Sport

21 Mar
21/Mar/2019

Vie de campus

Récit d’une aventure à couper le souffle

Fort, audacieux, courageux. Les superlatifs pour décrire Jonathan Drutel ne manquent pas. Cet ingénieur INSA diplômé Génie Électrique (GE) en 2011, n’est pas comme les autres. Atteint de la mucoviscidose, il préfère vivre plutôt que survivre. Il s’essaie à la course à pied et au vélo puis, après un marathon et un triathlon, Jonathan se lance le défi de l’IRONMAN de Nice, soit 3,8 km de natation, 180,2 km de vélo et 42,195 km de course à pieds. Pari plutôt gonflé après une double transplantation cardiaque et bi-pulmonaire. 
Rencontre avec ce Tony Stark de la vraie vie, un super-héros à la recherche de liberté lorsqu’il enfile sa trifonction1, son armure à lui.

Responsabilité, liberté et gratitude
Goût du risque ou recherche de liberté ? Jonathan est formel, l’objectif sportif n’est pas d’atteindre le meilleur score, mais bien de finir la course.

« Enfiler une paire de baskets est ma façon de me prouver – et de prouver à mon entourage que je vais bien », explique-t-il.

En courant, l’ingénieur INSA de 32 ans se libère des chaînes de sa maladie, bien conscient de la part de miraculosité de son destin.

« Il y a des miracles qui opèrent, et je saisis les opportunités qui se présentent à moi. Mon sort n’est plus entre les mains de mon chirurgien, mais bien entre les miennes. J’en profite. » 

Dans la presse, on trouve beaucoup d’informations sur sa vie de sportif hors norme et sa maladie. Il aime à rappeler que son rôle d’ingénieur prend également beaucoup de place dans sa vie.

« Le côté sportif est plus spectaculaire à médiatiser, rit-il. Mais mon travail est très important pour moi et pour mon épanouissement personnel. »

Jonathan est responsable d’un bureau d’étude pour une entreprise de la région lyonnaise.

« J’aime mon poste de manager d’équipe. Je mets du cœur à l’ouvrage pour que chaque membre se sente bien au travail et qu’il soit entouré », ajoute l’ingénieur INSA.

Il a d’ailleurs une pensée émue pour ses professeurs.

« J’ai fait beaucoup de promotions différentes en raison de l’aménagement de ma scolarité à l’INSA. J’ai beaucoup de souvenirs avec mes professeurs de GE qui m’ont soutenu et ont vécu les galères à mes côtés ! »

Écrire un livre pour partager et inspirer
À la suite d’une interview télévisée pour sa participation à l’IRONMAN de Nice, l’opportunité de la publication d’un livre s’est présentée à lui. "Jonathan Drutel, Ironman" est paru le 28 février 2019 aux éditions Mareuil.

« Cela faisait plusieurs fois que l’on me conseillait d’écrire un livre pour partager mon expérience et mon histoire, mais n’ayant pas les qualités d’un écrivain, j’ai accepté la proposition de Laura Sahin qui a retranscrit mon histoire », explique-t-il.

Entre apparitions radiophoniques et télévisées, entraînements réguliers et vie d’ingénieur, Jonathan coécrit sa vie avec la journaliste depuis septembre 2018.

« Finir mes études, finir la course, finir le livre… poursuivre chaque projet et le mener à terme est une victoire pour moi. Au-delà de la formidable expérience qu’a été la course, je ressens le besoin de dire au monde que rien n’est impossible, ajoute Jonathan. Et même s’il faut faire des choses exceptionnelles pour faire connaître cette maladie, je souhaite, à travers ce livre, donner de la force et des raisons d’espérer aux patients atteints d’une mucoviscidose. »

Sur sa lancée, Jonathan Drutel participera à un prochain triathlon, le Challenge Roth, en Allemagne, le 7 juillet 2019.

Lire les 10 premières pages de son livre "Jonathan Drutel, Ironman" 

 

Course G’M la vie le 1er mai prochain, MUCO’RUN 
Le 1er mai 2019, l’association étudiante PromoGM et le BDE infirmière de l’école santé Sociale Sud Est de Lyon organisent, sur le campus de l’INSA, une course caritative (3 à 9 km) au profit de l’association « Vaincre la mucoviscidose ».
Plus d’informations: emile.ponson@insa-lyon.fr 

Combinaison de triathlon

 

 

Keywords (tags)

08 Mar
08/Mar/2019

Sport

Les derniers résultats sportifs de nos athlètes

Section Sport de haut-niveau - Décembre 2018 - Janvier 2019

Paul GRIEUMARD – 2FIMI – Bodysurf

Paul est arrivé 2e au classement général des coupes de France et a terminé 3e du classement général 2018 français dans la spécialité bodysurf. 

« En effet, je termine 3e du classement général français 2018 en spécialité Bodysurf, avec comme résultats majeurs : une médaille de bronze aux championnats du monde espoirs (U23), une 2e place à la Coupe de France Séniors (cumul des 3 meilleurs résultats sur 4 étapes à travers la France), une médaille d’or et une médaille de bronze aux Championnats de France Universitaires et une victoire sur le circuit français en sénior, dans la cour des grands à seulement 19 ans ».

Ces résultats viennent clôturer sa meilleure saison sportive après 7 années passées sur le circuit français, et ainsi confirmer son statut de grand espoir du Bodysurf français.

« Cette saison 2018 coïncide aussi avec la première année civile que je passe intégralement à l'INSA, preuve de la réussite de mon aménagement scolaire en SHN. »

Paul poursuivra son chemin cette année avec le circuit Européen (European Bodysurfing Tour 2019) qui se tiendra cette année en 3 étapes au Portugal, au Maroc et en France. Il se rendra également aux Championnats du Monde 2019 aux Etats-Unis ! 

Léa REY – 1FIMI– Danse sportive

La coupe de France de danse sportive a eu lieu à Draguignan le samedi 26 janvier. Léa Rey et son partenaire Pasquale Sirica ont remporté cette compétition dans la catégorie adulte ! L’an passé, ils étaient arrivés 3e ; nous pouvons saluer cette belle progression, bravo à eux !

​Gaëtan CHARLOT – 2FIMI – Escrime

C’est à l’autre bout du monde, dans l’ancienne cité impériale du Japon, Kyoto, que se déroulait la dernière épreuve de Coupe du Monde de l’année 2018. Gaëtan s’y rendait avec l’objectif d’intégrer le top 20 mondial. Il est arrivé 18e au classement général et 2e français. Malgré des adversaires de taille, Gaëtan a terminé 2e de sa poule. Il sera finalement éliminé au tour suivant, déçu de ne pas passer un tour de plus. 

Début 2019 Gaëtan a pris la 3e marche du podium au circuit national de Joinville ! 

 

Keywords (tags)

08 Jan
08/Jan/2019

Sport

Les derniers résultats sportifs de nos athlètes

Section Sport de haut-niveau - Novembre 2018

Adrien DELENNE 3GI - Course d’orientation

Adrien est champion de France de course d’orientation en Sprint ! La compétition s’est déroulée à Manosque le 1er novembre 2018.

« Ce championnat de France était mon dernier objectif de la saison, je m’y suis préparé soigneusement pour arriver dans les meilleures conditions. La motivation était décuplée par le fait qu’il se déroulait quasiment à la maison, avec la présence de la famille et du club en masse. Après le passage de la qualification sans encombre le matin, la finale s’est déroulée en fin d’après-midi dans les rues du centre-ville de Manosque. J’ai réalisé une course très propre, avec de bons choix d’itinéraires et mes jambes répondaient bien. Sur ce format ultra court (15’) je suis parvenu à devancer Lucas Basset (Insalien 5 GCU) de seulement 2 secondes! Nos deux courses ont été toutes les deux très bonnes, ce n’est que à 30 secondes de la fin qu’il a commis une petite erreur, qui m’a permis de passer devant ; j’ai ensuite réussi à conserver mon avantage jusqu’au bout ! 

C’était la dernière compétition individuelle de l’année pour Adrien qui vient clôturer une belle saison. C’était un gros objectif pour lui qui apprécie particulièrement ce format. Pour son premier podium individuel Elite Adrien a pu monter sur la plus haute marche !
Désormais, Adrien passe en préparation hivernal jusqu’au mois de mars afin de se préparer au mieux pour les sélections pour la coupe du monde mi-avril qui marque le début de la saison internationale.

Clément MEOT 5GCU - Cyclisme

Clément termine 8e du championnat du monde de VTT trial qui a eu lieu le 8 novembre 2018 à Changdu en Chine. Pour la deuxième année consécutive, il finit 5e au classement mondial de VTT Trial

« Ce championnat du monde correspondait comme chaque année à la dernière compétition de la saison, la plus importante, et donc l’objectif majeur. Après une année 2017 terminée au 5e rang mondial, je visais pour 2018 un podium international. Avec des places de 4e et 5e sur les manches de Coupe du monde, c’était la dernière occasion pour atteindre cet objectif. Malheureusement je n’ai pas su prendre la course à mon compte et une erreur dès le début m’a coûté quelques places. J’ai terminé 8e, très déçu car c’est finalement mon 2e pire résultat de la saison. Mais je reste positif car il faut tout de même mettre en perspective ce résultat avec mon classement mondial - motif de satisfaction et de motivation pour l’année prochaine ! »

La saison s’achève ainsi pour Clément ; il reprendra sa saison internationale en juillet.

Léa REY 1FIMI - Danse

Léa Rey et son partenaire Pasquale Sirica ont obtenu la 3e place à la coupe de France le 10 novembre et à l’international open le 11 novembre. Les deux compétitions se passaient à Paris. La première était importante puisqu’un bon classement permettait de se qualifier pour les championnats de France. La seconde permettait quant à elle d’accumuler des points pour progresser dans le classement mondial. Ils sont actuellement classés au 168e rang mondial.

 

 

Keywords (tags)

03 Dec
03/Dec/2018

Sport

Les derniers résultats sportifs de nos athlètes

Section Sport de haut-niveau - Octobre 2018

Sylvain Cachard – 2 FIMI – Course de montagne
Sylvain Cachard a remporté la 61e édition du Trofeo Vanon. Il s’agit d’un trophée international de course en montagne en format relais. Elle s’est déroulée à Morbegno en Italie le 13 octobre 2018 et 180 équipes environ étaient présentes au départ.

« Je participais à cette compétition avec la délégation française, sélectionnée pour l’occasion par l’entraîneur de l’équipe de France de course en montagne, Jean-Claude Louison. La course se déroulait sur une boucle de 7km pour 450m de dénivelé que chacun des trois relayeurs de chaque équipe devait parcourir le plus vite possible. Pour ma part, j’étais le deuxième relayeur de l’équipe de France. Après une très belle démonstration de mon coéquipier Thibaut Imbert qui m’a passé le relai en 6e position au contact du podium, j’ai entamé le parcours avec Andrew Douglas, second relayeur de l’équipe d’Ecosse. Dans le top 10 au championnat d’Europe cette année, je savais qu’il était très en forme. J’espérais seulement pouvoir partager quelques hectomètres de course avec lui. A ma grande surprise, j’ai basculé en haut de la montée avec « seulement » 20 secondes de retard sur lui et je lui ai même repris 10 secondes dans la descente, rendue spectaculaire par les pluies torrentielles tombées durant le week-end. Après un sprint à bout de souffle, j’ai passé le relai à mon coéquipier en 4e position, à 20 secondes de la seconde place et 50 secondes de la tête. Au terme d’un dernier relai palpitant et sans aucun moment de répit, Alexandre Fine a permis à l’équipe de France de remporter pour la cinquième fois de son histoire ce trophée international ! »

Sylvain prépare désormais la course de sélection pour les championnats du monde de trail sénior qui aura lieu le 14 avril 2019. Ce sera un format de 42km et 2200m de dénivelé. Pour cela, il participera à quelques cross hivernaux, notamment le cross de sélection pour les championnats d’Europe espoir dans dix jours.

Gaël Chocheyras – 4 GEN – Aviron de mer 
Gaël obtient la médaille d’argent aux championnat du monde d’aviron de mer en double homme. Ces championnats se déroulaient en Colombie Britannique au Canada.

« Etant en échange universitaire à Montréal depuis fin Aout, nous n’avions pas ramé avec mon coéquipier depuis plus de 2 mois. Face à une concurrence importante, c’est en outsider que nous sommes arrivés sur ces championnats, mais non sans une grosse envie d’en découdre.
En série nous sommes tombés contre - entre autres - les Néerlandais futurs champion du monde, Mitchel Steenman et Julien Bahain (deux finalistes olympique). Nous avons tout de suite pu prendre la température. Après un départ correct, nous avons produit notre effort pour prendre la tête de la course et virer en tête à la première bouée. Après un gros bord à bord avec les Néerlandais, ils ont fini par s’imposer d’une demi-seconde.
Pour la finale, les compteurs étaient remis à zéro. Notre stratégie était simple, partir très vite pour ne pas être embêtés à la première bouée et… tenir. Nous avons pris un bon départ et nous nous sommes rapidement retrouvés à la bagarre avec les Espagnols et les Chinois. Les Néerlandais n’étaient pas au rendez-vous à cause d’un mauvais « beach start » (les départs se faisaient sur la plage, hors du bateau les pieds dans l’eau, au top départ, il fallait monter dans le bateau et partir). S’en est suivi un long bord « vent pour » où nous avons réussi à nous extraire des Espagnols. Nos gabarits d’ancien poids légers et les plumes laissées dans la première partie de course, ne nous ont pas permis de contenir l’incroyable retour des Néerlandais. C’est donc en bord à bord avec eux que nous attaquons le quatrième bord. Leur puissance et leur habilité à faire tourner leur bateau lors des virages leur a permis de prendre l’avantage et d’entamer le dernier kilomètre en tête. Le finish s’est fait au sprint où nous avons conservé notre seconde place ! les trois premiers bateaux se tenaient en 6 secondes (3 secondes entre chaque bateaux) au bout de 24 minutes de courses…
Après avoir remporté les championnats de France avec Vincent Cavard en mai dernier, nous savions que nous aurions une carte à jouer aux championnats du monde. Cependant il a fallu trouver des financements via des partenaires privés et négocier des congés, pour Vincent qui est dans la vie active, et des déplacements de cours pour moi.
Ce championnat a vraiment été le point d’orgue de notre saison et la concrétisation d’un projet de longue date, pas seulement sportif, mais aussi organisationnel et surtout humain. »

Mathieu Delpeuch – 3 GEN – Course de montagne

Mathieu arrive 21e – 2e français ; 4e espoir – de la course Limone Extreme Skyrace. Il s’agit de la manche finale des Coupes du Monde de Skyrunning. Le Skyrunning est un sport extrême de course à pied en montagne avec des parcours très abruptes, engagés et souvent en haute altitude. La compétition s’est déroulée à Limone Sul Garda en Italie.

« Cette dernière manche du circuit de Coupe du Monde regroupait tous les prétendants au podium du classement général. Elle a donc permis de départager, sur les 29km et 2800m de dénivelé du parcours, les meilleurs coureurs de la planète avec au départ notamment l'espagnol Kilian Jornet. C'est l'une des rares courses de l'année avec une telle densité de coureurs en trail running, je suis donc hyper satisfait de ma 21e place (2e français).
Cette compétition vient clore ma saison 2018 de façon très satisfaisante. A l'image de cette finale, mes résultats ont dépassé toutes mes espérances cette année où j'ai fait preuve d'une bonne régularité avec un niveau de performance clairement revu à la hausse. »

Après 2 semaines de coupure post-saison, Mathieu a repris l'entraînement avec le circuit de Coupe du Monde 2019 en tête, ainsi que d'autres rendez-vous internationaux comme le Marathon du Mont-Blanc.

 

 

Keywords (tags)

23 Oct
23/Oct/2018

Sport

Les derniers résultats sportifs de nos athlètes

Section Sport de haut-niveau - Septembre 2018

Kylian PERRIER – 2FIMI – Laser Run 
Kylian est devenu champion du monde de Laser-Run U19 de Dublin.  Le laser-run fait son apparition en 2015 émanant du Pentathlon Moderne (natation, équitation, escrime, tir au pistolet et course à pieds). Le Laser-Run consiste à enchaîner des séquences de tir au pistolet et de course à pied, mettant à l'épreuve endurance, agilité et concentration.

« Le premier jour j’ai réalisé des tirs moyens mais je me suis accroché ; j’ai effectué une grosse remontée dans le dernier 800m : je suis parti 4e du stand de tir pour finalement remporter l’épreuve en individuel à une seconde du deuxième. La France finit 2e par équipe. Le deuxième jour j’étais surclassé en junior U21 pour le relais mixte. Ma coéquipière a terminé en 3e position. Je suis parvenu à gagner une place ; nous avons terminé 2e de cette compétition ». 

Il s’agissait de la dernière compétition internationale de la saison ; Kylian l’a terminé en beauté. Il reprendra le circuit national fin novembre.

Lindsay BORDIER – 1FIMI – Ski nautique
Lindsay est champion d’Europe – 21 ans de ski nautique.  Le championnat était organisé par la Fédération Monégasque et avait lieu à Roquebrune-sur-Argens.

Arrivé de l’île de la Réunion à l’INSA en septembre, Lindsay montre qu’il a un avenir prometteur. Sacré 9 fois champion de France a seulement 18 ans, il a largement remporté la médaille d’or aux championnat d’Europe -21ans. Il a devancé le médaillé d’argent de 1500 points et a eu l’honneur d’être félicité par son Altesse Sérénissime le Prince Albert de Monaco !

Cette compétition était la plus importante de sa saison et les objectifs sont remplis. Nous le retrouverons prochainement aux championnats du monde -21 ans voire aux championnats du monde élite !

Gaëtan CHARLOT – 2FIMI – Escrime 
Gaëtan termine 9e des championnats d’Europe d’escrime handisport qui se déroulaient à Terni en Italie.
Pour sa première sélection en Equipe de France, la Fédération ne lui conférait d’autre objectif que de découvrir une épreuve de très haut niveau afin de préparer l’avenir. Il avait néanmoins l’envie de bien faire et de démontrer qu’il méritait sa sélection.
En phase de poule, Gaëtan devait affronter 6 adversaires. Il s’est qualifié pour les 16e avec 4 victoires sur 6 matchs, en battant notamment l’italien Betti n°3 mondial !
En 1/8e Gaëtan s’est finalement fait éliminer par le russe Fedyaev, n°11 mondial, au terme d’un match serré. Il l’avait pourtant battu en phase de poule.
Gaëtan termine la compétition à la 9e place et meilleur français !

 

Keywords (tags)

05 Oct
05/Oct/2018

Vie de campus

Les résultats sportifs de l'été 2018

 

1re – Isia BASSET – 5GCU– Course d’orientation
Isia a remporté la médaille de bronze aux championnats du monde de moyenne distance à Sigulda en Lettonie.

« Lors de l'épreuve de la moyenne distance des championnats du monde cette année j'ai décroché une surprenante médaille de bronze après avoir réalisé une très belle course sur un terrain exigeant où de nombreuses favorites sont passées au travers. Cette médaille a une saveur particulière puisqu'en plus d'être ma première médaille en championnat, c'est la première fois qu'une française monte sur le podium des championnats du monde de course d'orientation. »

Pour clôturer sa saison internationale Isia se rendra à Prague en République Tchèque du 2 au 7 octobre pour la dernière manche de la coupe du monde. 

1er – Ancelin GOURJAULT – 3GEN – Canoë 
Ancelin a remporté le titre de champion du monde de descente en canoë biplace. La compétition s’est déroulée à Muotathal en Suisse en juin dernier. 

« La compétition a commencé avec la course classique individuelle (course longue sur un parcours d’environ 12 minutes). Nous avons terminé 3e avec mon coéquipier (Lucas PAZAT) derrière 2 autres équipages français et devant les Tchèques champions d’Europe et les Allemands vices champion d’Europe en titre. 
Le lendemain les courses ont continué avec la course classique par équipe. Lors de cette course 3 bateaux se suivent sur la rivière et le temps total est comptabilisé. Nous terminons 1er devant les Tchèques et les Italiens. 
Le jour 3 était consacré aux qualifications du sprint (parcours d’environ 1 minute) ; nous avons terminé 4e et nous nous sommes qualifiés pour la finale. Le lendemain, nous avons terminé 2e entre 2 équipages français. Après ce nouveau podium 100% français nous avons conclu la compétition en beauté avec une première place en sprint par équipe. »

Champion du monde pour la deuxième année consécutive à seulement 21 ans, Ancelin Gourjault enchaîne les exploits.

2e – Marine MIGNON - 2FIMI – Athlétisme
Marine a réalisé de belles performances cet été ; doublement titrée sur 200 et 400m aux championnats de France junior, elle a obtenu une belle 4e place aux championnats du monde junior sur le relais 4x100m.

« Nous avons terminé 4e des championnats du Monde. Malgré le fait d’être au pied du podium, nous sommes très fières et avons pris beaucoup de plaisir à courir ensemble.  Aux Frances jeunes, j’ai remporté le 200m et le 400m de ma catégorie. L’enchaînement des courses n’a pas été facile mais je suis très contente d’avoir pu terminer la saison sur ces deux titres. » 

2e – Lucas Basset – 5GCU – Course d’orientation / Nicolas Rio – 5GM – Course d’orientation
Après une belle troisième place aux championnats d’Europe de relais en mai dernier, Nicolas Rio, Lucas Basset et Frédéric Tranchant (ancien Insalien) confirment leur exploit en obtenant la 3e place aux championnats du monde de Sigulda. C’était une course serrée ; à l’arrivée les 8 premières équipes se tenaient en moins d’une minute !
Après un bon premier relais, Nicolas Rio a cédé la place à Lucas Basset qui a commencé le relais en 12e position. Malgré une faute qui l’a pénalisé, il est parvenu à gagner deux places. Nicolas Tranchant s’est lancé dans le troisième et dernier relais et a rattrapé de nombreux concurrents pour décrocher une belle médaille de bronze.

3e – Léna BERTHELOT--MORITZ – 3GEN – Triathlon
Léna a remporté le half Iron-man de Tours et a terminé 3e au championnat de France de Triathlon.

« Début juillet, les grosses chaleurs étaient déjà présentes en Ardèche ; la course s'est déroulée sous 34 degrés. Cela rendait difficile les 3km de natation, 90km de vélo et 20km de course à pied.  Mais les magnifiques paysages des gorges de l’Ardèche ont vite permis d’oublier tout cela. J’ai réalisé une belle natation qui m’a permis de sortir de l'eau avec les premiers hommes et avec de l'avance sur les autres femmes. J'ai effectué l’ensemble du vélo et les 10 premiers km à pied, seule devant, avant de me faire reprendre par une concurrente, puis par une autre à 1 km de l'arrivée. C'était une très belle course sur laquelle j’ai pris beaucoup de plaisir. »

3e – Nathan GRAYEL – 4GEN -Triathlon
Nathan est devenu champion du monde universitaire sur le relais mixte ! La compétition avait lieu à Kalmar en Suède.

« La course individuelle avait lieu le samedi, elle servait également de sélection pour le relais mixte du lendemain ; nous étions 4 français au départ pour deux places dans le relais. Après une natation correcte et un bel effort à vélo, j’ai posé le vélo dans le premier groupe (composé d’une grosse vingtaine d’éléments). J’ai malheureusement craqué dans les deux derniers kilomètres à pied. J’ai terminé 5e et 2e français ; j’étais donc sélectionné pour le relais. Avec deux podiums et deux top 5 pour nos 4 relayeurs, l’objectif était l’or sur le relais !
Notre première fille a fait un bon relais ; je me suis lancé après elle, en seconde position quelques secondes derrière les Etats-Unis. Malgré un bon relais, j’ai concédé encore quelques secondes aux américains. La différence s’est faite sur la deuxième relayeuse qui est parvenue à prendre 30 secondes d’avance sur un petit groupe de 4 nations. Le dernier relayeur a réussi à contenir ce groupe. Nous avons été sacrés champion du monde universitaire ! »

La saison est finie pour Nathan. La prochaine saison débutera avec deux coupes du monde en Australie et Nouvelle-Zélande en mars 2019 lors de son échange en Australie.

 

Keywords (tags)

19 Sep
19/Sep/2018

Recherche

Jeux Olympiques 2024 : dans le viseur de la recherche dans l’enseignement supérieur !

Il n’y a pas que les sportifs qui se préparent pour les prochains Jeux Olympiques et Paralympiques. Il y a des chercheurs aussi. Et comme les épreuves ont lieu en France, raison de plus pour rentrer dans la compétition. Alors on commence maintenant, et le projet s’appelle Sciences 2024.

Doubler les chances de médailles françaises aux prochains J.O. ? Décrocher 15 médailles aux Jeux Paralympiques aussi ? Ok, on fait comment ? On booste la recherche en lien avec des problématiques sportives ? Super idée ! On signe où ?

Voilà l’état d’esprit dans lequel se trouvent certains chercheurs français à six ans de la plus grande compétition sportive mondiale organisée à Paris, ville hôte des prochains J.O.
Onze établissements français d’enseignement supérieur et de recherche ont décidé de relever le défi, avec parmi eux l’INSA Lyon. Le principe est le suivant : utiliser la physique, l’informatique, la mécanique et les mathématiques pour aider les sportifs à performer le jour J. En tout, ce ne sont pas moins de 500 projets qui devraient être développés d’ici 2024 dans près de 60 disciplines sportives.

« Les chercheurs vont faire le tour de toutes les fédérations sportives nationales et identifier les besoins des sportifs, explique Stéphane Grange, enseignant-chercheur à l’INSA Lyon à l’initiative de la participation de l’INSA Lyon à Sciences 2024. Il s’agira soit de les rassurer dans le choix de matériel par exemple, en réalisant des mesures et en leur donnant la preuve de l’excellence, soit de les aider à trouver mieux. »

L’année 2018-2019 sera donc consacrée à la phase de lancement de ce projet d’envergure international destiné, pour le monde du sport et de la science, à porter haut les couleurs du drapeau français.

À l’INSA, il s’agira ensuite de choisir 5 ou 6 projets qui seront menés sur 5 ans et qui auront pour ambition de contribuer au palmarès sportif de la France parmi plus de 200 pays en compétition.

« L’INSA Lyon a accueilli Sciences 2024 avec enthousiasme ! souligne Éric Maurincomme, son Directeur. C’est une chance pour nous de contribuer à ce challenge, qui s’inscrit dans la logique-même de notre établissement de maintenir un lien étroit entre la formation et la recherche. En effet, nous formons des élèves-ingénieurs qui ont pour certains fait le choix de mener également une carrière de sportifs de haut niveau à l’INSA Lyon. Notre recherche est en éveil concernant les problématiques sportives et certains de nos chercheurs ont déjà de belles réussites à leur actif en matière de performances sportives ! »

Sciences 2024 est autofinancé à 50% et nécessite d’être soutenu à 50% par une levée de fonds. En attendant, l’heure est au recensement des forces scientifiques insaliennes capables d’entrer dans la compétition et d’accompagner les sportifs sur le chemin de la victoire.

 

Keywords (tags)

11 Jul
11/Jul/2018

Vie de campus

Les derniers résultats sportifs de nos athlètes

Section Sport de haut-niveau - Mai 2018

Lucas BASSET - 5GCU - Course d'orientation
Double champion de France moyenne distance et relais sprint - Rambouillet.

Isia BASSET – 5GCU – Course d'orientation
Championne de France relais sprint - Rambouillet.

Kylian PERRIER - 1PC - Pentathlon moderne
3e championnat du Monde Tétrathlon Équipe Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

Keywords (tags)

06 Jun
06/Jun/2018

Vie de campus

Gaëtan Charlot élu "Sportif de l'année" par la communauté INSA. 

Chaque mois un étudiant sportif de haut niveau (SHN) est élu « sportif du mois ». Depuis 4 ans maintenant la communauté INSA élit le sportif SHN de l'année parmi les sportifs du mois !

Cette année, ils étaient 10 à concourir pour le titre de sportif de l’année, remporté en 2017 par Thibault Colard en aviron pour sa médaille olympique aux JO de Rio, en 2016 par Fanny Gibert en escalade pour son titre de championne de France élite sénior de Bloc et en 2015 par Sophia Bouderbane championne d'Europe Espoir de Karaté. 

Gaëtan Charlot en 2e année au Premier cycle a été élu avec 23.02% des 1985 voix recueillies !

Il revient sur son parcours :

« Handicapé de naissance, diplégique exactement ; je souffre d’une malformation neurologique qui entraine une sorte de déconnexion musculaire de mes membres inférieurs qui m’empêchent de marcher. Je peux me déplacer sur quelques mètres grâce à un médicament, le baclofène, diffusé en permanence dans mon corps grâce à une pompe placée sous ma peau. 

J’ai découvert l’escrime par hasard à 7 ans et petit à petit, grâce à ce sport d’opposition, d’assauts de duels, d’analyse, j’ai pris confiance en moi. L’escrime a été précurseur ; ça a été ma première activité où j’ai pu me confronter aux autres et au monde valide, où je me suis rendu compte qu’à égalité, assis dans un fauteuil, je pouvais faire face aux situations et jouer d’égal à égal. Ça m’a libéré…

Ensuite, j’ai enchainé les activités. J’ai effectué à peu près tout ce qu’une personne en situation de handicap est capable de réaliser : basket, ping-pong, ski, fauteuil tout terrain, handi-wake, canoë-kayak, jet-ski, quad, tir-à-l’arc… Au final, j’ai gardé l’escrime, ma discipline principale et le basket, mon activité de loisir.

D'abord fleurettiste, je me suis orienté vers l'épée. J'adore cette activité car le respect de l'adversaire en constitue l'essence. Il combine finesse, pugnacité, réflexion, vitesse et spontanéité, soit une panoplie de qualités à maitriser qui en font un sport très complet. D'autre part – contrairement à l'escrime valide où les compétiteurs passent beaucoup de temps à avancer et reculer tout en sautillant sans croiser le fer – être en fauteuil fait que l’on est constamment à portée de son adversaire. La pratique en « handi » en fait un sport beaucoup plus spectaculaire et cela est plus que rare pour être signalé. 

J'ai intégré l’an dernier l’INSA, filière SHN en 2016. En émettant le vœu de rejoindre cette école, j’espérais mener à bien mon double projet : ingénieur et sportif de haut niveau avec en point de mire l'objectif de participer aux jeux paralympiques de Tokyo en 2020 ou Paris 2024. 

Aujourd’hui, après bientôt deux ans de présence au sein de cette école, je me rends compte que j’ai vraiment fait le bon choix. Tout est mis en œuvre ici pour réussir dans les deux domaines, reste pour ma part à travailler et faire les efforts nécessaires.»

Si Gaëtan a été élu sur ses performances de mai 2017, il enchaîne les beaux résultats en 2018. Il a terminé 2e par équipe et 8e en individuel à la coupe du monde qui a eu lieu à Montréal en avril 2018. Il a également remporté 3 étapes du circuit national dont la dernière victoire date du 3 juin 2018 à Bordeaux. Il a joué la finale face à Romain Noble, 7e mondial, sûrement une de ses plus belles victoires.

« Lors de cette finale, je n’ai pas explosé sur les premières touches et ai fait jeu égal en début d’assaut (2-2) ; c’est alors que j’ai sorti le grand jeu et à la surprise générale pris le dessus ! Le public attendait un retour de l’adversaire que l’on pensait inéluctable. Le suspens était terrible car le score semblait irréaliste mais je n’ai rien lâché. La dernière touche était magique : la pointe de mon épée a effleuré la main de mon adversaire au moment où celui-ci allait m’asséner un de ses coups dont il a le secret. Trop tard, la lampe verte s’est allumé, synonyme de victoire.  Je n’en revenais pas, j’ai dû regarder le score avant d’éclater de joie ; je venais de battre l’icône de l’handi escrime français, champion paralympique par équipe à Rio. »

Cet exploit vient consolider sa première place au classement en cours des épéistes français et illustre la grande qualité de nos sportifs !

Félicitations à lui pour le titre de sportif de l’année et aux SHN pour leurs résultats d’exception et un grand merci à tous ceux qui participent aux élections des sportifs du mois !

 

Keywords (tags)

24 May
24/May/2018

Formation

Eric Dumont : « C’est eux qui te font comprendre pourquoi t’es là »

Rencontre avec Éric Dumont, directeur de la Section Sport de Haut Niveau de l’INSA Lyon. 25 ans d’histoire avec l’INSA et l’art de se remettre en question.

Lunettes vissées sur le nez, en tenue de sport, son vélo jaune fluo dans le bureau, Éric Dumont est de ceux qui prennent le temps. D’observer, de réfléchir et de dire. 
Directeur de la section Sport de Haut Niveau, il affiche 25 années d’expérience INSA à son compteur.

« Je suis rentré par hasard à l’INSA. Je travaillais de l’autre côté du périph, à Vaulx-en-Velin, dans l’un des collèges les plus terribles de l’académie. Je faisais des vacations à Lyon 1 quand on m’a parlé du départ à la retraite d’un prof de sport de l’INSA. J’ai postulé » explique Éric. « Je suis arrivé au Centre des Sports en 1993, sans mesurer du tout ce qu’était l’école, ses objectifs, son ADN. »

Il rencontre alors les premières figures qui compteront pour lui, aujourd’hui encore. Des hommes de la première heure, présents à la création de l’école, constructeurs du Centre des Sports.

« Il y avait une énergie folle, une histoire et des valeurs fortes, et surtout, une liberté de ton surprenante. Une identification forte à l’école, et j’ai grandi avec. J’ai gardé des amitiés indéfectibles, nous sommes 7 à se voir tous les 3 mois » ajoute-t-il.

Sur 25 ans de vie à l’INSA, il en compte 14 en responsabilités : secrétaire de l’association Sportive, deux mandats de directeur du CDS, directeur de la SHN depuis 2 ans. Mais avant tout, il est enseignant.

« L’INSA, ce n’est pas ma maison, et les étudiants « ne sont pas » mes étudiants, je ne marche pas au possessif. Tout comme je ne suis pas un homme de certitudes. La nécessaire remise en question de mon métier se fait par la réponse des élèves, en interaction. Quand on prépare un cours, on vise un objectif. J’ai une boîte à outils, qui se remplit naturellement de choses que je n’avais pas imaginées. On ne sait pas toujours comment un cours va se passer, on se nourrit de l’expérience, et le cours se construit en temps réel. Il faut néanmoins créer les conditions de la rencontre » précise cet homme de terrain. 

Accepter de sortir de sa zone de confort, de se mettre à nu devant les étudiants lui a permis de voir l’enseignement autrement.

« Je suis admiratif de ce qu’un jeune de 17 ans peut faire, tant celui qui fait Musique-Études que celle qui vient de Guyane et qui doit s’intégrer ici. On ne doit jamais oublier ce qu’on a ressenti nous-même à cet âge, de ce que nous avons dû faire nous aussi » se souvient-t-il. « Ce sont eux qui te font comprendre pourquoi tu es là, qui t’amène à réfléchir à ta propre condition d’enseignant. C’est l’étudiant qui te ramène à ce choix que tu as fait, un jour, d’enseigner. »

Exigeants, curieux, excellents, ouverts et talentueux, voilà les adjectifs associés aux élèves qu’Éric a croisé sur son chemin de professeur, d’accompagnateur. Lui qui se plaît à dire qu’il a une « main bienveillante toujours présente mais jamais trop serrée » n’a cessé lui aussi de tendre vers le meilleur. Entraineur en club de rugby, coach en entreprise, préparateur physique, il est même retourné sur les bancs de la fac à 56 ans, pour décrocher son diplôme de préparateur mental. Homme de projets, il s’est fixé un objectif ambitieux : accompagner quelques athlètes de l’INSA aux JO 2024, depuis leur première année de formation à l’INSA jusqu’aux jours J.

« Ils sont extraordinaires. Ce sont des lions et lionnes au milieu d’une jungle et il ne faut pas les formater. Comme tous grands champions, ils ne savent pas de quoi ils sont capables demain. » 

L’histoire qu’Éric a commencé avec l’INSA n’est pas prête de s’achever. Imparfait, libre et heureux, il n’a jamais fait de plan de carrière, et plus que tout, conserve sa liberté.

Les Chap’s Angels au Japon
Ils étaient 35 à participer à l’aventure. 23 garçons, 12 filles et 3 enseignants : Éric Dumont, Hervé Bizzotto, manager du projet, et Xavier Kleber, directeur du département Science et Génie des Matériaux de l’INSA Lyon.
Après l’Argentine 2013 et le Canada 2015, c’est au pays du Soleil-Levant que le groupe d’amateurs de rugby insalien (Vice-champion de France des grandes écoles en 2017), connu sous le nom des « Chap’s », a passé 13 jours de tournée sportive. « C’est un vrai projet d’établissement, porté par le Centre des Sports en lien avec l’association sportive, la direction des relations internationales, la région AURA et la Fondation INSA Lyon. Le rugby a permis de favoriser les échanges entre les deux pays, de diffuser et de partager des valeurs qui nous sont chères. Nous avons démontré que les relations entre les écoles partenaires pouvaient aussi passer par le sport » précise Hervé Bizzotto, coach de l'équipe de rugby masculine. 
Au programme : visite d’universités et de laboratoires, d’entreprises, de l'ambassade de France et matchs de rugby contre les universités de Tokyo et Tohoku.
https://www.facebook.com/JaponChaps/



 

Keywords (tags)

Pages