Un festival transversal et multiculturel ancré dans l'INSA Lyon

Pour la première année, les Humas-noïdes Associé.e.s, hybridation des Humanités et du Service Culturel de l’INSA Lyon, nous invitent à un voyage sans frontières.
Décontractée des stéréotypes culturels, cette première édition du Mixed-up festival porte modestement des préoccupations politiques, culturelles, géographiques et sociétales au centre du débat public.
En ouverture, une rencontre exceptionnelle avec le poète et écrivain chinois Liao Yiwu, invité des Assises Internationales du Roman, nous amènera du Sichuan à Lyon en passant par Berlin.

Au milieu du campus, ou en extérieur, des productions individuelles ou collectives uniques nous transporteront et susciteront l’imagination. Cette programmation dessinera la diversité des langues et des mots, des points de vue et des formats.
Les Insaliens d’aujourd’hui nous projettent dans leurs préoccupations de demain.

Porté par les étudiant.e.s, enseignant.e.s, associations étudiantes et personnels de l’INSA Lyon, le festival Mixed-up vient éveiller notre curiosité du 21 mai au 5 juin 2019.

Soirée proposée par l'Association CUID, asso CUlture et IDentité européenne de l'INSA.

• Première du film documentaire : Bulgarie - Plovdiv capitale culturelle européenne 2019
  Un pays d'Europe aux multiples visages. Ce film est le fruit de rencontres avec des musiciens, des luthiers, des journalistes, des étudiants... des bulgares mais aussi des représentants des communautés vivant en Bulgarie.
• Concert de musique des balkans avec le groupe GAÏMALIS, ensemble de 6 musicien(ne)s et chanteur(se)s, qui explore depuis plus de 15 ans les musiques traditionnelles des cultures européennes balkaniques et orientales.

 

Pièce de Gwendoline Soublin - Mise en scène par Philippe Mangenot 

Un texte-gigogne en trois parties, Pig Boy 1986-2358 traverse trois temps, trois registres de langues, trois réalités, trois virtualités.

La première partie raconte l’histoire d’un jeune éleveur de porc français en proie à la crise agricole des années 2010 et qui se rêve Cow-Boy plutôt que Pig Boy. 

La deuxième imagine Pig Boy, porc-star de la marque de jambon PERTA et descendant direct d’un des porcs de cet éleveur breton. Il est accusé d’avoir copulé avec un fan Japonais. Il se retrouve sous le feu des projecteurs à l’occasion d’un procès médiatique virtuel où le public peut décider de son sort. 

La dernière partie propose une échappée vers un futur onirique. Nous sommes dans la tête d’une truie qui s’échappe d’une maternité dans laquelle elle mettait bas des bébés humains. C’est l’histoire de sa fuite vers la forêt – et c’est l’histoire de la réconciliation des trois histoires où bêtes et hommes se cherchent une raison d’être, au milieu des flux technologiques et la montée du transhumanisme.

L'édition 2019 des JACES (Journées des arts et de la culture dans l’enseignement supérieur)

Durant trois jours, près de 40 manifestations (majoritairement gratuites) : expositions, concerts, spectacles, rencontres... ???

Sur le Campus LyonTech - la Doua  https://bit.ly/2C4s3bx

?Le programme complet ? www.universite-lyon.fr/jaces

Par la Section Théâtre-Études de l'INSA Lyon et la Cie Théâtre de l'IRIS

Mis en scène par Didier Vidal et Serge Pillot

Macbett est une réécriture parodique de Macbeth. La tragédie de Shakespeare sur la folie du pouvoir est passée à la moulinette du travestissement burlesque et absurde d’Eugène Ionesco. On y retrouve les meurtres en série, les exécutions sommaires, les prédictions des 
sorcières, l’ambition forcenée et contrariée de chacun, la cupidité des uns, la crédulité des autres. Macbett est une farce tragi-comique à l’humour drôlement noir. C’est joyeusement transgressif et radicalement pessimiste.

Entrée gratuite 

 

Exposition d’Emmanuel Cartillier, Responsable de la section Arts-Plastiques études de l’INSA Lyon

Du lundi au vendredi 9h - 17h30

Le travail d’expérimentation d’Emmanuel Cartillier sur la matière la plus superficielle ou la plus profonde révèle l’importance des accidents. 

L’œuvre se crée et se transforme dans un mouvement aléatoire d’"Enlèvements" dont la temporalité nous dépasse. Son goût évident de montrer les processus d’apparition-disparition de matières non-composites et de leur changement d’état (érosion, attaques chimiques, fracas, découpe mécanique) s’inscrit avec simplicité dans un dialogue avec la nature. Une œuvre sensible qui nous invite à traverser la diversité des éléments naturels, à nous émerveiller devant la beauté des matières de la nature.

Entrée libre

Contact : culture@insa-lyon.fr
04 72 43 85 67

Exposition d’Emmanuel Cartillier, Responsable de la section Arts-Plastiques études de l’INSA Lyon

Vernissage en présence de l’artiste dans le cadre du festival des Journées des Arts et de la Culture (JACES)

Exposition du 21 mars 2019 au 30 avril 2019
Du lundi au vendredi 9h - 17h30

Le travail d’expérimentation d’Emmanuel Cartillier sur la matière la plus superficielle ou la plus profonde révèle l’importance des accidents. 

L’œuvre se crée et se transforme dans un mouvement aléatoire d’"Enlèvements" dont la temporalité nous dépasse. Son goût évident de montrer les processus d’apparition-disparition de matières non-composites et de leur changement d’état (érosion, attaques chimiques, fracas, découpe mécanique) s’inscrit avec simplicité dans un dialogue avec la nature. Une œuvre sensible qui nous invite à traverser la diversité des éléments naturels, à nous émerveiller devant la beauté des matières de la nature.

Entrée libre

Contact : culture@insa-lyon.fr
04 72 43 85 67

La sections Théâtre-études et la Cie Marche au Vol, présentent Incendies de Wajdi Mouawad.

Une pièce, unique en son genre, portée par l'écriture de Wajdi Mouawad... L'histoire d'une quête menée avec un suspense haletant... Une tragédie moderne, où résonnent les voix des peuples anciens... Un thriller policier à la recherche de morts, qui sont peut-être encore vivants...

Nawal vient de mourir. Depuis cinq ans, elle avait cessé de parler. Elle laisse à ses enfants, les jumeaux Jeanne et Simon, un testament en forme de mission : remettre une lettre à un père qu'ils croyaient mort, en remettre une autre à un frère dont ils ignoraient l'existence. La quête de leurs origines et le besoin de comprendre leur histoire les mèneront jusqu'au pays de leur mère, territoire en guerre qu'elle arpenta jadis, elle-même en quête de réponses. Et pour chacun viendra l'épreuve du feu, au contact de la vérité... 

Mise en scène par Davyd Chaumard.

Placement et Prix libre.

Exposition des étudiants de la section Arts Plastiques Études

Pendant plusieurs jours, des étudiants APE (Arts Plastiques Etudes) ont suivi une initiation à la technique de la gravure sous la direction de l’artiste invitée Silène Audibert.

La gravure est un terme générique, déterminée par le support employé, la lithographe pour la pierre, la xylogravure pour le bois, la taille-douce pour le métal. Il s’agit de créer une matrice, d’entamer la surface, par la taille ou un acide, afin de la marquer pour qu’une fois encrée, elle restitue le dessin sur le papier, l’estampe.

Les étudiants ont travaillé sur un thème libre, l’initiation étant technique et portant sur la gravure de plaques de cuivre, qui ont été ensuite tirées sur différents papiers à l’aide de la presse présentée dans le Hall d’exposition du service culturel. L’exposition donne une place importante au processus de production des images, présentant différentes étapes intermédiaires, des variations de tirage sur une même plaque, accompagnées des différents instruments, outils et consommables nécessaires, présentées dans les vitrines.

La série d’estampes exposée a été retirée pour les besoins de l’exposition sur un même format par l’artiste Silène Audibert à partir des plaques originales, incisées par les étudiants: Lisa Nicvert, Clara Ampe, Titouan Poquillon, Guadalupe Vinado-Buil, Lucie Michaud, Camille Develay, Marc Romagne, Marius Lelouard, Cécile Poupon, Victor Egana, Achille Foncel et Roxanne Debord.

Silène Audibert est née en 1981 à Marseille, vit et travaille à Lyon. Diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts de Besançon, son travail a été montré dans différents lieux d’expositions comme le musée des moulages (Lyon), la galerie Jean Greset (Besançon), la galerie Jean Louis Ramand (Aix-en-Provence) et au conseil général de Franche-Comté. Sa pratique est essentiellement portée sur le dessin et la gravure. Elle développe des séries distinctes, avec une attention notable aux matières et aux reliefs qu’un graphisme minutieux et détaillé permet de développer dans des grands formats. La composition dense et concentrée en un élément souvent informe, vaguement organique, peut rappeler les états de chairs, d’épiderme, de poils, de plumes dans un règne animal indéfini, tels des fragments de chimères, de mythologies pluriculturelles sans silhouette mais débordants de détails. Des chrysalides ramassées sur elles-mêmes, des cocons en éruption. Des jaillissements, des boursouflures. Des métamorphoses. D’un état à un autre. Toujours en mouvement.

Exposition des étudiants de la section Arts Plastiques Études

Pendant plusieurs jours, des étudiants APE (Arts Plastiques Etudes) ont suivi une initiation à la technique de la gravure sous la direction de l’artiste invitée Silène Audibert.

La gravure est un terme générique, déterminée par le support employé, la lithographe pour la pierre, la xylogravure pour le bois, la taille-douce pour le métal. Il s’agit de créer une matrice, d’entamer la surface, par la taille ou un acide, afin de la marquer pour qu’une fois encrée, elle restitue le dessin sur le papier, l’estampe.

Les étudiants ont travaillé sur un thème libre, l’initiation étant technique et portant sur la gravure de plaques de cuivre, qui ont été ensuite tirées sur différents papiers à l’aide de la presse présentée dans le Hall d’exposition du service culturel. L’exposition donne une place importante au processus de production des images, présentant différentes étapes intermédiaires, des variations de tirage sur une même plaque, accompagnées des différents instruments, outils et consommables nécessaires, présentées dans les vitrines.

La série d’estampes exposée a été retirée pour les besoins de l’exposition sur un même format par l’artiste Silène Audibert à partir des plaques originales, incisées par les étudiants: Lisa Nicvert, Clara Ampe, Titouan Poquillon, Guadalupe Vinado-Buil, Lucie Michaud, Camille Develay, Marc Romagne, Marius Lelouard, Cécile Poupon, Victor Egana, Achille Foncel et Roxanne Debord.

Silène Audibert est née en 1981 à Marseille, vit et travaille à Lyon. Diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts de Besançon, son travail a été montré dans différents lieux d’expositions comme le musée des moulages (Lyon), la galerie Jean Greset (Besançon), la galerie Jean Louis Ramand (Aix-en-Provence) et au conseil général de Franche-Comté. Sa pratique est essentiellement portée sur le dessin et la gravure. Elle développe des séries distinctes, avec une attention notable aux matières et aux reliefs qu’un graphisme minutieux et détaillé permet de développer dans des grands formats. La composition dense et concentrée en un élément souvent informe, vaguement organique, peut rappeler les états de chairs, d’épiderme, de poils, de plumes dans un règne animal indéfini, tels des fragments de chimères, de mythologies pluriculturelles sans silhouette mais débordants de détails. Des chrysalides ramassées sur elles-mêmes, des cocons en éruption. Des jaillissements, des boursouflures. Des métamorphoses. D’un état à un autre. Toujours en mouvement.