
INSA Lyon
L'INSA Lyon, leader français dans les sciences de l’ingénieur
Sur la première place du podium dans le dernier classement français paru, l’INSA est aussi bien visible à l’international en étant référencé dans le classement de Shanghai.
C'est officiel dans le dernier classement d’Industrie & Technologies : l’INSA Lyon est la meilleure école d’ingénieurs en termes de recherche et d’innovation !
Avec la note générale de 83,47 sur 100, l’INSA Lyon devance l’École Polytechnique de près de 5 points, et l’UTC de près de 12 points.
Un classement qui permet de distinguer les établissements d’enseignement supérieur français selon 3 critères : le nombre d’entreprises créées par un ingénieur issus de l’école et incubées ces 5 dernières années, le nombre de thèses de doctorat encadrées par un personnel de l'école soutenues lors de la dernière année civile, et le nombre de chercheurs.
De quoi mesurer la force de la recherche de l’INSA Lyon, sa capacité à sensibiliser les étudiants à l’entrepreneuriat et à la recherche ou encore son aptitude à créer des passerelles entre monde académique et monde économique.
« Cette première place reconnaît l'importance de l’INSA Lyon dans la recherche française, notamment à travers les 600 thèses de doctorats en préparation dans nos laboratoires. Notre modèle hybride de formation d’excellence et de recherche intensive permet à tous nos élèves ingénieurs d'être sensibilisés aux métiers de la recherche mais surtout leur ouvre un horizon de créativité et d’innovation propice à l’émergence de projets entrepreneuriaux.
Les liens étroits avec les entreprises que tissent quotidiennement nos 750 personnels impliqués dans des activités de recherche permettent à l’INSA Lyon de lever les verrous technologiques d’aujourd’hui mais aussi de travailler sur des sujets plus fondamentaux pour demain » souligne Éric Maurincomme, Directeur de l’INSA Lyon.
Premier en France et visible à l’international
Le classement thématique de Shanghai, qui vient de paraître également, positionne l’INSA Lyon premier établissement universitaire français en génie mécanique, et quatrième établissement français reconnu en ingénierie métallurgique.

International
Mon Australie vue par Louis Bonlieu
Élève-ingénieur en 4e année au Département Génie Énergétique et Environnement (GEN), Louis Bonlieu a débarqué en Australie il y a quelques semaines pour un stage de 6 mois en recherche. Il nous livre ses premières impressions.
Racontez-nous votre arrivée !
Le décalage horaire s’est beaucoup fait sentir les premiers jours ! Après plus de 24h de voyage, 3 avions, 10h de décalage horaire au moment de l'arrivée, réussir à comprendre comment le système de transport de Sydney fonctionne pour rejoindre notre "Backpacker" (c'est le nom donné aux auberges de jeunesse ici) a été une épreuve avec nos valises ! Et le défi était de ne pas dormir le premier jour quand c'est l'heure de la nuit en France…
Un point top en Australie, c'est que les australiens sont très accueillants. Il n'est pas rare que quelqu'un vienne te parler dans la rue, ou t'aborde pour t'aider s'il voit que tu cherches ton chemin. D'ailleurs au-delà de cela, les gens ici en général sont toujours souriants, c'est assez agréable. Par contre, il faut savoir que l'Australie est un pays très cosmopolite ! A l'université, il y a 54 000 étudiants et j'ai parlé avec plus de personnes étrangères qu'australiennes.
Sydney est une très grande ville. Au quotidien, ce sont les personnes avec qui tu passes du temps qui te rappellent que tu n’es pas en France, plus que le cadre en lui-même.
Cependant, le réseau de transport de NSW (l'État de Sydney) est assez bien fait et tu peux très facilement bouger le week-end à droite à gauche. Et pour le dépaysement, c’est génial ! Tu peux aller voir des kangourous par exemple ! Même si en ville, tu trouves pas mal d'ibis et assez souvent la nuit des chauve-souris.
Et l'Australie, c'est le pays des plages. Comme on est sur une île et que Sydney est sur le littoral, je vous jure que je n'ai jamais vu autant de plages de ma vie.
Pourquoi avoir choisi l’Australie ?
Un de mes meilleurs amis d'enfance, avec qui j'ai vécu en turne en résidence pendant mes 2 premières années INSA, a fait son lycée au lycée français de Sydney parce que son père était expatrié. Depuis l'époque où il vivait en Australie, à chaque fois qu'il m'en parlait, cela me faisait rêver.
Tous les élèves-ingénieurs de 4e année du département Génie Énergétique et Environnement doivent effectuer un stage d'initiation à la recherche et au développement. Nous avons l'opportunité d'aller un peu où on le souhaite. Je me suis donc lancé dans cette aventure pour finir ma 4e année dans une bonne université australienne, pour voyager et visiter ce qui se trouve aux antipodes de chez nous. Je vais rester 5 mois et demi ici, pour travailler sur le couplage d'une centrale solaire thermique avec un procédé de désalinisation.
Comment se passe votre intégration ?
La vie en Australie est assez sympa. Le rythme de vie est différent : les gens se lèvent tôt pour aller faire du sport et se couchent tôt. Dans la rue, tu trouveras donc facilement des joggeurs à 5h30-6h un peu partout, en revanche à 20h30-21h plus personne dans les rues, même les restaurants ferment à cette heure-là !
L'atmosphère est assez apaisante, moins "stressante" qu'en France. Le rythme au travail est différent. J'ai l'impression que les australiens font de plus petites journées que les français, et qu'ils sont moins efficaces aussi…Le plus dur en arrivant à Sydney, c'est de trouver un logement décent à un prix abordable. Les prix de l'immobilier sont assez incroyables. Pour la petite anecdote, on paie le loyer à la semaine, tout comme les salaires. Cela bouleverse un peu les habitudes et la manière de réfléchir à son budget mais au moins, c'est dépaysant.
Concernant la langue, pas de souci particulier. Je parlais déjà anglais sans problème en arrivant, c'est essentiellement du vocabulaire précis que j'apprends. Comme il y a beaucoup d'étrangers, il n'y a pas grand monde qui parle excessivement vite donc on peut toujours comprendre et se faire comprendre. On trouve beaucoup de français aussi. Ce qui est drôle par contre, c'est l'accent australien, on ne le rencontre pas trop en ville mais quand on va dans le « bush », plus à l'intérieur des terres, là on s'amuse. L'accent reste compréhensible, et puis on s'y habitue à force. Le plus gênant, c'est qu'ils utilisent des diminutifs très souvent donc il faut prendre le temps de les apprendre.
Comme je suis en stage de recherche, je suis avec des doctorants et des chercheurs, très peu avec des étudiants. Dans mon équipe, sur le projet sur lequel on travaille, il y a un américano-australien (mon tuteur), 2 égyptiens, 1 chinois, 2 australiens.
Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
La vie est belle.
J'essaie de profiter au maximum car je n'aurais jamais le temps de tout visiter pendant la période de mon stage. Il y a beaucoup trop de choses à voir.
Je dirais que même si c'est une super expérience, la France me manque quand même, cela me fera du bien de revenir tout autant que c'était génial de pouvoir partir.

International
Mission Chine : l'INSA Lyon en tournée dans de prestigieuses universités chinoises
La soirée du 5 décembre à Shanghai sera consacrée à une rencontre avec les alumni INSA, chinois, français et internationaux présents en Chine, afin de mieux structurer ce réseau désormais très important.
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International
UNITECH General Assembly 2017 at INSA Lyon
La promotion UNITECH 17-18 a démarré sous les meilleurs auspices avec l'Assemblée Générale du programme fin août sur le campus de l'INSA Lyon.
Un évènement qui a rassemblé sur 8 jours plus de 300 personnes : étudiants, diplômés, alumni, coaches, partenaires académiques et industriels venus des quatre coins d’Europe.
Vous souhaitez faire partie de la prochaine promotion ou vous souhaitez en savoir plus sur le réseau UNITECH =>
- https://www.insa-lyon.fr/fr/programme-unitech-1
- http://www.unitech-international.org/
- https://unitech2017ga.sciencesconf.org/
Photo : David Ward, Secrétaire général UNITECH en compagnie de Marie-Pierre Favre, Directrice des Relations Internationales de l’INSA Lyon et Eric Maurincomme, Directeur de l'INSA Lyon.

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UNITECH : l’assemblée générale se tient à l’INSA Lyon !
Le hasard du calendrier a bien fait les choses : l’assemblée générale du réseau d’excellence européen se tient à l’INSA Lyon l’année de ses 60 ans. Une belle image pour l’école qui a fait de l’excellence son crédo… A l’international.
3 questions à Marie-Pierre Favre, Directrice des Relations Internationales de l’INSA Lyon.
Que va-t-il se passer à la rentrée ?
Du 26 août au 2 septembre 2017, l’INSA Lyon accueille l’assemblée générale d’UNITECH*. UNITECH est un programme d’excellence européen créé avec huit universités de science et technologie et une vingtaine d’entreprises européennes, un réseau formalisé à haute valeur ajoutée pour les 80 étudiants sélectionnés chaque année.
C’est un programme unique dans la mesure où, en sus de la mobilité académique et des stages en entreprises, trois grands rendez-vous sont fixés pendant l’année. Et le premier de la saison 2017-2018 a lieu chez nous. Cette semaine comprend de nombreuses activités encadrées par des coaches pour la promotion entrante et la promotion sortante : études de cas, management de projet, team-building, networking… Plusieurs réunions de coordination sont également prévues entre partenaires académiques et entreprises. Enfin, ce grand rendez-vous offre aux futurs diplômés un tremplin privilégié pour un futur emploi. 150 étudiants, logés sur le campus, et une soixantaine d’institutionnels sont attendus cette année.
Pourquoi l’INSA est-il membre de ce réseau depuis 2012 ?
L’INSA Lyon soutient une stratégie Europe affirmée. L’Europe constitue effectivement un territoire d’ancrage fort, tant pour la formation que pour la recherche.
Ce réseau de haut rang académique en lien avec le monde économique est très structurant et constitue une opportunité supplémentaire pour mieux répondre aux besoins des entreprises et assurer un formidable potentiel de carrière pour ces jeunes ingénieurs.
A quels étudiants s’adresse ce programme ?
Majoritairement aux élèves-ingénieurs de 4e année qui préparent leur 5e et dernière année de formation. Durant cette année, ils peuvent bénéficier d’un séjour académique et d’un stage en entreprise. Ils obtiennent en sus de leur diplôme, un certificat labellisé « réseau d’excellence UNITECH ». 12 élèves-ingénieurs INSA participent à ce programme la saison prochaine, et 5 étudiants du réseau seront accueillis sur le campus. UNITECH est un programme attractif, qualitatif et dynamique qui aujourd’hui, fort de sa configuration, peut laisser entrevoir d’autres niveaux de collaboration. Je m’en suis moi-même inspiré pour le montage du projet européen Erasmus+ PEPUP qui concerne les soft skills et la formation doctorale.
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* Les partenaires académiques

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Groupe INSA : l’international comme pilier de développement
Réunis à Paris pour une rencontre avec la presse, les directeurs du Groupe INSA ont mis en avant la politique à l’international du Groupe, qui souhaite ouvrir encore plus grands les frontières entre établissements. Dossier de presse à l’appui.
3700, c’est le nombre d’étudiants de nationalités étrangères accueillis dans le Groupe INSA en 2015/2016. Renommé pour sa capacité à attirer des étudiants venus des 4 coins du monde, le Groupe INSA tient à faire savoir que l’internationalisation est au cœur de son développement.
« L’ingénieur humaniste que véhiculent les INSA a le monde pour champ d’action et l’international est l’affaire de tous les établissements du Groupe. Chacun d’eux met un point d’honneur à préparer les futurs ingénieurs à des carrières qui se joueront sur un terrain de jeu mondial » s’accordent à dire les directeurs d’établissement.
La mobilité française est aussi attractive pour les doctorants : plus de 570 doctorants étrangers ont été accueillis cette même année, 16% d'entre eux en cotutelle.
Si le Groupe INSA sait recevoir, il favorise aussi l’échange, avec plus de 3170 étudiants ayant effectué une mobilité sortante en 2015/16.
2015, c’est aussi l’année de naissance du premier INSA international, l’INSA Euro-Méditerranée, co-imaginé avec l’Université Euro-Méditerranée de Fès (UEMF), où ce nouvel établissement est implanté.
Entre doubles diplômes et accords-cadres, l’Europe et l’Indonésie, le Canada et la Colombie, le Groupe INSA poursuit le développement de sa politique à l’international, en s’appuyant sur sa commission internationale qui se réunit 6 fois par an, pour mettre en œuvre la politique retenue par l’assemblée des directeurs.

INSA Lyon
Eric Maurincomme nommé Président du Groupe INSA
Eric Maurincomme, directeur de l’INSA Lyon, assume les fonctions de Président du Groupe INSA depuis le 1er avril 2017. Il succède à Jean-Louis Billoët qui après une année de mandat, se consacrera à sa mission de conseiller de sites et d’établissement au sein de la Mission Expertise-Conseil de la DGESIP.
Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Eric Maurincomme aspire à renforcer les relations avec les entreprises, la responsabilité sociale et le développement durable, la pédagogie innovante et l’ouverture vers l’international.
Zoom sur le mandat de Jean-Louis Billoët
Durant cette année de mandat de président, Jean-Louis Billoët a œuvré à la promotion du Groupe INSA, à travers plusieurs projets stratégiques pour lesquels il a joué depuis de nombreuses années un rôle moteur : l’INSA Euro-Méditerranée, établissement de l’Université EuroMéditerranéenne de Fès (UEMF) qui constitue le 1er institut euro-méditerranéen de formation d’ingénieurs, multi-culturel et multilingue ; le projet d’IDEFI-N Connect-IO conçu sur 3 ans avec la société OpenClassrooms dont l’objectif est de développer des outils de formation (de type MOOC et SPOC) de niveau bachelor autour des objets connectés ; et le projet d’IDEFI InnovENT-E, lauréat de l’appel à projets des investissements d’avenir qui se déploie à travers un dispositif complet reposant sur des innovations pédagogiques fortes. Jean-Louis Billoët continuera d’ailleurs de participer au portage de la Fondation partenariale « Institut InnovENT-E » dans le cadre du programme d’IDEFI éponyme qu’il avait initié en 2011 et dont il a assuré la coordination nationale.
Un mandat de développement de la marque INSA et de renforcement des partenariats
Son action a également permis de renforcer la notoriété du Groupe INSA qui a atteint en 2016 les 25 000 candidats (étudiants et apprentis) et dont les premiers indicateurs 2017 laissent à penser que ce nombre sera à nouveau dépassé.
Jean-Louis Billoët est intervenu avec l’ensemble de ses collègues directeurs, dans le renforcement de la marque INSA Partenaires, qui représente aujourd’hui 7 écoles d’ingénieurs, reparties sur tout le territoire national. Le Groupe INSA a de plus continué à renforcer ses partenariats avec le monde industriel : PSA Peugeot Citroën, INERIS, EDF Énergies Nouvelles...
LES AXES MAJEURS DE LA FEUILLE DE ROUTE STRATÉGIQUE D'ÉRIC MAURINCOMME
La valorisation du modèle INSA
La diversité constitue le pilier du Groupe INSA ; chaque établissement accompagne cette diversité de publics et promeut un profil d’ingénieur humaniste, citoyen et éthiquement responsable. Qu’elle soit sociale, culturelle, de genre ou liée au handicap, elle est et sera fortement encouragée en tant que source d’innovation. Le modèle INSA permet une formation progressive en 5 ans autour du développement des compétences personnelles et professionnelles des étudiants. Sa force également : une ouverture aux arts, à la culture et aux cultures, aux sports et aux langues.
L’excellence au service de la société
À travers leurs départements, laboratoires, centres de recherche et d’innovation de renommée internationale, les INSA continueront de répondre aux attentes du monde économique par la recherche, l’innovation et l’offre de service aux entreprises.
Des établissements où il fait bon vivre
Le Groupe INSA n’est rien sans ses étudiants et ses personnels. À ce titre, il est important de leur offrir toutes les opportunités de grandir et de se développer professionnellement. Les campus des INSA, ou de nombreux étudiants résident, sont propices à leur épanouissement et à l’apprentissage de la liberté et de la responsabilité, notamment à travers la vie associative.
Des personnels et des étudiants ouverts au monde
Des relations internationales performantes et une mobilité étudiante obligatoire représentent un axe fort de développement des INSA. Quelle que soit l’entreprise ou le secteur que ses diplômés rejoindront, la compréhension du monde leur sera nécessaire, et rien de tel qu’une immersion personnelle dans un milieu inconnu pour comprendre et vivre la différence… Le Groupe INSA souhaite également inciter ses enseignants, chercheurs et personnels administratifs ou techniques à se déplacer dans des universités étrangères.
Cliquez ici pour télécharger le communiqué de presse.

International
30 ans d’Erasmus + : une INSA remporte le prix de la catégorie Enseignement Supérieur
Pour fêter les 30 ans du programme Erasmus +, le Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement et de la Recherche a lancé le concours « Erasmus+ et moi : apprendre, partager, transmettre ». Lara Pegoraro, élève-ingénieure en 5e année au département Génie Civil et Urbanisme de l’INSA Lyon, a reçu le prix de la catégorie "Enseignement supérieur" en racontant son échange à Bristol au Royaume-Uni.
Pourquoi avoir participé à ce concours ?
C’est une amie de l’INSA, très amatrice de jeux concours, qui m’a envoyée en octobre dernier un lien facebook sur ce concours. Habituellement, je ne participe jamais à ce genre d’initiative parce que je pars du principe que je ne gagnerai pas !
Mais là, je me suis dit « pourquoi ne pas essayer » ! D’autant plus que c’était un concours organisé par le Ministère de l'Enseignement Supérieur et que j’avais déjà beaucoup de photos de Bristol !
Sous quelle forme avez-vous participé ?
Le concours avait pour objectif de mettre en valeur l’expérience et les compétences acquises par les candidats durant leur mobilité. Il fallait proposer des reportages numériques d'une vidéo ou de trois photos, accompagnés d'un texte court, mettant en avant les thèmes suivants : apprendre, partager, transmettre. J'ai donc décidé de faire 3 montages photos pour représenter au mieux les valeurs Erasmus qui sont pour moi : découvertes, rencontres et expériences. J'ai utilisé des photos des voyages que j'ai faites pendant mon échange, des photos de mes amis et colocataires et des photos de la vie de tous les jours.
La suite a consisté à partager au maximum les photos pour que les gens votent sur facebook, je suis arrivée à la fin du concours à 203 votes et étais 5e sur l'ensemble des participants (soit la dernière sélectionnée).
Puis au milieu des vacances de Noël, j'ai reçu un appel disant que le jury m'avait choisie comme lauréate dans la catégorie enseignement supérieur.
J'étais donc invitée à la remise des prix sur Paris organisée par le Ministère mais étant toujours en échange en Angleterre, je n'ai pas pu y aller, et mon amie de l'INSA qui m’avait parlé de ce concours m'a donc représentée !
Quelle a été votre récompense ?
Un séjour de 3 jours à Lisbonne pour 2 personnes d'une valeur de 1000 euros à organiser avec une agence de voyage ! Je suis très contente d’avoir participé !
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ONU : quand l’INSA répond à une problématique mondiale d’habitat
L’INSA Lyon et le laboratoire EVS ont participé au concours international universitaire ONU-HABITAT 3 dans le cadre d’un programme lancé par les Nations Unies visant à promouvoir un accès à un logement décent pour tous. L’équipe lyonnaise s’est distinguée parmi une vingtaine de candidats venus des 4 coins du monde.
Pour mesurer l’investissement qu’il y a eu autour cette participation, il faut remonter dans le temps, et précisément à la visite du Président de la République d’Equateur Rafaël Correa sur le campus de l’INSA Lyon. En pleine problématique liée à la pollution aux métaux lourds de l’Estuaire du Guayaquil, Rafaël Correa rencontre en novembre 2013 l’équipe de recherche de la plate-forme Provademse, spécialisée dans le développement des procédés de traitement et de valorisation des déchets et effluents plus respectueux de l’environnement. Devant l’expertise de Provademse, le gouvernement équatorien commande une étude qui a pour objectif d’affiner le diagnostic et de proposer des solutions pour régler les questions relatives à la dégradation des milieux naturels (pollution aux métaux lourds : mercure, plomb, etc.). Provademse se met au travail.
« Il fallait dépolluer oui, mais il y avait un souci car aucune intervention n’était possible sans déplacement de populations. En effet, les gens se sont installés de manière anarchique autour de cet estuaire, parce que par le passé, il y a eu un fort exode rural dont les effets ont été la création de nombreux bidonvilles le long de l’Estero Salado. Les premières actions du gouvernement ont été d’aménager en parcs linéaires une partie des 41 km de l’Estero Salado en dégageant une bande de terres. Ces espaces étaient nettoyés, les berges stabilisées puis aménagés en parcs linéaires. Cette solution s’accompagnait du déplacement (relogement) d’une partie des populations dans un nouveau quartier (la « socio vivienda ») construit à cet effet à 18 km de là et à 16 km du centre ville de Guayaquil., Si les qualités de l’habitat et les conditions de vies étaient considérablement améliorées, ce quartier restait éloigné de tout et sans possibilité de travailler (travail informel). Il fallait trouver une autre solution intermédiaire, plus acceptable socialement » explique Chantal Berdier, Docteur INSA et enseignant-chercheur au laboratoire EVS (Environnement Ville et Société) de l’INSA Lyon.
Et c’est dans le cadre du concours lancé par les Nations Unies que Chantal Berdier poursuit la réflexion.
« Nous avons monté une équipe pluridisciplinaire franco-équatorienne composée d’un urbaniste, d’architectes, d’ingénieurs et d’un sociologue, nous avons travaillé tout l’été à un projet dans le cadre de ce concours axé sur l’habitat et l’aménagement. Notre idée repose sur 3 piliers : co-construire, protéger et se protéger et se développer. En résumé, le parti d’aménagement proposé repose sur un traitement global du site en terme d’habitat, d’espaces publics, mobilité et une forte implication des populations, etc. En terme d’habitat le projet repose sur une coproduction des espaces de construction qu’ils aménagent eux-mêmes avec l’aide d’architectes locaux. On les sensibilise à leur propre protection parce qu’ils vivent dans des lieux naturels à risques, et à celle de la nature contre les agressions humaines. On leur permet aussi de se développer autour de la production d’espaces et d’habitats co-produits modulaires, adaptables en fonction de leur évolution de vie » précise Chantal Berdier.
Ce projet d’aménagement intitulé « Vive el Guasmo » a été proposé à un jury international. Après délibération, l’équipe menée par l’INSA Lyon a remporté la 5e place du concours et une 2e mention.
« C’est génial que l’INSA soit repéré dans ce contexte comme un partenaire potentiel d’un gouvernement. La réflexion suit son cours et les projets futurs vont probablement s’inspirer des propositions faites dans le cadre de ce concours pour aménager « l’Estero Salado », une des fortes préoccupations de l’Equateur », conclut Chantal Berdier.

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EURINSA : 25 ans d’existence, 2000 ingénieurs INSA recensés
C’est la première filière internationale de l’INSA a avoir vu le jour. 25 ans plus tard, EURINSA est plus que jamais consciente de l’intérêt de son existence.
Entretien avec Vincent Chatain, Directeur d’EURINSA depuis le 1er septembre.
Pourquoi vous êtes-vous engagé à la Direction d’EURINSA ?
Cela va faire 10 ans que je suis enseignant en EURINSA. J’apprécie énormément cette filière et son environnement, cette approche multiculturelle et la diversité des étudiants. Les retours que j’ai eu au cours de ces années m’ont donné envie de m’investir davantage et de proposer ma candidature au poste de directeur. C’est d’ailleurs une démarche que j’ai faite en binôme avec Hélène Métivier, qui est désormais la directrice des études d’EURINSA. Nous sommes convaincus du modèle.
En parlant de modèle, comment pourriez-vous présenter cette filière ?
L'objectif principal d’EURINSA est de préparer les étudiants français et européens à l'internationalisation du métier d'ingénieur. Cette démarche développe la capacité d’adaptation et d’innovation des étudiants, leur autonomie et leur ouverture d’esprit en les confrontant à des cultures scientifiques, techniques et humanistes différentes de la leur. Chaque année une promotion d’une centaine d’étudiants est ainsi accueillie en 1ère année ; elle est composée environ pour moitié d'élèves français et pour moitié d'élèves étrangers de l'Union Européenne et d'Europe de l'Est.
Environ 15 nationalités se côtoient, doivent pratiquer deux langues obligatoirement en plus de leur langue maternelle. Les étudiants titulaires d’un bac étranger doivent aussi faire un stage ouvrier d’un mois en France à la fin de la première année, tandis que les étudiants titulaires d’un bac français doivent l’effectuer en Europe. Sur ce modèle, trois autres filières internationales sont nées ensuite à l’INSA : AMERINSA, ASINSA et SCAN.
Quel regard portez-vous sur l’Europe au lendemain du Brexit ?
Nous sommes effectivement dans un contexte européen lourd. J’étais déconcerté le lendemain du Brexit. Mais si cela peut conduire à souder davantage les liens entre les pays historiquement européens, c’est peut-être une chance. C’est important de se mobiliser pour aider l'Union Européenne à poursuivre malgré cette crise de croissance. A titre personnel, je suis un Européen convaincu, car comme le soulignait M. Robert Badinter lors d’une audition sur l'avenir de l'Europe à la commission des affaires européennes en février 2014 : « Aussi insatisfaisante et inachevée soit-elle, cette union, quand bien même elle pose des problèmes nouveaux, est, par rapport à l’ordre ancien qui nous a conduit à deux guerres mondiales, un accomplissement prodigieux ». Pour moi, c’est primordial, l'Union Européenne ne doit pas être qu’économique, mais doit encore mieux répondre aux attentes de solidarité, de fraternité et de prospérité des peuples.
Vous allez fêter les 25 ans d’EURINSA tout au long de l’année universitaire.
Que pourriez-vous nous dire de ce programme anniversaire ?
Nous allons justement travailler autour de cette Europe des peuples et de ses valeurs. Nous allons favoriser un traitement du contexte par les étudiants, les amener à la réflexion et à une prise de conscience sur le vivre-ensemble. Quand le message est relayé par les étudiants, il est vraiment fort. Et je suis très fier d’eux, de ce qu’on a déjà pu voir et entendre. Il y a aura des temps forts aussi, notamment avec une soirée témoignages pour savoir ce qu’EURINSA a apporté dans la vie des ingénieurs qui sont passés par l’INSA. Il y aura des soirées à thèmes, une exposition sur les Automates et l’Antiquité Grecque, un hommage au cinéma polonais, un concert sur les chants et les danses d’Europe, un focus sur les capitales européennes de la culture… Nous voulons marquer le coup, d’autant plus qu’EURINSA fête ses 25 ans quand l’INSA fête, lui, ses 60 ans.