envie d’une aventure entrepreneuriale. Entre alors en scène, son père, Patrick.

« Mon père était chercheur au laboratoire LGCIE à l’INSA Lyon et travaillait sur le gaz renouvelable. Avec ses collègues, ils se sont retrouvés confrontés à de plus en plus de demandes de prestations, jusqu’à s’interroger sur la façon de créer une activité autour du biogaz, pour apporter une réponse aux industriels » se souvient Charly.

DELTALYS naît alors sur ce deal : si l’équipe de chercheurs emmenés par Patrick Germain accompagne Charly sur le plan technique, Charly portera la structure à vocation industriel. 

Depuis sa création en 2014, DELTALYS travaille avec le laboratoire DEEP (ex-LGCIE) et a fait de l’INSA Lyon son principal partenaire académique et scientifique. Si Patrick, lui, est parti à la retraite, Charly continue à développer, avec les chercheurs du DEEP, son expertise et des solutions innovantes pour les entreprises. DELTALYS est en passe aujourd’hui de commercialiser sa dernière solution novatrice et écologique de filtration des biogaz, EcoLys, et compte bien poursuivre l’aventure jusqu’à s’imposer comme une société industrielle, capable de commercialiser ses solutions à grande échelle, et s’ouvrir à d’autres secteurs d’activités.

Additional informations

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19 Oct
19/Oct/2017

Recherche

Enjeux sociétaux : l’INSA Lyon poursuit son avancée en matière de recherche

Deux journées recherche sont programmées pour la fin de l’année à l’INSA Lyon. En lumière, les enjeux « Energie pour un développement durable » et « Environnement : Milieux Naturels, Industriels et Urbains ».
Entretien croisés avec Marc Clausse et Nicolas Rivière, les référents de ces enjeux à l’INSA Lyon.

La Recherche à l’INSA Lyon a été structurée autour de 5 enjeux sociétaux. Quelles sont les avancées sur vos enjeux respectifs ?

Marc Clausse (Energie) :

Cette structuration apparaît pertinente dans nos relations avec les industriels car elle permet d’avoir un langage commun. La présentation de nos activités à travers les grandes thématiques de recherche permet de dépasser l’échelle du laboratoire. Ainsi, 15 laboratoires dans lesquels l’INSA est partie prenante, émargent à l’enjeu énergie, couvrant les matériaux, les TICE, et les systèmes énergétiques.

Nous avons commencé à travailler sur les appels à projets européens pour 2019 avec les correspondants de chaque laboratoire pour l’enjeu Energie et la cellule Europe d’INSAVALOR. Il s’agit d’identifier les projets sur lesquels l’INSA peut se positionner au regard des moyens présents avec une vision transversale pour fédérer les équipes de différents laboratoires. 

Nous souhaitons aussi structurer les travaux sur des domaines en émergence, comme l’énergie SMART. Dans ce domaine par exemple, l’INSA dispose des compétences pour répondre aux problématiques de pilotage intelligent des réseaux et systèmes intégrant une grande part d’énergie renouvelable. Notre action vise à créer des synergies entre eux. 

Nicolas Rivière (Environnement) :

L’enjeu environnement recouvre des thématiques très diverses, à des échelles différentes, des petits objets qui nous entourent jusqu’au bassin versant d’un fleuve. Le fil conducteur, c’est le problème du changement global. L'état des lieux que nous avons réalisé permet déjà aux chercheurs de différents laboratoires de mieux connaître leurs activités et compétences respectives. Cela permet de renforcer les collaborations entre équipes de recherche qui existent déjà sur certaines thématiques et de commencer à se positionner ensemble sur les appels d’offre de tous niveaux.  

Quelles sont vos thématiques de réflexion actuelle ?

Marc Clausse (Energie) :

Un travail de réflexion auprès des laboratoires de l’INSA nous a permis d’identifier 5 thèmes transversaux pour l’enjeu Energie pour un développement durable :

  • Production efficace de chaleur et d’électricité, qui porte sur l’amélioration de l’efficacité énergétique des systèmes de production de chaleur et d’électricité à partir de sources renouvelables, fossiles et nucléaires. 
  • Solaire et photovoltaïque, qui couvre toutes les échelles, de la petite cellule à l'intégration d’un système sur un bâtiment.
  • Energie en réseau, qui concerne tant la conception que la gestion des réseaux d’énergie électrique, gaz ou chaleur, ainsi que leurs interactions.
  • Fiabilité, risques, évaluation multi-critères, qui regroupe les actions portant sur le développement d’outils et de méthodes pour garantir l’intégrité des systèmes énergétiques mais aussi pour évaluer la pertinence de leur déploiement par rapport à un contexte donné. 
  • Micro-énergies et systèmes d’énergie nomade, qui porte sur les systèmes énergétiques de faible puissance, et notamment l’ensemble des problématiques liées aux capteurs autonomes énergétiquement et au management de l’énergie des réseaux de capteurs et de communications.

Nicolas Rivière (Environnement) :

5 grandes thématiques ont également été définies pour l’enjeu Environnement : Milieux Naturels, Industriels et Urbains :

  • Procédés et produits respectueux de l'environnement et de la santé : produire de façon sûre et propre des produits sûrs et propres. Nous travaillons sur des sujets comme la chimie verte, les matériaux bio-sourcés ou encore la production végétale. 
  • Gestion et valorisation des matériaux pollués et déchets : économiser et remédier, objectif zero-waste. La thématique couvre des activités à diverses échelles, du recyclage de déchets au démantèlement d’un site industriel. 
  • Risques naturels et industriels : nous protéger et protéger notre environnement. Cela couvre des domaines comme le ravage des cultures, la pollution des nappes phréatiques, ou encore les séismes et les inondations.
  • Milieux et ressources en eau : surveiller, protéger notre environnement, notre cadre de vie, les écosystèmes et l’eau.
  • Imaginer l’ingénierie nécessaire à un environnement viable et à un monde habitable. Ce dernier thème est le plus transversal et vise à évaluer et intégrer tous les stades de nos productions et de nos pratiques pour chercher le meilleur compromis en tenant compte du rôle de l’innovation et du rôle des organisations. Il s’agit de prendre en compte les problématiques sociétales dans les travaux de recherche. 

Dans le cadre du 5717, l’INSA propose le cycle d’événement « Recherche d’avenir » pour valoriser la structuration de la recherche à l’INSA Lyon. Quelle est votre implication ?

Marc Clausse (Energie)

Nous avons choisi deux intervenants qui ont des approches différentes de la thématique énergie : une approche par la technologie, et une approche par les sciences humaines et sociales. 

Fabrice Lemoine, sherpa de la Conférence des Présidents d’Universités (CPU) pour l’Alliance nationale de coordination de la recherche pour l’énergie (ANCRE) apportera une vision sur les scénarios de long terme qui se dessinent en matière de transition énergétique. Ces scénarios comportent tous un point bloquant du point de vue technologique. Les enjeux pour la recherche sont de lever ces verrous. Cette problématique s’inscrit dans le cadre de la loi de transition énergétique et croissance verte de 2015. C’est cette loi qui donne les grandes orientations que l’on retrouvera dans les appels à projets de l’ANR mais également dans les appels à projets européens. Concrètement, il nous faut tenir compte de ces orientations dans la structuration de nos projets pour être capables de répondre aux enjeux et d'aller chercher les financements. Nous avons une occasion de saisir des opportunités en s’emparant des sujets. 

Le deuxième intervenant Alain Nadai, socio-économiste membre de l’Alliance thématique nationale des sciences humaines et sociales ATHENA, apportera son expertise sur un deuxième type de verrous aux scénarios de transition écologiques qui sont de nature sociologique, géographique ou encore juridique. Ces aspects doivent être pris en compte dans les projets de recherche. Demain, nous devrons être capables d’agglomérer des indicateurs technologiques et sociaux pour répondre aux grandes problématiques de planification urbaines des grandes villes.

Ces interventions viendront nourrir le travail des chercheurs mais également les étudiants qui assisteront à cette conférence.

Nicolas Rivière (Environnement)

Sur la thématique environnement, c’est le carnet de route des grandes organisations nationales et internationales qui va donner le cap pour la recherche, en concertation avec tous nos partenaires industriels et opérationnels (collectivités, etc.). La législation influe en effet sur les nouvelles manières de produire, de consommer, de distribuer, d’aménager, de protéger. C’est pourquoi j’ai souhaité inviter Patrice Bueso du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, qui apportera une vision sur les grands enjeux environnementaux nationaux et les attentes de l’Etat dans le domaine de la recherche mais également de la formation de l’ingénieur de demain. Michel Lussault interviendra ensuite sur la thématique de la ville de demain et ses usages.

Nous avons également souhaité donner la parole aux étudiants qui présenteront leurs projets sur des thématiques comme l’impact du passage au tout numérique ou les circuits courts dans le domaine alimentaire.

15/11/2017 
Recherche d’avenir - Volume 1
« Environnement : Milieux naturels, Industriels et Urbains » 

A partir de 14h00 
INSA Lyon (l’amphithéâtre sera précisé ultérieurement)

Avec Patrice Bueso, Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire
Michel Lussault, professeur des universités, spécialiste de géographie urbaine 
Nicolas Rivière, directeur adjoint de la recherche INSA, en charge de l’enjeu 

 

29/11/2017
Recherche d’avenir - Volume 2 
« Energie pour un développement durable » 

A partir de 14h00
Rotonde des Humanités, INSA Lyon
Avec Alain Nadai, socio-économiste, directeur de recherche CNRS, spécialiste des questions énergétiques
Fabrice Lemoine, professeur, Université de Lorraine, directeur du Laboratoire Energétique et Mécanique Théorique Appliquée
Marc Clausse, directeur adjoint de la recherche INSA, en charge de l’enjeu 

 

 

 

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19 Sep
19/Sep/2017

Recherche

Spas Balinov : ingénieur et entrepreneur

Fondateur de la jeune start-up QINTEQ, Spas Balinov met ses compétences en ingénierie au service de sa soif d’entreprendre et permet à un laboratoire d’industrialiser une nouvelle technologie.

Diplômé en 2009 du département Génie Mécanique Conception (GMC), Spas Balinov est un entrepreneur aguerri. Etudiant à l’INSA Lyon, il s’associe avec Stanislaw Ostoja-Starzewski, diplômé du département Informatique en 2008, autour du projet NovaNano. La start-up, spécialisée dans la construction de nano-satellites, est créée en 2009 avec une belle ambition : connecter le monde entier à Internet à un prix abordable.

Fort de cette expérience entrepreneuriale, Spas Balinov est à la recherche d’un nouveau projet. Il se rapproche alors de PULSALYS, société d’accélération du transfert de technologies du territoire Lyon-Saint-Etienne.

« Mon réseau était sur Lyon et j’en connaissais bien l’écosystème. PULSALYS propose à la fois un portefeuille de technologies et des solutions de financement adaptées à leur maturation. C’est un package intéressant pour un entrepreneur ».

Par l’intermédiaire de PULSALYS, l’entrepreneur rencontre ainsi le professeur Christian Vollaire et se lance dans l’industrialisation d’une invention au potentiel prometteur : une technologie de transmission d’énergie par ondes électromagnétiques pour la télé-alimentation d’appareils à distance. Le fruit de plusieurs années de recherche et développement au sein du Laboratoire AMPERE (Génie Electrique, Electromagnétisme, Automatique, Microbiologie environnementale et Applications). 

« Cela faisait 10 ans que le laboratoire travaillait sur cette technologie et l’équipe de recherche souhaitait transférer les résultats à un entrepreneur » explique Spas Balinov. 

QINTEQ voit le jour en 2016. 

Après une période d’incubation auprès de PULSALYS, la start-up poursuit aujourd’hui son développement et s'assure de nouveaux clients sur le marché de la surveillance des ouvrages d’art, des structures industrielles et des sites contaminés. 

« L’intérêt de notre technologie est de diminuer les coûts d’exploitation. En supprimant les piles et les fils, on supprime la maintenance. Cela s’avère particulièrement utile pour des utilisations en environnement dangereux ou difficile d’accès pour lesquels les coûts d’intervention sont très élevés », explique Spas Balinov.  

La start-up connait déjà un certain succès : QINTEQ a été primée en juin dernier lors du challenge IoT by Ericsson (Internet des objets Connectés) à l’occasion du salon VivaTech pour sa capacité à « exploiter la 5G pour développer des applications IoT apportant un impact positif sur notre société ». 

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