Brésil

03 Dec
03/12/2020 17:00

Institutionnel

Visioconférence d'échange avec des universités argentines, brésiliennes et mexicaines

Le Groupe INSA organise une série de rencontres en ligne pour présenter les formations ingénieures des institutions latino-américaines, partenaires des programmes FITEC (France Ingénieurs TEChnologie) aux étudiants insaliens.

Coordonnés par la CDEFI, ces programmes favorisent la mobilité étudiante entre la France, l'Argentine, le Brésil et le Mexique, notamment à travers des aides financières.

Jeudi 3 décembre à 17h - Informatique
Rdv sur : zoom.us/j/91610815837 - code : 000327

Intervenants : Universidad de Guanajuato (Mexique), Uncuyo (Argentine), IUA (Argentine), UFU Universidade Federal de Uberlandia (Brésil)

Lors de ces rencontres, un représentant de chaque programme - Brafitec, Arfitec et Mexfitec - présentera les activités de son école, ou de sa faculté, et les possibilités pour les étudiants INSA de venir en échange académique, suivre des cours ou faire un projet de recherche. Les représentants interviendront dans leur langue d'origine, pour que les étudiants intéressés s'habituent à la la langue du pays d'accueil.

Les visioconférences seront enregistrées et disponibles ultèrieurement sur l'intranet INSA Lyon.

12 Nov
12/11/2020 17:00

Institutionnel

Visioconférence d'échange avec des universités argentines, brésiliennes et mexicaines

Le Groupe INSA organise une série de rencontres en ligne pour présenter les formations ingénieures des institutions latino-américaines, partenaires des programmes FITEC (France Ingénieurs TEChnologie) aux étudiants insaliens.

Coordonnés par la CDEFI, ces programmes favorisent la mobilité étudiante entre la France, l'Argentine, le Brésil et le Mexique, notamment à travers des aides financières.

Jeudi 12 novembre à 17h - Mécanique, Electronique, Automatique, Robotique
Rdv sur : zoom.us/j/91610815837 - code : 000327

Intervenants : UANL (Mexique), UNCUYO (Argentine), Universidad Ncaional de Rosario (Argentine), PUC Rio (Brésil)

Lors de ces rencontres, un représentant de chaque programme - Brafitec, Arfitec et Mexfitec - présentera les activités de son école, ou de sa faculté, et les possibilités pour les étudiants INSA de venir en échange académique, suivre des cours ou faire un projet de recherche. Les représentants interviendront dans leur langue d'origine, pour que les étudiants intéressés s'habituent à la la langue du pays d'accueil.

Les visioconférences seront enregistrées et disponibles ultèrieurement sur l'intranet INSA Lyon.

22 Oct
22/10/2020 17:00

Institutionnel

Visioconférence d'échange avec des universités argentines, brésiliennes et mexicaines

Le Groupe INSA organise une série de rencontres en ligne pour présenter les formations ingénieures des institutions latino-américaines, partenaires des programmes FITEC (France Ingénieurs TEChnologie) aux étudiants insaliens.

Coordonnés par la CDEFI, ces programmes favorisent la mobilité étudiante entre la France, l'Argentine, le Brésil et le Mexique, notamment à travers des aides financières.

Jeudi 22 octobre à 17h - Génie Civil | Civil Engineering 
Rdv sur : zoom.us/j/91610815837 - code : 000327

Intervenants : UNICAMP (Brésil), UNCUYO (Argentine), UADY Universidad Autonoma de Yucatan (Mexique)

Lors de ces rencontres, un représentant de chaque programme - Brafitec, Arfitec et Mexfitec - présentera les activités de son école, ou de sa faculté, et les possibilités pour les étudiants INSA de venir en échange académique, suivre des cours ou faire un projet de recherche. Les représentants interviendront dans leur langue d'origine, pour que les étudiants intéressés s'habituent à la la langue du pays d'accueil.

Les visioconférences seront enregistrées et disponibles ultèrieurement sur l'intranet INSA Lyon.

18 Jul
18/Jul/2019

Formation

L’INSA à la sauce brésilienne

En 1988, Severino Rodrigues, jeune brésilien, débarque fraîchement à l’INSA Lyon pour son doctorat. Accompagné de sa femme et de ses trois enfants, il vit dans l’une des résidences du campus. Parmi ses chérubins, il y a Marcele Trigueiro, alors âgée d’une douzaine d’années. Elle apprend le français dans un collège lyonnais, et nourrira le rêve de travailler à l’INSA.

Nécessité ou contingence ?
Le père de Marcele effectue un doctorat au département Génie Énergétique et Environnement. Quatre ans plus tard, la famille rentre à João Pessoa, leur ville d’origine. Le temps passe, les enfants grandissent. Et Marcele n’oublie jamais ses premières années insaliennes.
« Après mon diplôme d’architecte brésilien, je m’intéresse aux formations en urbanisme à l’INSA. En 2001, j’y fais un premier stage pendant lequel je me prépare pour un DEA1. Je dis à mon amoureux, ‘je pars en France, je reviens dans trois mois’. Le Brésil est mon pays. J’aime la joie et la créativité qui se dégage de ses habitants. Mais, gamine, Lyon m’a piquée », raconte Marcele. 
« Quelques mois plus tard, elle m’appelle et elle me dit ‘finalement, je reste quatre ans. J’ai obtenu une bourse pour faire un doctorat ‘ », intervient Joacio, son époux, en riant.
À cette époque, Joacio est ingénieur, vit au Brésil et ne parle pas un mot de français. « Je vends ma voiture et, depuis João Pessoa, je m’envole pour l’Europe. J’en profite pour m’inscrire dans un DEA recherche à l’INSA, en Sciences et techniques du déchet. Et par la force des choses, moi aussi je tombe amoureux de la France. » 
Coïncidence ou alignement des astres, Marcele et Joacio se sont vus attribuer un appartement dans la même résidence qu’en 1988. Depuis ce premier séjour, le couple n’a cessé de voyager entre l’Université Fédérale de Paraíba (UFPB), où ils sont tous deux maîtres de conférences, et l’INSA. 

S’engager pour des relations franco-brésiliennes
Diplômés docteurs INSA, le couple rentre à João Pessoa où Joacio prend en main la coordination du réseau d’échanges étudiants, à l’UFPB. « J’ai repris contact avec mes anciens collègues de l‘INSA pour amener les étudiants à Lyon. Dans le cadre de BRAFITEC2, nous œuvrons à tisser des liens forts entre l’INSA Lyon et le Brésil. Et je pense que nos collègues ont finalement confiance pour développer des relations grâce à notre engagement et notre attachement à leur école », explique Joacio. Quelques années après, Marcele reprend cette mission de coordination. « À l’époque de mon père, c’était une relation à sens unique. Le Brésil envoyait les étudiants se qualifier à l’étranger car il n’existait pas d’équivalence à ce niveau de formation. Aujourd’hui, il existe beaucoup de sujets communs de recherche entre les deux pays. La relation est horizontale et les liens de confiance que nous avons construits nous sont chers. Nous avons toujours voulu développer les rapprochements entre les deux cultures, en créant une association française notamment. D’ailleurs, on se sent un peu franco-brésiliens aujourd’hui ! », ajoute Marcele.

De génération en génération
Trente années ont passé depuis le début de l’histoire de Marcele et l’INSA. Et l’attachement demeure le même. « Je crois sincèrement aux énergies qui s’attirent. Parfois, les opportunités font naître des destinées inattendues. Aujourd’hui, je suis plutôt fière de m’apercevoir que le cycle se renouvelle : comme mes parents, j’ai présenté l’INSA à mes enfants. On veut leur transmettre la double culture que l’on a développée et une ouverture sur les mondes dans lesquels nous baignons, Joacio et moi. D’ailleurs, je crois bien que l’aîné de 9 ans a déjà une petite tendance pour l’ingénierie mécanique ! »
Si Marcele est, des trois enfants de Severino, la plus mordue de l’INSA, il semblerait que l’école d’ingénieurs française ait aussi laissé des marques dans l’esprit des frère et sœur. « Croyez-le ou non, ma sœur s’est mariée avec un docteur INSA et mon frère, après une formation au département Génie Civil et Urbanisme de l’INSA, s’est installé dans le sud de la France pour cultiver des vignes bio. Son vin vient tout juste d’être médaillé d’or au concours IGP », conclut Marcele.


1Diplôme d’Études Approfondies, aujourd’hui équivalent à une 2e année de Master
2Réseau international des établissements universitaires partenaires brésiliens

 

Keywords (tags)

04 Jun
From 04/06/2019 10:00
to 04/06/2019 12:00

Sciences & Société

The challenges of interdisciplinary research on accessibility in the built environment

Par Angelina COSTA, enseignante-chercheure à Université Fédérale de Paraiba (Brésil).

Accessibility understood as a category of the quality of the built environment, in its broad sense, considering the perception, understanding and use of spaces,from a user-centered design approach

The existence of spaces “free of barriers” does not contemplate the set of aspects that involve the accessibility in building environment. It is necessary to consider other dimensions: communicational, methodological, instrumental, programmatic and attitudinal; as important as the architectural one; and allow the user to understand their function, organization and spatial relationships, as well as to perceive and participate in the activities that occur there. Brazilian legislation provides for the autonomy of persons with disabilities or with reduced mobility, in the exercise of their citizenship rights. The set of researches developed by the LACESSE team studies the user-centered design process, considering its participation, as well as a multidisciplinary professional collaboration; in order to guarantee accessibility as an essential category of quality.

17 May
17/May/2017

Entreprises

Cahê Kuczera Toporowicz : du Brésil à la France et de la France au Brésil

A 27 ans, Cahê Kuczera Toporowicz prend les manettes du bureau d’Amaris Lyon, également siège social d’Amaris France, leader européen des groupes indépendants de conseil. Une belle évolution pour ce jeune diplômé INSA Lyon du département Génie Industriel en 2013, qui construit également une passerelle professionnelle avec le Brésil, son pays natal. Entretien.

Premier emploi, carrière évolutive et maintenant Directeur Opérationnel d’Amaris Lyon : racontez-nous votre parcours !
Chez Amaris, on a l’habitude de faire confiance « a priori » et j’ai pu le constater dès ma rencontre avec Olivier Brourhant, co-fondateur et PDG d’Amaris, lorsque j’étais encore étudiant à l’INSA Lyon. Nous sommes en 2009 et je viens d’intégrer la junior entreprise ETIC INSA Technologies. En plein forum Rhône-Alpes, je rencontre Olivier qui me demande de ramener toute l’équipe d’ETIC sur son stand d’Amaris, qui n’avait alors qu’un an d’existence. Persuadé d’avoir décroché ma première étude pour ETIC, je m’exécute et une fois alignés devant lui, j’ai la surprise de l’entendre nous annoncer qu’il est notre concurrent ! Mais qu’une fois que nous serions diplômés, il pourrait nous recruter. Grâce à mon activité avec ETIC, j’ai créé par la suite un partenariat avec Amaris, dont j’ai découvert la vision, le potentiel de croissance et la volonté de s’implanter au Brésil pour créer une filiale. Je voulais travailler avec cette société. En 2013, la porte s’ouvre avec mon stage de fin d’études puis mon embauche officielle une fois diplômé, en tant que manager. Un an plus tard, je deviens manager senior à Strasbourg, où je monte une équipe de 50 personnes. En 2016, Amaris me propose de revenir à Lyon pour développer le département ingénierie, puis la direction du département IT/IS. On double le chiffre d’affaires… Lorsqu’il a fallu remplacer la directrice opérationnelle du bureau dans son ensemble, soit 180 personnes, Amaris a fait le choix de me faire confiance.

Quel regard portez-vous sur votre parcours, vous qui êtes né au Brésil et qui êtes arrivé en France il y a tout juste 10 ans ?
J’aime beaucoup la France, je suis devenu français, j’ai voté !

Je me suis toujours senti redevable à la fois de la France qui m’a offert une super opportunité, et du Brésil où j’ai vécu et grandi, et où est toute ma famille. Aujourd’hui,  je m’occupe aussi du développement d’Amaris au Brésil, et je vais créer un pont entre mes deux pays. Je suis très content d’implanter une filiale là-bas, d’apporter du savoir-faire et de créer de l’emploi.

Que pourriez-vous dire sur votre formation à l’INSA Lyon ?
Ce sont des amis suisses qui avait assisté à une conférence dans leur lycée du responsable de la filière AMERINSA qui m’ont parlé de cette école. Le fait que ce soit une école publique, le principe de la filière internationale avec 50% de latinos, les facilités d’apprentissage de la langue française et les aides de la CAF pour le loyer m’ont clairement décidé ! Mais je croyais que je partais en France pour seulement un an, et au final cela en fait 10 !

En terme d’intégration, cela a été difficile au début. Pendant 2 ans, j’ai voulu rentrer chez moi tous les jours. Et je voyais des collègues brésiliens brillantissimes dans des situations personnelles plus difficiles que moi et je me disais qu’il fallait absolument qu’ils restent. Ce sont des gens que Facebook et Google se disputent aujourd’hui ! Un jour, j’ai eu un déclic, et je me suis dit que si je choisissais de rester, je devais me projeter. Je ne le regrette pas. La France est un super pays et c’est d’ailleurs dommage que les gens n’en voient pas tout le positif.

En ce qui concerne l’INSA, j’ai découvert un campus très adapté, extrêmement international avec une vie associative très riche, où des liens d’amitié se créent sans empêcher la prise de décisions nécessaire et parfois difficile dans une équipe. A l’INSA, on nous apprend beaucoup à se poser des questions et le fait d’avoir fait Génie Industriel m’a permis d’apprendre à parler plusieurs langages.

 

Keywords (tags)