
Vie de campus
Bientôt ingénieur diplômé, il renoue avec sa plume et remporte un concours d’écriture
« Certains voulaient être pompier ou aviateur.
Moi, mon métier secret, c’était écrivain. »
Rencontre avec Marien Côme, étudiant en 5e année au département Télécommunications, Services et Usages (TC) de l’INSA Lyon et lauréat de la deuxième édition du concours « L’aérien pour relier la jeunesse » organisé par La Fondation Antoine de Saint-Exupéry, en partenariat avec Le Labo des Histoires, le raid Latécoère-Aéropostale et les éditions Gallimard.
Rêves d’enfant et espoirs d’adulte : vols en correspondance
« Le concours nous invitait à proposer une lettre porteuse d’un message d’espoir à propos de l’avenir, à la manière du Petit Prince, l’œuvre la plus connue d’Antoine de Saint-Exupéry. Toutes les lettres ont ensuite été déposées dans un sac de jute, comme à l’ancienne, et envoyées à Dakar à travers les avions du Raid lors d'un vol commémoratif. Elles seront distribuées dans des écoles francophones et serviront de support pédagogique aux élèves sénégalais pour étudier la langue française. C’est le concept qui m’a d’abord séduit : c’est un peu comme le lâcher de ballons à la kermesse, tu ne sais pas qui le recevra. »
Remise des lettres aux pilotes du Raid
C’est lors d’un échange à Valparaiso, au Chili, que Marien décide de participer au concours.
« Présenter ma lettre au jury a été une vraie révélation pour moi. Ma mère et ma grand-mère étaient professeures de français alors j’ai toujours beaucoup lu et beaucoup écrit. L’amour des mots, je le cultive depuis mon plus jeune âge. Mais cette fois, j’écrivais en tant qu’adulte et mon écriture était récompensée autrement que par des notes en cours de français. C’était une bonne manière de renouer avec l’écriture que j’ai délaissée en faveur de mes études d’ingénieur. J’ai pris le temps d’écrire cette lettre, j’ai rassemblé des souvenirs du Mali que j’ai visité quand j’avais 14 ans et j’ai fabriqué le reste. Ma lettre est celle de Simon qui, s’adressant à son ami malien Soumana, confie ses peurs et ses espoirs au sujet de son pays, la France. »
Les messages du Petit Prince pour inspirer le métier d’ingénieur
« J’ai choisi le métier d’ingénieur pour pouvoir rendre le monde meilleur. Il y a peut-être deux camps chez les ingénieurs, et je pense qu’il vaut mieux être un ingénieur bon plutôt qu’être un bon ingénieur. Il faut savoir prendre du recul, être conscient de toutes les conséquences que notre métier peut engendrer et développer un sens de l’éthique. Nous sommes chanceux à l’INSA Lyon de pouvoir être épaulés pour développer des compétences transversales et cultiver l’ouverture ; d’ailleurs les cours d’Humanités m’ont souvent permis de continuer à écrire, pour mon plus grand bonheur. »
Marien avec les pilotes de la Patrouille de France (PAF)
Quand les télécommunications embrassent les mots
« Une école d’écrivain, ça n’existe pas. Mais tout le monde a un rapport aux mots, même les esprits scientifiques. C’est lors d’un stage au Chili auprès d’un enseignant chercheur1 que j’ai constaté que mon amour pour les mots et l’ingénierie n’étaient pas tout à fait incompatibles. J’ai accompagné le Professeur Wenceslao sur une création d’algorithmes d’aide à la rédaction scientifique. Le Professeur travaillait sur les réseaux de mots et de phrases en utilisant la théorie des graphes, et cherchait à développer un outil stylistique qui permettrait de clarifier les textes scientifiques à l’aide de mots clés. Fait du hasard ou non, c’était inattendu de pouvoir jumeler l’écriture et les systèmes de télécommunications, deux domaines qui me touchent personnellement. »
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La lettre de Marien :
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1 Pr. Wenceslao Palma Muñoz (Pontificia Universidad Catolica de Valparaíso, Chili)
©Eric Lefeuvre

Sciences & Société
48 heures pour faire vivre des idées
Le challenge qui fait plancher pendant 48 Heures des étudiants de 5 écoles et universités Lyonnaises sur des sujets d'entreprise.
Du jeudi 29 novembre 18h au samedi 1er décembre soir la bibliothèque Marie Curie accueille la sixième édition du challenge 48 Heures.
Organisé en partenariat avec des établissements d'enseignement très divers et des entreprises régionales, ce challenge d'innovation propose aux étudiants une expérience de créativité de groupe en équipes pluriculturelles et pluridisciplinaires sur les axes d'innovation des entreprises.
La formule maintenant éprouvée est appréciée car elle apprend à travailler entre disciplines sur des projets ouverts laissant libre cours aux compétences, à l'imagination et aux savoir-faire multiples et variées d'équipes d'étudiants de provenance diverse. Elle permet de se former à la créativité et fait bien souvent découvrir aux équipiers qu'avec un peu de méthode chacun de nous peut se surprendre de sa propre créativités.
Elle fait aussi découvrir l'étonnante capacité du groupe hétérogène et un peu organisé à produire des brassées de nouveauté !
Le dispositif de formation est original par l’action à la créativité collective et aux phases amont de l’innovation.
L'événement est ouvert aux étudiants de l'INSA Lyon, du CESI, de l'ENSAL, de l'IAE de Lyon et de La Martinière Diderot.
◾ Si vous voulez vivre une expérience intense et riche n'hésitez pas à vous inscrire frama.link/48H2018
Additional informations
- 48h@insa-lyon.fr
-
INSA - Bibliothèque Marie Curie - 31 avenue Jean Capelle 69621 Villeurbanne Accès : Tramway T1 direct depuis la gare de la Part Dieu, direction IUT-Feyssine arrêt INSA-Albert Einstein
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Les 15 et 22 mai 2025
Vie de campus
INKK tu connais pas ? Mais télécharge !
C’est le mot d’ordre pour les étudiants sur le campus de l’INSA Lyon : télécharger une appli faite par eux et pour eux, pour avoir toutes les infos possibles et imaginables utiles au quotidien. Entretien avec Aurélien Leygues et Gladys Peretti, élèves-ingénieurs INSA mais pas seulement !
C’est la rentrée à l’INSA Lyon, l’occasion de bien utiliser son smartphone et de télécharger l’application INKK, 100% made in INSA ! Alors, INKK, c’est quoi ?
G.P. : Une application qui regroupe tous les services pour les étudiants sur le campus. Agenda, boîte mail, notes, informations administratives, associations du campus et bien plus encore !
A.L. : La vraie pertinence de cette appli, c’est la centralisation. Toutes les informations sont accessibles au bout des doigts avec le téléphone.
G.P. : Et à terme, l’objectif est de parvenir à décharger les boîtes mails des étudiants grâce à des outils adaptés au partage instantané d’informations.
Comment vous est venue l’idée de cette appli ?
A.L. : Par notre vécu d’étudiants ! Quand on galère une fois le matin pour chercher le numéro de sa salle de cours et qu’on est déjà en retard, on rêve d’une appli qui nous donnerait l’info le plus vite possible ! C’est comme ça qu’INKK est née.
Quels sont les points forts d’INKK ?
G.P. : L’interface : elle est simplifiée, allégée, agréable à utiliser. On a cherché à respecter les guides de styles de chaque OS pour que ce soit intuitif et simple, pratique.
A.L. : On en est à la troisième version majeure de cette application, sur laquelle j’ai commencé à travailler dès ma deuxième année à l’INSA. Plus de 2000 étudiants ont utilisé INKK l’an dernier. On espère que 80% des nouveaux arrivants à l’INSA le feront également avec cette rentrée !
Quels retours ont pu vous faire les utilisateurs ?
G.P. : Les gens sont contents, INKK répond à leurs besoins. Ils nous remercient et proposent parfois même de nouvelles fonctionnalités !
Dans ce cadre, quel est votre lien avec l’établissement ?
A.L. : L’INSA nous a accordé sa confiance pour travailler sur cette appli. Aujourd’hui, il y a un gros travail de maintenance parce que chaque utilisateur qui installe l’appli doit se connecter au réseau INSA pour le faire. INKK est une simple interface, ce qui veut dire que nous ne sommes pas impliqués dans la problématique de la protection des données. Et INKK est destinée à évoluer au fil du temps, grâce à la confiance que l’INSA nous accorde.
Et vous, INKK a-t-elle changé quelque chose dans votre vie ?
A.L. : Oui ! Nous avons le projet de monter une société, parce qu’INKK est une appli transposable à d’autres établissements.
G.P. : Nous sommes déjà en contact avec d’autres INSA et établissements du réseau Polytech pour parler de notre appli.
A.L. : Notre vie va changer dès cette année. Je passe ma soutenance de fin d’études ce mois-ci et serai diplômé dans la foulée si tout va bien, et Gladys entre en 5e et dernière année du département Génie Mécanique. Nous sommes tous les deux inscrits au pôle Beelys de l’Université de Lyon pour obtenir le diplôme d’étudiants entrepreneurs, et bénéficier d’un accompagnement sur le plan financier et juridique. Du coup, on peut rester en proximité avec l’INSA !

Entreprises
Aurélien Leygues : de la passion à la vocation
Papa de l’application INK, Aurélien Leygues s’est lancé dans la création de sa société avant même de décrocher son diplôme d’ingénieur. Son histoire avec l’INSA ne fait que commencer.
Aurélien est au lycée à Luzarches, dans la banlieue nord de Paris, quand il entend parler de l’INSA Lyon. La renommée de l’école et la ville de Lyon le convainc de poser sa candidature dans cette école considérée comme la meilleure école d’ingénieurs post-bac en France. Il intègre alors la filière EURINSA.
« C’est l’un des meilleurs choix de ma scolarité. J’y rencontre une bande d’amis et on travaille dans une chouette ambiance. Au moment de choisir le département de spécialité, j’hésite entre Génie Civil et Urbanisme et Informatique. J’ai finalement tranché pour IF » explique Aurélien.
Passionné d’informatique
Initié à l’informatique par un frère de 4 ans son aîné, il pousse tout seul son expertise et veut tout connaitre. Comment se joue la communication entre le site web et le serveur, comment rendre accessible une donnée, comment l’afficher, comment savoir ce qui est utile à l’utilisateur et au métier ? C’est dans le cadre de ses études que naît l’idée d’une application à destination des étudiants du campus pour faciliter leur vie. L’aventure aurait pu s’arrêter à la fin de l’année, au rendu des projets, mais Aurélien décide de pousser plus loin sa réflexion. Grâce à la formation proposée par le département IF et l’encadrement de ses professeurs, il poursuit donc son développement, l’améliore et ajoute des fonctionnalités à son application, baptisée INK.
Tout seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin
Au gré des rencontres, il croise la route d’une élève-ingénieure d’un autre département de l’INSA Lyon, Génie Mécanique. Elle s’appelle Gladys Peretti et s’intéresse à la communication. Ensemble, ils s’accordent. Une version affinée au design travaillé voit le jour. Lancée en septembre 2017, elle fait le buzz et aiguise la curiosité de 1200 étudiants ! Et au fil des mois, Aurélien et Gladys constatent une fidélisation des usagers de leur application.
« On se donne alors jusqu’en janvier 2018 pour réfléchir au devenir d’INK. C’est une professeure de l’INSA Lyon, Frédérique Biennier, qui va nous donner le fil rouge et nous amener à un travail de professionnalisation et de pérennisation de l’application » complète Aurélien.
Ingénieurs et entrepreneurs
En janvier 2018, il se présente à sa soutenance devant un jury élargi avec plusieurs représentants d’entités de l’INSA, et devant leur intérêt, prend sa décision : officialiser l’application et créer son entreprise, toujours accompagné de Gladys.
« Une fois que le besoin existant a été démontré, ce sont les services de l’INSA qui nous ont poussés à aller plus loin. Aujourd’hui, nous souhaitons vendre une solution clé-en-mains, qui pourra également intéresser d’autres campus universitaires français » conclut Aurélien, qui termine sa dernière année d’études à l’INSA Lyon.

Vie de campus
48 heures pour faire vivre des idées : quand les entreprises font appel à la créativité des étudiants
Taxis volants, robotique appliquée au service à la personne, automobile connectée et services innovants, cosmétique du futur : c’est sur ces 4 thématiques que les étudiants ont rivalisé de créativité lors des 48 heures pour faire vivre des idées organisées à la Bibliothèque Marie Curie de l’INSA Lyon du 30 novembre au 2 décembre 2017. Le principe ? Des groupes de 10 étudiants issus de formations diverses ont 48 heures pour répondre de manière innovante à des problématiques réelles proposées par des entreprises. Ambiance.
Jeudi 30 novembre, à quelques minutes du lancement de la 4e édition du challenge 48 heures pour faire vivre des idées. Patrick Guillaud, coordinateur du projet à l’INSA Lyon, se réjouit :
« Cette année, nous avons reçu plus de demandes de participation que de places disponibles. La formule séduit un nombre croissant d’étudiants. Nous accueillons 140 étudiants issus pour 35% d’entre eux de l’INSA Lyon, mais aussi du CESI (Centre des Etudes Supérieures Industrielles), de l’ENSAL (Ecole Nationale d’Architecture de Lyon), de l’IAE de Lyon (Institut d’Administration des Entreprises) et du pôle supérieur du design du lycée La Martinière Diderot ».
Parmi eux, Juline, Laure et Julien, étudiants au sein du master Marketing Vente de l’IAE, qui attendent impatiemment le top départ.
« C’est une première pour nous. On ne sait pas du tout à quoi s’attendre ! », précise Juline, qui poursuit un master à l’IAE après une licence d’architecture.
« Je me suis inscrit car c’est une opportunité unique de vivre une expérience de type entrepreneurial et de faire preuve de créativité », renchérit Julien.
A peine arrivés, les participants sont tout de suite répartis dans les équipes inter-établissements.
« On a commencé par une séance de teambuilding, qui nous a permis de faire connaissance rapidement de manière assez inattendue, raconte Bader, étudiant à l’INSA Lyon. Nous avions 30 minutes pour faire quelque chose de beau et d’utile avec pour seul matériel des pailles et des trombones. Nous avons conçu un système d’irrigation ».
La soirée de jeudi s’achève après la phase de présentation des sujets. Vendredi matin, les équipes se mettent au travail. Midi sonne à l’horloge, et déjà les idées naissent.
« Je découvre un nouveau monde, celui des designers, des marketeurs, témoigne Bader. Chacun aborde le sujet selon sa compétence, avec des approches techniques, commerciales ou par les usages. J’apprends beaucoup de ces échanges ».
Dans son équipe, Arnaud étudiant au CESI, en est à sa deuxième participation aux 48 heures pour faire vivre des idées.
« Les thèmes sont particulièrement intéressants cette année. Nous travaillons sur un sujet proposé par l’entreprise Assystem : les taxis volants et leur écosystème technologique. C’est très inspirant ! Le sujet permet de laisser libre cours à notre créativité. On a décidé de ce concentrer sur certains aspects, comme les interactions avec l'environnement ou la fiabilité, pour éviter de se perdre car nous avons peu de temps ».
En effet, il s’agit pour eux de répondre concrètement aux attentes des entreprises qui suivent de près le déroulement du challenge. Isabelle Berrien, responsable de l’innovation chez Assystem, est présente toute la journée du vendredi pour alimenter la réflexion des groupes et intervient en tant que coach.
« Assystem participe au challenge depuis 3 ans, indique-t-elle. La démarche est pertinente pour nous car elle s’inscrit dans une volonté d’aller vers l’open innovation : nous souhaitons nous appuyer sur notre écosystème, dont les étudiants font partie. Les 48 heures pour faire vivre des idées sont un des outils à notre disposition pour aller vers le modèle de l’entreprise étendue. D’un point de vue très opérationnel, notre participation au challenge permet de faire émerger des idées que nous concrétisons sous forme de sujets de stage voire de thèse. Cela alimente aussi notre carnet de tendance avec la vision de futurs ingénieurs sur des sujets d'avenir. La participation aux « 48 heures » a indéniablement une forte valeur ajoutée pour l’entreprise ».
Pour l’édition 2017, l’ENSAL a mis à disposition des étudiants son ACKLAB plateforme technologique, pédagogique et scientifique. Ce Fablab, constitué de conteneurs mobiles équipés d’imprimantes 3D, de découpeuses lasers et de boîtes à outils, permet de réaliser des maquettes et prototypes pour matérialiser des idées. Cela dans le but d’offrir aux participants des possibilités nouvelles.
Les deux conteneurs installés devant la Bibliothèque Marie Curie ont attiré de nombreux curieux. Un moyen innovant d’accompagner les étudiants sur des projets extérieurs mais aussi faire découvrir au grand public ce qu’est concrètement un Fablab.


Voir la galerie : http://5717.insa-lyon.fr/galerie/48h-pour-faire-vivre-des-idees
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