Échange

15 May
15/May/2025

International

Des élèves d’EURINSA en immersion interculturelle en Allemagne dans le cadre d’un Blended Intensive Programme Erasmus+ (BIP)

Quinze étudiants de 2e année de la filière EURINSA ont participé à un projet interculturel inédit, en collaboration avec des étudiants de l’Université d’Iéna (Allemagne) et de l’Université d’Usti nad Labem (République tchèque).

Ensemble, ils ont conçu un voyage d’études axé sur la découverte de deux villes de l’est de l’Allemagne aux trajectoires contrastées face à la désindustrialisation : Iéna, aujourd’hui centre éducatif et scientifique, et Chemnitz, capitale européenne de la culture 2025, qui développe un programme autour du renforcement du lien social par la culture.
Ce séjour d’une semaine a offert aux étudiants une immersion interculturelle riche, mêlant visites culturelles et industrielles, rencontres avec des acteurs locaux, entretiens et observation de terrain.
Tout au long du projet, les participants ont documenté leur expérience, aboutissant à la réalisation d’un film documentaire bilingue français-allemand. 

 

📽 Pour le découvrir, rendez-vous le 3 juin 2025 - 19h30 à l’amphithéâtre de la Bibliothèque Marie Curie de l’INSA Lyon.
 

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18 Oct
18/Oct/2024

International

Clap de fin pour les « Les Journées Internationales 2024 »

Rendez-vous incontournable de l'INSA Lyon depuis plus de 25 ans, les Journées Internationales offrent aux élèves de 3ᵉ et 4ᵉ années une opportunité unique d'échanger avec les équipes de l’INSA, des représentants des universités partenaires, et des étudiants ayant vécu une expérience de mobilité.

La semaine du 30 septembre au 03 octobre a marqué le début des activités avec au programme 13 conférences axées sur les pays et nos universités partenaires. Grâce à un réseau de plus de 200 établissements partenaires répartis sur les cinq continents, dont 40 partenaires de Double Diplôme dans 19 pays, l'INSA Lyon propose un éventail de possibilités de mobilité internationale pour ses étudiants.

Journées Internationales 2024

Moment fort des « journées internationales », le salon étudiant a clôturé l’événement ce jeudi 10 octobre, accueillant environ 800 étudiants désireux de s’informer et affiner leur projet de mobilité internationale. L’association On The Green Road a animé une table ronde sur la mobilité douce et le voyage engagé, sensibilisant les étudiants sur l’impact carbone de leurs déplacements tout en proposant des alternatives de transport à faible émission. Sur le plan social, le Centre des Humanités a organisé un atelier sur le thème de l'interculturalité, offrant aux participants l’opportunité de déconstruire les stéréotypes et de développer des compétences en communication interculturelle.

 

 

L’INSA Lyon a également brillé à l’international durant cet événement. Le 3 octobre, Romain Moresco, étudiant insalien, a représenté l’école à la Go Global Fair de York University à Toronto, Canada. Lors de ce salon étudiant, il a échangé avec des étudiants locaux et a suscité leur intérêt pour les programmes d’échange avec l’INSA Lyon, ouvrant ainsi la voie à de futures collaborations internationales.

Romain Moresco, étudiant insalien à l’école à la Go Global Fair de York University à Toronto

 

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30 Nov
30/Nov/2022

International

La buena onda de l’autre côté de l’atlantique

« Rugby, sciencia y buena onda1 ». C’est en trois mots que Charlotte Delevoie, étudiante en 5e année de génie mécanique, résume son échange universitaire. Cette jeune élève-ingénieure rugbywoman arrivée en terre argentine en juillet, a pris l’expérience à bras-le-corps : club de sport local, association d’aide humanitaire, travaux universitaires… Pas question d’en perdre une miette pour découvrir la culture du pays de l’intérieur, pour le meilleur comme pour le pire : une tranche de vie qui fait la part belle à la rencontre, la découverte de soi et à l’importance de collectionner les moments de vie. 

27 juillet 2022, 7 heures du matin. 
À la sortie de l’aéroport Ministro Pistarini d'Ezeiza, dans la province de la capitale argentine, Charlotte Delevoie s’est lancée dans une aventure de six mois dont elle ne connaît pas encore l’issue. Sa première rencontre, avec un chauffeur de taxi, donne le ton : ici, on échange comme si on se connaissait depuis toujours. Dans la voiture noire et jaune, le paysage urbain défile sous les yeux de l’étudiante. « Je me suis retrouvée catapultée dans un autre monde, une ville qui ne dort jamais et où tout le monde échange si naturellement. Les premiers jours m’annonçaient que je ne voudrais pas en perdre une seconde », introduit-elle. En échange à l’ITBA, l’Institut Technologique de Buenos Aires, la jeune mécanicienne partage son temps universitaire entre ses cours et un projet de recherche d’ingénierie. « Je suis chargée de remettre en forme la partie hydraulique d’un banc d’essai d’une pompe centrifuge qui est habituellement utilisée par les étudiants de l’école pour réaliser des tests. En rencontrant des ingénieurs qui m’aident à accomplir cette tâche, je m’aperçois que les choses ne sont pas si différentes qu’à l’INSA, comme si la science était le dénominateur commun. » 

Rapidement, Charlotte se fait à la vie portègne. Si bien, qu’elle souhaite se créer de nouveaux repères. Ancienne du Lou Rugby et des Chapsettes, l’ailière cherche à Charlotte Delevoie rugbyintégrer une équipe et se confronte à une différence culturelle de taille, la première d’une longue série : ici, le rugby féminin est à la marge. Cependant, une exception demeure au « Centro Naval », le club qu’elle intègre. « Quand je dis que je joue au rugby, on me regarde souvent avec des yeux ronds. En Argentine, ce sport n’est pas très féminisé. En trouvant ce club qui a une très forte volonté d’ouvrir ce sport aux filles, ça m’a donné envie de m’y investir pour les six prochains mois. » Si investie, qu’au sein de son équipe avec laquelle elle a remporté le tournoi régional de rugby à sept (URBA), Charlotte a même été officieusement élue meilleure joueuse de son équipe. « On a vécu des moments de sport très forts avec mes coéquipières que je n’aurais jamais cru pouvoir vivre. C’est une expérience qui me permet aussi de comprendre le fonctionnement de la société argentine ; le rugby étant tout de même un sport pratiqué par une classe sociale plutôt aisée dans le pays ». 

Découvrir le meilleur comme le pire du pays des gauchos2, c’est ce que Charlotte imaginait pour son échange international. « J’ai conscience que je suis installée dans un quartier aisé, où je mène finalement un petit train-train confortable. Un jour, une association de l’université proposait d’aller aider à construire un abri de quelques mètres carrés pour des familles vivant dans des bidonvilles à Pilar, dans la province de Buenos Aires. J’y allais pour l’expérience et pour apporter mes compétences techniques, mais c’était surtout pour toucher du doigt les inégalités de mon pays d’accueil, que je n’aurais jamais vu depuis ma petite routine bien tranquille. »

Vivant dans une colocation d’une quinzaine de personnes venues de toute l’Amérique latine, Charlotte Delevoie vit au tempo latino, en résonance avec des jeunes dont les préoccupations sont parfois bien différentes des siennes. « Ici, beaucoup de jeunes de mon âge rêvent de quitter leur pays car l’économie y est très instable. La question climatique, qui tient une place importante dans ma vie personnelle, est très lointaine pour eux. J’ai encore rencontré peu de gens touchés par la transition environnementale et je m’aperçois à quel point les habitudes culturelles peuvent être un frein à la prise de conscience écologique. Par exemple, la consommation de viande est quelque chose de très ancré en Argentine : pour la plupart des gens avec qui j’en ai discuté, il est absolument inimaginable de toucher à cet aspect culinaire. C’est parfois assez frustrant. »

Bientôt diplômée de l’INSA Lyon, la jeune fille ambitionne de travailler dans le secteur des énergies renouvelables. En contact avec des chercheurs de l’Université du Costa Rica, elle pourrait continuer l’aventure en terre latine avant de rentrer de son voyage en voilier. « J’ai récemment rencontré un père de famille, dont les enfants avaient fait la traversée de l’Atlantique avec une association. C’est une alternative qui commence à se développer sérieusement et c’est une option que j’envisage pour réduire l’impact de mon échange universitaire. Ça serait aussi une façon de découvrir mes propres limites, de rencontrer d’autres personnes et de grandir, toujours en expérimentant. »


 
[1] « Rugby, sciences et bonnes ondes »
[2] Les « gauchos » désignent les gardiens des grands troupeaux bovins d'Amérique du Sud, particulièrement dans les pampas.

 

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19 Nov
19/Nov/2020

INSA Lyon

« Le mentor est un point de repère pour l’étudiant dans cette période de fortes incertitudes. »

Chaque année, l’Institut Gaston Berger propose de mettre en lien des élèves-ingénieurs avec un mentor ingénieur, femme ou homme. L’objectif : accompagner les jeunes élèves en quête d’orientation et d’expérience, à travers une relation d’échange mutuel. Quid du mentorat à l’INSA Lyon en période Covid ? Clémence Abry-Durand, chargée de mission à l’IGB, répond.

En quoi consiste le mentorat porté par l’Institut Gaston Berger auprès des élèves-ingénieurs ?
Il s’agit d’un dispositif qui met en relation des étudiants avec des ingénieurs, quel que soit leur niveau d’expérience et domaine d’activité. Il existe plusieurs types d’accompagnement : le mentorat individuel ou collectif et le mentorat pour les femmes, qui a pour but de favoriser l’insertion des élèves-ingénieures filles dans des domaines encore trop masculins. Pour chaque type de mentorat, l’objectif est d’apporter un soutien à l’étudiant.e dans ses choix d’orientation et d’insertion professionnelle, le tout, basé sur une relation d’échange. Bien souvent, le ou la mentor est une sorte de « point de repère » pour le ou la mentoré.e, notamment dans cette période de fortes incertitudes pour les élèves-ingénieurs.

La crise Covid a-t-elle influé sur le nombre d’étudiants participants à ce dispositif ?
Effectivement, nous avons enregistré le double de participations par rapport aux années précédentes. Il faut bien avouer que les motivations énoncées par les étudiants dans les formulaires d’inscription sont assez révélatrices du contexte actuel : nous avons comptabilisé beaucoup de questionnements sur l’insertion professionnelle et le rôle des ingénieurs dans les années à venir. Il ne s’agit ici que d’un ressenti personnel, mais je crois que ce doublement d’effectif traduit une volonté assez forte d’échanger sur les pratiques et les visions pour l’avenir de leur métier avec des professionnels. Ce qui est tout aussi intéressant, c’est que nous avons un beau record de participations du côté des mentors également, même s'il nous manque encore quelques volontaires pour pouvoir accompagner tout le monde. 

Qui peut devenir mentor et pourquoi s’engager ? 
Tout ingénieur issu de tout domaine confondu, peut s’inclure dans nos dispositifs de mentorat. Bien souvent, c’est l’échange que les mentors viennent chercher dans ces relations particulières. Je crois qu’ils apprennent beaucoup en étant au contact d’élèves-ingénieurs car cela engendre souvent un questionnement sur leur propre rôle d’ingénieur. C’est une sorte de retour sur eux-mêmes, car quand on conseille, on peut parfois remettre sa vision en question et la faire évoluer.
Cette année, je crois qu’il y a aussi une vague de solidarité qui se crée face à la situation économique engendrée par l’épidémie et les doutes qui lui sont associés. D’ailleurs, si des ingénieurs lisent ces quelques lignes et souhaitent s’intégrer dans le dispositif, ils et elles sont les bienvenu.e.s !

Plus d’informations : Le mentorat individuel et collectif
Je suis ingénieur.e et je souhaite accompagner un.e étudiant.e de l'INSA Lyon
 : https://bit.ly/2ISHmul 

 

 

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