Groupe INSA

06 Sep
Desde 06/09/2021 13:30
Hasta 06/09/2021 15:00

INSA Lyon

Intégrer les enjeux socio-écologiques dans les formations de l'ingénieur

Point d'étape.

Initié en septembre 2020, le projet « ClimatSup INSA » vise à intégrer les enjeux socio-écologiques au cœur de toutes les formations du Groupe INSA. Après un rapport intermédiaire présenté au grand public en février 2021, The Shift Project et le Groupe INSA proposent un nouveau point d’étape afin de présenter l’avancement du projet et les suites à venir.

10 Jun
10/Jun/2021

INSA Lyon

Fidèle à son ambition originelle, l'INSA Lyon entend régénérer son modèle social

L'INSA Lyon a été fondé sur une promesse : celle de lutter contre la reproduction sociale qui existait déjà en 1957. En proposant un modèle en rupture avec les écoles de l’époque, l’INSA Lyon ouvrait le diplôme d’ingénieur, jusqu’alors réservé aux enfants de milieux favorisés, aux étudiantes et étudiants d’origine modeste. Depuis, en plus de 60 ans, le portrait social des candidates et candidats a évolué. Et si, aujourd’hui, les INSA sont les premières écoles d’ingénieurs demandées sur Parcoursup, l’un des revers de cette attractivité est qu’elle laisse de côté tout un pan d’élèves issus de familles de catégories socioprofessionnelles moins favorisées ou encore d’élèves habitant dans des territoires ruraux. Les INSA considèrent donc de leur devoir, en tant qu’écoles publiques fondées sur une philosophie d’éducation humaniste des ingénieurs, d’agir pour lutter contre le fatalisme de la reproduction sociale. 


Un engagement humaniste, social et citoyen

Le diagnostic porté par l'Institut Gaston Berger montre une dégradation de l'ouverture sociale dans les INSA. Par exemple, 74 % des insaliens ont au moins un des deux parents de profession et catégorie socioprofessionnelle (PCS) très favorisée alors que seulement 2 % des élèves-ingénieurs ont les deux parents de PCS très défavorisées. Aussi, et malgré les dispositifs d’aides nationales et locales des INSA, 10 % des étudiants sont obligés de travailler pendant leurs études pour subvenir aux premiers besoins.

Face à ce constat et dans un esprit résolument prospectiviste, l'INSA Lyon et les autres INSA de France ont entamé depuis novembre 2020 un ambitieux projet de rénovation du modèle social avec une aspiration forte : agir pour faire découvrir les études et métiers d’ingénieurs à davantage de jeunes pour permettre à celles et ceux qui le souhaitent et qui en ont le potentiel, d’intégrer un INSA et d’y réussir. Puisque l’humanisme de l’ingénieur implique une responsabilité sociétale, un engagement citoyen, il s’agit de contribuer à lever progressivement les freins économiques, psychologiques et culturels qui entravent actuellement la mobilité sociale d’un certain nombre d’entre eux : celles et ceux issus de milieux modestes et défavorisés. 

Co-construire pour interroger les actions et les moyens

Pour répondre à cette ambition de transition sociale, l’INSA Lyon a lancé en février 2021 un travail de co-construction pour repenser les actions d’incitation menées dans les collèges et lycées, les modalités de recrutement, l’offre de formation, les aides à la vie étudiante et à l’insertion professionnelle, l’accompagnement à la scolarité et à la réussite ainsi que les conditions de vie pour toutes et tous au sein des campus. Autant d’éléments de l’environnement INSA qui sont actuellement examinés et débattus au sein des quatre commissions animées par l’Institut Gaston Berger, les vice-présidents élus des conseils de l’école et des élus étudiants. Ce travail, ouvert et démocratique, permet à tous les participants de prendre conscience de la complexité de la problématique, de mettre à l’épreuve des convictions bien établies, de confronter des idées, d’en mesurer parfois le décalage avec les nouveaux défis que notre école doit relever. Ces commissions sont attentives à toutes les opinions de la communauté insalienne qui produit un travail profond pour interroger l’existant et penser des actions transformantes et en rupture. 

Parallèlement, afin que le modèle inclusif des INSA soit spécifiquement soutenu, des réflexions sont menées à l’échelle du Groupe INSA, avec des représentants des conseils d’administration des écoles, afin d’interpeller la puissance publique sur ces enjeux. De nouveaux programmes qui seraient portés par les fondations des INSA et des entreprises mécènes, ainsi que de nouveaux modes de mobilisation des alumni pour promouvoir une solidarité intergénérationnelle sont également à l’étude.

Interroger les droits d'inscriptions 

Pour transformer les volontés en actes concrets, la question des moyens financiers est ainsi posée ; et c’est dans un esprit de solidarité et d’équité que l’INSA tente d’y répondre. Au centre des préoccupations : la question de droits d’inscription différenciés en fonction des revenus fiscaux de référence des parents ou responsables légaux, et plafonnés par l’État. 

La proposition, encore à l’étude actuellement, amènerait les étudiants les plus favorisés à contribuer davantage, au bénéfice de tous, à un environnement qualitatif. Les étudiants provenant de familles aux revenus précaires ou modestes pourraient être intégralement exonérés des droits d’inscription ou bien rester les mêmes qu’actuellement, soit 601 €. Surtout, les étudiants issus des milieux les moins favorisés seraient bénéficiaires de nouveaux dispositifs de soutien et de mesures d’accompagnement à la scolarité, à la culture et à l’insertion professionnelle. Grâce à une commission spécifique, les fonds issus de la hausse des droits d’inscriptions seraient fléchés vers les dispositifs d’ouverture sociale. Cette hausse modulée des droits d’inscriptions, aurait vocation à ne concerner que les nouveaux arrivants.

Renouer avec l'esprit pionnier

L’enjeu principal de cette réforme n’est donc pas l’augmentation des droits d’inscription, mais bel et bien un retour aux valeurs, à la philosophie et à l’histoire de l’INSA Lyon. En impliquant une pluralité d’acteurs, la démarche s’interroge sur les termes et les idées reçues d’un modèle souvent difficile à cerner. « Excellence », « diversité », « ascension sociale » ou « méritocratie » ne résonnent plus aujourd’hui tels qu’ils résonnaient en 1957. La société a changé, les inégalités sociales, les inégalités de destin se creusent, et notre façon d’incarner ces valeurs doit être remises en perspective pour faire face aux défis du monde d’aujourd’hui.

À travers la refonte de leur modèle social, les instituts nationaux de sciences appliquées de France souhaitent ainsi retrouver leur raison d’être originelle : celle d'assurer l’inclusion et la réussite de toutes et tous. 

 

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20 Mayo
20/05/2021 18:00

Sciences & Société

Ingénieur INSA, what to study next?

INSATalk : le rendez-vous entre alumni & étudiants

Le prochain INSATalk abordera différentes possibilités de poursuite d’études à la suite du diplôme d’ingénieur INSA.

Expériences et défis partagés avec 3 invités :

  • Julie Metta, INSA Strasbourg 2014, Chercheuse en économie circulaire KU Leuven à Leuven
  • Bugra M. Gezer, INSA Lyon 1993, Founder & CEO Futurist AI LLC à New York
  • Sébastien Cosmao, INSA Rennes 2020, Analyste Thermique junior chez MDA à Montréal

INSA Talks est un rendez-vous mensuel du Groupe INSA. Une heure d’échange avec des intervenants choisis pour leur parcours et leur engagement autour d’un thème.
Un rendez-vous virtuel, dynamique et convivial pour un échange ouvert entre élèves et alumni INSA à l’international.
 

20 Mayo
Desde 20/05/2021
Hasta 21/05/2021

Sciences & Société

7e colloque pédagogie et formation

Tous les deux ans, cet événement constitue un lieu privilégié d’échanges entre les enseignants, les enseignants-chercheurs, et tous les acteurs ayant trait à la formation de nos ingénieurs, architectes et paysagistes.

Continuellement au sein de chacun des établissements du Groupe INSA, des expérimentations pédagogiques sont conduites, les formations sont adaptées pour répondre aux évolutions tant des profils des étudiants recrutés que des besoins de nos diplômés, de nouveaux dispositifs d’accompagnement des élèves et d’évaluation des formations sont mis en place. Cette rencontre permet ainsi de partager, valoriser et mutualiser ces expériences, afin d’enrichir et de faire évoluer nos pratiques et nos formations.

Trois thématiques : 

  • L’évolution des formations
    L’internationalisation des formations, le modèle INSA, spécificités des formations par apprentissage, approches par compétences / programme, évaluation des formations et processus qualité, développement des compétences transversales, projet ClimatSup, intelligence collective et organisation apprenante...
  • Les méthodes et approches pédagogiques
    Retours d’expériences et perspectives : pédagogie par projet, apprentissage par problèmes, développement des dynamiques motivationnelles, pédagogie inversée, interdisciplinarité, technologies immersives...
  • L’étudiant au centre de la formation
    Développement du travail en autonomie, projet personnel et professionnel, dispositifs d’accompagnement pour la réussite, personnalisation des parcours, portofolio, l’IA au service des étudiants ....
01 Feb
01/Feb/2021

Formation

Bilan positif pour la journée portes ouvertes virtuelle de l’INSA Lyon

Le contexte sanitaire et les distanciations sociales n’auront pas empêché les lycéens, familles et futurs candidats à l’INSA Lyon de découvrir l’école à travers leurs écrans. La journée portes ouvertes virtuelle du samedi 23 janvier a visiblement eu autant de succès que l’édition précédente proposée en janvier 2020 qui avait accueilli, pour rappel, 12 000 visiteurs, soit près de 5 000 familles.

Une communauté mobilisée
Près de 10 000 personnes ont visionné les 24 conférences de présentations organisées en direct sur le site internet dédié. Toute la journée, de 9h00 à 18h00, les visiteurs ont eu la possibilité de suivre des directs de présentation des différentes filières et des processus d’admissions, visiter le campus virtuellement et échanger avec des enseignants et des étudiants à travers des salons de discussion dédiés. Au programme de cette expérience inédite, l’interactivité et l’immersion rendues possibles par les nombreux ambassadeurs mobilisés dans l’organisation de cet évènement. 

Un public ravi par l’expérience 
Parmi les différents dispositifs et sujets proposés par la plateforme, c’est certainement le processus d’admission en 1e année qui a été le plus sollicité : 2459 utilisateurs en cumulé ont suivi les 3 présentations en direct. Mais au-delà des chiffres, il est à noter que les premiers retours des lycéens, recueillis sur les réseaux sociaux, Instagram notamment, ont été unanimement positifs. L’enquête menée auprès des participants a souligné l’écoute et la disponibilité des intervenants ; deux qualités qui, en cette période troublée, ont su trouver leur place autant chez le public accueilli, que les équipes insaliennes investies. 

Les conférences de présentations sont disponibles en replay. Pour les découvrir ou les redécouvrir : http://jpo.insa-lyon.fr/

 

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02 Dic
02/Dic/2020

Formation

L’innovation solidaire jusqu’au bout de la nuit

Dans la nuit du 19 au 20 novembre 2020, plus de 300 étudiants se sont creusés les méninges pour aider Handicap International à apporter des solutions aux problématiques de terrain rencontrées par les professionnels de l’organisation humanitaire. Comment favoriser le recrutement et l’insertion de personnes handicapées sur le site de production d’une multinationale ? Après un séisme, comment évaluer rapidement l’importance des dégâts, localiser les zones et plus impactées et les besoins prioritaires ? Comment assurer le nettoyage extérieur des matériels roulants dans un contexte de préservation de la ressource en eau ? Mathieu, Erwan, Fabien et Corinne ont participé à cette 2e édition de la nuit de l’innovation solidaire organisée par Handicap International, Dynergie et la Fondation INSA. Ils racontent.

Expérimenter le travail d’équipe : entre décision et orientation 

Proposée en virtuel en raison des conditions sanitaires, la 2e nuit de l’innovation solidaire a généré près de 50 000 lignes de discussion sur le « slack1 » dédié à l’événement. Pour Erwan Cavelier, étudiant en 4e année de génie industriel, la nuit a été riche en échanges et en débats. 

Erwan Cavelier« Nous avions de nombreuses ressources documentaires et humaines pour nous aider à résoudre notre problématique. L’étude de cas de mon équipe était très précise : nous devions apporter notre aide à une multinationale implantée en Inde, soucieuse d’améliorer son recrutement inclusif envers les personnes en situation de handicap. Nous avons proposé une plateforme web à destination des recruteurs dans les entreprises. C’est une sorte de base de données et d’échanges qui regroupe du partage d’outils et de méthodes. Mon équipe était composée d’un développeur informatique, d’un chercheur en anthropologie et sciences cognitives, d’un spécialiste de marque et de moi-même, en tant que futur ingénieur. Nous ne nous connaissions pas et avions des points de vue un peu différents, alors pour aller au bout de l’aventure, il nous a fallu faire un bel effort de décision et d’orientation. Et finalement, je crois que les variétés de nos profils ont fait la force de notre innovation ! » 

Site Work inclusive

Un challenge pour une expérience qui a du sens

Parmi les 39 projets proposés aux membres du jury, seulement 6 ont été récompensés. Même si la compétition a été rude, l’expérience en valait la chandelle en s’inscrivant dans le réel pour Mathieu Rodriguez-Ballieu, élève-ingénieur en 4e année de génie énergétique et environnement.

Mathieu Rodriguez-Ballieu« En m’inscrivant à ce hackathon, j’espérais surtout y trouver de quoi satisfaire mon appétit de futur ingénieur. Les équipes d’Handicap International utilisent quotidiennement des voitures pour secourir les personnes victimes de catastrophes. Pour les protéger des problèmes mécaniques, les véhicules nécessitent des nettoyages réguliers. L’enjeu technique était de trouver une solution pour laver ces voitures tout en économisant l’eau et l’énergie car lors de catastrophes, ce sont des ressources rares. Le challenge était au rendez-vous, et en tant qu’ingénieur de l’équipe, plusieurs solutions s’étaient rapidement présentées à mon esprit. Pour trancher, ce sont surtout les échanges avec notre coach qui ont été déterminants. Nous avons proposé une station de lavage mobile et autonome en énergie, et c’est pendant la phase d’élaboration technique que je me suis souvenu d’un cours de machines thermiques où l’on apprenait à concevoir une pompe à chaleur alimentée par des gaz chauds pour économiser l’énergie. C’est ici que toutes les difficultés se sont dénouées : « Cont’Ta goutte d’o » était née et nous avons obtenu le ‘prix environnement’. Je songe tout de même à vérifier auprès de mon directeur de département, Rémi Revellin, si c’est une bonne utilisation de son cours. On ne sait jamais, peut-être que l’on pourra déposer un brevet ! »

Cont’Ta goutte d’o

24 heures dédiées à l’innovation solidaire

Pour soutenir les équipes dans leur réflexion, une équipe de coachs experts se tenait à disposition des étudiants. Fabien Filaire, diplômé 2020 du département biosciences faisait partie de l’équipe de conseil.

« Nous étions là pour ouvrir les perspectives des idées proposées par les étudiants car la pression de la montre empêche bien souvent de prendre le recul nécessaire avant de se lancer efficacement dans la mise en œuvre d’un projet. Comme je suis arbitre d’escrime handisport, j’ai un regard un peu différent sur le handicap qui est une thématique centrale du quotidien des équipes d’Handicap International. Je crois que j’ai pu apporter un éclairage nouveau aux équipes qui ont sollicité mon aide. Je trouve ça important d’échanger les points de vue, surtout quand il s’agit de développer des solutions novatrices qui viennent d’un monde éloigné du domaine d’application sur lequel on travaille. Et je crois que c’est tout l’intérêt de l’innovation solidaire : travailler avec des personnes qui viennent d’horizons différents et qui ont le même objectif, celui d’aider les autres à surmonter la difficulté. Et ici, c’était tout à fait le cas puisqu’il s’agissait de répondre aux problématiques de terrain des équipes humanitaires. Finalement, là où le confinement nous a empêché de vivre cette expérience ensemble physiquement, c’est la volonté de chacun de faire vivre la solidarité qui nous a rassemblé. »

Une démarche responsable déjà bien essaimée à l’INSA Lyon 

Si cette 2e nuit de l’innovation solidaire s’inscrit dans le cadre d’une alliance entre l’INSA et Handicap International, elle révèle d’autant plus l’engagement de l’établissement sur les notions de solidarité et de diversité. Corinne Dorel-Flamant est enseignante-chercheure, chargée de mission science - santé globale et handicap auprès de la direction de la recherche de l’INSA Lyon et a coordonné l’événement multipartenaires.

« Ma casquette de chargée de mission science - santé globale et handicap m’a permis de réaliser, dans le cadre de cette alliance, une cartographie de ce qui se faisait en matière de handicap dans nos laboratoires de recherche. J’ai également étudié la question sur la prise en compte de cette problématique dans la formation, et il faut bien avouer que les questions de diversité et d’inclusion sont des choses qui tiennent profondément à cœur à l’INSA Lyon ! Cette édition a été une vraie réussite, tant par l’engagement des étudiants participants que les coachs et experts INSA qui ont été très nombreux. Cela démontre une volonté forte de la communauté insalienne à s’engager sur ces questions. Rendez-vous l’année prochaine pour une 3e édition qui nous permettra, je l’espère, de nous rassembler pour continuer de creuser encore de belles idées ! »

 

1 Sclack est un outil de communication collaboratif

 

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09 Oct
09/Oct/2020

INSA Lyon

Les brèves de la quinzaine

Campus d'Oyonnax. Le recteur Olivier Dugrip était en visite au PlastiCampus de Bellignat. Il a échangé avec les étudiants insaliens du Haut-Bugey du parcours de formation en plastronique sur leurs perspectives d’avenir.

En finale. Serveur cloud personnel connecté utilisant des disques durs revalorisés, Hurricane proposer de se libérer des grands noms du stockage en ligne par une approche éco-responsable. Le projet, porté par des élèves de l’INSA Lyon, est en finale du concours Coup2boost.

Formation durable. Bertand Raquet a répondu aux journalistes d'Usbek&Rica concernant les défis des sociétés modernes qui s’imposent aux ingénieurs de demain. Pour le président du Groupe INSA, aucun doute : «  Tout ingénieur devra demain intégrer les enjeux climatiques et énergétiques à son métier. » 

Objets connectés. Quatre livres blancs ont été édités par le laboratoire Citi et SPIE ICS qui travaillent dans le cadre de la chaire IoT à favoriser le développement de l’internet des objets pour une société connectée et respectueuse de l’individu. Le premier de la série traite de la sécurisation et du respect de la vie privée de l’utilisateur. 

Ingénierie positive. Au micro de RCF Radio, l’ingénieure INSA et fondatrice de l’association La Clavette, Isabelle Huynh expose son concept « d’ingénierie positive », l'évolution de sa vie professionnelle et la place des industriels dans la transition écologique et solidaire.

 

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24 Sep
24/Sep/2020

Formation

Educating all students in climate-energy issues: INSA Group opens a partnership with The Shift Project NGO

The Shift Project, un laboratoire d’idées reconnu pour son expertise sur les enjeux climat-énergie, et qui œuvre en faveur d’une économie « post-carbone », va accompagner les établissements du Groupe INSA dans leur projet de former tous leurs étudiants à ces enjeux. Entretien avec Nicolas Freud, référent pour le projet ClimatSup et pilote du projet d’évolution de la formation à l’INSA Lyon.

Comment pouvez-vous présenter le projet ClimatSup INSA, et que va-t-il apporter à la formation INSA Lyon ?
L’INSA Lyon est en relation régulière avec The Shift Project depuis que ce dernier a lancé son chantier sur l’enseignement supérieur (voir, notamment, le rapport « Mobiliser l’enseignement supérieur pour le climat », publié en mars 2019). Nous avons pu constater que nous partagions le point de vue selon lequel tous les étudiants devraient être formés aux enjeux climat-énergie. Nous avons alors pensé que The Shift Project pourrait nous aider à conduire notre chantier d’évolution de la formation sur ces thématiques, en nous apportant un accompagnement méthodologique et une expertise sur le plan scientifique et technique. C’est de là qu’est né le projet Climatsup, aujourd’hui porté à l’échelle du Groupe INSA, qui devrait nous aider à élaborer un programme de formation cohérent sur la thématique climat-énergie, dans le cadre plus global du chantier d’évolution de la formation défini par le conseil d’administration de l’établissement. 

N’y a-t-il pas un risque à s’associer à The Shift Project, dont les propositions peuvent apparaître parfois controversées ? 
The Shift Project fonde ses propositions sur le diagnostic de la communauté scientifique, qui établit clairement la nécessité de décarboner les activités humaines pour parvenir à limiter le réchauffement climatique. Il est toujours guidé, dans sa démarche, par l’exigence de rigueur scientifique. Il est tout à fait légitime, cependant, que ses propositions suscitent le débat, tant les problèmes à résoudre pour faire face au changement climatique et réaliser la transition énergétique remettent en question nos habitudes, dans tous les domaines. L’INSA Lyon estime que tous ses étudiants doivent être formés sur ces questions, et doivent être des acteurs des transformations en cours et à venir. Même s’il s’agit de sujets extrêmement complexes, les ingénieurs que nous formons peuvent et doivent contribuer à éclairer les débats et prises de décision, en apportant, notamment, leur expertise scientifique et technique (indispensable, par exemple, pour ne pas se tromper d’ordre de grandeur lorsqu’on cherche des solutions). L’expérience avec The Shift Project sera très intéressante pour nous aider à avancer sur ces sujets.

L’INSA Lyon est particulièrement moteur pour faire évoluer sa formation, en phase avec les grands enjeux sociétaux et environnementaux. Est-ce une priorité stratégique pour l’établissement ? 
Oui, absolument. L’INSA Lyon a acté le fait que les grands enjeux sociétaux et environnementaux doivent occuper une place centrale dans la formation. L’étape de la politique de formation étant franchie (avec le vote de deux notes de cadrage par le CA en 2019-20), l’établissement aborde à présent la phase plus opérationnelle de construction des futures maquettes de formation, qui seront proposées dès la rentrée 2021 aux nouveaux bacheliers. C’est un chantier complexe, mais nous sommes heureux de compter, dans le paysage des grandes écoles, parmi les acteurs les plus impliqués dans cette transformation devenue particulièrement urgente.

 

Pour en savoir plus sur le chantier d’évolution de la formation => Résilient-e-s #7 - 14 mai 2020
 

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23 Ene
23/Ene/2020

Recherche

« I CARE » fera le ménage dans l’espace

Les débris orbitaux : une question qui inquiète de plus en plus les experts du spatial. Satellites inopérants, boulons, moteurs errants… Les déchets gravitant en orbite se déplacent si vite qu’ils peuvent causer des dommages sans précédent lorsqu’ils rentrent en collision avec d’autres satellites. 
Clara Moriceau (INSA Rouen Normandie, Génie Mathématique 2019), Manuel Amouroux (INSA Lyon, Génie Informatique 2019) et Anthony De La Llave (INSA Rouen Normandie, Génie Mathématique 2016) sont trois ingénieurs récemment diplômés. Ils poursuivent actuellement leurs études en mastère spécialisé à l’ISAE-Supaero de Toulouse et ont remporté l’une des trois places du concours « Parabole » organisé par le Centre National d’Études Spatiales (CNES) grâce à leur système de capture, « I CARE ». Explications.

Des orbites encombrées
135 millions d’objets de 1mm ou plus1 : c’est le nombre vertigineux de débris qui errent dans l’espace. Situés majoritairement en orbite basse (entre 700 et 1000 km d’altitude) et en orbite géostationnaire (à 36 000 km d’altitude), les débris spatiaux mettent en péril les engins actifs. En raison de la vitesse à laquelle ils se déplacent, mêmes les plus petits sont capables de faire exploser un satellite en mission, générant à leur tour de nouveaux débris. Une réaction en chaîne dangereuse pour les engins actifs en orbite, pour les stations abritant des astronautes et à fortiori, pour certaines zones de la terre qui voient retomber les débris qui n’auraient pas été désintégrés lors de leur retour dans l’atmosphère. « La Manuel Amourouxproblématique de l’encombrement spatial ne date pas d’hier. Elle existe depuis que l’homme envoie des satellites dans l’espace. Cependant, elle s’est accentuée avec la prolifération de nano satellites, appelés CubeSats. Ces engins miniatures, simples et peu coûteux à fabriquer, permettent de tester des instruments, réaliser des expériences scientifiques, développer des initiatives commerciales ou des projets éducatifs. Mais une fois inopérants, ils continuent d’envahir l’espace, menaçant la sécurité et la viabilité d’autres missions spatiales. L’enjeu des outils de capture est d’anticiper les déplacements de ces débris errants à une vitesse allant jusqu’à 28 000 km à l’heure puis de les attraper », explique Manuel Amouroux.

Identifier et capturer
Clara MoriceauPour faire le grand ménage dans l’espace, des solutions sont développées par les experts : filets de capture, harpons magnétiques, satellites autodestructibles, etc. Cependant, ces systèmes visent généralement les débris de grande taille. Dans le cadre du concours organisé par le CNES, Manuel, Clara, Anthony et leur équipe ont concentré leurs efforts sur la capture des CubeSats gravitant en orbite basse. « Notre projet se matérialise par un bras robotisé muni de deux systèmes de captures interchangeables : une pince ou un électro-aimant. « I CARE », dont le nom signifie Identification & Capture for Active debris Removal Experiment, devra être complémentaire aux autres solutions déjà existantes comme la capture par filet par exemple, tout en s’intégrant aux plateformes standards déjà existantes. Notre prototype nettoyeur nous met face à deux défis : celui de designer un système capable de capturer des petits débris et celui de développer un algorithme d’intelligence artificielle qui sera entraîné à identifier le mouvement et anticiper les déplacements de l’objet », poursuit Clara Moriceau.

Apprivoiser l’apesanteur
Dans le cadre du concours organisé par le CNES, les étudiants ont été sélectionnés pour tester leur prototype à bord du véhicule de la filiale Novespace, l’avion Zéro G. « Nous avons présenté un rapport technique de notre prototype qui a séduit le jury du CNES. La prochaine étape visera à améliorer la fiabilité de l’engin en vue du vol à bord de l’avion Zéro G. C’est un véhicule qui permet de Antho de la Llavereproduire l’absence de pesanteur en décrivant des trajectoires paraboliques. En chute libre, l’apesanteur est sensiblement la même que dans l’espace (0.02g), comme le vivent les astronautes à bord de l’ISS, la Station Spatiale Internationale. Tester notre prototype dans ces conditions nous permettra d’entraîner l’algorithme à identifier le mouvement et la vitesse d’un CubeSat et vérifier la robustesse de nos pinces. Rendez-vous en octobre 2020 sur le tarmac de Bordeaux-Mérignac pour la suite ! », conclut Anthony De La Llave.

1Source (2017) : CNES

 

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19 Sep
19/Sep/2019

INSA Lyon

Présidence du Groupe INSA : Bertrand Raquet succède à Éric Maurincomme

L’Assemblée des directeurs du Groupe INSA a nommé Bertrand Raquet, directeur de l’INSA Toulouse, Président du Groupe INSA, à compter du 1er septembre 2019 pour une durée de 2 ans. Il succède à Éric Maurincomme, directeur de l’INSA Lyon qui, après 8 années passées à la tête de l’école, retourne vers l’industrie.

À la présidence du Groupe INSA, Éric Maurincomme insuffle dès le début de ses fonctions un vent nouveau pour le Groupe. Il affiche son ambition de développer l’attractivité du modèle INSA auprès des partenaires et des candidats - 35 000 ont candidaté pour intégrer une école du Groupe INSA cette année - et amène le Groupe INSA à lancer plusieurs actions communes et novatrices :

  • la création de la Fondation INSA afin de développer les partenariats avec les entreprises
  • l’Institut Gaston Berger pour garantir, projeter et valoriser le modèle INSA
  • Open INSA, un service inter-établissements d’innovation pédagogique et de formation en ligne.

Le mandat d’Éric Maurincomme s’est aussi inscrit vers une plus grande ouverture à l’international et un renforcement de la marque INSA qui prend en compte la diversité et les ambitions du Groupe.

Fait emblématique, il met en place, à l’INSA Lyon, une démarche prospective pour imaginer et préparer l’avenir du modèle INSA en 2040.

Cette démarche sera étendue, par son successeur, à l’échelle du Groupe INSA :
« Aujourd’hui nous avons l’exigence de répondre au nouveau paradigme : former des cadres scientifiques, ingénieurs et docteurs, au service d’une croissance durable. Pour cela, nos INSA doivent devenir des instituts des transformations, notre recherche et nos formations doivent intégrer les enjeux de transition économique, sociale, environnementale et numérique.
Nos formations, nos personnels ainsi que l’organisation du Groupe INSA doivent elles-mêmes se transformer pour mettre en place cette ambition »
, affirme Bertrand Raquet.

Le Groupe INSA déploie donc une nouvelle organisation, agile, transversale et au service de ses campus. Chaque directeur INSA sera vice-président du Groupe, chacun en charge d’un enjeu-clé de développement :

  • Transformation numérique
  • Transformation sociétale
  • Transformation énergie, climat et développement durable
  • Transformations internationales 
  • Transformation des apprentissages
  • Recherche et relations entreprises
  • Prospective et politique de site

Cette nouvelle organisation traduit la volonté de bâtir à l’échelle du Groupe, au sein des INSA et des INSA Partenaires, une communauté apprenante, riche de ses diversités, créative et créatrice de valeurs pour un monde durable et mieux partagé.
Elle sera nourrie par le travail des commissions composées des acteurs des INSA et INSA Partenaires.

Bertrand Raquet est directeur de l’INSA Toulouse depuis 2015. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur (1992) et d’un doctorat de physique du solide de l’INSA Toulouse (1996), Bertrand RAQUET a été professeur des universités et directeur du département de génie physique de l’école. De 2013 à 2015, il prend la direction de la recherche et de la valorisation à l’INSA Toulouse tout en poursuivant ses activités de recherche au Laboratoire National des Champs Magnétiques Intenses (LNCMI) dans le domaine des propriétés électroniques des nano-objets d’intérêt pour la microélectronique. Il était vice-président recherche du Groupe INSA depuis 2015.

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