
Formation
« Il est nécessaire d’inciter les mobilités universitaires bas-carbone »
Dans un contexte contraint par l’urgence climatique et compte tenu du fort impact environnemental du voyage, comment repenser la mobilité universitaire à l’international ? C’est le sujet qui a occupé Antoine Humbert, Gladys Leclerc, Sarah Spagnesi et Kathleen Izquierdo, lors de leur cursus au sein de la formation mastère spécialisé Manager de l’Environnement et de l'Éco-Efficacité Énergétique (ME4). Dans le cadre de leur « Projet de Compétences Acquises », ces étudiants se sont mis en quête de solutions concrètes et applicables à l’INSA Lyon en matière de stratégie bas-carbone.
Dans votre rapport intitulé « Alignement de la politique de mobilité internationale des étudiants avec la stratégie bas-carbone de l’INSA Lyon », vous décrivez vous être appuyés sur des constats précédemment établis par le projet GEnEPI1, mené par des étudiants de l’INSA Lyon en 2021. Quels étaient ces constats en matière de mobilité étudiante ?
Kathleen Izquierdo : Le rapport GEnEPI2 « Décarbon’INSA » mené par des étudiants de troisième année du département génie énergétique et environnement établit la liste des émissions de gaz à effet de serre liées aux mobilités internationales des étudiants et du corps professoral. Il propose aussi des préconisations pour réduire les émissions et inscrire les mobilités dans une trajectoire bas-carbone. Sur l’année 2019, près d’un quart du bilan carbone de l’établissement était dû aux « déplacements aériens étudiants », soit 2076 tonnes CO2eq émises. Cela s’explique : avec plus de 200 universités partenaires à travers le monde, l’INSA Lyon a une politique de développement international ambitieuse. Les offres de séjour longue distance sont nombreuses ; la mobilité étudiante d’une durée minimale d’un semestre étant un critère d’obtention du diplôme selon le référentiel des études rédigé par la Commission des Titres d’Ingénieurs (Cti), chaque département de spécialité doit accompagner les étudiants sur leurs projets de mobilité. Deux fois sur trois, les trajets sont réalisés en avion, et l’impact environnemental est significatif.
Suite à l’étude GEnEPI, le PassCarbone a été instauré au sein du département GEn. Cet outil de comptabilité fixe un quota carbone par étudiant à 5 tonnes CO2eq pour réaliser l’ensemble des mobilités du cursus de spécialité. Le dispositif n’interdit rien, les étudiants peuvent demander des dérogations dans le cadre de projets nécessitant une mobilité plus lointaine. Le bilan de ce dispositif est positif puisqu’il sensibilise et permet aux étudiants d’envisager leur mobilité autrement, notamment en utilisant des moyens de transport moins polluants.
Face à ces constats, comment avez-vous questionné la nécessité de rendre obligatoire la mobilité à l’international ?
Antoine Humbert : La raison d’être des mobilités est intrinsèquement liée à l’acquisition de multiples compétences, qu’elles soient relatives aux savoirs et aux savoir-faire, au développement de compétences relationnelles, linguistiques ou personnelles. Au-delà des apports académiques et professionnels, cela permet aux élèves-ingénieurs d’élargir leurs horizons, de développer une adaptabilité et une ouverture aux autres : des qualités indispensables pour devenir un ingénieur ancré dans la réalité, capable de répondre aux enjeux sociétaux d’aujourd’hui en faveur d’un développement durable. Nous avons donc cherché d’autres formes d’expériences permettant d’accéder à des compétences similaires : un engagement associatif, un tour de France à vélo, une expérience de woofing, être professeur de français langue étrangère, un engagement pour devenir mentor de jeunes issus de milieux défavorisés… Bien sûr, chaque levier d’action est plus ou moins facile à mettre en place et aura un potentiel d’impact différent.
Quels sont les principaux leviers qui peuvent être actionnés pour réduire la facture écologique des mobilités académiques étudiantes ?
Gladys Leclerc : Pour faire mieux, il est indispensable de dresser un état des lieux de la situation existante. Pour ce faire, il faut collecter de la donnée. Les évaluations carbone réalisées jusque-là se basent sur des extrapolations. Or, disposer de données plus précises est primordial pour conduire efficacement le changement. Cela permet notamment d’envisager la création d’un outil de suivi et de pilotage des mobilités plus fiable. Une fois les données connues, il est possible de fixer un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’engager un plan d’action pour atteindre cet objectif. Ensuite, le volet financier est très important. Aujourd’hui, beaucoup de bourses sont proposées aux étudiants « pour aller loin ». Or, nous avons constaté la nécessité d’inciter financièrement les mobilités douces. Pour accompagner et soutenir les changements de pratiques, un système de bourses « bas-carbone » doit être mis en avant. Nous avons imaginé un « badge mobilité » qui intégrerait le temps de transport, souvent plus long, lié aux mobilités douces pour les voyages européens. En complément au sujet financier, l’INSA pourrait accompagner ses étudiants dans la préparation, l’organisation de départs groupés ou la mutualisation des bagages. Enfin, il apparaît nécessaire de créer de nouveaux récits et de mettre en lumière des expériences de mobilité douce stimulantes. Le deuil des mobilités existantes est inévitable pour atteindre les objectifs des Accords de Paris… Certains étudiants ont d’ailleurs déjà commencé, comme Jules Ducas, étudiant à l’INSA Lyon qui avait rejoint son université d’accueil à vélo. Ces récits permettent d’envisager les choses sous un autre angle pour les élèves-ingénieurs qui s’apprêteraient à partir à l’étranger et peuvent susciter l’envie de faire autrement.
La mobilité internationale étudiante préoccupe beaucoup les institutions et la jeunesse très sensible aux défis environnementaux. C’est un sujet qui nécessite un profond travail de conduite du changement : un terrain idéal pour des étudiants en éco-efficacité ?
Sarah Spagnesi : Nous avons relevé un engouement très fort autour du sujet de la part de toute la communauté, d’autant que le contexte externe a beaucoup de poids, en particulier chez les étudiants qui manifestent de plus en plus d’intérêt sur ce sujet-là. Cela oblige les établissements à être plus proactifs que réactifs. À l’INSA Lyon, des initiatives ont déjà été mises en place mais elles restent insuffisantes. Loin de vouloir supprimer totalement les mobilités des étudiants et malgré un contexte contraint par les réglementations, il est possible et même nécessaire de faire mieux au vu du contexte environnemental, social et politique. Les changements rapides sous contraintes sont souvent difficiles à opérer et le sujet de la mobilité n’y échappe pas. Les freins aux changements identifiés sont essentiellement structurels, organisationnels et sociétaux. Toute politique de changement s’accompagne de mesures d’adaptation. Nous avons été ravis de constater l’intérêt de l’INSA Lyon pour ce sujet de transformation et soulignons la volonté de l’établissement à réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
Un cursus au service du développement durable et en adéquation avec le Plan Climat et la Stratégie Nationale Bas Carbone.
Fort de plus de vingt ans d’existence et d’expérience, cette formation fait évoluer sans cesse son enseignement pour répondre aux besoins et aux évolutions du marché. Aujourd’hui l’écologie industrielle et territoriale, l’économie circulaire, la maîtrise de l’énergie, la RSE/RSO, le droit de l’environnement, les énergies renouvelables, ainsi que le management QHSE harmonisé sont des thématiques au cœur des enjeux globaux du développement durable et représentent le socle de cette formation.
En savoir plus : Les formations mastères spécialisés proposés par l’INSA Lyon
[1] GEnEPI est l’acronyme de « GEn Équipe Projet Interdisciplinaire » qui vise à travailler la dynamique de groupe, la gestion de projet et la communication orale et écrite à travers un projet collectif au sein du département GEn.
[2] Anouk et al., « Projet GEnEPI Groupe 2 - Mobilité Internationale -Livrable 1 : Bilan actuel ». 30 novembre 2021.

Sciences & Société
INSA Talk : Écologie au Japon : quels défis ?
Les INSA Talks sont les rendez-vous du Groupe INSA dédiés à l'international.
Depuis deux ans, le Groupe INSA est engagé dans une profonde transformation de ses formations pour y intégrer les enjeux socio-écologiques. Le chantier ClimatSup INSA permet aux écoles de faire évoluer tous leurs cursus pour préparer leurs étudiantes et étudiants aux transitions qu'ils rencontreront ou qu'ils impulseront dans leur vie professionnelle.
Comment s'emparer de ces enjeux socio-écologiques ? Quelles approches, quelles réalités, notamment à l'international ? Pour cette nouvelle édition de nos INSA Talks, nous vous proposons un focus sur le Japon, destination par ailleurs toujours très plébiscitée par les élèves et diplômés INSA.
Rejoignez-nous pour ce partage d’expérience inédit, autour de quatre ingénieurs INSA, en formation ou diplômés, toutes et tous basés au Japon.
En présence de :
- Louise Vermare, étudiante en 5A Génie civil et urbanisme (INSA Lyon)
- Hélène Queguiner, diplômée 2010 en Génie industriel (INSA Lyon)
- Joanna Seiller, diplômée 2017 en Génie des matériaux (INSA Lyon)
- Quentin Siutkowski, diplômé 2016 en Génie électrique (INSA Lyon)
Información adicional
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Conférence en ligne
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Últimos eventos
Théâtre « Vivez bien votre mort et O2LA » (section Théâtre-études)
Desde 19 Hasta 22 MayoFestival Pint of Science
Desde 19 Hasta 21 Mayo"Râtelier" - Exposition de fin d'année de la section Arts-Plastiques-études
Desde 22 Mayo Hasta 11 Jun
Deporte
Basket // Tournoi International INSA Lyon
Le TIIL, Tournoi International INSA Lyon, est le premier tournoi de basket international organisé sur le campus de l'INSA par l'association BASIC ! Du 28 avril au 1er mai, venez profiter d'une ambiance festive et d'activités uniques autour d'une compétition sportive de haut niveau !
L'association de basket de l'INSA Lyon, BASIC, organise pour la première fois en cette année 2023 le Tournoi International INSA Lyon.
Cet évènement sportif de haut niveau, labellisé Génération 2024, réunira des équipes de basket venant d'universités de toute l'Europe, et offrira des animations sur le campus de l'INSA tout au long du weekend.
Toutes les rencontres sportives et activités seront accessibles au public : buvette, finales du tournoi le dimanche soir, show des Crazy Dunkers, soirée de clôture... et plus encore !
Un rendez-vous à ne pas manquer !
Información adicional
- assobasic@gmail.com
- https://tiiltournament.wordpress.com/
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Campus INSA Lyon
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International
La buena onda al otro lado del Atlántico
"Rugby, ciencia y buena onda". Así es como Charlotte Delevoie, estudiante de quinto año de ingeniería mecánica, resume su intercambio universitario. Esta joven estudiante-ingeniera, jugadora de rugby, llegó a Argentina en julio y fue a por todas: club deportivo local, asociación de ayuda humanitaria, trabajo universitario... No quiere perder ni un minuto y descubrir la cultura del país desde dentro, para bien o para mal: enriquecerse del contacto con otras personas, descubrise a si mismo, in fine, coleccionar momentos inolvidables.
27 de julio de 2022, 7 de la manana.
Charlotte Delevoie acaba de salir del aeropuerto Ministro Pistarini de Ezeiza, en la provincia de la capital argentina, y se ha embarcado en una aventura de seis meses, cuyo resultado aún desconoce. Su primer encuentro con un taxista marca la pauta: aquí la gente habla como si se conociera de toda la vida. En el coche negro y amarillo, el paisaje urbano pasa ante los ojos del estudiante. "Me encontré catapultada a otro mundo, una ciudad que nunca duerme y en la que todo el mundo interactúa con naturalidad. Los primeros días me mostraron que no querría perder ni un segundo", dice. De intercambio en el ITBA, el Instituto Tecnológico de Buenos Aires, la joven mecánica divide su tiempo universitario entre sus clases y un proyecto de investigación en ingeniería. "Me encargo de rediseñar la parte hidráulica de un banco de pruebas de bombas centrífugas que suelen utilizar los alumnos de la escuela para realizar pruebas. Al conocer a los ingenieros que me ayudan en esta tarea, me doy cuenta de que las cosas no son tan diferentes de las del INSA, como si la ciencia fuera el denominador común".
Charlotte se acostumbró rápidamente a la vida portegna. Tan bien, de hecho, que va màs alla de su intercambio. Antigua integrante de Lou Rugby y de las Chapsettes, la extremo busca unirse a un equipo y se encuentra con una gran diferencia cultural, la primera de muchas: aquí, el rugby femenino no es la norma. Sin embargo, queda una excepción en el "Centro Naval", el club al que se une. "Cuando digo que juego al rugby, la gente suele mirarme sorprendida. En Argentina, este deporte está poco feminizado. Cuando encontré este club, que trabaja para abrir el deporte a las chicas, me dieron ganas de participar durante los próximos seis meses. Tan comprometida, de hecho, que dentro de su equipo, con el que ganó el torneo regional de rugby A7 (URBA), Charlotte fue incluso elegida extraoficialmente mejor jugadora de su equipo. "Tuvimos momentos deportivos muy fuertes con mis compañeras de equipo que nunca pensé que iba a vivir. Es una experiencia que también me permite comprender el funcionamiento de la sociedad argentina, ya que el rugby es un deporte practicado por una clase social bastante acomodada del país.
Descubrir lo mejor y lo peor del país de los gauchos es lo que Charlotte imaginó para su intercambio internacional. "Soy consciente de que vivo en un barrio acomodado, donde tengo una vida cómoda. Un día, una asociación universitaria nos propuso ir a ayudar a construir un refugio de pocos metros cuadrados para familias que viven en barrios marginales de Pilar, en la provincia de Buenos Aires. Fui por la experiencia y para aportar mis conocimientos técnicos, pero sobre todo para conocer de primera mano las desigualdades de mi país de acogida, que nunca habría visto desde mi tranquila rutina.
Viviendo en un piso compartido con una quincena de personas de toda América Latina, Charlotte Delevoie vive al ritmo latino, intercambiando con jóvenes cuyas preocupaciones son a veces muy diferentes de las suyas. "Aquí, muchos jóvenes de mi edad sueñan con abandonar su país porque la economía es muy inestable. El tema del clima, muy importante para mi, les queda muy lejos. Todavía no he conocido a muchas personas afectadas por la transición medioambiental y me doy cuenta de cómo los hábitos culturales pueden ser un freno para la conciencia ecológica. Por ejemplo, el consumo de carne está muy arraigado en Argentina: para la mayoría de las personas con las que he hablado, es absolutamente inimaginable tocar este aspecto culinario. A veces es bastante frustrante.
Próxima a graduarse en el INSA Lyon, la joven ambiciona trabajar en el sector de las energías limpias. En contacto con investigadores de la Universidad de Costa Rica, podría continuar la aventura en suelo latino antes de regresar de su viaje en barco. "Hace poco conocí a un padre cuyos hijos habían cruzado el Atlántico con una asociación. Esta es una alternativa que está empezando a desarrollarse en serio y es una opción que estoy considerando para reducir el impacto de mi intercambio universitario. También sería una forma de descubrir mis propios límites, conocer a otras personas y crecer, siempre experimentando.
[2] Los "gauchos" son los pastores de los grandes rebaños de América del Sur, especialmente en la pampa.

International
International Partner Days, the event's come back
Après les « Journées Internationales », communément appelés « JI » en interne, l’événement garde pour seul nom « International Partner Days » pour s’adapter toujours plus à son public international. L'édition 2022 des 12 et 13 octobre derniers a été marquée par le 25e anniversaire de cet évènement emblématique de notre école et le retour en présentiel. Une trentaine de partenaires représentant 21 universités d’Europe, d'Afrique, d’Amérique du Nord et Latine ont fait le déplacement, soit le même nombre de participants qu'avant la période de Covid : un résultat encourageant qui témoigne d’un engouement toujours prononcé pour ce rendez-vous.
Mercredi 12 octobre, une journée « Partner Day » était dédiée aux partenaires. Une conférence le matin « Coming out stronger, together », ouverte à l’ensemble de la communauté INSA, marquait le retour des activités internationales après l’épidémie, avec comme fil rouge le développement durable. La première table-ronde a réuni des responsables de l’évolution de la formation INSA en interne : Laurence Dupont, Anne Laure Ladier, Fatma Saïd-Touhami, Hugo Paris ont présenté ensemble les nouveaux cours et projets sur la thématique du DD&RS, notamment le lancement d’une chaire internationale UNESCO.
Thierry Marsick et Celine Lyoën de la Ville de Lyon intervenaient sur une deuxième table-ronde, pour présenter le Plan Lumière, la consommation d’éclairage urbain et la Fête des Lumières aux côtés de leurs collaborateurs INSA sur le projet, Jean-Michel Deleuil et Leonardo Cardenas du département Génie Civil et Urbanisme.
Enfin, Maria Mont Verdaguer, philosophe en éthique, ainsi qu’Emmanuel Rondeau, alumni INSA et réalisateur de documentaires animaliers pour WWF® entre autres, ont chacun donné un talk pour nous faire prendre de la hauteur en questionnant notre perception du développement durable et les attentes que nous plaçons sur les futurs ingénieurs.
L'après-midi, deux parcours de visites guidées du campus étaient proposés avec la participation notamment de Elise Pencé, Directrice du Patrimoine Immobilier, et Loïs Guillot, Chef de Projets Aménagements Campus.
Jeudi 13 octobre, la traditionnelle journée de « Study Fair » invitait les partenaires à tenir un stand aux couleurs de leur institution et renseigner des centaines d'étudiants INSA, la mobilité étant obligatoire à l’INSA en 4ème ou 5ème année. Les International Partner Days sont le point de démarrage des démarches de mobilité pour les étudiants qui ont jusqu’au 16 novembre pour choisir deux destinations sur le portail interne de candidature.
Après des éditions en ligne organisées successivement en 2020 et 2021, la Direction des Relations Européennes et Internationales a mené une réflexion sur le redémarrage de l’événement en présentiel en tenant compte de la préoccupation de l’empreinte carbone de déplacements internationaux. Les universités partenaires ont finalement été conviées pour un événement hybride et répondre à plusieurs objectifs : proposer une programmation de qualité pour renouer des liens, fragilisés par l’épidémie, mais aussi permettre des échanges plus fluides et spontanés qu’en distanciel avec la communauté INSA. L’intention était aussi d’éviter des déplacements ponctuels et individuels de délégations étrangères tout au long de l’année afin de mutualiser les efforts d’accueil des équipes internes, mais aussi de créer des interactions inter-universités au sein de l’INSA Lyon pour soigner sa réputation internationale. L’événement sera donc renouvelé l’année prochaine en espérant qu’une levée des restrictions rende la participation de partenaires asiatiques possible.
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Vie de campus
Que font nos étudiants cet été ?
Les dernières copies sont rendues et les turnes vidées de leurs habitants ; le campus est désormais déserté par les 6 000 étudiants qui le parcourent quotidiennement durant l’année. Nous sommes allés à la rencontre de plusieurs étudiants de l’INSA Lyon pour leur poser la question suivante : « qu’est-ce que vous faites pour les vacances ? ». Au programme : recherche de sens, volonté de réduire son impact environnemental et belles rencontres.
Noëlie vient de passer son échange Erasmus à Trondheim, en Norvège. Étudiante en 4e année de génie énergétique et environnement, elle n’a pas souhaité prendre l’avion pour le trajet retour. Cette jeune fondeuse amatrice de vélo a profité de l’occasion pour vérifier l’adage qui prétend que le chemin est plus important que la destination. « Dès le 22 juillet, je rentrerai en France à vélo, en longeant la côte de la mer Baltique. Cette décision vise à réduire l’impact carbone total de mon échange universitaire, et est en lien avec le PassCarbone mis en place par notre département de formation qui nous incite à calculer notre empreinte sur l’environnement », explique Noëlie Maurin. Désireuse de donner un double sens à son voyage, elle souhaite également partager l’aide reçue sur sa route. « J’aimerais pouvoir transformer chaque coup de pouce en un don à l’association Solidarité Eau Sud qui agit pour le développement de l’accès à une eau de qualité. Ainsi, chaque repas, accueil, aide mécanique ou don financier permettra de soutenir les activités de l’association. » Noëlie a prévu d’arriver à destination en septembre prochain. Avec un calendrier plus large que celui dont elle aurait normalement besoin pour parcourir les 4 000 kilomètres qui la séparent de son arrivée, elle prendra le temps d’aller à la rencontre des gens et espère pouvoir mener des échanges sur les enjeux liés à l’eau.
Noëlie Maurin rentrera de son échange Erasmus à vélo dès le 22 juillet.
Malgré les fortes chaleurs, il semblerait que le trajet « actif » ait le vent en poupe cet été. Dimitri Lazarević, Walid Da Costa, Antoine Sermet, Maximilien Tessier et Benjamin Marre ont eux aussi été séduits par l’idée de la traversée à faible impact. Avec leur projet intitulé « la course pour le climat », les élèves-ingénieurs ont traversé la France, de Lyon à Paris, avec une ambition : militer pour la nécessité de changer de modèle de société tout en présentant des alternatives de vie durables et souhaitables pour l’avenir de la planète. Dès le 20 juin, le petit peloton de coureurs et cyclistes, a pris le temps du voyage pour aiguiser ses réflexions personnelles et collectives sur la question du climat. « Sur le trajet, nous avons été accueillis par des mairies, des campings et des particuliers sensibles à notre cause. Ce fut l’occasion de dialoguer mais aussi de réfléchir à nos perceptions et nos ressentis sur le sujet. Nous avons publié plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux qui font office de carnets de voyage, où l’on aborde autant nos petites galères techniques que des vrais sujets de fond. Cela nous a permis de partager les idées associées à notre aventure plus largement possible », explique Dimitri Lazarevic, porteur du projet. Rejoints par d’autres courageuses et courageux sur le trajet, les étudiants de génie civil et urbanisme sont arrivés 17 jours plus tard à la capitale, accueillis par la directrice de l’Académie du Climat et un adjoint à la mairie de Paris chargé de l’écologie et de l’énergie.
L’équipe étudiante de la « course pour le climat » arrivée
à Souppes sur Loing (Seine-et-Marne) pour leur 14e étape.
Pour les basketteuses de l’INSA Lyon, l’été 2022 sera l’occasion d’enfin participer aux EUSA Games 2022, en Pologne, une compétition reportée depuis la crise sanitaire. Qualifiées en 2019, les joueuses, vice-championnes de France de basket universitaire, n’avaient pas encore eu l’occasion d’affronter leurs homologues européennes. Leur coach et directrice du centre des sports de l’INSA Lyon, Caroline Bessac est admirative et fière de son équipe. « Notre école peut compter sur de nombreux champions en sport individuel mais il est assez rare qu’une équipe soit qualifiée à un tel niveau de compétition en sport collectif. Pour se hisser à cette qualification, nous avons dû nous mesurer à des équipes universitaires de grande taille. Malgré la crise sanitaire, la situation internationale et l’évolution des parcours personnels de chacune, nous avons réussi à nous retrouver à Lodz. Désormais, l’objectif est d’aller le plus loin possible dans la compétition. » Objectif : championnes de l’EUSA 2022 donc, pour les basketteuses insaliennes qui espèrent pouvoir fêter leur victoire à leur retour sur le campus insalien, après le 31 juillet.
L’équipe de basket féminin lors d'un stage de préparation physique aux Saisies.
Côté campus, Ariane Desclaux, élève-ingénieure en 4e année de génie industriel, a décidé de consacrer une partie de son été à accueillir ses nouveaux camarades arrivant à l’INSA. Coordinatrice des écoles d’été, elle veillera durant le mois d’août à ce que chacun des nouveaux arrivants soit bien installé. « Je devrais m’assurer que tout soit prêt, que tout le monde ait les bonnes infos et qu’aucun détail ne soit négligé ! », explique-t-elle. L’école d’été accueillera ainsi les étudiants étrangers, les élèves de la formation active en sciences et les admis directs en deuxième année. En journée, des cours de FLE pour les étudiants internationaux, des mathématiques, des sciences élargies et un module « diversité ». « En plus de ce programme pédagogique, les équipes du BdE proposeront une activité chaque soir et week-end. Du sport, des jeux de société, des quizz, des buffets, des séjours à thèmes… L’idée est de ne laisser personne de côté, tout en faisant vivre le campus souvent vide à cette époque de l’année ». Ce job étudiant a un sens tout particulier pour Ariane, qui originaire de l’île de la Réunion, se souvient de ses premières semaines à l’INSA Lyon. « J’ai moi-même eu l’occasion de participer à l’école d’été lorsque je suis arrivée sur le campus alors je sais ce que c’est que d’arriver pour plusieurs années dans un endroit qui se trouve loin de chez soi ! Je veux faire au mieux pour que chacun se sente bien dans son nouvel environnement et puisse attaquer la rentrée en beauté », conclut Ariane.
L’école d’été de l’année 2021-2022

International
Launch of the SAMEurope project under the French Presidency of the Council of the European Union
Du 20 au 22 juin, l’INSA Lyon a accueilli des représentants des relations internationales et du sport des universités de Karlsruher Institut für Technologie (Allemagne), Chalmers University of Technology (Suède), l’University of Jyväskylä (Finlande) et l’Universitat Jaume I (Espagne) pour célébrer l’obtention du projet SAMEurope - Student Athletes Erasmus+ Mobility in Europe – prévu sur 3 ans et soutenu par le programme Erasmus+ de la Commission européenne.
Partenaires sur le plan académique, les cinq institutions réuniront leurs forces pour traiter une problématique européenne: la mobilité internationale des étudiants sportifs de haut niveau pour qui un séjour Erasmus+ est une expérience difficile à conjuguer avec leurs obligations sportives et scolaires.
Aider ces étudiants à concrétiser une expérience internationale pour renforcer leur double-projet sportif et professionnel, telle est l’ambition de SAMEurope qui aura pour mission de créer :
- une plateforme européenne permettant aux étudiants de cartographier les universités les plus adaptées selon leur pratique sportive ;
- un guide de bonnes pratiques destiné à tous les établissements d’enseignement supérieur européens souhaitant améliorer leurs conditions d'accueil des sportifs ;
- une étude sociologique sur les avantages d'une mobilité pour les étudiants sportifs, notamment au niveau des soft skills utiles à leur future carrière.
À l'occasion de l'événement de lancement, l’initiative SAMEurope a été saluée et reconnue par Campus France ainsi que l'Agence Nationale du Sport du Ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques comme le premier projet en la matière qui bénéficiera à tous les établissements européens. Les partenaires de la Tony Parker Adéquat Academy et de Boccard Life Solutions se sont également mobilisés pour exprimer leur point de vue et apporter des pistes de réflexion en tant que centre de formation et employeur. Des établissements partenaires de l'INSA Lyon locaux ont fait aussi l'honneur d'assister à l'événement.
Diane Marie-Hardy, diplômée INSA, sportive de haut niveau en athlétisme et rugby, a représenté les principaux concernés en partageant son expérience d'échange à Loughbourough University (Angleterre) et les avantages qu'elle en a retiré pour son parcours. Le prochain rendez-vous du consortium des cinq institutions est prévu à Chalmers University, à l’automne 2022, où seront posés les premiers jalons du projet pour la création des outils et pour la communication de SAMEurope à travers des événements institutionnels et sportifs.

International
Une semaine de formation DD&RS pour des partenaires de Mauritanie, du Tchad et de Tunisie
L'INSA Lyon a accueilli la semaine dernière des représentants d'universités et écoles d'ingénieur de Mauritanie, du Tchad et de Tunisie, établissements partenaires d’un projet de chaire UNESCO.
Cette rencontre a permis de mettre en commun des réflexions sur l'intégration du développement durable et de la responsabilité sociétale au sein de la formation d’ingénieur et de construire ensemble un plan d’action pour former les enseignants aux techniques pédagogiques et d’éducation au développement durable.
Cette visite a aussi été l’occasion pour les partenaires de découvrir le chantier d'évolution de la formation, inscrit dans Climat Sup INSA, et de suivre un programme d’ateliers proposé par l’équipe ATENA - Appui aux Techniques d’Enseignement, du Numérique et de l’Apprentissage. Aux côtés d'enseignants INSA, ils ont également rejoint la Journée d’Evolution de la Formation de l’INSA Lyon organisée le 16 mars, et participé à un atelier sur l’acculturation à l’approche par compétence le lendemain.
Cette dynamique de partage nord-sud sera prolongée par d’autres événements et se concrétisera par des actions d’accompagnement des équipes pédagogiques pour intégrer le DD&RS dans la formation Ingénieur de leur établissement.

Sciences & Société
T.I.M.E.S Semi-Final
ESTIEM (European Students of Industrial Engineering and Management) est le réseau d’étudiants en Génie Industriel et en Management en Europe, composé de 76 “local groups” répartis dans 26 pays. Le local group de Lyon, basé en Génie Industriel à l’INSA, organise cette année, en partenariat avec Citwell, les demies finales du T.I.M.E.S les mercredi 2 et jeudi 3 février ! Citwell est une entreprise de conseil qui proposera une étude de cas pour l’événement.
Le T.I.M.E.S (Tournament In Management and Engineering Skills) est la plus grande compétition européenne de résolution d’études de cas, opposant des équipes d’étudiants de toute l’Europe.
Cette compétition permet aux étudiants de développer des compétences analytiques et rhétoriques à travers leurs présentations et en recevant un retour de professionnels. Après l’organisation des “Local Qualifications” en janvier avec l’entreprise Stäubli, qui ont permis de sélectionner l’équipe représentant l’INSA Lyon pour la suite du concours (félicitations à Charles Baguet, Alizé Bosio et Antoine Fargeon), le LG Lyon organise une des 4 demies-finales de la compétition.
Pour des raisons sanitaires, l’évènement se déroulera en ligne. 8 équipes de 4 étudiants européens participeront à ce concours : les équipes de Eindhoven, St-Petersburg, Ankara-Bilkent, Lappeenranta, Groningen, Istanbul-Yildiz, Trondheim, Stockholm.
Pour cet événement, Citwell, cabinet de conseil en management, fondé en 2004, spécialiste de la Supply Chain, des Opérations, du Service Clients et de la Conduite du Changement accompagnant les entreprises dans leurs projets de transformation proposera l’étude de cas et fera partie du jury départageant les candidats.
Información adicional
- president.lyon@estiem.org
- https://estiem.org/event/5916/
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INSA Lyon Génie Industriel
Palabras clave
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Théâtre « Vivez bien votre mort et O2LA » (section Théâtre-études)
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Institutionnel
Entreprises, Start-ups et Enseignement Supérieur: comment innover et entreprendre ensemble à l'international ?
L’INSA Lyon et la French Tech One co-organisent un événement autour des relations écoles/entreprises à l'international.
Acteurs privés, enseignants-chercheurs et personnels des relations internationales sont invités à se réunir pour discuter ensemble les clés d'une collaboration réussie.
Temps forts de l'après-midi :
◾ 13h30 | Ouverture
Prof. Frédéric FOTIADU, Directeur de l’INSA Lyon
◾ 14h | Présentation du projet FIT Europe
Prof. Lionel BRUNIE, Directeur du Département Informatique à l'INSA Lyon et Dorothée BRAC DE LA PERRIERE, Chargée de Projets Européens
Soutenu par la Commission Européenne, ce projet a réuni 4 universités européennes, des start-ups et des entreprises pour former des étudiants ingénieurs en informatique aux enjeux éthiques et sociétaux soulevés par les technologies du numérique.
◾ 15h | Table-ronde : « Regards croisés sur la coopération entre secteur économique et enseignement supérieur »
En présence de Juliette Jarry, Vice Présidente Déléguée au Numérique de la Région Auvergne-Rhône-Alpes de 2016 à 2021, qui partagera son expertise sur le développement du Campus Région du Numérique.
◾ 16h | En parallèle :
◾ Rencontre entre chercheurs et entrepreneurs : 5 startups présenteront leurs freins technologiques et besoins en R&D. Intéressés ? Il reste des places.
◾ Workshop : "Monter une formation innovante à partir de cas pratiques des start-ups et d’objectifs pédagogiques" - Publics: Entreprises, start-ups, enseignants-chercheurs.
Animé par Lionel BRUNIE & Harald KOSCH, Responsable de la Chaire Distributed Information System de l’Université de Passau, Allemagne.
◾ Workshop : "Comment l’enseignement supérieur s’empare des dispositifs européens pour coopérer avec ses partenaires industriels" - Publics : Services des relations européennes et/ou internationales, enseignants-chercheurs, entreprises
Animé par Dorothée BRAC DE LA PERRIERE & Marie-Cécile BARRAS, Chargée de projets européens à INSAVALOR
Información adicional
- fiteurope@insa-lyon.fr
-
INSA Lyon