
Formation
BRIDGE CHALLENGE ENISE : deux 1ers prix remportés par des étudiants de l’INSA Lyon
Les 24 et 25 mars derniers, à Saint-Etienne, trois équipes d’étudiants du département Génie Civil et Urbanisme de 3e année ont représenté l’INSA Lyon durant le « Bridge Challenge ENISE », une initiative portée par l’association étudiante Bridge Challenge ENISE qui encourage la promotion du génie civil des futurs diplômés auprès des professionnels du secteur et permet aux étudiants de différentes écoles de tisser du lien.
Parmi les 27 équipes participantes, celle de Yi Hien Chin, Nabil El Shamy, Robin Parent et Mouhamadou Touré, étudiants GCU à l’INSA Lyon, a conquis le jury grâce à une maquette composée de 261,06 g de matériau. En supportant un maximum de 187,5kg de charge, le pont miniature permet à l’équipe se hisser à la première marche du podium pour le Prix de l’Ingénierie qui récompense les trois meilleures maquettes selon 4 critères principaux : la résistance au chargement, la faisabilité du pont, la pertinence de la structure et la justification des choix techniques.
Une belle victoire également pour l’équipe de Lucie Globig, Sara Hassani, Meyline Audineau et Martin Faugere, étudiants GCU à l’INSA Lyon, qui s’est vue décerner le Prix de l’Œil de l’Expert pour le meilleur rapport chargement supporté en rapport à la masse de matériaux utilisé, avec une maquette de 82,88g de bois, toute en légèreté.
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Portrait de diplômé : Michaël Poncet, ingénieur INSA Lyon GCU 2005

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INSA-ENSA Lyon : élèves ingénieurs et étudiants architectes planchent ensemble
Le principe est rôdé depuis de nombreuses années et remplit son objectif haut la main : allier la réflexion d’étudiants en génie civil et urbanisme et celle de Master 1 en architecture pour répondre aux cahiers des charges d’un projet réaliste, voire réel.
Cette année, c’est l’école Michel Servet, maternelle et élémentaire, située dans le premier arrondissement de Lyon qui a bénéficié de ce programme. Quelles idées pour rénover la partie existante de l’école et construire une extension ? Comment gérer un terrain en pente ? De surcroît en pleine agglomération lyonnaise ?
Voilà le genre de questions qui ont marqué le point de départ de la réflexion pour les élèves de 5e année du département Génie Civil et Urbanisme de l’INSA Lyon et ceux du Master 1 de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon. Les deux promotions ont planché ensemble sur ce projet durant tout un semestre, encadrés par vingt intervenants.
« C’est un exercice apprécié, et depuis longtemps » explique Christian Ghiaus, enseignant-chercheur à l’INSA Lyon et coordinateur de cette collaboration depuis 10 ans. « Ce projet est complexe, il met en œuvre les connaissances des élèves qui jusque là travaillaient sur des domaines bien séparés, et qui vont apprendre à traiter le global. C’est très réel. »
Située au-dessus du tunnel de la Croix-Rousse, cette école remplissait d’ailleurs tous les critères demandés pour mettre en place ce programme. « Nous proposons toujours de travailler sur un site en région Rhône-Alpes, recevant du public et posant des questionnements à une municipalité » ajoute Sidonie Joly, en charge de ce partenariat pour l’ENSAL depuis 3 ans. « Ce programme s’accompagne aussi d’une réflexion sur l’aménagement de l’espace public et le lien aves les équipements environnants » précise Sidonie Joly.
8 groupes d’étudiants INSA Lyon et ENSAL ont donc imaginé un projet architectural pour cette école. A la suite de ces travaux, une exposition a été montée et sera proposée au public :
Une présentation générale publique aura lieu à 18h pour clôturer la journée.

Formation
Ingénierie du futur : coup de cœur du jury pour l’équipe INSA Lyon-ENSAL
EPIPLEO, c’est le nom du projet porté par des étudiants de l’INSA Lyon et de l’ENSAL (école nationale supérieure d’architecture de Lyon) dans le cadre du prix de l’ingénierie du futur 2016. Leur proposition : construire une structure d’accueil pour une communauté urbaine flottante, et permettre aussi la reconnexion des villes avec leurs fleuves.
EPIPLEO, cela veut dire « un voyage à la surface de l’eau » en grec et c’est ce qu’une équipe pluridisciplinaire et multinationale INSA Lyon-ENSAL a fait vivre au jury du prix de l’ingénierie du futur 2016. Récompensé du prix « coup de cœur » lors de la 10e édition de ce concours, l’équipe a pu exposer son projet au Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, dans le cadre d’une compétition qui récompensait les ingénieurs innovants au service de la mobilité et de l’économie circulaire.
Avec EPIPLEO, il s’agissait pour Antonin Moyne, Marie Préaut, Krystel Richard, Nicolas Cloutier et Yuanmei Kan de proposer une alternative aux zones urbaines en valorisant et utilisant les fleuves. La jeune équipe a imaginé une structure fluviale capable d’accueillir une communauté urbaine qui pourrait être autonome, en mesure de produire des ressources énergétiques alimentaires tout en dynamisant certains aspects économiques et écologiques.
« L’idée ici n’est pas de favoriser l’autarcie mais plutôt d’offrir une opportunité de résilience sur les bords du fleuve, ce qui permettrait à des urbains de subvenir à certains de leurs besoins tout en profitant des connexions que la ville leur offre. On propose de composer un morceau de ville sur les rives du Rhône ou de la Saône par exemple, en minimisant l’empreinte au sol et l’impact sur l’environnement » expliquent Antonin Moyne, élève-ingénieur au département Génie Civil et Urbanisme de l’INSA Lyon.
Souple, aérienne, auto-suffisante en énergie et berceau de biodiversité, cette structure flottante baptisée EPIPLEO a pour intérêt de favoriser un mode de vie durable, évolutif selon les besoins de ses habitants.
« Nous avons opté pour des ancrages ponctuels de type arceaux et ducs d’albe, qui permettent un raccordement aux réseaux urbains, d’eau et d’électricité notamment, pour pallier aux éventuels problèmes d’auto-suffisance. On a imaginé des pontons flottants pour permettre la circulation des usagers vers l’ensemble des bâtiments, et une grande résille métallique pour recouvrir l’ensemble, qui va tirer profit du soleil et du vent pour produire de l’énergie » précise Marie Préaut, étudiante en double-cursus architecte-ingénieur à l’INSA Lyon et l’ENSAL.
Une image de la ville de demain qui a séduit le jury du prix de l’ingénierie du futur 2016, saluant au passage la collaboration entre ingénieurs et architectes autour de ce projet.
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Vie de campus
Antoine Durand : « Lorsque j’étais jeune, j’ai manqué d’exemples autour de moi »
Ingénieur INSA Lyon diplômé du département Génie Civil Urbanisme en 2014, Antoine Durand s’est essayé à l’écriture d’un livre. Il est publié aujourd’hui et revient sur son expérience de vie, lui qui est atteint de myopathie, avec « des projets plein la tête ».
Votre livre vient d’être publié. Comment cette aventure littéraire a commencé ?
Je venais de finir mes études et j’avais du temps. J’avais envie de faire un projet pour aider d’autres gens dans ma situation et je décide de créer mon blog "depasser-son-handicap". Un an plus tard, une maison d’édition, Carnets Nord, me contacte et me propose d’écrire un livre. Ils avaient aimé l’état d’esprit positif de mon blog et apprécié mes messages.
Combien de temps vous a pris ce travail d’écriture ?
1 an et demi. C’était très intéressant et je suis très content de l’avoir fait. Ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir mener ce genre de projet.
L’objectif est pour moi d’aider un maximum de personnes handicapées (et pas seulement) à partir de mon expérience personnelle.
Il s’agit d’un récit autobiographique où j’explique comment j’ai dépassé mon handicap pour parvenir au diplôme d’ingénieur et à l’emploi que j’exerce aujourd’hui.
Je veux montrer à travers ce livre que l’on peut toujours trouver des solutions face aux obstacles, que l’on peut tout à fait réussir même avec un handicap lourd et évolution, que l’on peut trouver son bonheur même face à d’importantes difficultés.
Lorsque j’étais plus jeune, j’ai manqué d’exemples autour de moi, je ne savais vraiment pas ce qu’il était possible pour moi sans référence ni modèle sur lequel me baser. Tout a changé lorsque j’ai rencontré un myopathe de Duchenne qui était devenu chercheur en génétique après de brillantes études.
C’est aussi dans cette optique que j’ai écrit ce livre, afin de combler ce besoin auprès des personnes handicapées, de leur permettre à leur tour de croire en leurs capacités.
Pourquoi avoir choisi l’INSA Lyon pour vos études d’ingénieur ?
J’ai longtemps hésité entre une classe prépa et l’INSA Lyon, et j’ai finalement choisi l’INSA pour sa bonne réputation d’abord, et pour l’aspect pratique : l’école savait accompagner des personnes en situation de handicap et tout était centralisé sur le campus. Je suis en plus villeurbannais, mon père avait fait l’INSA et mon frère y étudie actuellement.
Pourquoi avoir choisi le département Génie Civil et Urbanisme ?
J’ai toujours adoré la construction, j’ai grandi en ville, je suis passionné par la ville et depuis que je suis enfant, je sais que je travaillerai dans ce domaine. Une fois diplômé, j’ai mis quelques mois à trouver ma première mission, et c’est la société dans laquelle j’avais fait mon stage de fin d’études qui me l’a proposée.
Depuis mi-2015, je suis chargé d’opérations immobilières chez Batigère, bailleur social, et j’y suis très bien. Je gère des projets immobiliers depuis l’achat du terrain jusqu’à la livraison du projet et j’ai la chance de pouvoir voir ces réalisations puisqu’elles se font à Lyon.
Antoine Durand, « Je m’appelle Antoine et j’ai des projets plein la tête », aux éditions Carnet Nord.
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